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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité.
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Arthur Wayne
Arthur Wayne
the sword in the darkness
♕ Métier : Soldat de la garde royale, second du capitaine John Herbert. ♕ Age : 26 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Poison Ivy ♕ Mon nombre de messages est : 982 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 88 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 27/06/2013 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Lavinia Tyburn & Théodore Wolmar Administratrice en uniforme de garde royale.

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MessageSujet: the strenght of women ft. Constance  the strenght of women ft. Constance  Icon_minitimeMar 16 Aoû - 15:49
Gentle mother, strength of women, help our daughter through this fray...

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FEVRIER 1556.

Le bruit de fer qui s'entrecroise. Droite. Gauche. Droite. Une finte, et déjà, un soldat à terre.

« Ton jeu de jambes n'est pas au point, tu es trop prévisible et trop hésitant. Tu dois le travailler encore et tu seras bien plus confiant. Cela se ressentira tout de suite dans ta manière de combattre. », dit Arthur en tendant la main au jeune homme à terre, pour l'aider à se relever. « Sinon tu manies bien l'épée, mais ce que tu fais de tes jambes a vraiment une grande importance. »

« Quelqu'un pense pouvoir faire mieux ? », demanda-t-il ensuite à l'assemblée de jeunes recrues qui observait le second de John Herbert, Arthur, qui avait un jour été à leur place, leur apprendre le maniement des armes en choisissant à tour de rôle l'un ou l'autre volontaire pour. « Allez, David, lance toi. », dit il en désignant l'un des hommes. Mais alors que l'élu s'approchait de son mentor, un autre garde vient interrompre la séance d’entraînement.

« Arthur, il y a un homme au porte du palais. Eliott, qu'il s'appelle. Je ne veux pas t'inquiéter mais il dit que ta femme ne se sent pas bien et qu'il voulait te prévenir. Il a l'air un peu simplet ceci dit... », déclara l'homme. « Voilà, j'ai pensé que tu voudrais le savoir et puis, l'idiot ne voulait pas me laisser tranquille tant que je ne venais pas t'en informer. Ça devenait pénible. »

Immédiatement, Arthur rengaina son épée. Il était très sérieux dans son travail, très disponible, toujours à l'heure et même souvent à l'avance. Mais apprendre que sa femme n'allait pas bien, sa femme, enceinte, même si cela venait de la bouche d'Eliott et qu'il avait tendance à exagérer, c'était une priorité. « Ne l'insulte pas d'idiot, c'est un jeune homme bien, il est juste un peu jeune d'esprit. Mais merci de ta communication. », répondit Arthur, qui s'était attaché au cœur pur qu'était Eliott. Il se retourna ensuite vers les jeunes soldats. « Je reviens, je vais dans le bureau du Capitaine. Si je ne reviens pas dans dix minutes, c'est que l'entrainement est levé et que vous pouvez prendre une pause. », déclara t il, tâchant de ne pas trop montrer son inquiétude. Il s'éloigna ensuite et rejoint le bureau de son chef, lui demandant la permission de quitter son service pour une heure ou deux, le temps d'aller voir sa femme. John était un ami en plus d'être son chef. Et comme Arthur n'avait jamais manqué à son devoir auparavant, il savait que le capitaine lui donnerait sa bénédiction. Ainsi, quelques minutes plus tard, comme il l'avait deviné, il eut la permission de quitter le palais et arpentait les rues de Londres pour rejoindre son habitation. John avait décidé de le remplacer pour terminer l'entrainement.

Quand Arthur poussa la porte de la maison, il avait eu le temps de s'imaginer les pires scénarios, même s'il savait que si les choses étaient très grave, Eliott n'aurait pas manqué de le préciser.
« Arthur ! », s'exclama Jane Ann en l'entendant entrer.
« Où es Constance ? », s'empressa t il de demander, même si la réponse était évidente.
« Elle est allongée, Eliott est venu et il était inquiet de la voir si pâle, tu crois qu'elle est malade ? », demanda Jane Ann.
« Non, c'est normal pour une femme enceinte, Jane. », répondit Arthur, pour rassurer la petite, mais aussi pour se rassurer lui même. « Eliott a tendance à trop s'inquiéter, je te l'ai déjà dit, tu le sais bien. » Cependant, Arthur se trouvait là, suivant les dires d'Eliott. Il n'était donc pas moins inquiet que le jeune homme de quinze ans, même s'il tachait de ne pas le montrer, en figure d'homme de la famille qu'il devait incarner, pour rassurer son épouse et sa pupille. « Reste dans la cuisine Jane-Ann, je dois voir Constance seul. », lui dit il voyant que la petite s'apprêtait à le suivre vers la chambre.

Il entra alors dans la chambre de son épouse, qu'il trouva allitée et en effet, assez pâle. Arthur n'avait pas confiance en les médecins, qui n'avaient pas su sauver son père, ni son frère, et qui était davantage des charlatans qu'autre chose selon lui. Quand il avait été blessée, lors de la révolte de Wyatt, il avait préféré être soigné par l'apothicaire que par un médecin, c'est pour dire. Mais il pensait depuis quelques jours à contacter, déjà une sage femme, afin de lui demander son avis sur la grossesse de sa femme. Elle avait pris beaucoup de poids, était très fatiguée et faible, et souvent malade. Le boulanger du quartier lui avait dit que sa sœur avait eu une grossesse similaire et qu'elle avait en fait eu des jumeaux, mais qu'un des enfants n'avaient pas survécu. Cela inquiétait beaucoup Arthur. L'accouchement lui faisait déjà peur, mais alors accoucher de jumeaux,...Les possibilités de complications étaient doublées.

« Constance...Comment vas tu, mon amour ? », dit il d'une voix très douce, mais qui ne laissait pas trop transparaître son inquiétude. Il ne fallait pas qu'il la stresse davantage, c'était la première fois qu'elle se trouvait enceinte, elle devait bien être assez angoissée ainsi. Arthur s'approcha du lit après avoir retiré la ceinture à laquelle était accrochée son fourreau avec son épéé, qu'il posa sans faire de bruit, pensant qu'elle avait peut etre mal à la tête, sur une chaise. Il put alors s'asseoir sur le bords du lit et caressa ses cheveux, en signe de tendresse. « Eliott m'a fait parvenir que tu ne te sentais pas très bien... »
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Constance B. Wayne
Constance B. Wayne
LA FILLE DU BOURREAUle petit oiseau des rues.
♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward the strenght of women ft. Constance  Tumblr_oom8oeRwxk1vcvupko1_400

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MessageSujet: Re: the strenght of women ft. Constance  the strenght of women ft. Constance  Icon_minitimeLun 22 Aoû - 16:39
Arthur ∞ Constance

Elle avait une jolie maison, elle avait un mari parfait, une pupille courageuse et de nombreux amis, si bien que la maison des Wayne/Paton était toujours pleine de vie et de rire. Vivant dans ce bonheur perpétuel, il n’avait pas fallu longtemps à Constance pour apprendre qu’elle était enceinte. Pour elle, c’était un vrai bonheur, si bien qu’après Arthur, elle s’était empressée d’annoncer la nouvelle à Mary-Ann, qui était heureuse d’être grand-mère. Même si Arthur et sa mère étaient toujours en froid, Constance allait très souvent la voir quand elle allait faire quelques courses avec Eliott. Ce jeune garçon, c’était Arthur qui l’avait amené pour la première fois à la maison, depuis le jeune garçon était attaché à toute la famille, il était le compagnon de jeu de Jane-Ann qui adorait se servir de son dos comme cheval et qui le faisait tourner en bourrique. Avec Constance, le garçon était toujours prévenant, serviable et il était encore plus depuis qu’il avait appris qu’elle était enceinte. Eliott voulait toujours tout faire pour la préserver, ce qui avait tendance à agacer Constance qui préférait l’envoyer faire une course à l’extérieur plutôt que de se faire voler tout son travail. Ne plus être au Flying Dutchman lui manquait beaucoup, la mort de Louis l’avait beaucoup affecté, il avait été un père pour elle et savoir qu’il ne pourra pas voir ses enfants lui brisé le cœur. Au fond, Constance n’aura jamais vraiment connu Louis qui avait toujours été un homme mystérieux. Une autre perte avait bouleversé la future maman, c’était celle de sa bonne amie, Rosemary Blackwood, qui était également la marraine de Jane-Ann. C’était Arthur qui lui avait annoncé la nouvelle, quelques jours après l’exécution de Rosie. Constance lui en avait voulu de ne pas l’avoir prévenu avant, elle aurait aimé dire au revoir à son amie, mais c’était mieux ainsi, elle n’aurait pas supporté de voir la jeune femme se faire brûler vive. En entendant cette nouvelle, Constance avait pleuré toute la nuit dans les bras d’Arthur, tout en tenant contre elle Jane-Ann qui adorait la jeune fille. Le lendemain, elles étaient allées toutes les deux jeter des fleurs dans la Tamise, là où les cendres de Rosemary avaient été jeté, pour lui dire au revoir une dernière fois. Constance s’était posée beaucoup de question à propos de la sœur de Rosie, elle se demandait comment elle allait et elle avait donc demandé à Arthur de la retrouver. Constance n’avait jamais rencontré Annabeth, mais elle aurait voulu pouvoir la prendre dans ses bras, pour qu’elles puissent partager toutes les deux la même peine.

C’était avec ces premiers soucis que Constance traversa les débuts de sa grossesse, elle gardait également en tête la disparition d’Avaline/Lorena qui avait quitté du jour au lendemain le Red Lantern. Constance s’en faisait pour beaucoup de monde, ce qui inquiétait d’abord son mari, puis son père qui venait la voir presque tous les jours pour prendre de ses nouvelles. Le ventre de la jeune femme grossissait, beaucoup trop vite selon le voisinage, ce qui faisait penser que Constance n’aurait pas un bébé dans son ventre, mais très certainement deux. La jeune femme avait été encore plus heureuse à l’entente de cette nouvelle, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de s’inquiéter, elle avait entendu que peu de femmes survivait à une grossesse gémellaire et que les deux enfants survivaient très rarement. Constance prenait donc soin d’elle tout en s’occupant de sa maison, mais cela n’empêcha pas les problèmes d’arriver très vite.

La journée était pourtant très belle, au matin, Constance avait été sur le marché en compagnie d’Eliott et Jane-Ann, elle avait ressenti quelques douleurs, mais cela ne l’avait pas inquiété pour autant, elle se sentait plutôt bien même. A midi, la jeune femme avait préparé le repas pour eux trois et elle les avait regardé joué dans le petit jardinet qui se trouvait à l’arrière de la maison. Jane-Ann était adorable, elle avait beaucoup de patience avait Eliott qui lui-même avait beaucoup de volonté pour apprendre de la petite fille. Elle était assise sur un banc quand elle sentie de nouvelles douleurs et qu’elle demanda à ses deux protégés de rester sage et qu’elle allait se reposer. Une fois allongée, elle s’assoupie une heure, avant de sentir une douleur violente dans son ventre, elle ne put s’empêcher de crier et la première personne à entrer dans la chambre fut Eliott totalement affolé, suivit de la petite Jane-Ann.

« Eliott va chercher Arthur s’il te plait. » Disait-elle tout en voulant paraître calme pour ne pas inquiéter le jeune garçon très perturbé. « Jane-Ann ma chérie apporte moi un peu de vin. » Elle but une petite gorgée du verre et resta allongée attendant, en compagnie de la petite fille qui voulait la distraire, le retour d’Arthur. Constance s’endormit à nouveau et elle se réveilla quand elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir et que Jane-Ann quitta la chambre pour accueillir Arthur. Le jeune homme se dépêcha d’entrer dans la chambre, Constance voulut sourire en découvrant son visage rassurant, mais elle n’y parvient pas.

« Arthur, j’ai peur pour les bébés. » Disait-elle d’une voix faible. Elle voulut se relever, mais cria de nouveau, non pas de douleur, mais de peur, elle retira la couverture et découvrit sur le drap et sa chemise une tâche de sang. Elle paniqua, les larmes commencèrent à couler. « Arthur fait quelque chose, je ne veux pas les perdre. » Elle se serra contre son mari, à la recherche de sa protection, elle était en panique, elle craignait qu’elle soit en train de faire une fausse couche. Perdre les bébés serait pour elle le pire des échecs, la pire des douleurs.
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Arthur Wayne
Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: the strenght of women ft. Constance  the strenght of women ft. Constance  Icon_minitimeMar 23 Aoû - 22:42
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FEVRIER 1556.
Constance avait peur pour les bébés et Arthur ne savait pas quoi faire pour la rassurer, car il avait peur lui aussi.
« Ne t'inquiète pas mon amour, ce n'est pas bon d'être angoissée quand on est enceinte justement... », lui conseilla Arthur. Il avait d'ailleurs remarqué le verre de vin sur la table de nuit et n'avait pas l'impression que c'était une bonne idée de boire du vin pour calmer les douleurs. Si le vin rend les hommes ivres, cela peut aussi, sans doute, avoir de mauvais effets sur les enfants que portent une femme enceinte ? Il lui semblait avoir entendu cela quelque part, mais il ne se souvenait plus où. C'était il y a fort longtemps.

Constance tâcha de se relever un peu, afin d'être plus près de son mari, et poussa un terrible cri. Elle s'empressa alors de dégager la couverture de ses jambes et, sous le regard également inquiet d'Arthur, découvrit une tâche de sang. Alors que son épouse paniquait et que les larmes commençaient à couler sur ses joues, Arthur réfléchit rapidement à ce qu'il devait faire, et surtout dire. Il ne savait pas du tout ce que cette tâche de sang signifiait...Il craignait que ce ne soit grave, que ça ne soit associateur de rien d'autres que d'une fausse couche... Quand son seul frère cadet était né, il était trop jeune et n'avait gardé aucun souvenir de la grossesse de sa mère à l'époque. Mais il savait que justement, entra sa naissance et celle de Thomas, sa mère avait fait plusieurs fausses couches qui l'avait laissée profondément choquée et endeuillée. Il n'avait côtoyé qu'une seule femme enceinte de près ; Isabelle, l'épouse de son frère. Et chez elle, la grossesse s'était bien déroulée même si Arthur n'oublierait jamais les terribles cris de sa belle sœur quand elle donna naissance à son fils. Ses cris traversaient les murs et Arthur en demeurait choqué. L'accouchement semblait être une douleur des plus affreuses. Les femmes étaient vraiment très fortes...

« Arthur, fais quelque chose, je ne veux pas les perdre. » dit Constance, en pleurs, se cramponnant à Arthur. Malheureusement, il ne savait pas ce qu'il devait faire pour empêcher sa femme de perdre leur ou leurs enfants. Il n'avait aucune connaissance dans le domaine. Il lui fallait dès lors faire venir une sage femme immédiatement. Et surtout, il fallait qu'il rassure sa femme en attendant son arrivée. Ca, il pouvait le faire. Il DEVAIT le faire. Mais comment la rassurer alors que lui même sentait son cœur battre à lui transpercer la poitrine ? Il ne voulait pas qu'elle les perde, il en souffrirait tout autant...

« Constance... », commença t il. Mais son épouse se noyait dans des sanglots, s'aggripant à lui, et ne semblant même pas l'avoir entendu. « Constance, calme toi ! Calme toi et regarde moi, mon amour. », dit il. Il repoussa gentiment sa femme de son étreinte, le temps d'un instant, uniquement pour qu'elle puisse plonger son regard dans ses yeux bleus. Il devait avoir l'air sûr de lui et fort. Il devait l'être. « Tu ne vas pas les perdre. Tu ne vas pas les perdre, tu entends ? Tu dois être forte, mon amour. Tu ne dois pas céder à l'angoisse, ça ne ferait qu'empirer les choses. Nous allons prier ensemble, d'accord ? », dit il d'une voix douce et rassurante. Il n'avait pas voulu donner à Constance le cadeau d'Anne Stanhope, qui soit disant protégé les femmes enceintes, car il préférait oublier son lien avec elle et ne faisait pas confiance à cette femme. Mais si après tout, ce n'était pas un mensonge et qu'il s'agissait d'une véritable relique aux propriétés bienfaisantes. S'il ne s'en servait pas, et que Constance perdait les enfants, il s'en voudrait à jamais. Il tenta de se séparer de l'étreinte de sa femme, mais elle s'accrochait à lui. «  Constance, attends, je reviens, je vais juste demander à Jane Ann d'aller avec Eliott chercher une sage femme, elle saura nous expliquer ce qu'il se passe, d'accord ? En attendant nous ne devons pas nous inquiéter, cela ne sert à rien, d'accord ?  »

Une fois que Constance l'eut lâché, Arthur sortit de la pièce et donna un sou à Jane Ann avec des instructions très claires.
« Jane, tu vas aller chercher Eliott tout de suite. Tu cours le plus vite que tu peux jusqu'à lui. Tu lui donnes cette pièce et tu lui dis d'aller chercher la sage femme sur Baker Street. Dis lui de la faire venir immédiatement. Donne lui cette pièce et dis lui de la donner à la sage femme pour la convaincre de venir au plus vite. Dès que tu lui as donné la pièce et que tu lui as bien expliqué, tu reviens. Tu cours moins vite que lui, je ne veux pas que tu le ralentisses. Tu as bien compris ? »

« Oui, mais qu'est ce qui se passe ?... » s'inquiéta Jane Ann.

« Repète ce que je t'ai dit, Jane Ann. »

« Eliott, la sage femme sur Baker Street, la pièce et je reviens tout de suite. », répéta la pupille du couple.

« Bien », dit Arthur. « Dis à Eliott d'y aller le plus rapidement possible. Dis lui que c'est très important. Allez, vas y ! », ordonna le chef de la famille. Il n'avait pas été très rassurant avec Jane Ann, mais il fallait qu'elle aille très vite jusqu'à Eliott après tout. Alors il était mieux qu'elle comprenne que c'était important.
« La sage femme va arriver d'une minute à l'autre, mon amour. Maintenant il ne faut pas que tu t'angoisses, il faut que tu restes calme jusqu'à son retour. » expliqua Arthur quand il revint dans la chambre et ouvrit un tiroir, où, en dessous de plusieurs de ses chemises, il avait caché le collier soit disant béni, qu'Anne Stanhope lui avait offert. Il disait à sa femme de ne pas s'inquiéter mais remarqua que ses mains se mettaient à trembler s'il ne les contrôlait pas. Il se força à se maîtriser, et seulement, se retourna et revint vers sa femme.

« Donne moi ta main », dit il, en s'asseyant de nouveau sur le bord du lit. Il y posa alors le collier censée protégée les femmes enceintes. « A la cour, des nobles qui me connaissent bien m'ont prêté ceci. », commença t il. Il préférait dire prêter car il ne voulait pas voir Constance se balader avec un morceau d'Anne Stanhope à son cour par la suite. Il lui ferait donc croire qu'il avait du le rendre. « Apparemment c'est une relique, et ça protège les femmes de l'accouchement, ça aide les femmes enceintes. », expliqua Arthur. « Je voulais te la donner quand tu auras le plus besoin d'être calmée et rassurée, le jour de l'accouchement, mais je vois que tu en as besoin maintenant. Prends le dans ta main, donne moi ton autre main et nous allons prier ensemble d'accord ? Il ne faut pas douter du Seigneur. Il ne nous les retirera pas, mais il faut que notre foi en lui reste intacte . Nous devons lui faire confiance, tu comprends Constance ? »

Arthur embrassa sa femme avec tout l'amour sincère qu'il avait pour elle, puis déposa un baiser sur son front, en guise de signe de protection, et serra sa main dans la sienne.
« Allez, ferme les yeux, calme toi et aie confiance. Tu dois être forte, tu ne dois pas douter. Je suis là et Dieu est là pour toi, lui aussi. Prions en attendant la sage femme, prions le plus fort que nous pouvons pour ne pas nous inquiéter, et tout ira bien, je t'assure. Tu ne risques rien.»



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Constance B. Wayne
Constance B. Wayne
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MessageSujet: Re: the strenght of women ft. Constance  the strenght of women ft. Constance  Icon_minitimeMar 13 Sep - 14:45
Arthur ∞ Constance

Constance revoyait en pensés les petites tombes dans l’un des cimetières de la ville. Elles étaient pauvres, marquées par une simple croix et au nombre de deux. Une fille, un garçon, tous les deux morts durant leur première année de vie. Ces tombes appartenaient à des Bennet comme elle, des enfants qu’elle n’avait jamais connu et que sa mère a mis au monde. C’était ceux pour qui la grossesse était arrivée à son terme, mais ces nourrissons avaient fini par mourir. Elle se souvenait avoir accompagnée une fois sa mère dans ce cimetière. Elle était trop petite pour s’en rappeler, mais l’image de ces petites tombes venait de lui revenir en tête alors qu’elle souffrait. Emma Bennet avait perdu plusieurs enfants avant de mettre au monde sa fille Constance. Perdre un enfant était la plus grande des souffrances, voilà ce que sa mère lui avait dit quand un jour elle s’était trop attardée à jouer avec ses amis dans la rue. Aujourd’hui Constance comprenait ce que signifiait la plus grande des souffrances, puisqu’aujourd’hui elle craignait plus que tout de perdre ceux qui grandissaient dans son ventre.
Arthur était à ses côtés et avoir sa présence rassurée beaucoup la jeune femme, cependant c’était jusqu’à ce qu’elle découvre une tâche de sang sur les draps et sa chemise, chose à laquelle elle n’avait pas prêté attention avant cela. Aussitôt la jeune femme fut prise de panique, puisque pour elle le sang était synonyme de la mort prochaine de ses nourrissons. Elle avait peur, elle ne voulait pas perdre ses enfants, pas maintenant. La jeune femme s’agrippait à lui cherchant sa force, cherchant son soutien pour qu’ils sauvent leurs enfants. Arthur protégeait la reine, il protégeait la cour, il saurait protéger leurs enfants. Elle continuait à pleurer, ne parvenant pas à aligner deux mots à la suite, n’arrivant pas à répondre aux paroles rassurantes de son mari. Elle devait être maudite comme sa mère et comme elle, elle devra creuser deux petites tombes dans un cimetière lugubre pour ses enfants. Arthur voulut se dégager de son étreinte pour aller voir Jane-Ann. Constance qui était complètement en dehors de ce monde le lâcha avec beaucoup de difficulté et se recroquevilla tout en serrant son ventre comme pour protéger ses enfants du mal qu’ils étaient en train de vivre. Où avait-elle échoué ? Pourquoi perdait-elle ses enfants ? Elle pleurait toujours et remarqua à peine le retour d’Arthur dans la chambre. Elle le regarda quand il s’approcha d’elle, toujours prise de violents sanglots. Arthur lui demanda de tendre la main, ce qu’elle fit machinalement, découvrant un collier très vieux qui ressemblait à une relique. Tout en pleurant et en caressant son ventre elle prit l’objet qu’Arthur lui présenta comme étant un cadeau donné par des nobles. L’objet était une relique qui était censée protéger les femmes enceintes. Constance l’enroula autour de ses doigts et posa sa main sur son ventre. Elle sentait le sang couler encore entre ses jambes, elle avait peur, mais le courage que lui insuffla Arthur lui permit de calmer ses sanglots. Elle pleurait toujours quand l’homme lui prit son autre main, pour qu’ils prient tous les deux pour la vie des enfants.

« Notre Seigneur les protégera, mais je ne veux pas qu’il me les prenne, pas maintenant alors que je n’ai pas pu entendre leurs cris. S’il me les prend, ils seront à jamais maudits. » Elle serra plus fort la main de son mari. En effet, chaque enfant naissant sans être baptisé était à jamais maudit puisqu’il n’aura jamais sa place au Paradis. Elle ne voulait pas de ce sort pour ses enfants.
« Arthur, promet moi de nous protéger. » Elle posa la main de son mari sur son ventre. « Promet que tu les feras toujours passé avant la garde et avant tes convictions. Si je ne survie pas, tu vas devoir les protéger et les aimer, il faudra que tu sois là pour eux. » Elle continuait de pleurer sachant que quand la douleur se présentait, peu de personne survivait à l’accouchement.
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Arthur Wayne
Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: the strenght of women ft. Constance  the strenght of women ft. Constance  Icon_minitimeVen 16 Sep - 20:18
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the strenght of women ft. Constance  1471358826-tumblr-mpjkd9cqto1r75gygo2-250
FEVRIER 1556.[justify]Pleine de craintes, Constance parvenait difficilement à se concentrer sur la prière, Arthur le voyait bien, et il le comprenait. Sachant que sa femme perdait du sang et que son ou ses enfants étaient en danger, il avait lui aussi du mal à en faire de même. Pourtant, il fallait avoir confiance. Il le fallait.

« Notre Seigneur les protégera, mais je ne veux pas qu’il me les prenne, pas maintenant alors que je n’ai pas pu entendre leurs cris. S’il me les prend, ils seront à jamais maudits. »

Tout comme Constance, Arthur avait connaissance du fait que selon leur religion, la religion catholique, un enfant n’ayant pas été baptisé n’irait pas au paradis. Sa mère, Mary Ann, avait elle aussi fait des fausses couches après la naissance de Thomas. Son frère cadet, mort d’une pneumonie quand il entrait seulement dans l’adolescence, était le dernier enfant viable qu’avait eu sa mère.

« Il ne nous les prendra pas. », assura Arthur, pour rassurer son épouse. Dans sa tête, il ésperait. « Seigneur ne me punissez pas maintenant, ne punissez pas Constance de mon pêché. Je n’ai eu de cesse que de me racheter depuis le jour où je me suis laissé avoir par ce désir interdit. Je vous en prie, pardonnez-moi. »

Ce n’était pas la première fois qu’Arthur suppliait le seigneur de lui pardonner. Il l’avait fait très régulièrement, depuis son départ de Bristol. Il avait aidé un prêtre dans une Eglise avant de venir vivre à Londres. C’est ce prêtre qui lui avait assuré qu’il était pardonné, et que c’était l’hérésie qu’il fallait combattre car cela était un pêché bien pire. Cependant, encore aujourd’hui, Arthur demandait parfois, dans ses prières, le pardon de Dieu pour cet écart qu’avait été d’aimer la femme de son frère, et de l’aimer charnellement, même si la honte que cela lui insufflait semblait déjà être sa punition et que selon les prêtres, il était pardonné.

« Arthur, promet moi de nous protéger. »

Constance avait pris la main de son époux pour la poser sur son ventre. Arthur pouvait y sentir la vie. Les mots de son épouse l’avaient tirés de ses prières et supplications.

« Promet que tu les feras toujours passé avant la garde et avant tes convictions. Si je ne survie pas, tu vas devoir les protéger et les aimer, il faudra que tu sois là pour eux. »

Arthur savait ce que ces mots signifiaient de la bouche de son épouse, ce que cela sous entendait. Quand Arthur avait rencontré Constance, quand il avait commencé à en tomber amoureux, elle était déjà une femme très douce, et trop gentille pour condamner et juger les hérétiques. Mais depuis que les bûchers s’étaient multipliés, depuis qu’elle avait fait certaine rencontres qu’Arthur déplorait, le soldat sentait qu’il ne pouvait plus tout dire à sa femme sur ce sujet. Il se sentait incompris, elle était trop tolérante, cela l’effrayait. Il ne voulait pas que Constance défendent les condamnés hérétiques devant leurs enfants, cela pourrait influencer leurs croyances…Il avait bien vu que depuis l’exécution de Rosemary, Constance défendait moins la reine. Cela l’inquiétait tellement…

Arthur aimait sa femme et sa famille en devenir, mais ne devait il pas aussi les protéger du mauvais chemin ? En tout cas, il savait que lorsque Constance disait « avant la garde, avant tes convictions », c’était à la même chose que lui qu’elle pensait, et que cela n’allait pas dans des raisonnements si complexes. Accepterait il de ployer le genou devant Elizabeth Tudor, dont il avait déjà dit ce qu’il pensait d’elle à Constance, si la reine venait à mourir sans héritier ? Quand ils s’étaient rencontrés, il semblait clair que c’était impensable pour Arthur, Constance le savait. Même si Arthur était plus méfiant concernait les manières de traiter l’hérésie, le mariage espagnol, et d’autres choses…Ca l’était toujours, Elizabeth restant une sorcière à ses yeux…Et pourtant…
Constance avait simplement demandé si Arthur protégerait ses enfants avant la garde et avant ses convictions. Pourtant, c’était comme si elle lui avait demandé s’il acceptait de renier qui il était pour ne pas risquer de laisser ses enfants orphelins et s’il ploierait le genoux devant Elizabeth Tudor, la sorcière. Il serait maudit à jamais si cela arrivait…

« Je le promets…», dit-il. Et Constance pouvait comprendre qu’il s’agissait d’une parole réfléchie, et que son mari avait bien compris ce que cela impliquait avant de répondre, car il avait soupiré, comme s’il renonçait à quelque chose de précieux pour lui, avant de prononcer ces mots.

« Arthur ! La sage femme est là ! » avait crié Eliott de la cuisine. Ils avaient fait vite. Arthur retira sa main du ventre de son épouse et l’embrassa sur le front. Il avait l’impression qu’il venait de se condamner à la trahison, au mensonge, à l’hérésie. Avait-il seulement le choix ? Pouvait-il répondre non, je ne peux pas renier mes convictions ? Il avait de l’argent pour ses enfants, s’il venait à mourir, ils s’en sortiraient, ils protégeraient leur avenir…Et pourtant…Non, il ne pouvait pas dire non à Constance, pas là-dessus, pas maintenant. Il n’avait pas eu d’autres choix que de donner sa parole.

Il sortit de la pièce pour accueillir la sage femme et lui expliquer le souci. La sage femme s’apprêta à entrer, Arthur lui demanda s’il ne pouvait pas entrer aussi. « C’est mieux que nous restions entre femmes, mais ne vous inquiétez pas, je vous appelle dès que j’ai fini de regarder. », avait elle répondu. Arthur accepta. « Prenez soin d'elle, s'il vous plait. »

« Arthur ? C’est grave, tu crois ? », demanda le jeune adolescent quand Arthur vint prendre place, dans l'attente, à la table de la cuisine.

« Non, non Eliott, tout va bien aller. »

« Tu as l’air angoissé. Tu crois que ton enfant n’aura pas le temps d’avoir une place au paradis, c’est ça ? »

« Si, Eliott, si. »

Mais lui, en aurait il une, si le pire des destins frappait l’Angleterre et que contraint de respecter sa promesse, il n’avait d’autre choix ployer le genou ? Ou venait-il de vendre sa place au paradis dans cette promesse ?
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