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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité.

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The Majestic Rose
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MessageSujet: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeLun 9 Sep - 11:16
Votre mission si vous l'acceptez...



Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby
Au palais de Whitehall
29 décembre 1553

Les guerres ne se jouent pas qu’entre hommes, les femmes sont des alliées redoutables et de ferventes combattantes. Elles utilisent leurs charmes, les mots, qui sont des armes qui ont fait leurs preuves à travers l’Histoire. Catherine Willoughtby était connue pour être une fervente partisane de la Réforme, même si en ce moment elle protégeait sa tête, elle avait eu connaissance du vent de révolte qui allait se lever sur l’Angleterre. En secret, elle avait même donné quelques Livres pour soutenir les révoltés, qui pour elle, étaient les sauveurs de l’Angleterre. Secrète et mystérieuse, Catherine ne montrait rien, mais pour aider son camp, elle était prête à se trouver des alliés.
A la cour de Whitehall, qu’elle fréquentait toujours, elle croisa Elizabeth Clinton, une jeune femme qui avait soutenu la couronne de Jane Grey, mais qui au dernier moment avait retourné sa veste pour soutenir Mary Tudor. Quel était le camp de cette femme ? Catherine souhaitait ardemment le savoir.

Option 1 ♣  Méfiantes toutes les deux, vous engagez une conversation banale.
Option 2 ♣  Après quelques mots polis, vous vous disputez, après tout, Catherine n'aime pas la façon dont Elizabeth change de camp comme de robe.
Option 3 ♣  Vous entrez dans le vif du sujet et vous parlez des rumeurs à propos d'une révolte.
Option 4 ♣ Vous cherchez à en apprendre plus sur l'autre en utilisant des moyens détournés.

♦ Déroulement de la mission : Voilà votre mission, la mise en situation a été dite et vous avez maintenant plusieurs options qui s'offrent à vous. Attention, vous pouvez en prendre qu'une, donc vous devez ensemble vous mettre d'accord sur le moyen à utiliser.
Pour le moment vous êtes libre, mais un PNJ pourra venir à tout moment perturber votre jeu. Attention, votre mission commence dès maintenant !

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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeVen 13 Sep - 21:16
La neige, l’hiver et les flocons sont déjà là dans nos maisons du royaume de la Rose. Ce beau pays qu’est l’Angleterre. Mais, c’est aussi un pays sanglant, par rapport à des nombreux personnages qui sont morts sous le règne d’Henry VIII, père de ma très chère petite Elizabeth mais également le père de Mary. Oh cette Mary ! Je ne sais pas quoi penser d’elle, je pense que je vais attendre doucement pour me faire un véritable opinion sur cette Reine. Après tout, elle n’est pas reine depuis quelque temps déjà. Trois mois, il me semble. Je ne sais plus. Je suis encore dans ma demeure, je suis dans mon lit, mon époux, Edward est déjà parti à Londres pour je ne sais quoi.  Ces temps-ci, je le vois moins en moins souvent, mais, il travaille beaucoup, il est, d’après, ce que j’ai compris, conseiller privé.  Je me lève et j’ai un large sourire sur mes lèvres. Et, si j’allais le rejoindre à Londres ? Nous pourrions nous voir ? C’est peut-être une idée.  Enfin, et si, je ne le vois pas, ce n’est pas grave, et j’ai envie de m’acheter des nouveaux habits. Des nouvelles parues. Des objets, pour séduire toujours et encore mon époux. Est-ce que je l’aime ? Il serait idiot de penser que je ne l’aime pas.  Je l’aime, mais, je souffre de ne pas encore donner naissance à un enfant. Un fils, surtout pour la dynastie.  Peut-être, n’aurais-je pu d’enfants ? Est-ce  c’est une punition du Divin ? Oh sans doute, il faut que je retourne à l’Église pour prier. Prier pour que je tombe enceinte et pour nos âmes.  J’aimerais tant donner de la tendresse à un enfant de mon second époux, au premier, j’ai donné deux enfants. Deux adorables anges, que Dieu a décidé de ramener à lui, bien trop tôt. Mes pauvres enfants … J’aurais tellement aimé les voir vivre, grandir … Or, Il a décidé autrement. Je n’ai pas pu les sauver. Mes pauvres petites têtes d’ange. Ils sont morts d’une maladie. Ils sont enterrés à Londres. Il faut que je me recueille, un jour prochain. Peut-être aujourd’hui, je ne sais pas. Je verrais. Pour le moment, je vais m’habiller, mais avant, je demande à une servante de demander au cocher de préparer. Je m’habille d’une robe qui est de la mode, je me coiffe et je me regarde dans un miroir. Un léger sourire nait sur mes lèvres. Je suis enfin prête pour cette journée. Une belle journée de décembre. Je sors de chez moi, j’ai également sur ma modeste personne, de quoi me couvrir pour cet hiver.  Je vois mon cocher, je souris et je monte dans la calèche. Après, plusieurs heures, ou, je ne sais combien de minutes, mais peu importe, j’arrive à Londres, plus précisément au palais royal. Je remercie mon cocher et je vais dans ce palais. Peut-être, trouverais-je mon époux ? Ou non. Nous verrons cela. Je marche dans les couloirs quand je vois soudainement une jeune femme d’un âge mur. Il me semble qu’elle est l’épouse ou plutôt était l’épouse d’un ami du Roi Henry. Je m’approche d’elle et je la toise avec un sourire. Je la regarde et je me demande ce qu’elle va faire. Je l’ai souvent vu faire des choses. Quoi donc ?  Ce n’est pas ici que je le dirais.

Elizabeth ▬ Madame … Bien le bonjour  lui dis-je d’une voix mielleuse .

Que va-t-elle dire ? Ou faire ? Je ne sais pas. Nous verrons bien. Mais, je me demande dans quel vent notre conversation va tourner, est-ce dans le côté du bien ou du mal ? Je ne sais pas. Mais, je sais qu’en tous cas, qu’avec cette dame, ça va être différent. Je lui souris. Je la regarde, la toisant. Je suis une descendante de la Reine Elizabeth Woodville, grand-mère du Roi Henry. Je ne sais quoi faire de plus, après tout, je viens de lancer la première balle, sera-t-elle empoisonné ou bienveillantes ? Sera-t-elle le symbole d’une discorde ? Nous verrons bien. Des gens parlent, marchent. Je souris. Pourquoi met-elle du temps à répondre ? Je sais, je suis une impatiente de nature, nous pouvions pas changer notre nature.
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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeSam 14 Sep - 21:34


Révolte et Ladies font bon ménage



Ce matin là, je trépignais comme une enfant impatiente, le soir de Noël. L’excitation, ce n’était plus de mon âge. Ce n’était pas de mon rang. Hé puis, ce n’était pas Noël non plus. Il était passé de quelques jours. En compagnie de Richard, j’avais festoyé à la Cour de Whitehall, partagé la table et le buffet de nombre de catholique, leur croix grosse comme ma main, pendant à leur cou de façon ostensible. Comme si cela avait de l’importance pour le Seigneur. Je ne me rappelais que trop bien la façon dont leur pendentif gigotait autour de leur gosier tandis qu’ils se goinfraient et gloussaient comme des volailles. Je m’étais retenue, des répliques désobligeantes me brulant les lèvres. J’avais eu l’impression d’être en plein territoire ennemi, seule contre tous. Jamais je n’avais serré la main de mon mari si fort. Lui, égale à lui-même, semblait parfaitement à l’aise, calme et pacifiste. Quelques fois, je me demandais comment serait ma vie, si nous ne nous étions pas mariés. D’ailleurs, peut-être n’aurais-je plus de vie. Peut-être que Marie la Sanglante m’aurait faite décapiter suite à une erreur de trop. Peut-être me serais-je jetée à corps perdue dans une de ses tentatives de coups d’Etat ou agresser physiquement la Reine lorsqu’elle avait prononcé l’emprisonnement de Jane. Pauvre petite Jane... Je me devais de la libérer de son horrible prison. Je n’allais pas laisser la petite-fille de mon adoré Charles mourir comme un animal, en sommet de la Tour de Londres, comme une moins que rien.

Il se trouvait justement que cela était le sujet de mon empressement matinal. Sortir la soeur de la petite Mary Grey de son cachot. Comment ? C’était justement cela le plus intéressant. Une révolution. Des protestants prenant les armes et se déversant dans les rues comme des torrents lors d’une inondation. Des protestants clamant leur foi dans tout Londres. Des protestants renversant le pouvoir en place. Tout ceci n’était encore qu’un embryon. Mais cependant, mieux valait aller lentement et surement que trop vite et dangereusement. Je ne voulais pas d’un carnage, d’un bain de sang et d’une violente répression. Bien sûr, il y aurait des risques. Bien sûr, il y aurait probablement des morts. Mais le jeu en valait la chandelle. J’avais eu vent de la rumeur par un des réseaux souterrains que j’alimentais. Par le biais de mes églises protestantes, j’avais versé livres et shellings pour nourrir la rébellion. C’était le moins que je puisse faire. La perspective d’une telle chose, d’un tel changement me faisait redevenir jeune. Me faisait redevenir la Catherine que j’étais, étant adolescente. Fougueuse et impétueuse. Je ne savais si j’avais perdu cela suite à la mort de mon mari et de mes deux fils. Peut-être étais-je devenue plus amère. Plus acerbe. Richard m’en faisait souvent la remarque.

J’avais insisté pour que nous restions à Londres, après le Réveillon. Cela avait beaucoup étonné mon époux qui était de suite devenu suspect à mon égard. D’ordinaire, j’étais la première à prendre mes jambes à mon cou dès l’instant où mes orteils se posaient sur la première pierre du palais de Whitehall. Je n’osais parler de mon implication à Richard quant au mouvement protestant. Il comprendrait, cela était certain. Mais il s’inquiéterait pour nous. Il s’inquiéterait pour moi. Et c’était la dernière chose que je souhaitais. Je lui ferais part de cela dans quelques temps. Quand la révolte sera certaine. Je n’allais pas le tourmenter avec d’hypothétique protestants réclamant le trône d’Angleterre, tout de même.

Incapable de tenir en place, j’appelais une de mes suivantes pour qu’elle m’habille et me coiffe. Il était encore tôt, mais rester enfermée mettait mes nerfs à l’épreuve. Richard avait dû s’absenter dans la soirée d’hier, à cause d’une quelconque urgence. Il devait rentrer dans l’après-midi, si bien que j’avais une bonne partie de la journée pour ourdir quelques complots. J’étais entrée en contact avec plusieurs membres de la garde royale. Toujours très prudente, je ne m’étais adressée qu’à ceux dont l’histoire m’était connue. Grâce à quelques pièces, un peu de tact et une bonne dose de désir vengeur, j’avais convaincu quelques uns d’autres eux, ceux dont un membre de leur famille était protestant et avait été exécuté, par exemple...

Une fois apprêtée, j’arpentais les couloirs jusqu’à l’une des bibliothèques où je pourrais me renseigner sur quelques informations d’importances. Les plans de Londres, par exemple, histoire de voir l’itinéraire le plus sûr et le plus court si une horde de protestants en colère souhaitait se frayer un chemin jusqu’à Whitehall... On ne sait jamais, après tout.

Alors que je me croyais seule, hormis les quelques servants qui couraient sans relâche, je vis un visage qui ne m’était pas inconnu. La jeune femme s’approcha de moi, tout sourire. Je ravalais une grimace. Elizabeth Clinton. Ou la femme qui avait retourné sa veste plus vite que son ombre. Je fis claquer ma langue contre mon palais, désapprobatrice. Autant dire que je ne pouvais être que méfiante envers cette femme. Elle avait abandonné la cause protestante et Jane Grey pour s’assurer de la position géographique de sa tête. C’est à dire entre ses eux épaules, bien accrochée sur sa nuque. Poltronne, lâchais-je entre mes dents serrées. Elle me salua comme si nous étions de vieilles amies. A contre coeur, je lui rendis la politesse.

_Vous êtes bien matinale, madame la Comtesse. Que faites-vous donc à vous promener comme ça de si bonne heure ?

Chercheriez-vous une nouvelle façon de faillir à votre religion ? grondais-je pour moi-même. Ma voix était moins sèche que je l’aurais voulu. Je devais me méfier d’elle. Elle connaissait mon camp. Elle connaissait ma foi -qui ne la connaissait pas, d’ailleurs ?-. Pire encore, elle savait de quoi j’étais capable.



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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeVen 18 Oct - 21:07
L’hiver a fait son apparition dans ce pays, il va faire froid mais nous pourrions nous réchauffer dans nos demeures, en compagnie des êtres qu’on aime.  Souvent, c’est dans ces périodes que nous réunissons pour nous donner des cadeaux. Passons. Je m’habille et je me prépare à aller à Londres, plutôt au palais de Whitehall. Il me semble que c’est dans ce palais que l’enfant tant désiré naquit, je parle bien sûr du petit Edward. Le fils du Roi Henry VIII. Or, la femme du Roi, Jeanne Seymour perdit la vie.  Pauvre enfant qui ne connaitra jamais sa mère … Passons sur ce sujet, mais, de nos jours, de nombreuses femmes meurent en accouchant …  J’arrive quelques heures après dans ce palais, j’étais arrivée en calèche, un des moyens de locomotion de mon époque. J’arpente les couloirs et différentes idées me traversent. Lesquelles ? Oh des idées que je ne peux vous dire Et puis, ce ne sont pas des idées que j’ai envie de partager avec vous. Des idées folles ? Sans doute, elles peuvent me mener à l’échafaud et je n’ai pas réellement envie d’avoir la tête coupée. Je dois vivre. Je continue de marcher, dans un silence glacial. C’est si calme, si froid. Il y a presque personne, aucune âme qui traverse ces corridors. Puis, une femme est là. Une femme appartenant à ma caste sociale, la noblesse. Oh ne croyez pas que j’ai des préjugés contre les classes inférieures, ce n’est pas le cas. Mais, selon certaines personnes, je les toise car moi, je ne suis pas une bâtarde, mais certains oui. Je le sais, je ne suis pas une bonne chrétienne, je le conçois. Mais est-ce ma faute, s’ils n’ont pas le même prestige de mon lignage ? Non. Mais peut-être devrais-je me remettre en cause, quand j’irais à l’Église pour prier. Je le ferais. Pour le salut de mon âme. Ame errante dans ce monde aux jours sombres. Que faire ? Évitez de sombrer dans le mal, sans doute. Je m’approche de cette femme, cette femme qui a été l’épouse d’un grand ami d’Henry VIII. Qui ? Charles Brandon, si mes souvenirs sont exacts. J’ai peu de souvenirs de lui. En même temps, j’étais qu’une petite fille et il n’était pas permis pour les enfants qui servaient la princesse Elizabeth d’aller à la cour. Tant d’année sont passés depuis. Je la salue, sans faire de révérence. Que va-t-elle faire ? Va-t-elle me répondre ou se détourner de moi ? Je ne sais pas. Je vais voir. Mais, elle ne répond pas toute de suite, l’attente va être longue, j’en ai bien peur ! Oh que faire ? Dois-je me cacher pour subir cet affront ? Oh, non. Je suis trop fière. Je lui souris et j’attends sa modeste réponse.

Catherine ▬ Vous êtes bien matinale, madame la Comtesse. Que faites-vous donc à vous promener comme ça de si bonne heure ?
Elizabeth ▬ En effet, Madame En quoi cela peut vous intéresser Madame, je doute que ma vie ne vous intéresse ? Lui dis-je en la regardant. Je lui souris et je rajoute. Mais soit, je suis venue voir mon époux et j’ai envie de sortir de chez moi. Sinon, avez-vous entendu parler d’une révolte ? Lui dis-je d’un murmure doucement.  Enfin, que faites-vous ici Madame ? Lui-dis en la regardant.

Je lui souris. Que faire ? Je ne sais pas trop. Des gens passent, certains évoquent le prénom de Jane Grey. Jane, je ne sais pas quoi faire. Je pense à elle. J’aimerai la revoir, rien qu’un instant. Je regarde la dame sans rien dire. Que savais-je d’elle ? Pas grand-chose mais je ne pense pas qu’on puise s’aimer. Aimer ? Pas dans le sens amoureux, mais dans le sens amical. D’autres passantes murmurent d’autres choses, des sujets désagréables.

Elizabeth ▬ Voulez-vous qu’on va autre part  Madame ?


HJ : pardon pour le retard.
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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeJeu 24 Oct - 12:37


Révolte et Ladies font bon ménage



Je n’appréciais pas vraiment que l’on me mette des bâtons dans les roues. Je n’aimais pas non plus que l’on me retarde alors que des choses urgentes obligeaient mon empressement. Or, c’était justement ce que faisait Elizabeth Clinton à ce moment là. Elle s’était dressée devant moi, comme un obstacle infranchissable, me faisant la conversation comme si nous nous connaissions depuis l’âge où nous arborions toutes deux des petites robes d’enfants. Et, d’ordinaire, je balayais les gêneurs d’un revers de main. Cependant, je me contins et tâchais de rester polie devant cette femme dont je me méfiais comme de la peste. Depuis qu’elle avait trahi sa foi, elle était, en quelques sortes, rentrée dans les bonnes grâces de la Reine Mary. Si jamais elle savait que j’avais envoyé la Comtesse sur les roses, elle n’en serait pas tellement ravie. Enfin, c’était ce que je présumais. Si j’étais la fille d’Henry VIII, je me montrerais suspicieuse envers cette femme. Après tout, si elle avait pu abandonner la religion protestante lorsque cela l’arrangeait, pourquoi ne pourrait-elle pas faire de même avec le catholicisme ? C’était une petite opportuniste fourbe et très maligne.

Je fus piquée au vif lorsque sa réponse me parvint. Moi qui avait tenté de me montrer le plus agréable possible, de bon matin, voilà que j’étais celle qu’on envoyait balader ! Mais elle n’avait pas tord. Sa vie ne m’intéressait pas vraiment. J’avais simplement été étonnée de la voir trainer dans les couloirs de Whitehall alors que le soleil venait à peine de se lever... Je mordillais mes lèvres quand elle m’appela « Madame ». Tout simplement, « Madame ». J’étais Baronne. J’avais été Comtesse. Je ne lui avais pas fait l’affront de l’appeler « Madame », moi. Elle finit tout de même par me parler de sa visite à son époux. Alors que je profitais de l’absence du mien, elle, elle courrait vers lui. D’ailleurs, je devais mon dépêcher. Il me fallait aller vers la bibliothèque la plus proche pour voir si des plans de Londres de s’y cachaient pas, et ce avant que Richard ne pointe le bout de son nez par ici. Je ne voulais pas qu’il me découvre en train de fouiner dans de sales affaires.

En parlant de sales affaires, je faillis tomber à la renverse lorsque Elizabeth me parla de la révolte protestante, comme ça, sans transition. Elle me parlait de son époux et l’instant d’après, voilà qu’elle me parlait de la rumeur la plus brulante de toute l’Angleterre. N’avait-elle pas peur des murs ? Des oreilles qui trainaient ? On aurait pu nous entendre ! Et je ne tenais pas vraiment à voir ma tête plantée sur un pic pour décorer la Tour. Abasourdie, je lui fis les gros yeux, comme une mère l’aurait fait à un enfant trop gourmand. Sauf que, pour ma part, je tentais réellement de la fusiller du regard. Il fallait prendre des précautions. Je m’étais démenée pour rester d’une discrétion dans faille en ce qui concernait mon implication dans la révolution et je n’allais pas la laisser tout gâcher en faisant des insinuations douteuses.

_Qui n’en a pas entendu parler ? soufflais-je en fronçant les sourcils. Les bruits circulent vite, ici. Cependant, je ne veux rien avoir à faire avec ces petits révolutionnaires de pacotille. Enfin, qu’espèrent-ils sérieusement ? Tout ceci est ridicule.

J’avais parlé assez fort, histoire que les indiscrets puissent entendre (et peut-être croire) que je n’approcherais pas de près ou de loin les protestants qui descendraient dans les rues. Si la Reine venait à se poser des questions sur ma loyauté, je m’offrais quelques témoins. Du moins, l’espérais-je. Je faillis partir en hurlant quand elle me proposa de poursuivre la conversation ailleurs. J’étais déjà assez embarrassée comme ça. Mais enfin, la calvaire semblait vouloir se poursuivre. Je décidais de faire de mon mieux pour profiter de la situation. Elizabeth Clinton avait l’air d’en savoir -un peu trop à mon goût- des choses, sur la révolte. En me montrant habile, je réussirais surement à lui tirer les vers du nez. Et j’étais assez intelligente pour ne pas me laisser piéger par elle, si elle était envoyée par un quelconque catholique rattaché à la Reine.  

_Faisons donc cela, lui souris-je. Je me rendais à la bibliothèque pour y trouver un livre sur Londres, pour Mary Seymour, ma pupille. C'est une enfant très vive pour son jeune âge et elle a soif d'apprendre. Nous n’avons qu’à continuer notre discussion là-bas. Je pourrais ainsi poursuivre mes recherches pour elle et lui rapporter une petite surprise.

Je m’assurais qu’elle me suivait et poursuivis mon chemin jusqu’à la-dite bibliothèque. J’avais même un prétexte pour feuilleter les livres sur la capitale. Elizabeth Clinton finirait bien par cracher le morceau. Je découvrirais qui lui a parlé de la révolution. Je découvrirais si elle comptait jouer un rôle dans celle-ci. Et, in fine, je découvrirais si elle est restée fidèle ou protestantisme ou si elle a réellement décidé de trahir Jane Grey et de trahir ma famille.  



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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeDim 27 Oct - 14:54
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Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby
Au palais de Whitehall
29 décembre 1553

Elizabeth et Catherine venaient à peine de se retrouver à la cour, que la première questionna la seconde à propos des rumeurs de révolte qui se profilaient dans le pays. Le ton devient ensuite plus léger, puisque les deux femmes quittèrent le couloir. Cependant, elles ne savaient pas qu'elles avaient été écouté et suivi par un homme partisan depuis le début du camp catholique. Simon Renard, conseiller de la reine se méfiait depuis le début d'Elizabeth Clinton, bien plus encore de Catherine Willoughtby. Il suivit donc discrètement les deux dames, jusqu'à ce qu'il les aborde au détour d'un nouveau couloir.

"Vous semblez en savoir beaucoup lady Clinton à propos de cette révolte, cela m'étonne." Disait l'homme avant de se tourner vers Catherine. "Et vous lady Willoughtby, que savez-vous à propos de ces révolutionnaires de pacotille." Questionna l'homme.

Option 1 ♣  Vous faites semblant de ne pas connaître l'homme et vous l'ignorez.
Option 2 ♣  Vous détournez ses questions pour les mettre à votre avantage.
Option 3 ♣  Vous lui répondez.
Option 4 ♣  Vous vous tendez des pièges entre vous.

♦ Déroulement de la mission : Voilà votre mission, la mise en situation a été dite et vous avez maintenant plusieurs options qui s'offrent à vous. Attention, vous pouvez en prendre qu'une, donc vous devez ensemble vous mettre d'accord sur le moyen à utiliser.
Pour le moment vous êtes libre, mais un PNJ pourra venir à tout moment perturber votre jeu. Attention, votre mission commence dès maintenant !

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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeSam 23 Nov - 14:35
Londres, capitale anglaise, c’est ici que le pouvoir se concentre, celui de la Reine Mary Tudor. Aimais-je cette femme ? Je ne pense pas. Je ne la connais pas, mais j’aurais préféré que ce soit Elizabeth qui devient Reine, or, c’est la fille de Catherine d’Aragon et d’Henry VIII qui gouverne cet état, ce royaume d’Angleterre.  Ou suis-je ? Dans le palais de Whitehall, je suis en compagnie de cette noble Catherine Willoughby, cette femme qui a été l’épouse de l’ami du père du précédant roi. J’ai si peu de souvenir de lui, en même temps, une enfant n’a pas sa place à la cour, elle reste au service de sa princesse. Pauvre petite Elizabeth, cette dernière a bien grandit. Elle est si douce. Mais, je ne l’ai pas encore revu ou plutôt parler, comprenez le, nous sommes beaucoup surveillé … Surtout la princesse Elizabeth.  Mais passons, Catherine me demande pourquoi je suis bien matinale, je lui réponds et j’attends sa réponse. Or, rien. Toujours rien. Pourquoi ne pouvait-t-elle me répondre ? Hum, je ne sais pas. C’est une femme mystérieuse et froide. Il est difficile de la cerner et de la comprendre.   Mais, entre temps, je lui ai parlé d’une rumeur qui disait  qu’il aurait une révolte. Une révolte ? Contre qui ? La Reine, mais ceci  est une rumeur. Enfin bref, des personnes circulent dans les corridors, tellement de gens. Ils nous regardent. Sont-ils étonnés de nous voir parler ensemble ? Sans doute, je ne sais pas trop. La jeune femme me fait les gros yeux, qu’avais-je dits ? Je ne sais pas, je ne la comprenais pas trop. Je lui demande si elle voulait qu’on parte. Après un silence,  je la regarde. Attendant toujours sa réponse.

Catherine  — Qui n’en a pas entendu parler ?   Dit-elle en fronçant les sourcils. Les bruits circulent vite, ici. Cependant, je ne veux rien avoir à faire avec ces petits révolutionnaires de pacotille. Enfin, qu’espèrent-ils sérieusement ? Tout ceci est ridicule.

Elizabeth — En effet, mais, nous savons que c’est des rumeurs. Je ne sais pas ce qu’ils espèrent. Je pense que notre Reine arrivera à gagner et découvrir les principaux antagonistes.

Un calme règne, la foule écoute attentivement. Je les regarde, sans rajouter de plus. Que dire ? Comment avais-je su pour ces rumeurs ? Je les écoute. Je suis une sorte de fouineuse. Une fouineuse qui peut avoir sa tête sur les pics si elle ne fait pas attention. Je dois essayer de rester prudente et prouver ma loyauté à la Reine. C’est-à-dire sans doute de trahir des gens. Surtout si des gens que je connais sont des personnes que j’aime. C’est si difficile. Mais, que choisir ? Nous ou eux ? Je suis un monstre, je le sais. Mais ce n’est pas moi qui tue même si c’est ma langue de vipère qui sème le poison … Oh que faire ? Je ne sais pas. Je suis perdue.

Catherine —Faisons donc cela, lui souris-je. Je me rendais à la bibliothèque pour y trouver un livre sur Londres, pour Mary Seymour, ma pupille. C'est une enfant très vive pour son jeune âge et elle a soif d'apprendre. Nous n’avons qu’à continuer notre discussion là-bas. Je pourrais ainsi poursuivre mes recherches pour elle et lui rapporter une petite surprise.
Elizabeth — Un livre sur Londres ?  Mary Seymour, c’est la fille de Catherine Parr ? Quel âge a-t-elle ? Il est rare d’avoir des enfants qui ont cette envie d’apprendre. Bien, soit. Je vous suis.

Nous commençons à partir, nous allons dans un couloir qui allait nous permette de rejoindre d’autres couloirs avant d’accéder à la bibliothèque, or, quelqu’un nous arrête sur notre route. Qui est-ce ? Un homme de la reine. Mince ! Qu’a-t-il- entendu ? Tout ou rien ? J’ai si peur. Il peut nous envoyer croupir en prison.

Homme —  Vous semblez en savoir beaucoup lady Clinton à propos de cette révolte, cela m'étonne.  Dit cet homme  Et vous lady Willoughtby, que savez-vous à propos de ces révolutionnaires de pacotille.

Elizabeth —  Ce sont que des rumeurs que j’ai entendu au village. Mais nous devons douter de leur bien fondé, n’est-ce pas ? Ce sont que des hommes de la rue. Peut-être, c’est à eux que vous devez demander des comptes, ils doivent en savoir plus que Lady Willoughtby et moi.
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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeLun 30 Déc - 16:05


Révolte et Ladies font bon ménage



C’était étrange de cheminer ainsi avec la Comtesse de Lincoln, Elizabeth Clinton. Cette femme que je méprisais et dont je me méfiais tant. Cette traîtresse, cette menteuse et pire que tout, cette pleutre. Mais, même si elle était tout ceci, elle était également bien maligne et très rusée. Je le voyais dans ses grands yeux bleus qu’elle tentait de faire passer pour innocents. Si certains la croyaient partisane du camp catholique et que d’autres la pensaient adepte du protestantisme, je pensais plutôt que tout ce qu’elle faisait, elle le faisait pour elle même et pour servir ses propres intérêts. Enfin, qui étais-je pour la traiter d’hypocrite ? La Baronne Willoughby d’Endersby et l’ancienne Duchesse de Suffolk, certes, mais j’étais également une comploteuse accomplie. Et cette Révolte serait mon tombeau ou mon trône. Par trône, j’entendais bien sûr la victoire de ma foi, non pas celui d’Angleterre. Qui voudrait d’un tel fardeau ? D’un tel découpeur de tête ? À part Mary Tudor, bien évidement. Même si les protestants et par extension moi-même, voulions mettre la jeune Elizabeth Tudor sur le trône puisqu’elle était l’héritière légitime, je n’étais même pas sûre qu’elle le désirait réellement. Mais pour moi, cette enfant restera l’engeance d’Anne Boleyn et je ne pourrais jamais la regarder autrement que comme la fille de cette putain. La reine idéale s’appelait Jane Grey et elle était retenue dans la Tour de Londres, dans un cachot obscur et lugubre. Mais elle était de ma famille et je n’étais pas sûre de la vouloir encore comme cheftaine d’Angleterre. La place était dangereuse. Nombre des femmes d’Henry VIII pouvaient en témoigner. Enfin, avant qu’elles soient décapitées, bien entendu.

_Oui, répondis-je à la Comtesse, Mary est la fille de feu Catherine Parr.

Je tentais de paraître détachée, mais évoquer ainsi mon amie m’emplit de tristesse. Sa mort m’avait passablement affectée et elle me manquait terriblement. L’occuper de sa fille était une joie et une bénédiction. J’adorais la fillette que je considérais comme ma propre enfant. Elle ressemblait tellement à sa mère que cela en était troublant. Et avec tous les complots actuels, je faisais tout pour la protéger du mieux possible.

_Oh, elle a cinq ans et croyez moi, elle préfère s’amuser plutôt que d’apprendre, ris-je sincèrement, pour la première fois. Mais enfin, il faut bien éduquer nos charmantes têtes blondes. Se sont elles qui gouverneront le pays dans quelques décennies, après tout.

Et alors que nous nous rendions tranquillement vers la bibliothèque comme deux grandes amies, un homme jaillit de l’ombre et se planta devant nous. Je mis moins d’une seconde à mettre un nom sur ce visage si désagréable. Simon Renard, le chien de garde de la Reine. Du moins, c’était ainsi que j’aimais l’appeler. Sur cette Terre, je croyais bien qu’il ne pouvait exister d’homme plus paranoïaque. Oh, il n’avait pas tord, le bougre. Le grand Mal protestant était partout, jusqu’au coeur de ce charmant palais. La preuve en était, je déambulais paisiblement dans les couloir. Je n’appréciais pas ses insinuations. Il était clair qu’il nous avait entendu, le malotru. J’acquiesçais à la réponse de la Comtesse.

_Ambassadeur, lâchais-je, ne vous a-t-on jamais appris à ne pas écouter aux portes ? C’est mal poli, en particulier quand il s’agit de laisser traîner ses oreilles lorsque deux femmes discutent. Ou peut-être est-ce une tradition française dont j'ignorais l'existence ?

Je croisais mes bras et pianotais des doigts sur la manche de ma robe.

_Quant aux rumeurs, il faudrait être sourd pour ne rien avoir entendu ! m’esclaffais-je. Les rues en résonnent à longueur de journée. Enfin, peut-être n’êtes-vous pas descendu à Londres dernièrement. Je dois avouer qu’avoir à côtoyer le peuple pour un... gradé tel que vous doit être incommodant.

Mon ironie était palpable. Je n’avais pas peur de ma répartie. C’était elle qui m’avait rendue célèbre à la cour, après tout. Bon, mes titres et mon mariage également, mais ma personnalité avait fait le reste. On se souvient encore de ce banquet que j’avais donné, quelques années après être devenue la femme de Charles. Ce très cher Gardiner était encore libre, à cette époque. Et ciel, comme je le haïssais ! J’avais même appelé mon épagneul de son patronyme pour faire rire mes convives. Enfin, j’ai entendu dire que la Reine cherche à la faire sortir de sa cellule. Mais il lui sera autant utile qu’un chien sans flair et sans croc.

_Quant à vous, monsieur Renard, que savez-vous de cette révolte ridicule ? Vous semblez également bien informé, n’est-il pas ? Enfin, si vous cherchez à nous soutirer de quelconques informations, c’est peine perdue. Nous n’en savons pas plus. Allez donc questionner les badauds, ils sont autrement plus au courant que deux nobles dames ayant juré allégeance à notre bonne Reine.

Je révérençais bien bas, presque grossièrement, et me redressais, tout sourire.

_Si vous le permettez, maintenant, nous allons poursuivre notre route et reprendre nos babillages. Pensez à ramasser vos oreilles.

J’attrapais la Comtesse par le coude et avec un dernier sourire, tournais les talons en direction de la bibliothèque.

_Ah, ces français ! Ils se croient tous permis en territoire ennemi ! soufflais-je en levant les yeux au ciel.

En particulier lorsque le loup était déjà dans la bergerie.



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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeLun 13 Jan - 17:19
En allant à Londres, je ne me serais pas imaginé discuter avec Catherine. Non, nous sommes deux personnes différentes ayant des idées différentes. Pourtant, il arrive que des femmes qui se détestent puissent faire front commun pour des choses. Je lui demande si la petite qui est sa pupille est celle de Catherine Parr, une ancienne reine et épouse d’Henry VIII. Je la regarde, nous allons bientôt aller à la bibliothèque pour lire ou parler. Ou plutôt comploter. Peut-on comploter avec une ennemie ? Une ennemie peut devenir une amie. Or, je doute que Catherine soit une de mes amies. Je lui souris.

Elizabeth - Pauvre enfant … Catherine était une femme sympathique et une belle âme. Qu’elle puisse reposer en paix. Dis-je d’une toute petite voix émue. Catherine était une femme qui m’avait connue et qui m’avait élevée. Comme une mère ferait à sa fille.
Catherine - _Oh, elle a cinq ans et croyez moi, elle préfère s’amuser plutôt que d’apprendre rit-elle. Mais enfin, il faut bien éduquer nos charmantes têtes blondes. Se sont elles qui gouverneront le pays dans quelques décennies, après tout.
Elizabeth- Je la comprends. Une douce rose dans nos jardins des roses. Pourrais-je la rencontrer un jour ? Je suis d’accord avec vous.

Pendant notre trajet, un homme arrive. Il devait avoir entendu nos paroles. Je me maudissais d’avoir parlé tout haut ce que je pensais. Il nous questionne sur les rumeurs, je lui réponds quelques minutes plus tard, Catherine lui répond, je l’écoute sans rien dire. Ah ces fouineurs toujours là quand il ne le faut pas. Néanmoins, une peur naquit dans mes entrailles, et si ce dernier se servait de nos paroles pour nous détruire ? Je regarde Catherine sans rien dire. Je respirais doucement mais en étant angoissé. J’ai si peur. Peur de mourir comme un traître. Je ne sais quoi faire. Catherine prends mon coude et nous continuons notre route pour la bibliothèque. Allons réellement aller là-bas sans que ce loup vienne nous traquer ? J’en doute. Il va sans doute perturber notre chemin encore.

Catherine - Ah, ces français ! Ils se croient tous permis en territoire ennemi !
Elizabeth – En effet. J’espère que cet homme ne va pas nous suivre. Ils sont toujours à l’affut des erreurs pour mieux nous détruire. Pensez-vous qu’il nous suivre ?

Je lui souris, nous approchons de la bibliothèque du palais. J’observe la salle sans rien dire. Nous sommes seules. Pour combien de temps ? Je l’ignore. Je souris à Catherine, je m’avance dans la salle en regardant ce que je pouvais lire. Je marche dans la salle, je regarde les livres.

Elisabeth – Avez-vous trouvé votre livre ?

Je me demande si nous allons rester encore ici ou si nous allons aller ailleurs. Je regarder les livres et j’en fait tomber un. Quelle maladroite ! Je le ramasse et je le repose à sa place. Je reste dans mes pensées, attendant que quelque chose se passe. Or, quelqu’un entre dans la bibliothèque. Je me tourne vers Catherine, ne sachant quoi faire.
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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeMer 12 Fév - 12:28
Votre mission si vous l'acceptez...



Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby
Au palais de Whitehall
29 décembre 1553

Simon Renard était un homme futé et il connaissait la réputation de lady Clinton et de lady Willoughtby, notamment, la reine lui avait beaucoup parlé de cette dernière. La duchesse n'avait pas son pareil pour mentir, même si tous savaient qu'elle était une protestante. Si Renard avait un peu de chance, peut-être arriverait-il à convaincre la reine de l'envoyer en prison, ou au mieux au buché. Ainsi, si son plan fonctionnait, tous les protestants seraient chassés de ce pays et l'Angleterre serait de nouveau catholique. Les deux femmes étaient arrogantes et Renard avait eu raison de laisser glisser une oreille dans leur conversation. Les deux femmes avaient sans doute un lien avec cette révolte qui devenait de plus en plus vraie.

"Et bien lady Clinton, les rumeurs sont une chaîne et il y a un toujours un début à celle-ci. Peut-être pourriez-vous m'en dire un peu plus sur ces hommes des rues. Je doute qu'une femme de votre qualité parcoure les mauvais chemins, mais bon, comme on dit, l'habit ne fait pas le moine et les dames anglaises m'étonneront toujours." Souriait-il avec beaucoup de mesquinerie, non sans cacher le fait qu'il venait d'insulter Elizabeth Clinton de débauchée. L'homme se tourna alors vers l'arrogante lady Willoughtby. "Quant à vous duchesse, vous devriez savoir que je ne suis pas qu'un simple ambassadeur ici et en ma qualité de conseiller de la reine, je me dois de glisser mes oreilles partout. Et au vu de comment vous me fuyez, j'ai le sentiment que vous avez des choses à vous reprocher." Ajouta l'homme tout en devenant de plus en plus suspicieux.

Les deux lady étaient maintenant entre les griffes du renard, allaient-elles pouvoir en réchapper sans y laisser quelques chairs?

Option 1 ♣ Vous Vous attaquez à l'homme, après tout, vous n'avez presque rien à vous reprocher.
Option 2 ♣ Vous restez silencieuses.
Option 3 ♣ Vous continuez votre propre conversation, tout en ignorant l'homme.

♦ Déroulement de la mission : Voilà votre mission, la mise en situation a été dite et vous avez maintenant plusieurs options qui s'offrent à vous. Attention, vous pouvez en prendre qu'une, donc vous devez ensemble vous mettre d'accord sur le moyen à utiliser.
Pour le moment vous êtes libre, mais un PNJ pourra venir à tout moment perturber votre jeu. Attention, votre mission commence dès maintenant !

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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeMer 23 Avr - 20:40


Révolte et Ladies font bon ménage



Je maudissais mentalement Simon Renard, ambassadeur, conseiller de la Reine, ou peu importait comment il aimait se faire appeler. Pour moi, cet homme n’était qu’un vautour ridicule qui fourrait trop sa truffe d’animal dans le terrier des autres. Peut-être devrais-je appeler un de mes chiens comme lui. La blague serait redondante, mais elle ne cesserait pas de me divertir pour autant. Si je ne l’avais jamais porté dans mon coeur, il m’apparaissait encore plus exécrable sous cette nouvelle lueur. Et dire que j’étais partie pour une matinée tout à fait banale : rechercher quelque informations utiles aux rebelles protestants et glaner un livre pour ma pupille, voilà que je me retrouvais en pleine joute verbale avec le bras droit de la Reine Sanglante, accompagnée par Elizabeth Lincoln ! Si cette dernière faisait profil bas depuis notre rencontre impromptue, enduisant sa langue de mots mielleux à souhait, je ne baissais pas ma garde pour autant. Elle restait une de celles qui avaient retourné leur veste au dernier moment pour éviter la potence et les pires tortures. Leur foi était faible. Leur esprit était faible. Notre Seigneur voyait tout cela. Il voyait ceux qui lui avait tourné le dos pour adorer une fausse croyance. Cette femme était une vipère. Si elle m’approchait trop, je risquais de me faire mordre et son venin amer se distillerait dans mes veines comme un poison mortel.

Je l’entrainais d’un pas vif dans la bibliothèque. Malgré tout, je ne perdis pas mon sang-froid. J’avais été élevée à la Cour et j’étais habituée à ses jeux de parade et d’intimidation. Rien ne m’amusait plus. Cependant, je n’appréciais que très peu d’être ainsi épiée. Voilà pourquoi je voulais fuir le palais à tout prix. Mais mon nouveau statut dans le rébellion me l’interdisait. Je devais les aider. Et pour cela, il me fallait être au coeur de l’action et des tourmentes. Des mensonges et des mirages.

_Pour tout vous dire, Comtesse, je ne sais trop ce que je cherche. Un livre sur l’histoire de Londres, peut-être. Avec des représentations, comme ça Mary pourra se visualiser la capitale.

Parfait. Je devais trouver des plans de la ville, pour organiser le soulèvement et optimiser la manière dont les flots humains rempliraient les rues pour ne jamais en ressortir et surprendre les gardes royaux. Et la fille de ma bonne amie Catherine pourrait toujours se servir du livre pour apprendre. Je fusillais des yeux la Comtesse de Lincoln lorsqu’un livre lui échappa des mains. Je voulais être discrète et voilà qu’elle tentait de réveiller tout le château. Je me raclais la gorge et me retins de lever les yeux au ciel.

_Vous craigniez que ce cher Monsieur Renard ne nous suive, ma chère Comtesse ? Vous avez vu juste ! m’exclamais-je en m’esclaffant. Allons, Monsieur Renard, vous appréciez tellement notre compagnie que vous ne pouvez plus vous passez de nous ? J’en suis flattée.

La curiosité était une vilain défaut. Je voulais m’assurer de faire comprendre cette leçon à l’ambassadeur français pour qu’elle ne quitte plus jamais son crâne. Je le toisais, méfiante, mais les prunelles éclairées par l’ironie. J’étais prête pour ce nouveau tour de jeu. Et Renard allait y laisser des plumes.

Je levais un sourcil amusé lorsqu’il dirigea d’abord son attaque contre Lady Clinton. Comme moi, ses lèvres affichaient un sourire carnassier. Oh, il s’amusait ? Le fait était que j’allais gagner. Je ne fus pas étonnée la moins du monde de ses lourdes suspicions à mon égard.

_Les dames anglaises, comme vous le dites, Monsieur Renard, sont pleines de surprises. Enfin, la vertu de ces dames françaises ne se questionne pas. Il est universellement connu qu’elle se fait de plus en plus rare.

Je n’aurais pas du rentrer dans son malstrom infernal, mais ce fut plus fort que moi. Je m’installais dans un fauteuil confortable, droite comme un i, le menton relevé et l’oeil acerbe.

_Il me semble que nous sommes partis pour parler. Mettez-vous donc à l’aise.

Je laissais un bâillement s’échapper de ma bouche. Qu’allait dire Richard lorsqu’il s’apercevrait de cette mascarade ? Était-il revenu dans nos appartements ? Ah, Seigneur.

_Faîtes donc, dans ce cas. Glissez vos oreilles et écoutez nos futiles conversations de femmes. Je pense que la Reine sera ravie d’apprendre que je glisse deux brins de lavande sous mon oreiller pour m’aider à dormir. Et je vous en prie, je ne vous fuie pas ! Voyez-vous même, je vous invite à partager quelque paroles avec nous !

Mon sourire ne s’agrandit pas, mais resta bien en place. Aussi froid que la glace qui recouvrait la tamise en hiver.

_J’ai énormément de choses à me reprocher, Monsieur Renard. Mais participer à la rébellion n’est pas l’une d’entre elles. Sauf si vous réussissez à me prouver le contraire.

Je laissais mes yeux parcourir les reliures dorées des livres un instant, plongée dans mes pensées avant de reporter mon attention sur la Comtesse.

_Et vous, Comtesse ? Que faite vous pour faciliter votre sommeil ? Monsieur Renard, avez-vous un conseil à nous donner à ce sujet ? Une astuce française, peut-être ?



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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeDim 4 Mai - 21:13
Il existe des êtres qu’on ne peut pas aimer comme ce Renard et d’autres auxquels certaines situations peuvent devenir nos alliés comme cette Lady Willoughby. Je suis cette dernière à la bibliothèque. Je lui demande ce qu’elle cherche.

Catherine - _Pour tout vous dire, Comtesse, je ne sais trop ce que je cherche. Un livre sur l’histoire de Londres, peut-être. Avec des représentations, comme ça Mary pourra se visualiser la capitale.
Elizabeth - Il me semble que j’ai vu ce livre sur une des étagères. Je vais le chercher (Lui dis-je cordialement)

Je cherche ce livre et je le fais tomber. Je n’ai pas vraiment le temps de lui répondre car cet homme rentre. Ce renard affuté. Je ne réponds pas à Catherine ou affirmer ces dires, je reste de marbre devant cet homme. Il commence à attaquer. Je suis la première touchée. Je l’observe avec froideur.

Elizabeth - C’était des hommes du village, je ne les connais pas. Ils ne parlaient pas anglais. Ils parlaient français. Je crois que c’est votre pays monsieur qui veut destituer notre Reine. Après tout, nous avons des relations compliqués entre nos deux états.

Je regarde Catherine. Je m’assois dans un fauteuil après Catherine et je fixe le renard. Je le regarde avec un sourire et je laisse Catherine parler avec lui. Je les laissais parler, je m’enfonce dans mes pensées. Je pense à Jane qui est quelque part. Pauvre Jane, si seulement Mary n’avait pas revendiqué son trône, elle serait Reine. Mais je ne peux rien faire pour mon amie. D’ailleurs où ai-je écouté ces sombres rumeurs de révoltes ? Oh, je les ai entendus au marché. J’ai ouïe mes oreilles … Mais ce n’était pas des français. Mais des anglais mais je n’irais pas les trahir. Mais je sais que la France n’a pas de bonne relation avec l’Angleterre et peut-être qu’ils participent à cette révolution. Peut-être même que le Renard y participe. Plus on est proche d’un souverain est plus on peut le trahir. Je souris et je pense encore.

Catherine - Et vous, Comtesse ? Que faite vous pour faciliter votre sommeil ? Monsieur Renard, avez-vous un conseil à nous donner à ce sujet ? Une astuce française, peut-être ?
Elizabeth – Pour bien m’endormir, je bois du lait. Ou j’utilise les plantes qu’on m’a prescrit pour mon manque de sommeil, il s’agit du tilleul ou de la verveine. Ou sinon je me masse avec de l’huile essentielle faite de lavande sur mon corps, cette technique marche bien. Avez-vous déjà essayé ceci Baronne ?

Je regarde les deux ennemis. Je préfère Catherine à ce Renard. Pourquoi ? Tout simplement car nous détestons cette reine. Et il vaut mieux que je sois alliée à elle qu’au Renard mais je dois éviter de perdre ma tête et de la poser sur le billot comme d’autres personnes l’ont fait dans le passé, comme mon père. Oh père … Qu’avez-vous fait ? Ma vie serait-elle différente s’il avait été en vie ? Peut-être. C’est la même chose si mes enfants auraient vécu. Je souris.

Elizabeth – Milord, parlez nous de votre France ? Est-ce vrai que les hommes de votre cour considèrent les femmes comme les roses ?

Je me demande quel heure est il. En effet, je vais bientôt manger avec mon époux, ce qui est très rare. Il fallait que je sois dans nos appartements, mais, je ne pouvais pas laisser Catherine dans les griffes de ce monstre. Je regarde le cadran, il indique qu’il est bientôt l’heure d’aller nous restaurer. Je les observe en silence. Que dire maintenant ? Je prie pour qu’il parte cet étranger.
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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeMar 13 Mai - 9:38


Révolte et Ladies font bon ménage



Comment Simon Renard se sentait-il ? Pris entre mes crocs et coincé dans les griffes d’Elizabeth Clinton ? Regrettait-il de nous avoir suivies dans le simple but de nous importuner ? Je voulais lui donner une bonne leçon, il la méritait amplement puisqu’il semblait ne pas connaître les bonnes manières. Enfin, après tout, les français étaient réputés pour cela. De vrais petits malotrus, découchant à droite et à gauche, n’ayant aucun sens de l’honneur et cachant leur horde de bâtards sous des capes fleuries et ridicules. Cet homme n’avait rien à faire ici. Ni dans cette bibliothèque, ni dans le Royaume d’Angleterre. Il n’était qu’un étranger, un étranger en pays ennemi, au beau milieu d’une guerre civile qui ne le regardait aucunement. Que voulait-il faire ? Du zèle auprès de la Reine Sanglante ? D’ailleurs, pourquoi Mary Tudor le gardait-elle auprès d’elle comme s’il s’agissait de son chien de garde ? S’il ne faisait pas attention, tôt ou tard, c’était bien sa tête qui risquerait d’orner une pique. La Reine était instable et paranoïaque. Elle finirait bien par le pointer du doigt, lui aussi, et l’accuser de trahison. Pour elle, s’était une habitude. Et Simon Renard m’avait toujours semblé trop fourbe pour être honnête. Ne tenait-il pas son nom de famille du moins sournois des animaux ? Et, représentant la France, ce pays qui se prétendait allié, mais qui attendait l’opportunité pour nous envahir, il risquait de tous nous dévorer et l’Angleterre deviendrait le dindon de la farce.

En effet, les paroles de la Comtesse de Lincoln faisaient sens. Après être restée silencieuse un long moment, elle accusa les français d’une possible participation à la rébellion ou du moins, d’alimenter les rumeurs. Cela n’aurait pas été impossible et j’aurais été tentée de la croire si je savais déjà que les français ne jouait aucun rôle dans la révolte protestante. Cependant, une assertion aussi franche et ouverte risquait de se retourner contre elle et donc par extension, contre nous puisqu’il semblait que nous partagions un cheval de bataille contre cet ambassadeur envahissant. J’aurais voulu lui faire les gros yeux et pester contre elle, mais Renard avait l’oeil attentif. Diable, dans quoi nous avait-elle entrainées ?

_Vous parlez français, Lady Clinton ? lui demandais-je en toute innocence. Jamais je n’aurais compris les paroles d’un français, roturier de surcroit, menaçant notre bonne Reine. Peut-être vous êtes-vous méprise. Je doute sérieusement que, si révolte il y a bien que cette idée me semble absurde, les français y occupent une place importante. J’y vois quelque intérêt, mais les désavantages sont trop nombreux. De plus, cela placerait notre cher Monsieur Renard en première ligne, n’est ce pas ?

Je souris et époussetant ma robe. Mieux valait sortir de ce mauvais pas et vite. Heureusement, Elizabeth enchaîna sur un sujet plus futile.

_Hé bien, que d’astuces, Comtesse ! Vous me semblez être une experte en la matière. Je vais m’empresser de suivre vos conseils avisés. Vous comprenez, je ne dors que d’un oeil depuis le décès de Charles. Je pense que mon coquin d’époux vient me hanter la nuit. Il a toujours été un petit farceur.

Je ris de bon coeur au souvenir de feu mon premier mari. Mais, en pensant à lui, je pensais aussi à Jane. Je me détachais bien vite de ses pensées et repartis dans le conversation. Je ne devais pas me laisser déconcentrée face au Renard. Ni face à Elizabeth qui était toujours une ennemie. Nous pouvions bien être alliées toutes les deux, mais cela ne durerait qu’un instant. Elle était connue pour ses retournements d’opinions et je n’allais pas être sa prochaine victime. Le Comtesse de Lincoln était une traitresse. Je devais bien garder cela à l’esprit.

_Oh oui, parlez-nous donc de votre si belle France. Je n’en ai pas entendu que du bien. Et, Lady Clinton, j’ai entendu dire la même chose. Les français cueillent les femmes belles et fraîches avant de les jeter lorsqu’elles sont fanées et décrépies. De vrais goujats, n’est-il pas ?

A côté de moi, je sentais la Comtesse s’impatienter sur son fauteuil. Elle regardait l’horloge en pensant surement au repas de midi. Richard devait également s’impatienter. Peut-être m’attentait-il déjà dans nos appartement en se demander où j’étais passée. Il nous fallait nous débarrasser de Simon Renard, mais le bougre semblait tenace.



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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeSam 24 Mai - 11:29
Votre mission si vous l'acceptez...



Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby
Au palais de Whitehall
29 décembre 1553

Que les femmes sont perfides et ces deux-là cachaient bien leur jeu. Lui Simon Renard, premier conseiller de la reine n'était pas du genre à se laisser faire et il savait qui étaient les ennemis de la reine. Elizabeth Clinton, sous ses regards doux de biche avait bien vite retournée sa veste, quand la reine était parvenue au pouvoir. Catherine Willoughtby quant à elle, s'était toujours battue pour les protestants et pour cette religion, pourquoi cela ne serait plus le cas aujourd'hui ? Ces femmes mentaient à tous et ils étaient nombreux dans cette cour à le faire et surtout, ils étaient une menace pour la reine. Les regards ne mentaient jamais et le défi qui régnait dans celui de Catherine Willoughtby était bien celui, d'une femme qui se battait toujours pour ses convictions. La veuve de Charles Brandon avait de l'argent, elle était puissante et elle pouvait contribuer à la mise en place d'une armée, cela c'était certain. L'argent était le pouvoir dans ce monde et il pouvait faire et défaire les rois.

" J'espère que vous vous amusez bien mesdames, mais croyez moi, je sais qui vous êtes et la reine aussi. On ne devient pas catholique du jour au lendemain et l'hérésie coule toujours dans le sang de ses pratiquants. Sur ce mesdames, je vous laisse, mais sachez que je serais toujours là. Même quand vous vous y attendez le moins. " Disait-il perfidement, tout en reprenant son chemin. Puis il s'arrêta. " Lady Willoughtby, prenez garde, il se pourrait bien qu'un jour, cela ne soit pas de la lavande, qui se trouve sous votre oreiller. " Menaça l'homme, tout en quittant les deux femmes.

Maintenant seules, Catherine et Elizabeth pouvaient parler tranquillement de cette rencontre pour le moins déplaisante. Se sentaient-elles menacées, face aux paroles de l'homme ?

♦ Déroulement de la mission : Voilà votre mission, la mise en situation a été dite et vous avez maintenant plusieurs options qui s'offrent à vous. Attention, vous pouvez en prendre qu'une, donc vous devez ensemble vous mettre d'accord sur le moyen à utiliser.
Pour le moment vous êtes libre, mais un PNJ pourra venir à tout moment perturber votre jeu. Attention, votre mission commence dès maintenant !

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MessageSujet: Re: [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons."  [MISSION] Elizabeth Clinton & Catherine Willoughtby ♣ "Le camp que nous servons." Icon_minitimeSam 24 Mai - 22:51
Le renard nous avait suit. Il est avec nous dans cette bibliothèque, lieu du savoir par excellence. Il commence à nous parler, Catherine lui répond puis je réponds enfin à cet homme si proche de la Reine. Je lui parle des rumeurs que j’avais entendues, or, j’ai menti sur un point. Ce n’est pas les français … Suis-je une menteuse ? En effet, et cela peut me coûter ma vie … Et, celle de mon époux. Mince, je suis une idiote.

Catherine - _Vous parlez français, Lady Clinton ? Jamais je n’aurais compris les paroles d’un français, roturier de surcroit, menaçant notre bonne Reine. Peut-être vous êtes-vous méprise. Je doute sérieusement que, si révolte il y a bien que cette idée me semble absurde, les français y occupent une place importante. J’y vois quelque intérêt, mais les désavantages sont trop nombreux. De plus, cela placerait notre cher Monsieur Renard en première ligne, n’est ce pas ?
Elizabeth- Je l’ai appris mais j’ai sans doute mal traduit les fondements. Je m’excuse Monsieur Renard d’accuser votre pays. J’ai dû faire erreur. Notre Reine n’est pas donc menacée. Nous devrons nous réjouir. Dis-je avec une certaine naïveté.

Nous changeons de sujet et nous parlons du sommeil, ou comment remédier aux problèmes d’insomnies. Je donne quelques idées et je continue de regarder le Renard. Il est bien calme ce chenapan.

Catherine - _Hé bien, que d’astuces, Comtesse ! Vous me semblez être une experte en la matière. Je vais m’empresser de suivre vos conseils avisés. Vous comprenez, je ne dors que d’un oeil depuis le décès de Charles. Je pense que mon coquin d’époux vient me hanter la nuit. Il a toujours été un petit farceur.
Elizabeth – Vous me direz la solution que vous avez choisis chère Duchesse ! Oh … Et que vous fait le Duc de Suffolk ?
Catherine - _Oh oui, parlez-nous donc de votre si belle France. Je n’en ai pas entendu que du bien. Et, Lady Clinton, j’ai entendu dire la même chose. Les français cueillent les femmes belles et fraîches avant de les jeter lorsqu’elles sont fanées et décrépies. De vrais goujats, n’est-il pas ?

Je regarde l’heure. Je suis impatiente de rentrer chez moi et de pouvoir faire manger mon époux. Ils sont si rares nos moments en ce moment. M’aime-t-il ? Je l’ignore. Il est souvent occupé avec les affaires du royaume. Quand s’occupera-t-il de moi ? A-t-il une amante ? Je ne sais pas. J’angoisse à cette idée.

Simon - J'espère que vous vous amusez bien mesdames, mais croyez moi, je sais qui vous êtes et la reine aussi. On ne devient pas catholique du jour au lendemain et l'hérésie coule toujours dans le sang de ses pratiquants. Sur ce mesdames, je vous laisse, mais sachez que je serais toujours là. Même quand vous vous y attendez le moins.

Et, il part après avoir lancé un avertissement à Catherine. Nous sommes seules. Je regarde Catherine. Il est temps pour moi de me retirer et d’aller rejoindre mon époux. Mais au fond de moi, je ne me sens pas en sécurité maintenant. J’ai fait une erreur et je ne sais comment la réparer.

Elizabeth - Je pense qu’il est grand temps pour moi de rejoindre mon époux dans ses appartements, je suis ravie d’avoir fait votre connaissance. Et, je m’excuse pour ce qui s’est passé. Pouvez-vous transmettre mes salutations à Mary Grey ? Je vous souhaite une bonne journée Madame. Dis-je avec un sourire.
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