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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

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The Majestic Rose
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The Majestic Rose
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♕ Mon nombre de messages est : 956 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 1393 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

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MessageSujet: ❧ LES MOEURS DE L'EPOQUE  ❧ LES MOEURS DE L'EPOQUE  Icon_minitimeMar 19 Fév - 11:11


Les rites de la vie domestique.

Au 16e, les gens vivaient dans une grande promiscuité, on avait peu d’intimité dans les maisons. Les élites au 16e – 17e peuvent vivre dans de grandes maisons, mais elles ont des grandes pièces en enfilades, on a peu de couloirs. On a des grandes pièces qui n’ont pas de fonctions précises, on peut manger dans sa chambre et y recevoir. On dort avec ses domestiques, pour qu'ils soient disponibles à n'importe quelle heure. La notion d'intimité n'était pas connue à l'époque. A cette époque on n'a pas de notion de pudeur, on ne s offusquait pas de se laver nu devant un domestique. En ville on faisait ses besoins dans la rue. Ce n'est que plus tard avec les réformes religieuse, que les femmes devront couvrir leurs cheveux et que le corps devient un péché.

Dans le milieu populaire on a beaucoup de promiscuité à cause des petits logements. Les ouvriers avaient une seule pièce. Une boutique, un atelier et une fois fermée on faisait sa vie dedans. Dans la plupart des villes de France on vit dans une à deux pièces. On met son enfant très rapidement chez une nourrice, les femmes des villes n’allaitées pas leurs enfants, bien souvent les nourrices étaient à la campagne. Les femmes en campagne allaitent. Celles des villes n’ont pas le temps de le faire. L’enfant on le laissait en nourrice jusqu’à ses deux ans. Les autres enfants vivaient beaucoup dans la rue. L’école a beaucoup servi de garderie, puisqu’il n’y a pas de place à la maison, il y rentre seulement pour manger et dormir. A l’adolescence on est mis en apprentissage et on n’est plus à la charge des parents. A la campagne, les maisons rurales étaient petites et il n’y avait qu’une seule pièce pour vivre, voire deux, on a aussi souvent une pièce pour les bêtes et parfois un grenier où l’on mettait les stocks de nourriture. Le problème de chauffage se pose, plus on a de pièces, plus il faut chauffer, ce qui expliquer l’unique pièce. Pas beaucoup d’intimité. Le seul lieu d’intimité d’une maison en ville ou en campagne, c’est le lit. Le lit est le meuble le plus important de la maisonnée, le lit est fermé, il est assez haut pour éviter les bêtes d’y entrer (sol en terre battu), très large, en bois, il est fermé avec des colonnes, un toit et autour on a des rideaux. En Bretagne on a des lits a pend de bois. C’est pour garder la chaleur et pour l’intimité. Jusqu’au 17e siècle on dormait encore beaucoup parent et enfant, mais plus après à cause de la peur de l’inceste. Quand on a un hôte, on offrait son lit et on dort avec la personne. Dans une auberge on partageait les lits. On dormait ensemble pour se réchauffer. Le lit est le lieu de réunion de la famille, c’est le seul lieu de confort. On a des bancs, on range ses effets personnels dans des coffres.

Beaucoup de rites autour de la nourriture et du repas. A l’époque moderne, chez les nobles il y a des rites autour du repas, des codes à connaître. Au XVIe siècle, on utilisait peu la fourchette, mais surtout la cuillère pour manger. On découpait la viande sur la table, un art de découper la viande, on donnait tel morceau à une personne (les meilleurs à la personne la plus importante de la table). Au niveau du peuple on a des rites dans les repas. Le petit déjeuner, chez les paysans les plus riches on les prend tous ensemble avec domestiques et ouvrier agricole. On mange du porc salé, du chou, des poix et un bouillon. L’eau était rarement potable. Chez les plus pauvres c’était du pain, d’orge de seigle. Pas de froment qui est cher. Chez les pauvres on a que du pain noir. Une soupe avec de l’huile de noix et c’est tout. A midi (on goûte), on mange sur le lieu de travail chez les paysans, un peu de pain, un peu de fromage et des fruits locaux (pomme en Normandie, poire, noisettes, noix). Le soir (on soupe), vrai repas à table. La table est très grande, puisqu’on est tous réunie, ouvriers et domestiques, tables sur tréteau avec des bancs sur lesquels certains peuvent dormir. Le chef de famille est le plus près du feu, sa femme est à sa droite et à côté d’elle on a les enfants du plus âgé au plus jeune, après on passe au domestiques, et le plus âgés au plus jeune. C’est aussi le sens des plats. Si on a de la viande, on en mange, les paysans ont des volailles, la nourriture c’est des céréales, les légumineuses, des poix des fèves, on peu de légume si on a du potager, et un fromage si on a des vaches et des chèvres et après ce qu’on trouve sur le plan local. Parfois le chef de famille mange du pain blanc, beaucoup de vin en France, qui est peu alcoolisé, on avait du vin partout pour compasser l’eau qui n’était pas potable. Après le repas du soir, on a la veillée. C’était très important à l’époque moderne, c’est le temps avant d’aller se coucher, on se raconte des histoires, des légendes, si le chef de famille sait lire, il lit la Bible. On a beaucoup d’histoire orale. On peut faire une veillée en famille, ou collective, dans certains village on avait une salle collective où l’on pouvait veiller. En hivers, les veillées se faisaient parfois dans les étables. Il y a tout le monde, l’un des seuls moments où tout le monde est mélangé. Les femmes font des travaux textiles et les hommes jouent aux cartes, ils parlent, ils chantent, ils dansent. On peut en faire entre plusieurs villages, les jeunes peuvent flirter ensemble, sous le contrôle des grands, mais on accepte qu’un garçon parle à une fille, en dehors, cela peut être compliqué. Pour les autres c’était un moyen d’échanger.

Cours de l'UPJV d'Amiens. Attention, c'est le cas de la France, mais qui est aussi adapté à l'Angleterre. Il est interdit de plagier ou encore de copier, sous peine de graves poursuites.


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MessageSujet: Re: ❧ LES MOEURS DE L'EPOQUE  ❧ LES MOEURS DE L'EPOQUE  Icon_minitimeMar 19 Fév - 11:14


La Fréquentation.


La fréquentation en campagne.


I- Les codes de la fréquentation.
a) Pour les hommes.

On ne fréquente pas les filles n’importe comment. Il faut respecter les phases de fréquentation. La première phase, le badinage, c’est des techniques d’approche, un jeu et une chasse. Le jour on créait des rencontres, sur les chemins, près des champs, il ne faut pas trop se parler, semi clandestinité. Le soir, la chasse prend un aspect plus sérieux, les hommes rodent. Tout le monde le sait, mais tout le monde fait semblant de ne pas le savoir. Les hommes rodent pendant des mois, c’est une symbolique qui montre son attrait, son désir. On venait chanter des sérénades, quand il la croisait le jour, il pouvait aussi la pincer où il lui vole son mouchoir. N’importe qui ne peut pas draguer n’importe comment, il faut appartenir à une abbaye de jeunesse où une bachellerie. C’est comme une bande, on se réunie et on se partage les filles. On ne peut fréquenter les filles que si on en fait partie, il faut payer son entrée, rite d’intégration. Cela permet de flirter avec les filles. La fréquentation assidue. Après quelques mois la fille sort seulement si les parents sont d’accord. Elle sort pour voir le garçon et lui il comprend qu’elle est d’accord. Le garçon va l’aider. La fréquentation est plus assidue aux veillées. Premier amour d’essai, phase où l’on commence à se connaître, fréquentation avec l’accord des parents et ça devient officiel quand le garçon entre dans la maison de la fille. Cela peut déboucher à un mariage 2 à 3 ans après. Il faut montrer que l’on est sérieux, c’est long pour tester l’autre et pouvoir le connaître. Ils n’ont pas de vie sexuelle normalement avant le mariage. En campagne on n’a pas besoin de divorcer grâce à ces rituels. Chez les élites on divorce plus souvent à cause des arrangements.

b) Pour les filles

La réserve est de rigueur, tout comme la pudeur. Elle doit rester froide et ne pas montrer trop d’empressement, sinon elle passe pour une fille facile. Quand les garçons rodent, il ne faut pas sortir tout de suite, attendre pendant plusieurs mois pour voir s’il est sérieux. Elle doit laisser la rumeur faire son chemin. Elle ne sort que quand elle a appris par une rumeur que le garçon est intéressé. Si elle n’est pas intéressée elle ne sort pas. Elle doit toujours être irréprochable en matière de comportement, elle doit être obsédée par sa virginité. Danger de grossesse, elles sont exclues de la communauté, sur le plan social, religieux… Pour les hommes on accepte plus de liberté, un garçon peut aller voir les prostituées.

II- Un privilège masculin face à la passivité des femmes ?
a) Faire la cour un privilège des hommes.

Toutes les initiatives sont masculines, les hommes sont les seuls à pouvoir draguer, ils tirent au sort entre eux, se partagent les filles en groupe… Technique amoureuse très intrusive, lassante, liberté de mouvement entravé par quelqu’un qu’on ne veut pas voir. Au bout d’un moment, ils entrent dans la maison, pour savoir. C’est l’homme qui embrasse. Les garçons tentent des relations sexuelles avant le mariage, quelques-unes cèdent. Dans les confessions des curés on voit que les hommes vont plus loin. Il est rare qu’une femme prenne l’initiative. Société patriarcale.

b) Soumission de la femme ?
On a l’impression qu’elles subissent, qu’elles n’ont pas le choix. Elles peuvent détester un garçon et devoir le supporter, sorte d’harcèlement. Chez les paysans, on ne force pas la fille à se marier. Elle ne subit que la cour. Elles ne choisissent pas le garçon pour leur faire la cour, il n’y a pas de groupes pour les femmes. Les garçons essayent de leur plaire, ils cherchent la réciprocité. Elles peuvent inviter le garçon devant les parents. Liberté que les filles des élites n’ont pas. Elles sont mariées très jeunes et n’ont pas leur mot à dire, elles sont contraintes au mariage. Les paysannes peuvent être en désaccord avec leurs parents. Chacun a son rôle, activité des hommes, fausses soumissions des femmes. L’Eglise interdit les mariages forcés. Elles peuvent aller se plaindre au curé qui peut refuser de faire le mariage.

III- Sous le contrôle des parents et de la communauté.
a) Le rôle des parents.

Les parents laissent faire les garçons, groupes de garçons ont une très grandes liberté. Les parents ne sont pas choqués, cela c’est la tradition. Les garçons ont le droit de boire, de se battre, jusqu’à une certaine limite, ils n’ont pas le droit de faire trop n’importe quoi. Comme le mariage est de plus en plus tardif, il y a des frustrations qui s’accumulent, on accepte que les garçons dérapent un peu sur des fêtes collectives. On sait qu’ils sont dans l’attente et que c’est difficile d’attendre 25ans. Les garçons ont le droit d’être violents avec les filles, viols sont fréquents. Les viols en justice sont seulement rependus au 18e siècle. La femme doit défendre son honneur jusqu’à la mort, ce que pense la justice, du coup on a peu de plainte, il faut cacher le viol, surtout si elle veut se marier. On ne tolère pas l’homicide. Les parents de la fille choisissent. Ils marquent leur refus avec des codes, on le dit rarement brutalement. Le garçon entre, on lui fait mauvaise mine, on éteint le feu, cela marque que l’on n’est pas bien venu. Offrir à boire et à manger, ce sont les règles de l’hospitalité. Codes ménagés l’orgueil des gens. Si les parents sont d’accord, ils vont laisser les enfants se voir et tester la patience de l’homme en l’observant, se renseignant. Si tout va bien ils posent la question « Qu’est-ce que tu viens faire ici ? » ce qui entraîne la demande en mariage. Une fois la demande en mariage, il faut encore attendre. Les mariages clandestins sont rares.

b) Le rôle de la communauté.

On sait tout sur tout. La communauté surveille la jeunesse, pas les garçons. Les femmes mariées sont les pires espionnes. La virginité des filles concernent tout le monde. C’est pour ça que tout le monde se contrôle. Peur du bâtard. Mariage est une affaire collective. En France on acceptait que les garçons fréquentent les filles dans leurs chambres, dans quelques endroits. On faisait ça pour un test de fécondité, si on bout de neuf mois elle n’était pas enceinte on annulait le mariage, parce qu’elle n’était pas féconde.

La fréquentation en ville et chez les élites.


En ville, tout est plus sous le signe de la "débauche", il y a beaucoup moins de rituel et de code qu'en campagne. Les relations dans les milieux populaires sont plus directes. D'ailleurs en campagne on voit la ville comme un milieu de débauche et de danger, surtout pour les femmes, ils ont toujours l'image de la prostitution.

Chez les élites, sauf quelques rares exceptions. Il n'y a pas d'amour. La fille se marie jeune et n'a presque pas rencontré son futur mari. Les mariages sont arrangés par les familles. Comme à la campagne, le déshonneur d'une jeune fille est très grave. Elle se doit d'être vierge lors de sa nuit de noce.

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Attention, c'est le cas de la France, mais qui est aussi adapté à l'Angleterre.
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