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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité.
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MessageSujet: ω Pleurons, ma soeur ! Pleurons pour lui mais aimons nous (PV Rosemary )  ω Pleurons, ma soeur ! Pleurons pour lui mais aimons nous (PV Rosemary )  Icon_minitimeDim 9 Nov - 14:34
Des nouvelles sombres me sont parvenues, il y a peu, celles-ci m’ont brisés le cœur. Quelqu’un est mort ? Non. Quelqu’un a disparu ? Non. Quelqu’un est parti en exil ? Oui. Cette personne est mon cher Thomas. Il est parti en exil car des personnes l’ont trahi. Qui a osé le trahir ? Qui ? Cette personne souffrira. Je le jure. Mais qu’a-t-il fait ? Il est dit que Thomas a trahi la couronne d’Angleterre. Je ne le crois pas, je ne peux pas l’imaginer. Je suis dans le déni. Comment a-t-il pu faire ça ? Non, ce n’est pas possible, Thomas est innocent ! Ce sont des calomnies ! Je ne peux pas le croire. Je pense à ceci pendant que je m’habille. Je dois aller voir Rosemary, la femme de Thomas. Ils se sont unis secrètement, il y a peu. Le mariage n’était pas un grand mariage, en raison du faite qu’il n’avait pas beaucoup de membres, seulement, une petite poignée, dont moi. Thomas avait exaucé un de mes rêves, être là à son mariage. Je le considère comme un frère. Bref, la jeune mariée, Rosemary est seule, il est de mon devoir de l’aider. Je ne sais pas comment je vais faire, surtout, que la Reine peut penser que je l’ai trahi, à cause de ce qui s’est passé avec le soldat. Mais également que je vais bientôt partir. J’enfile une cape noire, et j’apporte des présents.
Je sors de mes appartements, je me glisse dans les couloirs, en marchant rapidement. La foule, la masse des courtisans est assez dense, je dois quitter le palais sans me faire repérer ni que quelqu’un me suit. Je dois être discrète, aussi discret qu’un chat en mission de retrouver son lait. Je marche d’un pas rapide, je dois faire vite. Je sors du palais, je suis enfin dans Londres. J’arrive après quelques déambulations à la demeure de Rosemary et Thomas, une jolie demeure. Or, il n’est pas là. Je regarde la demeure, avec une tristesse muette dans mon cœur. Thomas a disparu, Thomas n’est plus là. Mon monde est réduit. Très réduit ! Que faire sans lui ? Sans revoir mon meilleur ami ! C’est impensable …. Je hais cette personne qui l’a fait subir cet exil ! Je savais que Rosemary a du être obligée de le trahir, je ne l’en voulais pas. Je respire, je respire encore et je décide d’aller toquer à la porte. Une personne me fait rentrée, elle me dit d’attendre dans le salon car la maîtresse de maison se prépare. Le domestique qui m’avait fait rentrer m’amène dans le salon. J’attends Rosemary après m’être assise sur un fauteuil, avec impatience. Cette dernière arrive, je me lève avec un sourire franc. Elle est comme une sorte de belle-sœur maintenant, même si Thomas n’est pas mon frère par le sang, il est mon frère de cœur donc Rosemary est ma belle-sœur de cœur.


Elizabeth – Rosemary, comment allez-vous ? Lui dis-je avec un sourire. Je vous ai apporté quelques présents avant de regagner ma demeure dans mon comté. Si vous voulez, je peux revenir un autre jour, je ne veux pas vous déranger ….
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MessageSujet: Re: ω Pleurons, ma soeur ! Pleurons pour lui mais aimons nous (PV Rosemary )  ω Pleurons, ma soeur ! Pleurons pour lui mais aimons nous (PV Rosemary )  Icon_minitimeMar 11 Nov - 20:34
Seule… dans cette vaste demeure londonienne alors que j’avais imaginé voir courir des enfants dans le parc, essayant d’escalader les arbres pour monter sur le balcon. Seule, j’étais seule désormais. Seule face à ce monde. Seule contre les catholiques. Seule. J’avais mes domestiques qui me tenaient compagnies mais, c’était là bien tout… Cette maison était trop grande pour moi et pourtant il ne serait jamais question de m’en séparer. Elle était mon seul toit que j’avais, le seul endroit que je considérais comme chez moi et désormais le dernier souvenir qu’il me restait de mon bien aimé. Le vent avait tourné à une vitesse folle. J’avais perdu le contrôle de ma vie, tout m’avait échappée. Je subissais impuissante ce que le destin voulait me voir subir. Plus jamais. Je me l’étais promis. Plus jamais, je ne me laisserais ainsi dépasser par les événements. Nous étions invincibles. Nous étions amoureux. Tout a basculé.

Je le vois encore marcher dans le couloir, assit à son bureau. Le temps de réaliser tout ce qu’il s’est passé. De se relever. Je m’obligeais à me préparer, à ne pas rester enfermer. A sortir, à voir du monde. A vivre. On vint me chercher m’annonçant qu’Elizabeth Clinton m’attendait dans le petit salon. Seule avais-je dis ? Peut-être pas totalement, finalement. C’était dans les moments les plus durs que l’on se rend compte qui sont véritablement vos amis et qui ne le sont pas. J’avais connu Elizabeth assez tardivement, nous n’avions pas vraiment eu le temps de faire plus ample connaissance. Dans ce tumulte d’événements, Thomas avait jugé bon de faire appel à elle. Je n’avais rien dit, les temps étaient sombres et un peu de soutien n’était pas de refus. Il nous avait à peine présentées, c’était l’occasion de mieux la connaitre. Si Thomas avait confiance en elle alors, moi aussi je lui ferais confiance. Quand Thomas lui avait raconté ses plans, la dénonciation, le mariage, l’exil, la prison qui lui pendait au nez – elle avait eu l’air tellement bouleversé que cela prouvait qu’elle tenait à lui autant que moi.

J’arrive dans le salon, Elizabeth se leva avec un sourire franc. Je la saluais et l’invitais à se rasseoir tout en appelant l’une de mes servantes pour qu’elle nous serve un peu de thé. Ma boisson préférée. J’avais peu de domestiques, j’étais devenue assez méfiante avec les autres après une trahison quoi de plus normal… J’en avais suffisamment pour entretenir la maison convenablement et que je puisse vivre sans me soucier des tracas quotidiens.

« Oh non, restez voyons. Vous ne me dérangez absolument pas. J’allais prendre un peu de thé, en voulez-vous ? »

Tout en parlant, je remerciais d’un geste de la tête et d’un sourire ma servante qui venait d’apporter le thé et des petits gâteaux. Des petits plaisirs simples de la vie qui me réchauffaient le cœur.

« Quels présents m’apportez-vous, Elizabeth ? Il ne fallait pas voyons… Vous nous quittez ? »

Mon visage se ferma un petit peu lorsque j’entendis qu’elle devait retourner dans son comté. Je comptais sur elle comme amie à la Cour, alliée, j’espérais que cela ne soit pas la faute de Thomas qui obligeait Elizabeth à s’exiler. Je n’osais pas lui demander directement, peut-être n’était-ce tout simplement pas mes affaires ? J’étais gênée qu’elle met apporter des présents, je n’avais rien pour elle, je m’en voulais de ne rien lui avoir acheté pour la remercier du soutien qu’elle nous avait apporté… Je n’avais pas pris la peine de retourner faire les boutiques à Londres, je me promettais qu’à l’occasion je lui rendrais la pareille.

Son geste et sa venue me touchait déjà énormément, c’était une très gentille attention de sa part de venir me rendre visite juste avant son départ. J’espérais que son voyage n’était que temporaire et qu’elle allait revenir à la Cour de Londres, Thomas aurait voulu que l’on devienne amies.
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MessageSujet: Re: ω Pleurons, ma soeur ! Pleurons pour lui mais aimons nous (PV Rosemary )  ω Pleurons, ma soeur ! Pleurons pour lui mais aimons nous (PV Rosemary )  Icon_minitimeMer 31 Déc - 20:04
Les temps sont sombres pour notre Angleterre chérie, aujourd'hui est un jour sans saveur, sans douceur. Mon meilleur n'est plus là, il n'est pas mort, il est loin. Exilé. Jamais, je ne le reverrais plus. Mais, j'aiderais son épouse Rosemary, je prendrais soin d'elle comme une sœur. Oui, Rosemary est le lien qui m'unissait à Thomas. Elle est ce petit cordon me reliant à mon frère, à l'homme que j'avais aimé jadis enfant. Elle sera la lumière dans la pénombre de mon cœur, détruit et humilié par les hommes. Rien ne pourra jamais mon cœur. Je me vengerais ! Je ferais tout pour réparer les tords commis. Il faut que ma chère Héléna m'initie à ces choses sombres. J’empoisonnerai s'il le faut. Je deviendrais comédienne. Je changerais ! Je ne serais plus jamais la même, plus jamais depuis … Ce qu'Alasdair m'a fait. Il a commis un préjudice envers moi. Il n'est pas revenu. Bien que je lui avais dit de ne jamais revenir, je pensais qu'il l'aurait fait mais non. Il est resté sur ces terres écossaise. J'ai horreur de ces écossais. Ils ne tiennent jamais paroles ! Ce sont des brigands avec leurs manières … Je suis irlandaise par naissance, mais je suis anglaise dans le cœur. Je marche dans Londres, capitale de ce pays que j'aime pour voir Rosemary avant de partir. En effet, je retourne chez moi, sur mes terres. Elles sont proches de celle de Thomas, je pourrais demander à Rosemary de venir me rejoindre mais j'ai peur qu'elle soit au plus mal. J'attends la dame de maison dans son domaine. Comment va-t-elle ? Mal, je présume. Pauvre enfant, elle a perdu son père et maintenant, elle perd le plus doux des hommes, Thomas. Pauvre femme, pauvre douce âme. Je me battrais pour elle. Je la salue quand elle arrive et je lui parle. Il faut aider ces petites fleurs. Il faut les sauver de leur tristesse. Je regarde Rosemary, attendant ses réponses, si elle souhaite que je parte, je partirais. Mais, je ne voudrais pas défaillir devant le devoir qui m'incombe. Je dois aider la femme de Thomas, de mon meilleur ami, de mon frère et de l'homme que j'ai aimé. Oh Thomas … Si seulement, j'avais pu pouvoir t'aider … Si seulement Jane était restée Reine, si seulement cette fille de Catherine n'était pas là ! Elizabeth Tudor n'est pas Reine, les protestants sont cachés. Ils seront réduis au silence ! Je n'aime pas la reine, ce n'est pas un secret pour quelques uns. Je hais cette femme. Elle est le fléau de l'Angleterre mais je dois m’efforcer d'être gentille et plier devant elle.

Rosemary - Oh non, restez voyons. Vous ne me dérangez absolument pas. J’allais prendre un peu de thé, en voulez-vous ?
Elizabeth – Je vous remercie, chère sœur. Bien sûr. Lui dis-je avec un sourire.

Je la regarde, je ne savais pas si je devais m’assoie. Je lui souris et je la contemple. Pauvre Rosemary, pauvre rose. Je devais vraiment l'aider. Une servante revient avec des petits gâteaux. Ils me rappellent les gâteaux que Thomas aimait mangé. Je ne sais plus leur nom … Je ne sais pas quoi faire maintenant.

Rosemary - Quels présents m’apportez-vous, Elizabeth ? Il ne fallait pas voyons… Vous nous quittez ?

Elizabeth – Un miroir, quelques coffrets avec des bijoux que Thomas m'avait offert pour mes anniversaires. Je vous les donne Rosemary, je veux que vous les garder pour vous. En effet, mon meilleur ami m'avait donné à chaque anniversaire, des bijoux, des objets et un médaillon. Ce dernier est à mon cœur. Je commence à le détacher. Et, je le tend à Rosemary. Bien sûr qu'il le fallait, je vous considère comme une sœur. Enfin, je ne devrais pas … Mais, vous êtes la personne qui me relie à Thomas et je ferais de mon mieux pour vous secourir. Une pause s'installe, je la regarde avec un petit sourire. Seulement jusqu'à en septembre mais je reviendrais vite. Si vous voulez, vous pourriez vous rendre sur mes terres, je vous accueillais avec un grand plaisir. La porte ne sera jamais close pour vous Rosemary, surtout, sachez que je serais là pour vous, je ne vous abandonnerais pas et je vous crois innocente. Ce n'est pas votre faute, c'est à cause de … Cette Reine. Elle est une épine dans notre cœur aimant. Je me mordille les lèvres. Je vous demande pardon Rosemary, je ne devrais pas dire cela. Mais, elle a tué Jane, elle a fait exilé Thomas. Qui sera sa prochaine victime ? Devons nous ployer les genoux devant elle ?

Je la regarde, je m'arrête. Elle doit me prendre pour une folle. Une folle qui peut être capable de tout. On m'a enlevé les raisons de mon bonheur. On m'a trahi. Dieu n'est plus clément pour moi. Il me hait. Dois-je retourner à la religion de mes origines ? Oui, je suis née protestante, je me suis convertie au catholicisme tardivement. Je baisse le regard sur le sol.

Elizabeth – Je sais ce que je vais prononcer pourra me détruire, mais, je pense retourner à mon ancienne foi. J'aiderais les protestants contre cette Reine et je tenterais que la Princesse soit rétablis sur le trône. Je demanderais à mes amis de m'aider pour la comédie que je jouerais. Rosemary, aux yeux de tous, je vous détesterais, mais ceci sera un jeu. Oui … Je commence à marcher. Il faut jouer à une comédie, pas forcément à celle que je viens de vous dire. Mais, il faudra établir des règles, utiliser des masques.
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MessageSujet: Re: ω Pleurons, ma soeur ! Pleurons pour lui mais aimons nous (PV Rosemary )  ω Pleurons, ma soeur ! Pleurons pour lui mais aimons nous (PV Rosemary )  Icon_minitimeSam 31 Jan - 22:32
De Thomas, tout était partie en fumée. Il ne restait que des cendres, des souvenirs brûlés, des baisers oubliés. Une meilleure amie qui semblait aussi perdu que moi, une femme complexe que je ne comprenais pas bien, elle était une partie de Thomas l’une des rares qu’il me restait encore et que je pouvais chérir auprès de mon cœur. Pour elle aussi, j’étais le seul souvenir qu’elle devait garder de Thomas. Des baisers volés, des sentiments refoulés. L’avait-elle aimé ? L’avait-elle aimé autant que j’ai pu l’aimer ? Mon cœur s’était déchiré est-ce-que le sien aussi ? Pourquoi partait-elle ? La vie à Londres était insoutenable sans lui ? Non, je n’osais y croire. Tout était partie en lambeaux, il ne restait que des souvenirs. Des sensations envolées, un amour abandonné. Chère sœur, je m’arrêtais un instant dans le mouvement que j’étais en train de faire me demandant qui était réellement Elizabeth Clinton ? Je la connaissais si peu, cette meilleure amie que je jalousais jadis, j’avais l’impression que cela était il y a des années… Tellement le temps avait changé. Elle ne m’était pas hostile, elle ne l’avait jamais été. J’avais toujours pensé qu’elle aimait Thomas en secret, j’avais entendu parler d’un baiser. J’avais toujours remis à plus tard cette discussion inévitable qui avait fini par être évitée.

« Asseyez-vous. Vous êtes ici chez vous, vraiment. Je sais toute la sympathie que Thomas avait à votre égard, vous êtes la bienvenue dans ma demeure. »

Je me stoppais, ma demeure… C’était entrevue me serait douloureuse mais, c’était un mal pour un bien. Je regardais ses murs, ce nid douillet que Thomas m’avait laissée aménager à ma guise, ses mots raisonnaient encore entre ses murs me disant que j’avais parfaitement cerné ce qu’il voulait, qu’il voyait déjà des enfants courir et déraper sur le sol froid. Je ne voyais plus d’enfants qui couraient partout, j’avais saccagé la bibliothèque l’autre matin… La porte était restée close depuis, honteuse d’avoir perdu tout contrôle. Je devais aller ranger les livres que j’avais « dérangés ».

« Prenez donc un macaron, vous connaissez ? C’était les favoris de Thomas… Il y en a des tas dans les placards alors… je ne peux pas les laisser pour les souris. Ne vous effrayez pas, il n’y en a pas ici. Enfin des souris. »

Hum. Mais qu’allait-elle penser de moi… une pommée qui parle des souris… Sous prétexte que c’était les favoris de Thomas, je ne pouvais pas les laisser perdre...Elle verrait que je n’avais pas toute ma tête, c’était le temps de me remettre dans le droit chemin.

« Excusez-moi Elizabeth, j’ai parfois des pensées incohérentes. Les événements de ces dernières semaines m’ont profondément bouleversée, je pense que vous comprendrez. »

J’étais surprise de ce qu’Elizabeth m’apportait là, je fis des gros yeux. Même après quelques années passaient à la Cour, je n’étais pas très à l’aise avec les autres femmes. Antanasya m’avait apprit à me méfier et Elizabeth paraissait si gentille que j’en étais presque étonnée. Certes, nous n’étions pas à la Cour, où les femmes vous écrase et vous marche dessus…

« Gardez vos bijoux, Elizabeth. Si Thomas vous les avait offerts, c’est qu’il souhaitait que vous les gardiez. Mais, je suis honorée que vous ayez pensé à moi. Je ne peux accepter un tel présent, gardez votre médaillon. »

Je lui fermais sa main sur le bijou et tout en lui prenant sa main délicatement, je lui mis sur le cœur. Tout comme je refermais ces jolies boites à bijoux. J’ignorais si le miroir était aussi un cadeau de Thomas, il l’avait comblé de présents.

« Ne vous sentez pas offenser, Elizabeth. Tout cela est à vous, si vous me le donnez, vous n’aurez plus de souvenirs de Thomas. Toutefois, je suis honorée par tant d’attentions de votre part, Lady Clinton»

Je regardais d’un air attendrie Elizabeth. Elle était gentille. Mon cœur s’emballa quelque peu quand elle m’avoua qu’elle me croyait innocente. J’étais innocente, coupable d’avoir un aimé un homme qui s’est battu pour sa foi. Elizabeth était nourrie par cette même flamme qui brûlait dans le cœur de Thomas et que je retrouve sous forme d’étincelles chez Antanasya. Non, nous ne devions pas ployer le genou… malheureusement, avions-nous le choix ? Ou étions-nous tous destinés à fuir ce pays et cette reine tyrannique qui voue une haine sans égale aux protestants ?

« Vous ne devriez pas dire cela, vous ne craignez rien avec moi mais, faites attention, il ne faudrait pas qu’il vous arrive malheur à vous aussi pour des pareilles paroles. »

Je ne la prenais pas pour une folle, loin de là, elle disait tout haut ce que je pensais tout bas. Elle avait dix ans de plus que moi et pourtant… la même rage était dans son cœur. J’étais quelque peu perdue d’ailleurs, on m’avait toujours dis qu’elle était catholique, j’avais entendu parler d’un changement de bords… mais, tellement de rumeurs trainaient ici et là que je n’avais pas écouté. Je n’eus pas le temps de lui poser la question concernant sa foi, qu’elle m’embrouillait avec un flot de paroles….

« J’ai peur de ne pas vous bien suivre, Elizabeth… Vous devriez prendre le temps d’y penser durant votre séjour en Irlande, c’est cela ? Les événements ont du vous retournez la tête à vous aussi. Mais, dois-je comprendre qu’en public, nous devions nous ignorer ? Je ne suis pas offensée, vous n’êtes pas la première avec qui je conviens cela, mon nom est salit je le comprends. Réfléchissez-y durant votre voyage, vous avez de la famille ? Car, vous parlez de prendre de gros risques… voyez où tout cela nous a mené, j’imagine que vous ne voulez pas finir comme Thomas. Faites attention Elizabeth, vous jouez avec votre vie. »
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MessageSujet: Re: ω Pleurons, ma soeur ! Pleurons pour lui mais aimons nous (PV Rosemary )  ω Pleurons, ma soeur ! Pleurons pour lui mais aimons nous (PV Rosemary )  Icon_minitime
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