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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
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MessageSujet: [Anna/Lyra] Pour une bague au doigt  [Anna/Lyra] Pour une bague au doigt Icon_minitimeSam 20 Avr - 1:59
Le voyage pour se rendre dans les Pays-Bas ne prit pas très longtemps. Le plus étonnant fut que la traversée de la mer du Nord prit moins de temps que la préparation du voyage. Henry foula la première fois le sol des Pays-Bas. Il était bien assez polyglotte pour pouvoir se débrouiller avec les négociations sans nécessiter un interprète. Il n’est peut-être pas le meilleur quand vient le temps du Hollandais, mais ses interlocuteurs sont pour la plupart d’origine italienne, allemande et par-dessus tout espagnole. Une bonne langue internationale à utiliser serait probablement le français, mais si l’on considère que le duché de Savoie est présentement occupé par les Français, mieux en rester aux langues du Saint-Empire Germanique.

La mission qu’on a confiée à Henry est très simple, il doit assurer que le duc de Savoie accepte de prendre la main d’Elizabeth Tudor comme épouse, et ça, pour le plus bas prix possible pour la couronne britannique. La situation fiscale pour le royaume est très difficile suivant le renversement de la reine Jane et on veut se débarrasser d’Elizabeth sans que ça coûte la peau des fesses.

Bien sûr, en bon membre de la cour Henry à son propre agenda. C'est-à-dire saboter les négociations et assurer que la princesse ai son mot à dire quand à son futur époux, c'est-à-dire non et lui éviter l’exile sur le continent. Henry doit donner l’illusion que les négociations ont mal tournée à cause des exigences de ses homologues continentaux. Cela risque d’être compliqué et demander beaucoup d’astuce. L’important c’est que tout le monde sauf lui et Elizabeth sort de ses négociations en colère. Il ne veut pas provoquer une guerre entre les Habsbourg et le royaume d’Albion, mais un peu de venin doit être mis dans la coupe des catholiques. Il ne faut pas oublier qu’ils sont de nations à intérêt divergent et ne pas laisser le conflit religieux les souder entre eux. Les protestants d’Angleterre ont déjà bien assez de problèmes avec leur propre royaume, il ne faut pas que le continent se mette de la partie.

Il doit admettre qu’il met un peu ses talents de négociateurs en doute, puisque sa demi-sœur a insisté pour venir voir les Pays-Bas et il a accepté. Il sent qu’elle va lui attirer des ennuis d’une façon ou d’une autre avec ses obsessions romantiques. En même temps, il croit que la raison qu’il a amené sa demi-sœur est qu’il a besoin de quelqu’un à qui il peut faire confiance dans ses terres étrangères.

La délégation anglaise fut amenée à un très joli manoir d’Amsterdam à un luxe plus qu’impressionnant. Malheureusement à leur arrivée, le noir était tombé sur la Venise du nord. Il était passé l’heure du souper et leur hôte se préparait surtout à aller dormir. Après des présentations protocolaires, les Anglais furent donc montrés à leur quartier à l’étage d’en haut. Anne et lui furent envoyés dans une chambre une en face de l’autre, après qu’Henry expliqua aux gardes espagnols que ce n’était pas son épouse, mais sa petite sœur.

Henry allait prendre une bonne nuit de sommeil quand, il remarqua qu’un des gardes anglais semblait être directement derrière lui. En fait, il lui collait dessus presque comme une sangsue sur sa peau. La sensation d’invasion de son espace vital était comme un morceau de glace qui descend la colonne vertébrale. Le diplomate regarda le garde d’un air qui affichait clairement son mécontentement. Il semble que Mary Tudor lui a assigné un petit surveillant, c’est charmant, tout simplement charmant. Il n’a pas besoin d’un chien royal qui le suit durant ses tentatives de sabotage.

Il croise les bras devant le petit chien. Henry se dressant devant la porte de sa chambre.

- Vous allez me suivre comme ça jusqu’à notre retour en Angleterre? Sachez que la seule personne la personne que j’accepterais dans ma chambre à coucher serait mon épouse.
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MessageSujet: Re: [Anna/Lyra] Pour une bague au doigt  [Anna/Lyra] Pour une bague au doigt Icon_minitimeDim 2 Juin - 18:22
Lyra découvrait depuis plusieurs jours les Pays Bas, à la fois catholiques car espagnols grâce à l’héritage de Charles Quint mais également repère de protestants notoires. La reine Mary l’avait envoyée très loin pour cette mission, enfin pas elle mais son supérieur. Etant directement sous ses ordres, Lyra n’avait rien eu à dire, elle n’avait qu’obéi. Et pourtant, pour une jeune femme, ce climat rude loin de la terre anglaise la rendait assez irritable. De plus, cet Henry Carey et sa jeune sœur n’étaient pas vraiment de douces brebis et elle n’était pas un chien de berger, comme le diplomate – et quel diplomate d’ailleurs celui là ! – le lui faisait sentir dès qu’il la regardait. Elle n’était que leur garde chiourme, mais il fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur et Lyra remplissait sa mission avec zèle, comme d’habitude. Si la reine ne faisait pas confiance à Henry Carey, il fallait donc garder les yeux grands ouverts.

C’est ce qu’elle avait fait durant tout le voyage d’ailleurs, qu’ils soient sur mer ou sur terre, elle n’avait que très peu dormi, se relayant de temps à autre avec un compagnon d’armes. Officiellement, elle était garde du corps, officieusement, elle était espionne pour le compte de la couronne. Et justement, ce Carey ne lui disait vraiment rien qui vaille … Il avait inscrit sur le visage, des traits de conspirateur. Il était certain qu’il tenterait quelque chose durant ce voyage, mais où, quand et quoi ? Voilà ce que Lyra voulait découvrir et parfois elle poussait la sournoiserie à faire semblant de dormir pour le pousser à la faute au cœur de la nuit, ou bien elle faisait mine de s’éloigner et revenait à pas de loups pour guetter. Pour l’heure, Henry Carey n’avait commis rien qui aurait pu l’alerter et Lyra était toujours tout sourire avec lui. Peut-être était-ce justement l’attitude qu’elle avait envers lui, à la fois respectueuse mais moqueuse qui l’agaçait.

Elle put en juger d’ailleurs lorsqu’ils eurent pris leurs quartiers dans un magnifique manoir d’Amsterdam. Elle l’avait suivi dans le couloir puis l’escalier qui le conduisait à sa chambre, à la manière d’un digne soldat. Le pas régulier et récitant le gauche – droite traditionnel dans son esprit. A la porte, Henry Carey l’avait apostrophée de façon très peu aimable. Il avait même croisé les bras se donnant des airs de maître. Il fallait garder son calme, et se faire plus diplomate que le diplomate, même si elle l’aurait volontiers mouché.

- Messire, je ne fais qu’obéir aux volontés de sa Majesté qui ayant craint que l’on ne vous attaque en pays étranger, veut vous protéger. Elle tient trop à vous. Si votre épouse n’est pas ici, c’était justement pour lui épargner ce voyage pénible et peut-être dangereux. Bien sûr, je ne me serais pas permis de pénétrer dans la chambre de votre jeune sœur, mais ici nous sommes entre hommes n’est-ce pas ? Et je garde seulement la porte, de l’intérieur bien sûr. Sait-on jamais, si quelqu’un s’introduisait ici pour tuer l’ambassadeur anglais !

Lyra avait porté sa main à sa poitrine – dissimulée bien sûr par son armure – et avait joué les désolés et les zélés au devoir. Un sourire un peu amusé par son petit discours puisqu’ils seraient loin d’être entre hommes, s’afficha sur son visage. Elle ouvrit alors la porte de la chambre et se mit presque au garde à vous.

- Si monseigneur veut bien se donner la peine d'entrer pour que je le fasse à sa suite ? Je n’oserai jamais le précéder.

En effet, puisqu’elle le suivait partout où qu’il aille. Ce petit sous-entendu fait, Lyra sentit au fond d’elle-même que le séjour aux Pays Bas ne s’annonçait vraiment pas sous les meilleurs auspices, mais elle tiendrait bon. Elle n’allait pas fléchir, jamais. Sa reine avait besoin d’elle.
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MessageSujet: Re: [Anna/Lyra] Pour une bague au doigt  [Anna/Lyra] Pour une bague au doigt Icon_minitimeDim 4 Aoû - 17:50
Spoiler:


Un Voyage bien Mystérieux.


Lorsqu’Anne avait appris que son frère Henry devait se rendre dans les Pays-Bas, la jeune fille n’avait eu d’autres envies que de l’accompagner. Déterminée, elle avait usé de toutes les ruses afin de faire plier Henry. Elle avait tant insisté, qu’il avait fini par accepter pour la plus grande joie de la blonde. Folle de joie, elle se souvenait avoir sauté au cou de son frère. Elle allait enfin découvrir un pays que l’Angleterre. Et quel beau pays que la Hollande !
Nombre de fois, elle s’était surprise à admirer des peintures représentant ce beau pays, sa verdure et ses paysages. Il avait alimenté son imaginaire et sa rêverie s’envolait parfois dans ces contrées. Et voilà que désormais, elle allait pouvoir se rendre dans cette nation.
Dès qu’elle avait su, elle avait toutes les peines du monde à s’endormir tous les soirs, trépignant d’impatience à l’idée de quitter l’Angleterre. Henry y partait pour un voyage diplomate dont elle ignorait tous les rouages puisqu’il la tenait généralement à l’écart de la politique. Mais elle s’en moquait. De toute manière, elle ne le suivait pas pour affaire, mais pour explorer ces verdoyantes contrées.
Elle aurait tout le loisir de s’y divertir. Elle pourrait peut-être même y trouver le prince charmant de ses rêves. Après tout, la jeune femme était persuadée que la Hollande faisait parti de ces pays empreints de magie. Elle y découvrirait même certainement des créatures dont elle ne soupçonnait pas l’existence ! Décidemment, ce voyage promettait d’être enivrant.

Le voyage fut plus court que ce que la blonde ne l’aurait cru et ils gagnèrent rapidement cette terre où ils étaient maintenant depuis plusieurs jours. Anne restait constamment aux côtés de son frère, intimidée par ce pays étranger où le dialecte lui était étranger. Mais heureusement, Henry semblait se débrouiller à merveille.
Leur délégation avait atterri dans un grand et majestueux manoir à la tombée de la nuit. Anne avait été déçue de constater que l’obscurité lui voilait le paysage, mais elle aurait tout le loisir de l’admirer le lendemain avec la lumière du jour.
Pour l’heure, elle se faisait une compagne discrète et bien élevée pour Henry. Elle ne voulait pas qu’il regrette de l’avoir emmenée ici et elle faisait tout pour que son attitude ne compromette rien de ses affaires. Il était un homme important et puissant, elle ne voulait en rien l’incommoder dans ses démarches.
Les présentations furent très protocolaires et Anne s’y plia sans ciller, pourtant elle ne pouvait empêcher son regard de parcourir tout ce qu’il l’entourait et de ne perdre aucun détail. On leur montra ensuite leurs appartements qui étaient à l’étage. Les soldats ne leur montrèrent au départ qu’une seule chambre avant qu’Henry ne parlemente avec eux en espagnol. Anne se retrouva alors dans une chambre en face de celle de son frère. La jeune fille avait ri en comprenant que les gardes avaient pensé qu’elle était l’épouse d’Henry.

Elle pénétra en premier lieu dans ses quartiers et fut saisie devant autant de faste et de beauté. Jamais encore elle n’avait vu une chambre aussi luxueuse. Elle en resta muette d’admiration. Puis elle s’avança jusqu’à son lit et caressa les draps doux et richement décorés. Un sourire naquit sur ses lèvres avant qu’elle ne se jette sur le matelas. Il était tellement duveteux, comme un petit cocon bienfaisant. Anne rit doucement, totalement enchantée.
Elle se mit aussitôt en tête de rejoindre Henry et de lui faire part de son enthousiasme. Elle jaillit de sa chambre et le trouva dans le couloir.

« Henry ! Ce lieu est exquis ! Je suis tellement heureuse que tu ais accepté que je t’accompagne. » s’enchanta Anne serrant avec affection le bras de son frère entre ses mains.

La blonde était tout à son émerveillement, quand elle se rendit soudain compte que son frère n’était pas seul. Dans le couloir se tenait un garde et si elle en jugeait par son armure, il était anglais. Manifestement, la conversation qui s’était engagée entre les deux hommes était loin d’être amicale et agréable. Le sourire qui s’était affiché sur le visage de la jeune fille s’évanouit aussitôt.

« Qu’est-ce qui se passe Henry ? Quelque chose ne va pas ? » s’enquit-elle soucieuse.
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