Albert de Brandebourg

" Rise and rise aigain until lambs become lions " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM Albert de Brandebourg AGE 23 ans DATE DE NAISSANCE 14/02/1531 ORIGINE Il est originaire du Saint-Empire Romain Germanique, de la Marche du Brandebourg précisément. SITUATION FAMILIALE Il est marié à Isabelle d'Isembourg MÉTIER Diplomate à la Cour d'Angleterre pour le compte de l'Archevêque-électeur Jean d'Isembourg et duc de Sarre. GROUPE Les Etrangers CRÉDITS Khaleesi LE JOUEUR PSEUDO Khaleesi AGE 17 printemps OU AS-TU CONNU LE FORUM? Sur PRD, merci à lui    TON AVATAR Rupert Friend VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? Fictif & scénario d'Isabelle d'Isembourg VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? Non merci

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? Je suis né catholique et je le serais jusqu'à la fin de mes jours c'est une chose certaine. Cependant l'Église catholique ne cesse d'être entaché de divers scandales et ses représentants ne suivent que difficilement les dogmes et ne respectent plus leurs vœux. Je connais parfaitement ce système puisque moi-même j'ai failli devenir un homme d'Église, mais je m'y suis fermement opposé pour toutes ces raisons. De plus, je ne suis pas insensible aux idées protestantes en particulier à celle de créer une nouvelle église nettoyée de tout scandale.
Quant aux aux changements religieux, je ne peux que trouver désolant qu'une nation se déchire pour une simple histoire de confession. J'approuve certes le retour à la religion catholique mais je n'approuve pas la persécution des Protestants.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? Cette nouvelle reine pourrait être un atout non négligeable pour les ambitions de l'archevêque électeur de Trèves, l'oncle de mon épouse. Je ne pense ni du mal, ni du bien de Marie Tudor, les intérêts du Saint Empire passent avant tout et cela serait la même chose avec un autre roi ou une autre reine. Mais le fait qu'elle soit catholique ne gâche rien puisque l'Empereur est également de cette confession. La politique se mêle toujours étroitement à la religion.


▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? L'ancienne reine ne méritait probablement pas ce sort, mais que pourrais-je y faire après tout. Nous devons nous concentrer sur nos objectifs, c'est-à-dire obtenir une alliance avantageuse pour l'archevêque électeur de Trèves et pour l'Empereur Charles Quint. Ma femme et moi n'avons pas le temps de nous soucier de l'avenir plus que compromis de cette reine déchue de son trône et du pouvoir.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? Je n'ai aucun intérêt à agir dans l'ombre. Ni moi, ni mon épouse. Nous sommes en Angleterre pour un but précis, je suis diplomate et remplir ma fonction ne nécessite aucunement d'agir tel un assassin en pleine nuit, bien au contraire. Je suis cependant prêt à tout pour protéger ma famille et la femme que j'aime, et pour elle je serais capable de faire n'importe quoi. Mais je dois avant tout remplir mon devoir de diplomate, la politique est mon domaine après tout, pas le complot... Pour certain l'honnêteté et l'honneur est un défaut, pour moi c'est une vertu que je compte bien transmettre à mes futurs enfants.

Ton Titre

C'est lors d'une journée froide de février 1531 comme l'on en connaît dans les Marches de Brandebourg que naquit Albert, le second enfant de Joachim Hohenzollern, et de Madeleine de Saxe. C'était un nourrisson assez chétif tant et si bien qu'il fût baptisé dès sa naissance tant ses parents doutaient de sa survie. Séquelle de cette naissance peu favorable, il est encore aujourd'hui très souvent malade.
Il est loin d'être le seul enfant Hohenzollern, bien au contraire. Albert a un frère aîné : Jean qui contrairement à lui est d'une santé de fer ainsi qu'une sœur, Barbara. Ses parents eurent encore deux fils après Albert, cependant aucun ne survécut.
Quand son état de santé se fut amélioré, on lui donna une éducation des plus strictes mais humanistes comme tous les plus grands de son époque. On lui enseignait des matières intellectuelles telles que la lecture, l'écriture, l'algèbre ainsi que le latin et le Grec mais on partageait également son temps avec des activités plus physiques comme l'équitation et l'escrime malgré ce que ses parents avaient déjà prévus pour lui et son avenir.
En effet, dès sa naissance et lorsqu'ils furent assurés de sa survie, ses parents décidèrent de donner la vie d'Albert à Dieu comme il était très commun de le faire à l'époque. Et c'était une manière de remercier le seigneur d'avoir laissé cet enfant en vie. C'est donc le grand-oncle d'Albert : l'archevêque de Magdeburg qui prit en charge son éducation catholique pendant près de quatre ans juste avant de mourir puisqu'il était déjà fort âgé. L'adolescent de 14 ans profita de ce moment pour se rebeller contre cette vie dont il ne voulait pas, dont il ne voulait plus en réalité. L’Église catholique était devenue bien trop scandaleuse, bien trop éloigné de ce qu'on lui avait appris. On ne le força pas à continuer ses études de prêtrises, mais on lui fit sentir qu'il était la pièce gênante de la famille, celui dont on ne voulait pas puisqu'il ne voulait pas se plier aux volontés de ses parents.
Albert devint un jeune homme charmant, ne manquant ni d'intelligence, ni de charmes, mais jamais il ne fut un grand coureur de jupons.
C'est en l'année 1550, alors qu'il n'avait que 19 ans que sa vie fut totalement bouleversée par une nouvelle décision parentale à laquelle, cette fois, il ne s'opposa pas. Il s'agissait d'un mariage avec une famille importante et prestigieuse du Saint Empire : la famille d'Isembourg. La demoiselle avec qui la vie d'Albert allait s'unir n'était autre que la nièce de l'archevêque électeur de Trêves, un homme important et influent, une union qui apporterait beaucoup de prestige à la famille Hohenzollern ! Le contrat de mariage fut bientôt signé, et même si Albert ne se réjouissait pas de ce mariage, il trouvait cela tout de même plus agréable que de devenir un homme d'Église.
Alors qu'il tentait de se raisonner sur le bien-fondé de cette union, le jeune homme eut la surprise de recevoir une lettre de sa promise au début de l'année 1551. Il lui répondit et à partir de cet instant ils n'eurent de cesse de correspondre. Albert trouvait que sa future épouse avait beaucoup d'esprit et d'intelligence et cela ne put que lui plaire, et il espérait que de son côté également elle pouvait lui trouver certaines qualités. D'une certaine manière cette correspondance le rassura énormément puisqu'il était certain de s'entendre un minimum avec Isabelle d'Isembourg et que de leur mariage il y aurait au moins une cordiale entente entre eux. Pendant cette période ont approfondi l'éducation d'Albert avec des cours de langues en plus de ses cours habituels. C'était une volonté de la famille de la promise puisqu'on laissa clairement entendre aux Hohenzollern que leur fils cadet serait promis à des fonctions importantes à la fois pour le Saint-Empire mais aussi pour l'archevêque de Trêves.
Début septembre 1551, Albert se rendit jusque Trêves après un voyage de quelques jours long et épuisant. Il devait enfin y rencontrer sa future épouse. Et pour lui, ce voyage en valut vraiment la peine puisqu'il eut un véritable coup de foudre pour sa promise qui était, non seulement intelligente, mais qui ne manquait pas de charmes. Ils passèrent beaucoup de temps ensemble, à se connaître un peu plus, à se découvrir l'un l'autre grâce à une demande d'Isabelle de repousser la date des épousailles en décembre 1551. Ils se marièrent le 5 décembre 1551 et c'est un jour qu'Albert compte comme l'un des plus heureux de son existence. C'était à la fois, pour lui, l'indépendance par rapport à sa famille car il était prêt à fonder la sienne. Il prit un nouveau nom : de Brandebourg pour marquer cette nouvelle liberté qu'il avait cherché à atteindre et finalement c'est ce mariage qui lui offrait cette possibilité.
L'Empereur Charles Quint leur donna bientôt le titre de duc et de duchesse de Sarre grâce à l'oncle d'Isabelle. Depuis Albert se sent vraiment redevable envers l'archevêque.
D'après les dires de la cour épiscopale, ils formaient un couple des plus assorties et des plus unis, ils étaient tout deux vraiment amoureux l'un de l'autre et bientôt Isabelle fut enceinte. Le jeune homme fut heureux d'avoir une descendance. Mais une fausse-couche vint bouleversé ce bonheur et la duchesse fut vraiment très affectée de cette perte. Ils se retirèrent sur leur domaine où Albert fut très présent pour elle et ils surmontèrent tout deux cette épreuve. Bientôt la vie reprit son cours, ils partaient ensemble à la chasse et faisaient la plupart des choses ensemble se faisant mutuellement confiance et s'appuyant l'un sur l'autre. Tout n'était pas toujours tout rose puisque de violentes disputes éclataient parfois lorsqu'ils étaient en désaccord leurs caractères respectifs étant fort aucun des deux ne voulaient s'avouer vaincu.
En 1553, Mary Tudor monta sur le trône, un moment opportun pour le Saint Empire d'entamer des négociations avec l'Angleterre qui est un pays désormais catholique. Archevêque de Trèves après quelques semaines de préparation des deux époux décide de les envoyer en Angleterre. Albert obtint donc le titre de diplomate ceci étant un domaine qu'il maîtrisait presque à la perfection. Ils avaient tous deux étés choisis pour représenter le Saint Empire et l'archevêché et Albert saurait s'en montrer digne.
Ils arrivèrent en Angleterre en novembre 1553, et le jeune duc de Sarre s'attela immédiatement à sa tâche. Il compte bien réussir à servir les intérêts de ceux qui l'ont amené à cette position, mais également fonder enfin une famille avec Isabelle malgré le climat politique tendu en Angleterre entre catholiques et protestants... Mais que personne ne s'avise jamais de toucher à sa femme ou à un membre de sa famille.