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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
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MessageSujet: Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan  Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan Icon_minitimeMar 2 Déc - 13:04



Le silence aveuglé par la force d'un homme
Helena et John
Les écuries, le lieu le plus paisible du château d’après moi. Un endroit magique, fait d’une beauté et de détails extraordinaires. Touchant de plein cœur la nature avec ces magnifiques créatures. Les purs sangs de la cour sont en effet sélectionnés sur leur mental, mais surtout sur leur carrure imposante et leur apparence élégante.

Ce silence et cette paisibilité est cependant brisé aujourd’hui. En effet, le maréchal ferrant doit y travailler… enfin devait. Ce vieux bougre n’est pas en forme depuis une semaine, et connaissant mes antécédents professionnels m’a gentiment supplié de le remplacer, faute de quoi il perdrait sa place. Trop aimable ou trop charitable, je ne pu refuser. Après tout, la période plutôt calme au château me le permet. Mes hommes n’ont pas besoin de leur commandant tout au long de la journée n’est ce pas ?

Je suis donc ici, au beau milieu de ces grands bâtiments colorés de pierre et de bois. Vêtu d’étoffe plutôt légère ; Une chemise beige et salie par la poussière, à manches courtes, entre ouverte jusqu’au bas de ma cage thoracique, laissant paraitre une partie de mon torse. Un pantalon marron, des bottes montantes et des mitaines en cuirs camouflant mes poignets et le début de mon avant bras. Mes cheveux sont attachés en arrière afin de dégager mon visage. Ce dernier est encadré par une barbe fine, de trois jours environs et est également légèrement salie.
Je me trouve prêt d’un des étalons de la reine, d’une couleur tellement lumineuse qu’il pourrait nous éblouir. Blanc comme neige. Armé d’un marteau imposant, je frappe avec puissance sur mon enclume, travaillant le fer bouillant avec une facilité étonnante. Mes muscles saillants ne faiblissent pas tandis que le métal se transforme et se courbe. Des étincelles rougeâtre s’échappe, comme des lucioles fuyants ma fureur. Lorsque la forme du fer à cheval finit par me satisfaire, j’arrête, le récupère avec une pince et le plonge dans l’eau froide. Une épaisse fumée blanche s’échappe alors, me faisant disparaitre dans un nuage. Alors que celui-ci se dissipe doucement, je viens de poser la pince et m’essuie les mains avec un torchon blanc qui est devenu grisâtre.

Une fois les mains propres, je passe l'une d'elle dans mes cheveux. Quand soudain, un bruit attire mon attention. Mes yeux bleus, éclaircit d’avantage par le soleil tapant haut dans le ciel, se plante alors dans son regard.







Dernière édition par John Herbert le Ven 26 Déc - 21:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan  Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan Icon_minitimeLun 22 Déc - 21:39
Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan Tumblr_nfjzlu8ujv1qazlk1o1_500
L'air devenait irrespirable au palais de Whitehall. Elizabeth Clinton, ma meilleure amie, était partie durant un mois... le temps m'avait semblée bien long sans elle. Je regardais le ciel en sortant du palais, vêtue de ma tenue de cavalière, l'été tirait sa révérence pour laisser place aux couleurs d'automnes. J'avais prévu, ce matin-là de monter à cheval pour profiter des derniers rayons de soleil avant le froid de l'hiver. Mais, visiblement j'allais être retardée. Non seulement le soleil brillait au-dessus de ma tête mais, le beau John était là, un étalon au milieu des autres étalons. Plus beau que jamais, je savais que je n'étais pas la seule à avoir des vues sur lui dans tous les sens du terme! Je m'étais égarée dans ses bras, une nuit. Aujourd'hui, je cherchais à m'en faire un ami plus qu'un amant. D'autres oiseaux de malheur lui tournaient autour, j'avais bien vu les regards que la petite Katherine lui jetait. Cela crevaient les yeux, surtout les miens en vérité. A la Cour, rien ne m'échappait ou je faisais en sorte de ne pas manquer une miette des intrigues se déroulant à la Cour. Je voulais être une personne influente, forte, de pouvoir. Avoir John à ses côtés, le commandant de la Garde Royale c'était avoir un joker dans sa manche. Une carte qui sauverait la mise à tous les coups ! En plus, d'être délicieux à regarder.

« John, que faites-vous ici ? Je vous croyez commandant de la garde royale, non pas maréchal ferrant. »

Avait-il perdu sa place ? Cela en serait plus qu'étonnant, la garde faisait du très bon travail en ce qui concernait la défense de la Reine et la révolte avortée de Thomas Wyatt était encore dans toutes les mémoires! En armure ou en forgeron, je ne perdais pas une miette de ce spectacle. J'avais les sangles de ma monture dans la main. J'avais pris l'habitude d'aller galoper dés que le temps s'y prêtait. « Il faut quand même avouer que ce rôle vous va plutôt bien.... » Mes derniers mots furent avaler dans mes rêveries, je me mordis une lèvre avant de secouer la tête et me reprendre! Me maudissant intérieurement d'être aussi faible en pareil instant. Je détestais me voir ainsi, détournée du droit chemin pour quelques muscles et un visage à tomber par terre. John était l'un des hommes que j'appréciais le plus à la Cour même s'il n'aimerait pas toujours ce que j'avais en tête, il n'était pas obligé de connaitre mes plus noires pensées. Il fallait garder un jardin secret pour mieux être protégée, surtout de nos jours où l'art de la dénonciation était monnaie courante à la Cour.

« Trêve de plaisanterie, comment vous portez-vous ? »

J’engageais une conversation normale, John était sur ma route je ne pouvais pas passer à deux pas de lui en l'ignorant et faisant mine de ne pas le voir. Pour qui passerais-je ? Une ingrate ? Il avait l'air préoccupé, peut-être était-ce pour cela qu'il s'occupait l'esprit en frappant du fer ? Une femme serait derrière ses tourments ? Ou était-ce autre chose, peut-être était-il simplement par hasard et c'était le hasard qui l'avait mit sur ma route ce matin-là. Un hasard comme cela, j'en redemandais. La dernière fois, j'étais tombée sur William Cavendish, un fidèle ami de John d'ailleurs... et une personne que je n'appréciais pas vraiment, la rencontre avait été moins agréable que celle avec John. Je l’espérais de tout mon coeur, en tout cas. Je savais qu'avec William, John se trouvait entre deux feux avec nous... Je serais sages pour ne pas lui compliquer la vie à ce niveau-là, la cohabitation serait possible, j'en étais certaine. J'avais demandé une sorte '' de trêve " à William donc John se sentirait moins prisonnier de cette situation étouffante dans laquelle j'avais sombré.
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MessageSujet: Re: Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan  Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan Icon_minitimeMar 23 Déc - 21:10



Le silence aveuglé par la force d'un homme
Helena et John
Derrière le nuage de fumée blanche, produit par mon travail, se cache une splendide jeune femme. Des yeux bleus très clairs, des cheveux sombres et ondulés, une peau de porcelaine sans défaut et une silhouette fine, bien proportionné. Helena Sheridan, sans aucune hésitation. Mon regard, jusque là planté dans le sien, laisse paraitre un peu de surprise. Mon cœur quand a lui s'emballe quelque peu. En effet, je ne l'ai pas revu depuis le jour où nous avons laisser nos corps s'unir passionnément. Je l'ai, je l'avoue, délaissé et évité depuis, bien que certaine de mes pensées se tournaient vers elle. Je ne voulais pas attirer d'avantage les foudres de mon meilleur ami William, qui déteste plus que tout cette femme, se trouvant être sa belle sœur. Cependant, elle ne me laisse pas indifférent et c'est une chose que j'ai du mal à cacher car, comme à chaque rencontres, mes yeux s'embrasent. A présent qu'elle est face à moi, je me comporterais naturellement, comme a mon habitude. Au diable William, il n'est pas là !
J'ai par ailleurs rencontré Annabeth deux jours auparavant et elle ne m'avait pas caché qu'Helena lui avait raconté les détails croustillants de nos ébats. Je n'allais certainement pas me privé de lui en parler, mais cela uniquement pour la taquiner.
J'ignore en effet les arrières pensées d'Helena à mon égard et j'avoue que si j'en avais conscience, je n'apprécierais pas. Mais alors, vraiment pas. Je n'utilise pas les gens pour me faciliter la vie ou pour atteindre un objectif, alors qu'on le face avec moi ne me plairait guère.
Un sourire amical apparait sur mes lèvres à sa remarque. Si j'avais perdu ma place, la nouvelle aurait fusé au sein de la cour, et je ne serais certainement par là aujourd'hui.

    « Que voulez vous. Ma charité me perdra... je rend service à un vieille ami. »

Alors qu'elle ajoute que le rôle de maréchal ferrant me va à ravir tout en se mordant la lèvre, mon regard se remplit de malice et un sourire en coin s'invite sur mon visage, charmeur. C'était inconcevable pour moi qu'une femme me face autant d'effet. Je me racle la gorge, comme pour recadrer mon esprit. Elle se reprend, elle aussi, en me demandant si je vais bien.

    « A ravir par cette matinée ensoleillée, et d'autant plus avec cette étonnante rencontre... le hasard fait bien les choses. » dis je naturellement « Et vous? Vous êtes resplendissante en tout cas. »

Mes yeux se posèrent alors sur la bride qu'elle tient dans la main. Elle a donc déjà des projets pour ce matin. Quel dommage.

    « Vous avez de la chance, le cheval que vous montez habituellement est déjà prêt. »

Mon regard se plante a nouveau dans le sien tandis que je pose le torchon que j'avais dans les mains et que j'avance doucement vers elle. D'aimant à aimant, mon corps est attiré irrésistiblement vers elle. Je résiste cependant au champ magnétique qui nous entoure, tend la main afin de frôler la sienne et attrape les sangles. Je me retourne alors en me dirigeant vers le box de son destrier, soufflant discrètement pour libérer l'aire que j'ai jusque là enfermer dans mes poumons. Comme tout bon gentlemen, je compte lui préparer entièrement sa monture. En espérant que cela lui face plaisir.






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MessageSujet: Re: Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan  Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan Icon_minitimeSam 31 Jan - 20:47
Beau, chevalier, serviable et généreux, j’étais face à l’homme parfait c’était sûr. Il avait tout pour plaire mais, j’étais une femme mariée. Je devais me faire une raison comme quoi John ne serait pas à moi. C’est pourquoi j’étais redescendue de mon piédestal, je voulais le compter parmi mes amis les plus proches à défaut d’avoir plus. John, je l’appréciais sincèrement. Il était en contre poids avec moi, c’était la justice incarnée. Il était une bouffée d’air frais à lui tout seul et cela, il ne devait pas en avoir conscience. Nos rapports étaient compliqués, évidemment il avait fallu que je jette mon dévolu sur le meilleur ami de mon beau-frère… Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer. Je savais que John était dans une position délicate mais, il était un homme libre et nous ne faisions rien de mal de toute manière, je supposais que cela passerait de tous les côtés. Nous étions des êtres civilisés. Je ne lui demandais pas de tourner le dos à William, c’était trop demandé. J’agissais comme si William n’existait pas au maximum même s’il hantait mes pensées nuits et jours. Je le détestais, parfois je perdais même le fil à me demander si ce n’était pas trop excessif après tant d’années. Je m’interrogeais sur comment un homme comme John pouvait être ami avec William, un faux catholique. J’ignorais si John le savait. J’avais de quoi nuire à William de l’intérieur mais, je n’avais jamais agi. Peut-être un jour. Mon époux m’avait dit d’attendre le bon moment, qu’on le saurait. John me détesterait probablement… John était un rempart d’ailleurs, un bouclier pour William, il devait l’ignorer mais, pour ne pas le blesser je n’avais pas encore attaqué réellement William. Mais, cette haine silencieuse qui me rongeait de l’intérieur finirait un jour par éclater, par sortir et cela ferait certainement d’immenses dégâts.

« C’est très aimable de votre part. Décidément… »

Je voyais que John était quelque peu gêné. Dans un sens, je l’étais moi aussi. J’essayais de me maîtriser, ce n’était pas digne d’une Dame de mon rang même s’il était commandant de la garde royale, oui je ne me rabaissais pas. Jamais. Je le remerciais d’un signe de la tête. Cela faisait toujours plaisir de recevoir des compliments de bon matin. J’étais le genre de femme qui aimait se faire mousser, il fallait bien avouer sans pour autant vivre dans l’hypocrisie. Mais, John était sincère. C’était une personne remarquable.

« Mais, à merveilles. Comment pourrait-il en être autrement ? Je vais toujours bien. Il fait un temps radieux, vous êtes là, ma monture est prête. »

Je n’allais pas gâcher ce moment en étalant tout ce que j’avais sur le cœur, je n’allais jamais bien mais, je faisais en sorte que ça aille aux yeux de tous. Je n’allais pas me morfondre comme le font les faibles. Cela dit, en ce moment précis ça allait. J’étais ravis de voir John, c’était toujours un plaisir surtout que je savais que si cela arrivait aux oreilles de William, ça le ferait enrager, je jubilais intérieurement rien qu’à cette pensée. Il s’avança vers moi, frôla ma main et attrapa les sangles. Forte…forte… et si cela n’était qu’une apparence aussi ? J’étais restée plus ou moins pétrifiée sur place, je n’étais pas la seule à être imprévisible.

« Songez à penser à vous, John de temps à autre. Vous êtes un exemple de générosité. C’est très gentil de m’aider à préparer mon cheval, j’ai beaucoup moins de forces que vous, pour ces choses-là qui plus est ! »

Il était adorable. Je le suivis jusqu’au box. Je me débrouillais toujours pour qu’un palefrenier ou un gentilhomme me prenne en charge de toute manière. J’étais extrêmement maladroite, une partie de ma personnalité que je prenais soin de cacher, je me blessais assez facilement et ce n’était pas rare que je revienne d’une ballade à cheval toute amochée. D’un certain côté, je l’admirais John, cette force, ce courage, tout en lui était admirable.

« Mais… je vais vous ralentir dans votre tâche, John… Vous avez du courage par ce beau soleil pour travailler. »
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MessageSujet: Re: Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan  Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan Icon_minitimeDim 8 Mar - 13:24



Le silence aveuglé par la force d'un homme
Helena et John
La journée s'annonce agréable. D'avantage depuis la venu d'Helena. Je souris à ses compliments en poussant le crochet du box de son cheval, et entre. J'accroche la bride à l'anneau prévu à cette effet afin de me libérer les mains et attraper une étrille. Je masse avec puissance et délicatesse la robe de l'animal qui semble apprécier mes gestes.

    « Je pense avant tout a moi en faisant attention aux autres. C'est une occupation qui me plait, et qui me permet d'oublier ce qui, au contraire, ne me plait pas. »

Et surtout ce qui me hante touts les jours, toutes les nuits. Mon passé prend toujours le devant sur le présent. Je n'ai pas trouvé de remède pour qu'il disparaisse a tout jamais. Je n'arrive pas à l'oublier, je n'arrive pas à l'accepter. Personne ne connait mon secret et, peut être est ce pour cela que ce désespoir me colle violement à la peau. Ce secret m'emportera, il me fait courir à ma perte. Je le sais et c'est pour cela que je le protège à ce point.

Je tapote l'encolure du cheval pour le féliciter de son calme immobile, et tourne la tête. Je pose mon regard bleuté sur la jeune femme qui se trouve dans l'encadrement de la porte du box. Elle me regarde, elle aussi. La lueur du soleil fait ressortir l'ombre de ses cheveux noir et son teint de poupée. Les rayons mettent également en valeur sa silhouette élancée. Elle m'éblouit tel un ange venant d'apparaître devant moi. Déployant ses ailes comme un oiseau. Mon cœur s'élance dans une musique bondissante tandis que mon sang purge mes veines avec force. Je me consume dans des flammes délicates qui se reflètes dans mes yeux. Je brule. Elle ne me laissera jamais en paix... Cette aura qui se trémousse autour d'elle et me charme sans que je ne puisse rien faire. Cette attraction entre nous. Cette attirance. S'en est assez!
Sans prévenir. Je pose l'étrille, m'avance vers la jeune femme et lui attrape la main. Je l'attire vers moi, à l'intérieur du box avant de la plaquer contre l'une des parois en bois. Mes bras l'encadrent, l'emprisonnent. Je la fixe, ne résistant plus à la tentation, ne résistant plus au péché qui me pousse à bout.

    « Je ne peux résister plus longtemps Helena. » Dis je, d'une voix séduisante, le souffle court.

Tant pis si elle refuse, tant pis si elle me repousse. Qui tente rien n'a rien après tout. Mes lèvres s'approchent des siennes avant que nos souffles s'entremêlent dans une lutte acharné. Je l'embrasse alors avec fougue. Chacun de mes gestes sont a la fois torride et délicat. Car mal grès mon apparence brutal, je fais preuve d'une extrême douceur.





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MessageSujet: Re: Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan  Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan Icon_minitime
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Le silence aveuglé par la force d'un homme ☼ Héléna Sheridan
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