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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
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MessageSujet: who's afraid of the big bad wolf ♣ Margaret Stuart  who's afraid of the big bad wolf ♣ Margaret Stuart Icon_minitimeSam 24 Jan - 16:02


who's afraid of the big bad wolf
-Mon frère, êtes-vous prêt ?
-Je suis là, Constance. Répondis-je en refermant mon livre, un intéressant traité de politique mais qui allait devoir attendre mon retour pour avoir à nouveau toute mon attention. Constance m’attendait déjà dans l’entrée, vêtue d’une élégante robe aux couleurs claires qui correspondaient à sa discrétion et sa beauté naturelles. Moi-même avais l’air de me trouver à son exact opposé, vêtu de couleurs sombres comme à mon habitude. Je n’étais pas homme à apprécier les fanfreluches ni les couleurs trop prononcées. Sobriété me caractérisait mieux. Même si pour ce soir, j’avais fait un effort en revêtant un habit bleu foncé. Après tout, ce bal auquel nous nous rendions devait célébrer l’anniversaire de la duchesse de Warwick, il aurait été mal venu de faire office de croque-mort.

Dans le carrosse qui nous emmenait au palais de Whitehall, nous restâmes silencieux, ma sœur et moi. Nous savions tous deux que notre venue à cette réception avait un tout autre but que l’anniversaire de la duchesse, et si pour ma part j’abordais l’idée avec calme, Constance semblait bien plus nerveuse que je ne l’étais.

-Que c’est étrange, je n’arrive pas à me dire que vous allez rencontrer votre fiancée… j’espère que tout se passera bien. Finit-elle par soupirer.
-Il n’y a aucune raison pour que ça se passe mal. Lady Margaret sera certainement accompagnée de l’une ou l’autre de ses dames de compagnie, c’est une rencontre tout ce qu’il y a de plus informelle.
-Tout de même, Walter.

Le silence retomba dans le carrosse jusqu’à la fin du trajet. J’aidais ma sœur à descendre, et lui tendant mon bras, nous passâmes les portes du palais. Des domestiques et autres valets en livrée nous saluèrent et nous guidèrent jusqu’à la salle du banquet, déjà pleine de monde et de danseurs qui tournoyaient au rythme de la musique. La fête battait déjà son plein. Nous venions à peine d’arriver qu’un serviteur se dirigea vers nous.

-Lord Manners ? Si vous voulez bien me suivre, je vais vous conduire à lady Margaret et à ses dames.

Je hochai la tête en signe d’assentiment, et me tournais vers Constance afin de lui embrasser le dos de la main. Je la savais pleine d’appréhension, comme toujours, à l’idée de cette rencontre. Mieux valait qu’elle profite de la fête et que je rencontre d’abord ma nouvelle promise seul à seule. Fort heureusement, un de nos amis vint nous salua et proposa à Constance de l’accompagner pour une danse, et je pus la laisser en de mains sûres.

Je suivis le domestique d’un pas sûr, et aperçut bientôt la tête rousse de ma toute jeune fiancée près d’une fenêtre, encadrée de deux dames qui étaient certainement ses chaperonnes pour la soirée. Je l’observais avec curiosité : j’avais déjà eu l’occasion de la croiser brièvement à la cour bien entendu, mais je ne pensais pas avoir jamais eu l’opportunité de réellement lui adresser la parole, jusqu’à ce soir. Etrange de penser qu’avant même de nous parler, nos destins semblaient déjà liés pour les nombreuses années à venir. Cette soirée allait certainement être riche d’enseignements. Elle paraissait fort jeune, avec son visage juvénile et sa peau de porcelaine, sa chevelure flamboyante, et ses yeux inquiets de biche aux aguets. J’ignorais quel âge elle avait exactement, mais certainement pas plus de vingt ans. Le domestique me laissa finir le trajet seul, et c’est avec retenue que j’abordais la jeune femme.

-Lady Margaret. Je m’inclinais, courtois et respectueux de son rang. Mais lorsque je me relevais, je la scrutai de la même manière que j’observais n’importe lequel de mes nouveaux interlocuteurs. Observer, estimer, jauger. Là étaient les clés de la réussite à la cour d’Angleterre. Je suis lord Walter Manners, comte de Rutland. Je crois que l’on vous a déjà parlé de moi et certainement des raisons de ma présence ici. Je suis enchanté de faire votre connaissance.


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MessageSujet: Re: who's afraid of the big bad wolf ♣ Margaret Stuart  who's afraid of the big bad wolf ♣ Margaret Stuart Icon_minitimeSam 24 Jan - 18:59
Voilà désormais plusieurs jours que je suis loin de ma famille. Ce n'est guère un voyage d'agrément qui fait que je me retrouve à la Cour d'Angleterre. J'aurais tant aimé que cela soit le cas mais Dieu ne l'en a pas voulu ainsi ! Non, ma raison en Angleterre est du à mes fiançailles. Celles-ci ne sont malheureusement pas d'amour comme j'aurais pu le rêver en étant petite fille, ni même avec une personne que je peux apprécier. Non, tout comme Jane, ma belle-mère m'a vendue pour renforcer la paix entre l'Ecosse et l'Angleterre.

J'ai protesté bien sûr. Mes cris face à Marie de Guise ont du être entendu dans tout Edimbourg. Mais rien n'a changé ce qu'on avait décidé sans me consulter. Entre deux cris, lors des rares soirées privées que je partage avec ma belle-mère et les autres membres de la famille Stuart, j'ai dit à ma harpie de belle-mère que c'était de sa faute si Jane était malheureuse. Elle n'aurait pas eu besoin de dégouliné de bons sentiments envers Jane en septembre au moment de sa fausse-couche si elle ne l'avait pas cédé à un tel homme. Depuis que j'ai prononcé ces mots, je n'ai pas vu la Régente d'Ecosse, tant pour remplir mes obligations que pour répondre à ces convocations. Ma réaction est peut-être enfantine mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour protester.

C'est vrai que j'ai pensé fuir au loin pour échapper à ce mariage. Néanmoins, j'ai abandonné l'idée rapidement. Où aurais-je pu aller ? Je doute qu'il y ait assez de nobles en ce royaume qui aurait été heureux de cacher sous son toit une princesse fugueuse. Entrer en religion aurais pu être une idée mais connaissant cette diablesse, elle aurait pu convaincre le Pape de casser les voeux que j'aurais pu faire afin que le mariage se fasse. Sa Sainteté est des fois si accommodantes pour ce genre de chose !

Ma protestation face à mon mariage non voulue m'a poussée à revêtir une robe de deuil le jour de mon départ. C'est peut-être du mauvais gout mais je m'en fiche. J'ai volontairement écourtée mes adieux avec Agnès. Emotive comme elle l'est en ce moment, je n'aurais pas garder mon masque de rage en discutant trop longtemps avec ma cousine. Je n'avais guère envie que ma belle-mère jouisse de mes larmes.

Ma seule consolation est que Jane m'a accompagné dans mon voyage en Angleterre. Je ne suis pas sûre mais je crois que ma demie-soeur est heureuse d'être loin de la Cour d'Ecosse pour quelques temps. Elle pourra ainsi faire son deuil de son fils mort avant même d'avoir pu quitté son ventre, loin de ce goujat qui lui sert de mari... Mais aussi d'Agnès. Ce n'est pas qu'elle ne l'apprécie pas mais je suis certaine que c'est difficile pour Jane de voir notre cousine avec son ventre rond alors qu'on lui a injustement arraché. Oui, assurément, ce voyage en Angleterre lui sera appréciable !

A notre arrivée à Whitehall, je soupçonne Jane d'avoir participer à l'organisation d'une rencontre informelle avec mon fiancé. Je n'ai aucune preuve mais cela lui tient à coeur que j'ai un mariage heureux contrairement à elle, je n'ai donc pu que m'incliner.

C'est ainsi que la rencontre a été voulu au moment de l'anniversaire de la duchesse de Warwick. Il y aura assez de monde pour ne pas qu'on médise sur nous contrairement si notre rencontre s'était déroulé dans nos appartements respectifs.

Mes mains ont eu de cesse de trembler lorsque j'ai enfilé ma tenue pour la soirée, une robe du bleu de l'écosse. On me vend peut-être comme un bien mais je demeure une Stuart, je ne renoncerai pas à la patrie de mes ancêtres et à ces jours prochains où ma demie-soeur régnera. Néanmoins, ce ne sont que des pensées pour me donner du courage et c'est raide d'appréhension que je quitte mes appartements pour rejoindre la salle du banquet.

Avec un certain soulagement, j'apprends que mon fiancé n'est pas encore présent. Je n'aurais donc pas à aller engager la conversation et à être ridiculiser pour avoir bégayer de gêne comme quand on m'a présenté à ma belle-mère. Après avoir demandé à un serviteur de prévenir mon fiancé de ma présence dès qu'il serait présent, je me dirige vers une fenêtre pour essayer de faire taire mon anxiété. Contrairement à mon habitude, j'engage la conversation avec les deux personnes à la solde de la Régente d'Ecosse et qui sont mes chaperons. Tout est bon pour faire disparaître mon anxiété.

J'ai pratiquement réussi à me détendre que je remarque un serviteur approché dans ma direction en compagnie d'un homme. Une chape de plomb s'abat sur moi. Je n'ai aucun doute possible, il s'agit de mon fiancé. Sans aucune discrétion, je le détaille du regard. Je ne peux pas m'empêcher de déglutir. Seigneur ! C'est avec cet homme plus âgé que moi que je vais devoir vivre ? Il a l'air si austère ! Dans mon malheur, mon fiancé n'a pas l'âge d'être le père de mon père. Si cela avait été le cas, je n'aurais guère hésité à partir au couvent !

-Lady Margaret. Me salue-t-il en s'inclinant devant moi. Je suis lord Walter Manners, comte de Rutland. Je crois que l’on vous a déjà parlé de moi et certainement des raisons de ma présence ici. Je suis enchanté de faire votre connaissance.

Difficile que je connaisse pas la raison de sa présence ! Je suis littéralement terrorisée par ce mariage que je n'ai pas choisi.

-Je suis également enchantée de vous rencontrer, déclare-je avec une voix qui ne tremble pas miraculeusement.

Sentant les lourds regards de mes chaperonnes sur moi, je ne peux m'empêcher de me tourner vers elles pour leur dire froidement :

-Lady Janet, Lady Mary, que diriez-vous d'aller chercher un rafraîchissement ? Je suis sûre que vous avez extrêmement envie de vous désaltérer !

De mauvaise grâce, elles s'exécutent pour nous garder à l'oeil sans pour autant entendre notre conversation. Manquerait plus que Marie de Guise vienne en Angleterre pour me sermonner sur la façon de parler à son futur époux !

-Cette soirée semble plaisante.

Cette phrase est sortie de ma bouche après plusieurs secondes de silence de ma part. C'est la seule banalité que j'ai réussi à trouver. Après tout, de quoi puis-je discuter avec cet inconnu ? Surement pas de chiffons ou de broderies, il ne doit guère apprécier cela. Enfin, on pourra pas me reprocher d'être rester muette au cours de cette soirée face à Lord Manners !
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