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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
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MessageSujet: Ginger & Philippa ❈ Non tutti i giorni sono uguali  Ginger & Philippa ❈ Non tutti i giorni sono uguali Icon_minitimeMer 1 Mai - 20:56

    Whitehall. Un Palais royal. Je n'avais jamais imaginé que moi, Philippa Montechiaro, une simple artiste -si je peux me considérer comme telle- puisse mettre les pieds dans un lieu pareil. Tout était luxe, faste, grandeur et magnificence. J'en avais à peine franchi les lourdes portes que j'étais déjà subjuguée. Tout, de l'immense colonne sculptée à la moindre petite moulure discrète, méritait mon attention. Je ne savais si je pourrais mémoriser la totalité du lieu ainsi que son atmosphère étrange, tamisée, presque étouffante à cause des lourdes tapisseries qui couvraient certains des murs. Le hall était d'une hauteur et d'une grandeur spectaculaires. Un énorme lustre tombait du plafond pour éclairer la salle de lueurs vacillantes des chandelles. Le sol, probablement de marbre, était recouvert d'épais tapis aux couleurs chatoyantes et aux arabesques compliquées. Je m'intéressais à l'architecture depuis peu et je me demandais intérieurement quels furent les bâtisseurs de génie ayant organisés de tels travaux. Les plans devaient être fascinant à étudier.

    Dans un tel endroit, j'avais la capacité d'attention d'un furet sauvage. Je ne pouvais m'empêcher de papillonner d'un détail à l'autre, de laisser mes yeux glisser d'un tableau représentant je ne savais quel monarque à la décoration fleurie d'un vase de porcelaine. Je me sentais écrasée, petite poussière, dans un lieu tel que celui-ci. Un peu plus et j'en aurais le tournis. Combien de gens étaient entrés, comme moi par ce hall monumental ? Combien de rois avaient siégé ici ? Combien de domestiques avaient travaillé d'arrache-pied pour préparer les festins dédiés aux nobles ? Et enfin, combien de tout ceux-ci étaient morts entre ces murs ? J'en connaissais au moins un. Le roi Henri VIII. Des rumeurs courraient déjà en Italie à propos de ses mœurs dissolues et de ses problèmes avec la papauté. On murmurait qu'il avait quitté l'infante Catherine d'Aragon pour épouser une autre jeune femme. Et le même scénario c'était reproduit. Cela, sept fois de suite. Cet homme, ce dirigent avait eu huit femmes. Pour cela, il avait renié sa religion en faveur de ce protestantisme. Je ne pouvais le juger puisque j'étais incapable de me mettre à sa place. Il n'empêche qu'il avait fait trancher la tête de certaines de ses femmes et que le simple fait de l'évoquer faisait remonter des frissons le long de mon échine. Heureusement que sa fille, la princesse -maintenant reine- Mary avait accédé au trône à sa suite. Reine que j'allais peut-être voir de mes yeux. Rencontrer quelqu'un d'une telle noblesse me tendait un peu. Je ne devais pas faire mauvaise impression. Je n'aurais qu'à me fondre dans le décor, remplir mes devoirs et tout se passerait très bien, n'est ce pas ? Au fond de moi, je réprimais l'excitation que ma bonne tenue m'empêchait d'exprimer en souriant comme une imbécile. Je ne devais pas faire honte à Lady Margareth. Si elle m'avait emmenée ici, avec elle, ce n'était pas pour que je ruine sa réputation. J'espérais pouvoir me montrer à la hauteur de la femme que je servais. J'avais tellement hâte de voir la Reine d'Angleterre franchir le seuil de ce Palais et applaudir lorsqu'elle ferait son entrée dans Londres ! C'était un moment historique et savoir que j'allais vraiment le vivre me rendait un peu euphorique. J'avais hâte d'écrire ma lettre hebdomadaire à Maman et Papa pour leur raconter tout cela. Savoir que j'étais devenue une dame d'honneur de Madame Douglas avait déjà dû les surprendre alors me savoir présente au Palais pour acclamer la Reine Mary...

    Perdue dans mes pensées, je n'avais pas vu que la Comtesse de Lennox avait été dirigée vers ses quartiers personnels et je la vis disparaître, elle et quelques suivantes, au détour d'un couloir. Le cœur battant, je retroussais ma robe sur mes chevilles et me lançais à leur poursuite d'un pas vif et hâtif. J'empruntais le même chemin qu'elles. Pourtant, je ne les vis pas. Elles avaient tout bonnement et tout simplement disparues. Un peu paniquée, je continuais à tourner et tourner dans les couloirs, espérant à chaque croisement que j'entendrais les éclats de voix de ma maîtresse et sa suite. Or, il n'en fut rien. Seul mon souffle hiératique raisonnait dans les couloirs, désespérément vides.

    Calme toi, Philippa, je m'ordonnais à moi-même. Tout va bien. Tu vas les retrouver. Elles n'ont pas pu partir bien loin. Pas vrai ? Et si tu croisais quelqu'un et que tu n'arrivais pas à lui expliquer ce qu'il s'était passé ? Peut-être ne comprendrait-il pas avec l'accent et mon manque de vocabulaire...

    Je me rappelais soudainement ce que m'avait dit Lady Margareth, peu de temps avant notre départ pour Whitehall. Le palais est immense ! Il a plus de mille cinq cent pièces. C'est un vrai labyrinthe ! J'entendais encore sa voix claire et posée m'expliquer cela après m'avoir informée sur les us et coutumes de la coure britannique.
    Et voilà que je m'étais perdue ! Oh, Seigneur. Si quelqu'un tombait sur moi, que m'adviendrait-il ? Je ne voulais pas que la Comtesse ait des problèmes à cause de ma maladresse et de mon incapacité à la suivre...
[/quote]


Dernière édition par Philippa Montechiaro le Ven 3 Mai - 20:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ginger & Philippa ❈ Non tutti i giorni sono uguali  Ginger & Philippa ❈ Non tutti i giorni sono uguali Icon_minitimeVen 3 Mai - 11:25

    Depuis qu'elle était arrivée dans la résidence de la reine Mary avec les Grey, Ginger ne pouvait s'empêcher de penser que les jours passaient et se ressemblaient. Son programme de la journée était sans nul doute le plus banal qu'elle ait jamais connu, même quand elle servait sur le domaine des Grey en compagnie de ses parents. Et elle avait beau adorer la compagnie de Mary Grey, sa jeune maîtresse de huit ans sauvage et indomptable qui se plaisait à l'appeler sa suivante, elle une simple servante né dans les sous-sol, plusieurs pieds sous les nobles sangs, elle ne pouvait s'empêcher de rêver d'un événement qui viendrait un peu secouer sa vie pour la rendre intéressante. Certes, dissimuler les frasques d'une enfant turbulente à sa mère si grave et autoritaire était une discipline périlleuse et parfois même dangereuse qui pimentait la vie, mais elle qui était pleine d'humilité se prenait parfois à désirer qu'une brusque aventure lui ouvre les bras pour qu'elle puisse s'y aventurer. Peut-être était-ce bel et bien l'influence de la jeune Mary qui passait tout le temps durant lequel Ginger l'habillait et la coiffait à lui parler de ses rêves de chevalerie et de ses fantasmes de combats imaginaires qu'elle voulait vivre. Comment ne pas trouver l'existence fade quand on vit auprès d'une maîtresse qui parle sans cesse d'aventures étranges ?

    Il fallait dire également que rien dans ce palais ne vantait les mérites du voyage. De lourdes tentures aux motifs médiévaux évoquant des êtres légendaires, des portraits de rois, de reines et de leur éminente progéniture à n'en plus finir, sans compter tous ces dignitaires étrangers qui venaient effectuer leurs obséquieux ronds de jambes auprès de la nouvelle souveraine. Il s'agissait souvent de riches ambassadeurs, ou même de princes de sang royal, si bien que Ginger n'avait jamais pu interroger personne sur ce que l'on trouvait au delà de la mer. Anglaise née en Angleterre, Ginger ne pouvait qu'imaginer les merveilles que représentaient les autres pays. Elle caressait l'espoir qu'un jour sa jeune maîtresse décide de prendre son destin en main, et qu'elle puisse la suivre et voyager à ces côtés quelle que soit la destination. En attendant, elle cherchait quelqu'un pour lui parler de la France, de l'Irlande, de l'Italie et surtout, du nouveau monde. Car depuis des années et des années, elle entendait toutes les rumeurs les plus abracadabrantes à propos de ces nouvelles terres. Les garçons de cuisine racontaient qu'on y trouvait des dragons ainsi que toutes sortes de créatures étranges et fantastiques. Les servantes préféraient les histoire de peuples à la peau rouge nus et cannibales qui rôtissaient le moindre européen franchissant leur frontière, il seraient coiffés de plumes d'oiseaux et arboreraient en guise de collier les dents de leurs ennemis. Fadaises sans doute ! Des histoires issues de gars du port venus impressionner les donzelles ! Les anglais n'avaient jamais envoyé de bateau pour créer des colonies là-bas. Les véritables pionniers étaient les espagnols et les portugais. Leurs histoires, déjà fantaisistes, avaient sans doute été déformées par le bouche à oreille. Une seule rumeur mettait tout le monde d'accord sur le nouveau monde : on y trouvait de l'or, beaucoup d'or, et l'empire espagnol en profitait. Qu'est ce que Ginger n'aurait pas donné pour rencontrer un de ces marins qui avaient vu ce monde nouveau... Elle n'en pouvait que rêver.

    C'est ainsi plongée dans ses pensées, aventureuses et parsemées d'embruns, elle convoyait son lourd ballot de draps souillés à amener à la laverie du palais de Whitehall. Elle zigzaguait habilement dans les couloirs avec une aisance certaine que lui avait donnée l'habitude. Comme tous ces corridors étaient déserts, elle se permettait de chantonner une petite contine, qu'elle adorait enfant quand sa mère la lui chantait pour l'endormir. Ses pas résonnaient malgré les nombreux tapis et tentures censées étouffer les bruits. A ses pas répondaient un souffle isolé. Intriguée, Ginger tourna à l'angle du couloir et aperçu une jeune fille. Un peu plus vieille qu'elle sans doute, et bien habillée, pas une nouvelle domestique, cela était sûr. Une suivante ? Une demoiselle de compagnie peut-être. Dans tous les cas, elle avait l'air de paniquer, comme si elle c'était perdu. En même temps, il faut quelques semaines pour bien se repérer et ne plus risquer de se perdre dans ce palais immense. Dans tous les cas, Ginger ne pouvait passer sans l'ignorer, et puis qu'avait-elle à perdre en lui indiquant son chemin, c'était bien le rôle des domestiques que d'aider les gens non ?

    - Vous vous êtes perdue Milady ? Je peux vous guider jusqu'à l'endroit où vous devez vous rendre si cela vous sied.

    Avec un immense panier à linge, bien sûr. Après coup, Ginger se pinça les lèvres, se demandant comment elle allait bien pouvoir se débarrasser de ce poids tout en aidant la jeune fille, et tout cela dans les temps. Cela n'en avait pas l'air, mais la vie de servante était faite de défis à relever.
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MessageSujet: Re: Ginger & Philippa ❈ Non tutti i giorni sono uguali  Ginger & Philippa ❈ Non tutti i giorni sono uguali Icon_minitimeSam 4 Mai - 20:44

    J'errais dans les couloirs comme une âme en peine depuis une bonne dizaine de minutes sans savoir où j'étais. Si j'avais eu un minimum de jugeote, j'aurais fait comme la mythologique Ariane dans le labyrinthe du Minotaure. Accrocher un fin fil à mon auriculaire et à mon point de départ avant de parcourir le Palais. Maman m'avait racontée l'histoire de cette princesse, un jour, alors qu'elle me montrait une œuvre de grand-père, La Calunnia di Apelle, dont nous avions gardés les croquis et où une petite frise, en haut d'une colonne, représentait cette femme rencontrant Bacchus, l'équivalent romain de Dionysos. Dans chacun de ses tableaux, grand-père y insinuait un tel désir de détails et de finesse que j'en étais à chaque fois bouleversée. Émerveillée dès que mes yeux se posaient sur un de ses brouillons. Dans une peinture, une multitude d'histoires s'entrecroisaient, les symboles étaient partout et j'adorais tenter de les déchiffrer. Je préférais regarder ses croquis, voir ses recherches et ses erreurs plutôt que d'observer le tableau terminé. Maman me racontait l'histoire de toutes les œuvres qu'il avait peintes. Étant enfant, elle passait des heures à l'observer peindre, plisser les yeux, tracer des lignes au fusain, s'énerver pour tout recommencer... J'aurais tout donné pour pouvoir, moi aussi, le rencontrer. Mais il était mort avant que je ne naisse.
    Bref, tout ça pour me dire que si j'avais eu la même brillante idée qu'Ariane, je n'aurais eu qu'à rebrousser chemin pour me retrouver dans le hall, trouver un suivant -dont la salle devait surement grouiller- pour qu'il me guide à travers ce dédale de couloirs vers les appartements de la Comtesse de Lennox. J'aurais eu l'air idiot mais au moins, je n'aurais pas été ici à paniquer et à trottiner en passant ma tête dans chaque embrasure de porte en espérant y voir mon mécène. Mais je doute que tendre un fil à travers tout le Palais comme une immense toile d'araignée ravisse les gens de la coure et les domestiques.

    Un petit sifflement résonna dans les allées vides. Je sursautais, surprise, me pensant seule et m'étant imaginée déambulant ici pour l'éternité. Une voix claire et aiguë remplaça alors les sifflotements et celle-ci semblait se rapprocher à grands pas. C'était une femme ou une fille, à n'en pas douter. Ou un eunuque. Mais en trouver un ici aurait été un peu surprenant. Quoique, pas impossible. Peut-être qu'on en était friand, en Angleterre aussi ? Je n'en avais jamais rencontré un alors qu'ils étaient assez populaire, en Italie, surtout dans le Nord. Ils avaient une voix forte agréable, à ce qu'on disait.
    Mes yeux furent attirés par une auréole rousse qui surgit à l'angle d'un mur. Une jeune fille, à peine plus jeune que moi et les bras occupés à pousser un petit chariot débordant de draps sales vint à sa rencontre. Ce n'était donc pas un eunuque. A première vue, il devait s'agir d'une domestique. La couleur de ses cheveux, embrassés par le soleil, me rappelait ma mère.

    _Vous vous êtes perdue Milady ? Je peux vous guider jusqu'à l'endroit où vous devez vous rendre si cela vous sied, me dit-elle d'une voix douce.

    Un peu gênée par ma propre bêtise, je me mis à rougir. Le sang montant à mon visage brulait mes joues. Je devais être incandescente, comme sa belle chevelure.

    _C-C'est très gentil à vous. Je suis une des dames d'honneur de la Comtesse de Lennox et... je me suis laissée absorbée par la beauté des lieux. Le temps que je redescende sur terre... ils s'étaient évaporés. Excusez ma maladresse, je suis une impayable tête en l'air.

    Je laissais ma tête s'incliner sur le côté droit et me mordis la lèvre inférieure, drôlement embarrassée. Je m'autorisais pourtant un sourire.

    _D'ailleurs, vous avez une très jolie voix, si je puis me permettre. Si je le n'avais pas entendue, je crois que je serais restée prisonnière ici jusqu'à la fin des temps. Vous êtes un peu mon fil d'Ariane. Laissez-moi vous aider à pousser ce ballot, je sais ce que c'est de devoir se traîner ça toute seule. Ce n'est pas facile. Un coup de main est toujours le bienvenue, pas vrai ? J'espère que je ne vous retarde pas dans vos tâches... Peut-être pourrions-nous descendre à la laverie avant que vous me guidiez jusqu'à Madame la Comtesse ?

    Mon année à travailler au Majestic Rose m'avait apprit qu'on appréciait toujours l'aide bienveillante d'une tiers-personne. Je ne travaillais que dans une auberge, aussi grande et renommée soit-elle et, à la fin de ma journée, j'étais éreintée. Je n'imaginais même pas ce que cette jeune fille devait vivre à servir tous ces nobles dans ce gigantesque palais.

    _Oh, d'ailleurs, me repris-je, ne m'appelez pas Milady, je n'en suis pas une. Et puis, ça ne me va pas. Je préférerais que vous m'appeliez Philippa. Et vous, quel est votre nom ?

    Je craignais de me montrer un peu familière envers elle. Peut-être que je la mettais mal à l'aise. Mais cela faisait si longtemps que je n'avais pas parlé à une fille de mon âge. J'espérais juste qu'elle comprenne la moitié de ce que je disais. Entre mon accent et mes nombreuses pauses pour trouver mes mots, je devais lui donner du fil à retordre.
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MessageSujet: Re: Ginger & Philippa ❈ Non tutti i giorni sono uguali  Ginger & Philippa ❈ Non tutti i giorni sono uguali Icon_minitime
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