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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité.
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The Majestic Rose
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The Majestic Rose
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♕ Mon nombre de messages est : 956 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 1393 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

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MessageSujet: MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. »  MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. » Icon_minitimeSam 23 Mar - 18:20


La loterie du hasard.


Groupe n°8 ¤ Rencontre entre Marianne Foster et Thomas de Hertford, tous les deux affamés, ils se retrouvent tous les deux dans la même auberge : Majestic Rose.

Mots à placer : boisson, chambre, ragout
Mots à ne pas utiliser : bière, bagarre, cartes

Objets que vous avez :

Marianne porte une robe neuve qu'on vient de lui offrir.
Thomas porte un riche collier qui vient de son père.

Bon jeu à vous MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. » 1034520638

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MessageSujet: Re: MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. »  MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. » Icon_minitimeVen 5 Avr - 14:03
Cela faisait des heures, que dis-je, une éternité que Marianne déambulait dans les rues de Londres. Il était rare qu'elle se rende dans la capitale. Pourtant, aujourd'hui, cela s'avérait être une nécessité. En effet, bon nombre de commerçants ne venaient plus dans les environs de Landscape, empêchant ainsi les plus pauvres d'accéder à une nourriture convenable. Bien sûr, ils possédaient de nombreuses récoltes, mais à cette époque de l'année, pet d'entre elles permettaient de faire vivre ne serait-ce qu'une famille. La demoiselle n'était pas sans ignorer les nombreux tumultes que connaissaient la ville, mais cela ne l'empêchait pas de mettre à bien son projet.

Une bourse pleine de pièces d'or accrochée à sa ceinture (certainement bien plus qu'elle n'aurait dû en avoir), elle tirait Belle-Dame à sa suite, prenant garde à ne pas abîmer sa nouvelle robe. La veille, suite à une violente dispute, son père le lui avait offert, sans doute pour mettre fin à cette discorde durant depuis maintenant plusieurs semaines. Elle était rancunière, mais pas sans coeur. Sur le coup, il est vrai que ce cadeau ne lui avait pas vraiment plus : que ferait-elle d'une nouvelle robe, alors qu'il lui en restait encore tant d'autres ? Il fallait l'avouer, sa première réaction fut de la mettre dans sa garde-robe, dans l'intention de ne plus y toucher. Mais comme dis le proverbe : « il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis ». De ce fait, elle l'avait revêtit pour se rendre à Londres, faisant ainsi sourire Monsieur Foster. Marianne n'aimait pas entrer en désaccord permanent avec son paternel. Il était la dernière chose précieuse qui lui restait dans cette vie, et pour rien au monde elle ne voudrait la voir partir. Son esprit farouche prenait cependant souvent le dessus, les amenant l'un comme l'autre à élever la voix. Oui, il y avait beaucoup d'animation dans cette famille.

La journée n'avait pas été très fructueuse. Malgré des offres généreuses de la part de la jeune femme, aucun commerçant ambulant n'accepta son offre, même lorsqu'elle allait jusqu'à proposer la bourse complète. Leur raisonnement était simple : aller jusqu'au pauvre petit village prenait du temps, et coûtait de l'argent. Même si elle leur donnait de l'argent, que gagnerait-il à y aller ? Les pauvres gens de Landscape n'avaient pratiquement aucun sous, si bien qu'ils ne pourraient pas acheter le quart de ce qu'ils vendent. C'en était affligeant. Ces personnes ne pensent donc qu'à se remplir les poches et leur ventre ? Elle ne pouvait pas vraiment leur en vouloir, les temps étaient durs pour tout le monde et il fallait bien nourrir sa famille. Soupirant, Marianne sentit son ventre gargouiller. Elle ne savait pas vraiment l'heure qu'il était, mais une chose était sûre : il était l'heure d'aller se restaurer un peu.

Lorsqu'elle poussa la porte de la taverne, la poussière du sol dansa dans le rayon de lumière qui pénétra à l'intérieur de la salle. Cette même salle était particulièrement calme, ce que ne la dérangea d'aucune manière. Belle-Dame accrochée dehors, elle se dirigea vers une table non loin de l'entrée, contre une fenêtre. Ainsi installée, la miss pouvait observer ce qui se passait dehors, tout en mangeant. En attendant son repas, elle prit le temps de regarder quelles étaient les personnes présentes. Bien sûr, il y avait les quotidiens ivrognes, un verre d'une boisson alcoolisée à la main, mais également un groupe de trois femmes, certainement des jeunes filles du peuple profitant de leur maigre gain de la journée. Un sourire parcourut alors ses lèvres, sans qu'elle sache véritablement pourquoi. Sans doute était-ce dû au fait qu'elles semblaient heureuses, malgré leur pauvre condition. Qu'elles en profitent, tant qu'elles le peuvent.
Portant à nouveau son regard vers l'extérieur, Marianne se laissa partir dans ses réflexions. La journée n'allait pas tarder à se terminer et il lui faudrait retourner chez elle. Cela ne serait qu'une nouvelle déception, de ne pas avoir réussi à obtenir ce qu'elle voulait. Si cela ne tenait qu'à elle, sans doute serait-elle restée jusqu'à ce que la nuit tombe. Mais les routes d'Angleterre n'étaient pas sûre, et elle n'avait pas pensée à emporter son épée. Tant pis, cela sera pour une autre fois.


Dernière édition par Marianne Foster le Mar 30 Juil - 8:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. »  MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. » Icon_minitimeMer 10 Avr - 16:47

Une faim de loup


La matinée, je l'avais passée à Whitehall, maugréant sans cesse le fait que je me trouvais dans le palais qui appartenait désormais à Mary Tudor. Femme pour laquelle je n'avais aucune sympathie et que j'espérais bientôt voir tomber de son trône, même si, ce n'était pas là une chose que je pouvais espérer rapide. On pourrait se demander pourquoi je me trouvais dans ce palais alors que j'exécrais de mis rendre tout du moins depuis que Mary Tudor était sur le trône. Pourquoi je ne me trouvais pas dans mon domaine dans le Hertfordshire. Et bien, ce fus par obligation que je me rendis dans cette ville, soit pour voir l'arrivée de la nouvelle Reine à Londres. Après tout, je ne pouvais ne pas y être présent étant donné que cela aurait été vu comme une trahison de ma pars, ce que je ne désirais pas le moindre du monde, en tout cas, pas avant que mes dessins soient accomplis. Depuis ce fameux jour, je suis resté à Londres, tentant de me rapprocher quelque peu de personnes proches de la Reine, pour lui faire croire que je n'étais pas opposé à son arrivée sur le trône et bien évidemment elle m'avait cru, d'ailleurs, comme toutes les autres personnes de la cour. Il faut dire que j'étais bon comédien, ce qui d'une certaine façon pouvais jouer en ma faveur ou au contraire... en ma défaveur. Quoi qu'il en soit, ma matinée avait été morne, sans le moindre attrait et vide de tous contacts avec les autres. Seul je suis resté, ruminant les sombres pensées qui me prennent souvent ces derniers temps et il y a de quoi d'en avoir des sombres, des glaciales par une période telle que celle-ci. Durant l'après-midi, j'avais enfin décidé de fréquenter du monde, aussi m'étais-je rendue dans les rues de Londres, profitant ainsi des rayons du soleil qui berçaient délicatement la ville. Je me suis tout d'abord promené au port, endroit où j'appréciais mis rendre, car voyager m'avait toujours tenté, même si, jusqu'à présent je n'avais quitté l'Angleterre. Triste, n'est-ce-pas, de devoir toujours rester au même endroit ? En tout cas, c'était ce que je pensais... Ensuite je m'étais rendu dans les divers commerces, passant de la librairie à la forge, commandant ainsi une nouvelle épée. La mienne n'étant plus ce qu'elle était depuis que je l'avais reçu, et puis, ce forgeron était des plus réputés et ses lames étaient vraiment célèbres, comme aurais-je pu résister à l'envie de ne pas en avoir une de lui ? Je sais bien que c'est là une expression de noble qui peu dépenser son argent comme bon lui semble, mais y suis-je vraiment pour quelque chose d'être né dans une tel famille ? Non, bien sûr que non, c'était le destin qui en avait décidé ainsi. Lorsque je fus enfin sorti de la forge, le soleil avait déjà bien entamé sa course pour plus tard, laisser sa place à la nuit. Reprenant ma marche, j'arpentais le chemin qui me ramenait à Whitehall, quand mon regard fut attiré par la Majestic Rose, cette divine auberge par laquelle je passais quelquefois, mangeant ou louant une chambre lors de mes divers séjours à Londres. Bien que, maintenant que j'étais duc, je n'avais plus l'occasion de coucher là-bas, ayant assez d'argents pour avoir une demeure à moi, à Londres. Ne parvenant pas à résister à son appelle, je passais alors la porte de cette dernière, espérant grandement pouvoir manger le ragoût que j'aimais tant. Parcourant la salle du regard, e pus alors remarquer les clients habituels, soit des ivrognes, qui regardaient avec plaisir la boisson forte qui se trouvait dans leur verre. Boisson qu'ils ne tardaient jamais trop à vider, pour ensuite en commander une autre et ainsi de suite. Mon regard se posa ensuite sur les femmes qui se trouvaient dans la pièce : un groupe de trois femmes du peuple qui mangeaient leur repas et enfin, une jeune femme que j'avais déjà eu l'occasion de voir et qui, d'une certaine façon m'avait sauvé. Il s'agissait de... à dire vrais, j'ignore de qui il s'agit, car elle s'était volatilisé aussi rapidement qu'elle était arrivée. Comme quoi, même une femme pouvait sauver un homme aussi bien que l'inverse. Je n'hésitais qu'un bref instant, puis je m'approchais de la table qu'elle occupait près de la fenêtre. « Bien le bonsoir. Est-ce que cette place est libre ? » Lui demandais-je en souriant poliment et en montrant d'un signe de main le siège qui se tenait face à elle. Il faut dire que je n'avais encore eu l'occasion de remercier cette femme qui avait réussi à faire éloigner son amie de moi. Amie qui soit dit en passant commençait à beaucoup me lasser. Quoi qu'il en soit, je désirais la connaître.


Dernière édition par Thomas N. Hertford le Jeu 17 Juil - 14:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. »  MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. » Icon_minitimeMar 30 Juil - 9:34
Il fut difficile pour Marianne de quitter l'extérieur du regard. Il y avait encore tellement d'animation dans la rue longeant la taverne qu'il y aurait de quoi en écrire un roman. Des passants discutant à grande voix, des plus jeunes jouant avec ce qu'il leur passait sous la main... Chacun d'eux passaient sous le regard plus ou moins observateur de la bourgeoise, qui s'amuser à rire intérieurement des personnes un peu trop pompeuses, autant qu'elle s'attendrissait devant la joie de vivre de ces jeunes enfants. Ils avaient raison, d'être encore tellement naïf... La vie qui les attendrait ne serait certainement pas si douce qu'il l'espère... Non pas que la demoiselle soit d'un tempérament plutôt négatif, mais son raisonnement provenait de sa simple observation. Les grands de ce monde avaient beaux vivre dans un univers rose ou tout était parfait, cela n'était pas le cas pour la majorité de la population. Elle enviait ses enfants, leur innocence et le fait qu'ils n'aient aucun problème... Peut-être que, d'un côté, elle s'était elle-même amenée tous ce poids pesant sur ses épaules, mais pour rien au monde elle ne l'enlèverait. Il faisait partie de sa raison de vivre, de ce pourquoi elle se battait quotidiennement. C'était en quelque sorte sa manière à elle de se sentir bien, en faisant de bonnes actions. Marianne inspira longuement. Sans s'en rendre compte, sa tête s'était posée sur ses deux mains aux doigts reliés, lui donnant ainsi l'air d'une jeune femme rêvant d'évasion ou à son cher et tendre. Mais rêver n'était pas une activité à laquelle elle s'adonnait, préférant laisser son imagination s'amuser durant son sommeil, bien qu'étant souvent court. Elle n'était pas perturbée au point de ne pas pouvoir dormir, mais vous savez, dans l'esprit de Miss Foster, une journée passait bien trop vite, si bien qu'elle restait éveillée le plus longtemps possible pour faire un maximum de choses, au grand désespoir de son père. Mais il en avait toujours été ainsi avec elle, et seul le Tout Puissant pourrait prédire quand elle deviendra un jour raisonnable.

Dans le fil de ses pensées, elle ne remarqua pas la présence de Thomas, ni même de quiconque présent dans cette salle. Ce ne fut qu'au moment où il lui adressa la parole que la demoiselle daigna décrocher son regard de la fenêtre, pour ensuite le poser sur le Duc. Dans un premier temps, elle se demanda pourquoi un parfait inconnu venait ainsi lui proposer sa compagnie, ne reconnaissant pas cet homme qu'elle avait un jour sauver des griffes d'une de ses amies. Ce ne fut qu'après un mince examen qu'elle se rappela de son visage qui avait tant frappé la malheureuse. Car oui, après ce futile petit incident, la relation entre les deux amies s'était légèrement détériorée, Marianne n'ayant pas perdu de temps pour lui montrer à quel point son comportement l'excédait, avant que la conversation ne parte sur sa propre situation. De nombreux reproche lui avait été fait sur sa condition de femme non mariée et ne désirant point l'être, ce qui l'avait profondément agacé, au point de l'envoyer voir ailleurs et de passer une nouvelle fois pour une jeune femme mal élevée. Mais bon sang, pourrait-on rien qu'un jour lui laisser la propre gestion de sa propre vie ? Elle savait pertinemment qu'elle brisait tous les codes d'éthique en ne souhaitant pas prendre époux, et encore moins en voulant rejoindre les rangs. À vrai dire, cela n'avait aucune importance pour elle, qui ne souhaitait qu'une seule chose : vivre comme elle l'entendait.


-Monsieur.

Un fin sourire apparu sur ses lèvres rosies en signe de salut, tandis que ses épaules se haussèrent légèrement, alors qu'elle s'installait convenablement sur sa chaise.

-Je vous en prie, prenez place.

Le son de sa voix avait tout ce qu'il y avait de plus amical et de polie. Certes, Marianne ne s'était pas attendue à ce qu'un homme vienne vers elle, alors qu'elle ne comptait pas s'attarder, mais la présence de ce dernier ne lui était pas désagréable. Après tout, n'était-elle pas partie comme une voleuse ?

-Vous souhaitez prendre quelque chose ? Ils ont ici un ragoût absolument délicieux, d'après ce qu'on en dit !

Encore une voix, elle venait de briser tous les codes en l'invitant ainsi à partager son repas. Mais que voulez-vous, on ne se refait pas.
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MessageSujet: Re: MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. »  MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. » Icon_minitimeSam 31 Aoû - 13:23

Une faim de loup


En voyant la jeune femme du nom de Marianne, la scène s'était mise à repasser en boucle dans mon esprit, comme une sorte d'écho qui n'avait de cesse de tourner autour de sois. Je revoyais parfaitement le visage de la jeune femme qui m'avait abordé et qui, comme plusieurs avant elle, avait tenté sa chance. A croire quand ce bas monde, la seule chose qui importait été de faire un bon mariage et d'élever par la même occasion son rang sociale. A croire que le romantisme que nous pouvions lire dans les romans et découvrir dans les scènes de théâtre n'existait plus. Mais, avait-il un jour existé ? Cela, je ne pouvais qu'en douter, car en ces temps troublés, je n'avais de cesse de me dire que seul comptait les mariages arrangés et autres accords politiques. Dire que moi, avant que le drame survienne, que ma vie change brutalement de courbe, j'avais ardemment désiré me marier seulement par amour. Et oui, que voulez-vous, les écrivains, dramaturges et poètes, sont bien souvent romantiques et j'en faisais partis. Longtemps j'avais espéré voir au détour d'un chemin, celle qui pourrait se trouver être mon âme soeur, l'épouser et ainsi fonder une merveilleuse petite famille. Mais rien de mes rêves romantiques ne se produisit et j'étais désormais là, fiancé à une femme que certes, j'avais choisi, mais que je connaissais qu'à peine. Lilianne... Elle paraissait charmante et l'était sans le moindre doute, mais ce n'était pas cette dite personne qu'avant le décès de mon frère j'avais attendu.

Romantisme. Romantisme. Romantisme. Ce dernier ne désirait pas quitter mon esprit et même si j'étais aujourd'hui un homme pris, cette envie ne m'avait toujours pas quitté. Il est vrai que certaines personnes pourraient nommer le romantisme de la naïveté, mais que m'importait les dire de ces personnes, car bien souvent, ils ne parvenaient pas à voir ce qu'il y avait juste sous leur nez. Mon père avait fait parti de ces personnes, dénigrant ceux qui avaient des rêves trop fleurs bleues à son goût, alors que son propre fils était de ceux là sans même qu'il le remarque. Il faut dire que c'était là, ce que j'avais cherché, soit lui cacher ma vraie personnalité, mais tout de même ! Ce n'était pas une chose tant difficile que ça à trouver. Tout du moins, dans mon esprit ça ne l'était pas. Lentement, je sortis de mes pensées, pour me plonger totalement dans le présent. Marianne était en train de m'annoncer que je pouvais prendre place. Ravie, je m'installais face à elle en arborant un aimable sourire.

Le manquement aux codes de l'étiquette que Marianne bafoua en me proposant aussi vite à partager son repas, me fis rire intérieurement. Non pas un rire moqueur, mais indulgent. Il faut dire que j'en avais moi-même par-dessus la tête de toutes ces étiquettes et codes qu'il nous fallait respecter pour être bien vu en société. Avant l'été, j'étais ravi, car étant le cadet, je n'avais guère besoin de suivre à la lettre ces règles, car ce n'était pas moi qui me montrais trop souvent en société, mais maintenant que j'étais Duc, fini le plaisir de parler franchement. Tout du moins, c'est ce que j'avais cru avant de m'asseoir face à elle. « Ce serait avec plaisir que de prendre quelque chose, il me faut avouer que c'était là une chose que je comptais faire en entrant, car pour tous vous dire, ce soir, c'est mon estomac qui me mène par le bout du nez. » J'avais longuement hésité avant d'ajouter ces derniers mots, mais en me rappelant qu'elle avait oublié les codes, je m'étais dit que je pouvais en faire tout autant. Après tout, hormis elle, il n'y avait pas de témoins, non ? « Un ragoût ? Je n'en ai encore jamais mangé ici, mais si vous dites qu'ils sont délicieux et bien je pense que je vais choisir cela. Et vous ? Que comptez-vous prendre ? » Cette jeune femme me plaisait bien, elle était si spontanée, que cela me m'était du baume au coeur et je comptais bien pour ce soir, en faire autant.


Dernière édition par Thomas N. Hertford le Jeu 17 Juil - 14:34, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. »  MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. » Icon_minitimeDim 13 Oct - 13:01
(HJ : je suis vraiment, mais alors vraiment désolé pour le temps que j'ai encore mit à te répondre, je suis impardonnable -_-")



Marianne et les codes, que devaient respecter chaque personne de cette société, n'avaient jamais vraiment bon ménage. Les longues phrases pompeuses se devant d'accompagner chaque conversation, ces stupides habitudes de se montrer courtoise et charmante en face d'un homme de haut bien plus supérieur que le sien... Tout ce qui semblait évidemment pour les autres, paraissait aux yeux de la belle comme quelque chose de superficiel, et même de ridiculement stupide. Ce n'est pas qu'elle manquait d'éducation, loin de là. L'étiquette, elle la connaissait sur le bout des doigts, son père ayant prit le plus grand soin à ce qu'il en soit ainsi, d'autant plus depuis que ce cher Fleming entrait dans la balance. Le problème était simplement son caractère très têtue, voir fortement entêtée. Marianne n'aimait pas qu'on lui dicte ce qu'elle avait à faire, préférant de loin dire et se comportait comme bon lui semblait. Vivre aux côtés de paysans durant toute son enfance l'a sans doute aidé à forger cette indépendance de faits et de gestes chez elle, qui ne semblait pas vouloir partir, et ce peu importe la circonstance. Bien sûr, si elle devait se retrouver en face d'un membre de la famille royale, sans doute mettrait-elle sa fierté de côté de tâcherait-elle de bien se faire voir aux yeux des sangs bleus. Par chance, ou malchance, cette situation avait une probabilité relativement basse de se produire, sauf par un quelconque miracle.

Du fait de cette relative « liberté », la demoiselle Foster n'était pas du genre à s'offusquer du moindre langage pouvant paraître déplacé ou non approprié. Elle-même avait l'habitude de choque pour des phrases qui, pour elle, lui semblait parfaitement normal et non le moins du monde effrayantes à entendre. Les gens du bas peuples pouvaient parfois se montrer fort vulgaire entre eux, notamment envers les femmes. Au tout début, lorsque Marianne se promenait seule à Londres, il fallait avouer qu'elle ne s'y sentait pas vraiment en sécurité, et que le moindre regard ou la moindre parole mal placée la mettait très mal à l'aise. Bien heureusement, elle avait appris à ne pas faire attention à ce que les gens disaient ou faisaient sur son passage. Elle marchait, souvent fièrement, sans se préoccuper de quoi que ce soit, si ce n'est le but de sa venue à la capitale. Après toutes ces péripéties, vous pensez bien que ce que lui avoua le jeune homme ne la perturba pas plus que cela. Qui avait-il de mal à montrer sa faim de cette manière ? La bourgeoise commençait à l'apprécier. A quoi cela servait-il, en fin de compte, de contourner un fait avec des formules plus ennuyantes qu'autre chose ? Avec Marianne, il n'était pas nécessaire de faire de telles manières, et il semblait l'avoir compris. Tant mieux.

Elle se redressa un peu mieux sur sa chaise, afin d'être parfaitement bien et séante pour lui parler. Il n'était non plus question de passer pour une fille incapable de se tenir en public ! La jeune femme gardait encore assez de grâce en elle pour rester féminine en toute circonstance.


-Vous ne le regretterez pas, je vous en fais la promesse, dit-elle avec un sourire confiant. Moi-même je vais me faire un plaisir d'y goûter à nouveau !

Aussitôt dit, aussitôt fait ! La brunette interpella une serveuse qui passait non loin, pour que cette dernière leur apporte ce délicieux repas qui les réchaufferait sans doute un peu plus. Elle revient ensuite au noble en posant ses bras sur la table en bois.

-Hum... Vous êtes Thomas Hertford, n'est-ce pas ? Osa-t-elle demander, qui plus est de cette manière. Je suis désolée, je n'ai pas encore eu la chance de vous revoir après ce léger « incident », et ma mémoire me joue parfois des tours.

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MessageSujet: Re: MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. »  MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. » Icon_minitimeLun 25 Nov - 21:16

Une faim de loup


Soudainement, j'étais redevenu le Thomas d'autrefois. Celui qui, bien que fils de Duc, se comportait de façon tout à fait naturel, sans prendre vraiment en compte l'étiquette que forçait à adopter la société aux personnes de hautes naissances. En effet, il fut un temps où je ne ressentais nul besoin de m'incliner à tous vents et de parler d'une façon des plus guindés à qui bon voulait m'entendre. J'étais libre à cette époque. Tout du moins, si l'on puis dire qu'être noble apporte de la liberté. Mais en tout cas, j'étais bien plus libre que je ne l'étais en ce moment. Après tout, être le fils cadet d'un Duc offre bien moins de contrainte qu'être le fils aîné et je m'étais contenté de ça. Au contraire, j'appréciais me trouver à cette position dans l'ordre des naissances, car ainsi je n'avais à m'occuper de toutes ces questions futiles qu'à le don de nous faire poser la haute société. Mais désormais je n'étais plus libre. De cadet, j'étais passé aîné et toutes les charges qui posaient sur ce titre se mirent à tomber sur moins sans demander leur reste. Et puis, j'avais changé, oubliant en l'espace de quelques mois l'homme libre que j'avais été. Comme quoi les titres peuvent bien souvent supplanter toutes nos manières de penser. J'avais oublié cette sensation que d'être libre et pourtant...la voilà qui revenait grâce à la jeune Marianne qui contrairement à la majorité des femmes de ma connaissance n'agissait nullement de manière guindé, ce qui me permettait de respirer de l'air frais.

Je respirais. Je respirais enfin. Ce qui me donnait l'impression que je m'étais tenu en apnée depuis tout ce temps. Tandis qu'en mon fort intérieur je jubilais d'avoir ce sentiment que d'être revenu comme des mois auparavant, Marianne avait pris l'initiation de chercher une serveuse pour commander deux de ces fameux ragoûts. J'étais certain de ne pas regretter ce choix. Après tout, les ragoûts du Majestic Rose n'étaient-ils pas appréciaient de tous ? Et le cuisinier de cette auberge n'était il pas le meilleur cuisinier après celui de la Reine ? Quoi qu'il en soit, j'allais bien assez tôt le découvrir. Le retour de Marianne me fit sortir de mes pensées et m'appris que je n'avais pas pensés à me présenter avant de m'installer face à elle. « En effet, je suis Thomas Hertford. D'ailleurs, je tiens à m'excuser de ne pas m'être présenter avant. Il faut dire que j'avais le sentiment de l'avoir déjà fait, même si au vu de notre dernière, et première, rencontre il me semble quelque peu improbable de l'avoir fait. » En effet, Marianne était partie tellement vite que je n'avais même pas eu le temps de la remercier de m'avoir sauvé. « Oh ! Il est inutile de vous excuser, il peut arriver à n'importe quelle personne d'avoir une mémoire qui joue des tours. En parlant de ce petit incident, je n'ai eu le temps de vous le dire, mais je vous remercie énormément d'avoir agi comme vous l'avez fait. Il faut dire que j'aurais eu du mal à contourner ce problème sans votre aide. » Cela, j'en étais sûr...Je n'aurais jamais osé lui expliquer que je n'étais pas intéressé. Non pas que j'étais timide d'exprimer mes pensées, mais plutôt que j'avais du mal à blesser les autres. Encore plus une jeune femme dont les intentions n'étaient pas si mauvaises que cela.

HRP:


Dernière édition par Thomas N. Hertford le Jeu 17 Juil - 14:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. »  MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. » Icon_minitimeSam 12 Juil - 11:02
[HRP : Non, c'est parfait ! Very Happy ]



Marianne était parfaitement consciente de ne pas être comme les autres femmes que ces hommes avaient l'habitude de voir. Elle ne faisait pas plus que cela attention à son apparence, elle ne suivait pas l'étiquette qu'on lui dictait à la lettre, et surtout, elle disait ce qu'elle pensait à voit haute, sans se soucier des conséquences que pouvaient avoir ses mots. De plus, il pouvait lui arriver d'avoir des manières un peu trop... rustres. Je veux dire par là qu'elle adorait se mêler au habitants du village de Landscape, et même passer des journées entières avec eux. Cette fréquentation que certains jugeaient de « malsaine » l'influençait de temps à autres, l'amenant parfois à ressortir des expression la faisant rire, mais dégradant son image. Son cher et tendre père avait beau se battre pour l'empêcher d'avoir de telles comportements, Marianne s'en moquait royalement. Si la vie d'un jeune femme de son rang se résumait à faire bonne figure auprès de prétendants, pour espérer se marier à un bon parti... Très peu pour elle. Non, la demoiselle préférait profiter de la vie, s'amusait, faire ce qu'elle souhaitait sans se soucier de quoi que ce soit. Toutes ces femmes restaient renfermées sur elle-même, faisant ce qu'on leur disait de faire sans avoir vraiment leur mot à dire, au risque de s'ennuyant et de vivre leur destinée sans en avoir la moindre envie. Comme si elles étaient enfermée dans une prison, sans possibilité de s'enfuir... Cet avenir, Marianne n'en voulait pas, et c'est bien pour cette raison qu'elle agissait comme il lui plaisait. Certes, elle savait qu'un jour ou l'autre, il faudrait qu'elle se réveil de son rêve éveillé, et qu'elle agisse enfin en femme de son temps. Car une femme qui n'était pas mariée, finissait au couvent, et c'est bien le dernier dans lequel elle rêvait de se rendre. Non pas que la religion la révulsait, mais avec tout ce qu'il se passait, elle préférait ne pas s'en mêler, ou alors très loin. Son existence était déjà assez compliquée pour qu'elle en rajoute une couche supplémentaire.

Un sourire se dessina sur son visage, alors qu'elle observa Thomas avec une grande admiration. Ce noble oser s'asseoir en compagnie d'une femme à la réputation qui était loin d'être agréable... Miss Foster espérait profondément ne pas l'effrayer dans ses manières de faire et d'être, ni même de le choquer. Il semblait quelqu'un de très agréable, sans quoi elle ne l'aurait sans doute pas aider, quand son amie était devenu si agaçante à son égard...


-Vous n'avez pas à vous excuser, je suis moi-même partie bien trop vite sans m'adresser à vous... Je suis toutefois ravie de vous revoir, monsieur Hertford.

Elle lui adressa un nouveau sourire, certes un peu timide, mais elle ne voulait pas paraître comme la femme qu'elle n'était pas.

-Le simple fait de vous avoir aider m'en réjouit. Ce n'est pas dans mes habitudes d'agir ainsi, mais je connais cette jeune femme, et je sais à quel point elle ferait tout pour séduire un homme, même à paraître ridicule.

Cette fois, son sourire timide se transforma en un sourire amusé, revoyant la scène et la tête de ce pauvre Thomas. Elle reprit néanmoins un peu de sérieux quand la serveuse leur apporta le fameux ragoût, et la remercia chaleureusement.

-Si je suis partie aussi vite la dernière fois, c'est avant tout pour éviter certaines rumeurs à mon sujet, et je m'excuse si mon attitude a pu vous paraître indécente... Finit-elle par avouer.

Vous voulez parier qu'une rumeur apparaîtra demain, selon laquelle Marianne se met à côtoyer des hommes ? Ce que le commun des mortels pouvait être stupide.
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MessageSujet: Re: MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. »  MARIANNE & THOMAS Ҩ « une faim de loup. » Icon_minitimeJeu 17 Juil - 15:39

Une faim de loup


Je me sentais étrangement bien face à la jeune femme du nom de Marianne Foster, car depuis que je m'étais installée à sa table, c'était comme si toutes mes responsabilités se trouvaient être envolées. Autant dire que cela faisait un bien fou que de pouvoir souffler de cette façon en oubliant ne serait-ce que l'espace d'un instant tout le poids du monde qui se tenait sur nos épaules. Oui...Cela me faisait énormément du bien, car envolés étaient les affaires qui n'avaient de cesse de m'accaparer l'esprit concernant mon duché, le Hertfordshire, envolé était mon envie de détrôner la Reine pour la remplacer par une plus méritante, envolé était ma rancœur dû à la mort de mon aîné. Oui...Tout était envolé, ne laissant plus qu'un tendre sentiment de béatitude en moi et alors, je su que tant que je serais assis à cette table, nuls ennuies ne viendraient embrumer mon esprit, car c'était comme si je me tenais en une bulle protectrice qui ne laissait aucun mal m'atteindre. Certes, dès que je sortirais du Majestic Rose, cette bulle protectrice aurait tôt fait de s'éclater et de se laisser disperser par le vent qui soufflait en Angleterre, mais au fond, cela m'importait peu. Car mieux vaut avoir un pareil sentiment de protection durant quelques heures que pas du tout. En tout cas, c'était ainsi que je le voyais, car d'une certaine manière c'est comme lorsqu'on a déjà vu la vrai beauté, et bien après on peut toujours se la représenter pour calmer notre esprit. Et de ce fait, c'était ce que je comptais faire dès que je sortirais du Majestic Rose et que je ne me sentirais plus autant protéger : je m'imaginerais encore une fois cette bulle protectrice, qui bien que moins puissante que l'originale, ne pourra que me faire du bien puisqu'elle m'entourera ne serait-ce qu'un peu.

« Vous n'avez pas à vous excuser, je suis moi-même partie bien trop vite sans m'adresser à vous... Je suis toutefois ravie de vous revoir, monsieur Hertford. » En entendant ces mots, je sortie peu à peu de mes pensées pour finalement laisser un sourire étirer délicatement mes lèvres, puis je viens à lui répondre d'une voix amicale. « Le plaisir est partagé, Mademoiselle Foster, mais je vous en pris, appelez-moi Thomas. » Pourquoi lui proposer de m'appeler par mon prénom ? Tout simplement, parce qu'elle ne semblait pas femme à apprécier l'étiquette de la noble société et que personnellement, j'avais envie aujourd'hui d'agir d'une manière plus libre. Car il fallait dire ce qu'il en était, à force de respecter l'étiquette à la lettre pour ne pas qu'on nous regarde d'une manière hautaine, on finit par s'en lasser. D'autant plus qu'avant l'élévation de mon titre, la liberté était là, la seule chose qui m'attirait, alors je ne voyais pas pourquoi je n'avais pas le droit de la retrouver de temps à autre. Me souvenant soudainement de ce qu'elle avait fait pour moi, je choisis de lui exprimer ma gratitude, car il fallait dire ce qu'il en était, sans elle, je n'en serais pas encore sortie... Sa réponse eue pour simple effet, de me faire légèrement rire, non par moquerie, mais tout simplement, car j'avais aussi revécu la scène dans mon esprit et qu'en effet, la jeune femme en question n'aurait pas lâché l'affaire aussi facilement et se serait alors mise à agir de manière ridicule pour attirer mon attention. « Je sais bien que cette jeune femme se trouve être votre amie, mais à mon avis, elle devrait arrêter de...sauter sur toutes les occasions de séduire un héritier, car comme vous l'avez si bien dit, elle risque un jour de se retrouver ridicule. Et bien que j'ai été ennuyé de sa présence à mes côtés, ce n'est pas forcément quelque chose que j'aimerais quelle ressente, car même si le ridicule ne tue pas, il peut faire pas mal de dégât. »

Quelques instants plus tard, le ragoût arriva et tout comme la jeune femme, je viens à remercier la serveuse, car d'une certaine manière elle me sauvait la vie puisque j'étais pourvu d'une faim de loup. Pendant quelques instants, je regardais le ragoût en souriant intérieurement, car ma faim allait pouvoir être rassasiée et ce, avec un merveilleux ragoût. Alors que je m'apprêtais à prendre mes couverts pour goûter au ragoût, la jeune femme expliqua son comportement de notre première rencontre. « Si je suis partie aussi vite la dernière fois, c'est avant tout pour éviter certaines rumeurs à mon sujet, et je m'excuse si mon attitude a pu vous paraître indécente... » A ces mots, je relevais mon visage vers elle pour plonger mon regard dans le sien, puis je dis tranquillement. « Il n'y a nulle raison de vous en faire, je comprends parfaitement. Pour tout vous dire, les rumeurs ne sont pas non plus une chose que j'apprécie particulièrement, car pour moi elles ne sont racontées que par des personnes manquant de vie et qui décident donc de briser la vie des autres à coup de faux événements pour rendre la leur plus palpitante. Mais...J'espère que notre rencontre en ce lieu ne sera pas la proie des racontars en tous genres, car entendre des rumeurs en est une chose, mais être la cible de ces rumeurs en est une autre... »
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