Sujet: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Mar 1 Avr - 20:34
La mort de Jane m’a chagriné, je n’ai pas pu lui dire que je n’avais pas eu envie de la trahir. Mais le mal est fait et je ne pourrais jamais lui dire. Elle est morte, elle est au Paradis car je ne pense pas qu’elle a été coupable. Elle était si jeune, si douce, si gentille. Mais, la Reine a décidé de son sort. La mort. Est-ce pour nous rappeler qu’elle peut tuer n’importe qui ? Surtout ceux qui l’importunent ? L’histoire se répète-t-elle ? Son père était comme ça. Beaucoup de gens sont mort. Quand le sang de ce peuple va-t-il s’arrêter de couler ? Quand cette Reine sera morte ? Est-ce qu’il y a de l’espoir pour qu’elle change ? Je ne sais pas. Je quitte le palais pour me rendre dans la ville. J’ai besoin de marcher, de voir le monde. Je parcours la ville, je vois quelques personnes que je connais, je leur souris. Que vais-je faire ? Faire un tour au marché. J’ai envie de m’acheter quelques vêtements ou un parfum. Je ne sais pas encore, je verrais bien. Je marche dans la ville. Je suis arrivée sur ses terres quand je n’étais qu’une enfant. J’étais si douce, si innocente. Mais la vie à la cour peut détruire les cœurs les plus purs. Si on m’avait accordé une fille, je ne mettais à l’écart de la cour. Vivre là-bas, c’est de vivre avec des personnes qui complotent, qui mentent et qui veulent le pouvoir. Et, moi, ce que je veux, c’est de connaître le bonheur. Je ne veux pas être riche, moi. Je veux connaître le bonheur et ce que je veux est difficile à obtenir. Quoi donc ? Avoir un enfant, connaître le bonheur avec la personne que j’aime. Je réfléchis. Je me demande comment va la petite fille que j’avais basculée la dernière fois. Ceci remonte à très loin. Je ne sais plus quand mais je rappelle qu’il avait les gens qui avaient la peste. Je n’ai jamais su ce qui était arrivé à ces personnes. Je me sens idiote. Moi, je vis dans l’opulence, je ne manque de rien et eux, ils sont peut-être morts. Je ne me suis pas souciée de savoir comment ils vont. Je dois y remédier à ce problème. Mais, je ne connais pas leurs noms ni de leur visage. Je suis idiote. Je bouscule une personne, je la ramasse en m’excusant poliment. Elle me traite de riche et d’autres noms. Je ne dis rien, je la regarde froidement. Mince, je n’ai pas fait exprès de la faire tomber. Je quitte cet endroit rapidement et je vais chez le drapier. Je rencontre une demoiselle que je connais. Elle est proche de ma meilleure amie, Héléna. Je lui fais un grand sourire et je m’approche d’elle.
Elizabeth – Mademoiselle Blackwood, je suis heureuse de vous voir ! Comment allez-vous ? Miss Sheridan n’est pas ici ? Comment elle va ?
Je lui adresse un sourire gentil. J’apprécie cette jeune demoiselle. Elle est gentille et douce. Je la regarde. Où est Héléna ? Je ne l’ai pas revu depuis la mort de Jane. Ce fameux jour atroce … Je reste sur ma position. Le vendeur se rapproche de nous.
Vendeur – Bien le bonjour Mesdames, avez-vous trouvé votre bonheur ? Elizabeth – Pas encore Monsieur, pouvez-vous nous montrer vos belles étoffes à mon amie et à moi s’il vous plait Monsieur ?
Il ne répond et nous laisse seul avec Mademoiselle Blackwood. Je lui fais un sourire amicalement. Est-ce qu’elle est une amie pour moi ? Quasiment tous les amis de ma meilleure amie sont mes amis. Et ces ennemis … Je dirais que ça dépends qui sont ces personnages. Nous attendons donc le retour du vendeur.
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Sujet: Re: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Mar 8 Avr - 21:20
Tissus d'Orient et autres chiffons.
Aux yeux d’Annabeth Blackwood, Londres était la plus belle ville du monde, même si elle y avait vécu ses heures les plus sombres. La vie haute en couleur, qu’elle menait en compagnie d’Héléna Sheridan, lui apportait beaucoup de bonheur et de joie. Sa mère était en prison et elle pouvait vivre de ses propres ailes. Même s’il lui arrivait de croiser certains de ses anciens clients, elle préférait filer droit et aller de l’avant. Oui elle avait été une putain, une courtisane, une catin, tous ces mots, elle les entendait toujours, mais Anna savait ce qu’elle était, une victime. Sa mère l’avait mise plus bas que terre et depuis elle devait faire face à tout cela. Sa vie d’avant, dans son petit village, elle avait dû l’abandonner, comme elle avait abandonné sa famille adoptive et ses amis. Aujourd’hui, elle n’avait plus le même rapport avec Dieu qu’auparavant, elle avait abandonné la confession, tout comme le parvis des églises. Les lieux pieux n’étaient pas pour elle, après tout, elle a été pendant de nombreuses années une créature souillée par des hommes et par sa mère, elle allait devoir faire sans la protection du Seigneur tout puissant. En ce jour, la jeune femme se rendait dans les commerces de Londres pour récupérer quelques achats pour la comtesse de Lancastre. La journée était belle et promettait une agréable promenade en perspective. Le marché regorgeait de couleur et quand la courtisane s’y rendit, elle était presque sûre de trouver le précieux tissu que sa maîtresse recherchait. Un navire venait tout droit d’arriver d’Espagne, transportant des tissus d’Orient. Cependant, il ne s’y trouvait pas et la jeune femme dut rebrousser chemin, avant que quelqu’un ne l’interpelle, pour lui dire que le drapier le plus connu de Londres, s’était fait livrer des merveilles au matin. Vêtue de sa robe couleur prune et ses cheveux attachés en un savant chignon, elle se mit à courir, au risque de salir sa robe, en raison de la crasse qui régnait à Londres, pour être sûre de ne pas rater cette bonne affaire pour Héléna. La comtesse méritait ce qu’il y avait de plus beau, que cela soit pour les bijoux, les parfums et les tissus. Bien vite, elle arriva jusqu’à la boutique du drapier, sans avoir par miracle abimé sa robe, mais ses chaussures avaient pris un bon coup d’usure à cause des pavés qui peuplés les rues de la ville. Quand Annabeth entra dans la boutique, elle n’était pas seule, une autre femme qui admirait les tissus de la boutique, c’était Elizabeth Clinton, une très bonne amie d’Héléna. La brune se sentait gênée de se retrouver en compagnie de cette femme qui cachait beaucoup de secrets. Anna les avait découverts grâce à ses visions et même si ce n’était que des flashs, il n’avait pas été compliqué pour elle de les interpréter.
« Lady Clinton, quel plaisir de vous retrouver ici. » S’exclama la jeune femme pour saluer la lady. « Je me porte bien et vous ? Justement lady Sheridan me disait qu’il y avait fort longtemps qu’elle n’avait pu converser avec vous et en ce qui concerne sa santé, elle se porte à merveille. La comtesse a une santé de fer, comme vous le savez. » Souriait la jeune femme.
Aussitôt qu’il sortit de son arrière-boutique, le vendeur arriva vers les deux femmes et il leur demanda si elles avaient trouvé ce qu’elles désiraient. Lady Clinton lui demanda alors ses plus beaux tissus, tandis qu’Annabeth regardait autour d’elle, en quête du précieux tissu qu’elle recherchait pour sa maîtresse.
« Cher monsieur, avez-vous reçu ce matin des tissus venant d’Orient. Ma maîtresse, la comtesse de Lancastre en est très friande et elle voudrait s’en faire une nouvelle robe. » Demanda la courtisane.
Les tissus pour des nouvelles robes se trouvent au drapier. C’est à cet endroit que je me trouve maintenant après avoir basculé une personne auparavant. Je rencontre dans cette boutique une jeune femme du nom d’Annabeth. Elle est une proche d’Héléna qui n’est autre que ma meilleure amie. Bref, je la salue.
Annabeth - Lady Clinton, quel plaisir de vous retrouver ici. Je me porte bien et vous ? Justement lady Sheridan me disait qu’il y avait fort longtemps qu’elle n’avait pu converser avec vous et en ce qui concerne sa santé, elle se porte à merveille. La comtesse a une santé de fer, comme vous le savez (dit-elle avec un sourire) Elizabeth- Je vais bien Annabeth, je vous remercie (dis-je en mentant. Comment pourrais-je aller bien quand mon cœur est détruit et que mon esprit est perturbé par ce qui s’est passé quelques jours après la mort de Jane. Je lui souris) Je viendrais passer la voir bientôt. Est-elle chez elle aujourd’hui ? Si c’est le cas, je pourrais la voir. Je dois lui parler de quelques événements. Je suis heureuse qu’elle se porte bien.
Un marchand arrive, il doit être le propriétaire de la boutique. Il nous demande si nous avions trouvé notre bonheur. Je lui demande de nous montrer ces plus belles étoffes. J’écoute Annabeth parler. Le vendeur nous laisse seule. Il revient avec les étoffes venues d’Orient ainsi qu’une gamme de tissus. Il les poses sur le comptoir. Je le regarde avec un regard de petite fille. Emerveillée par la beauté de ceux venus d’Orient.
Le vendeur – Ils sont magnifiques, n’est-ce pas ? Mademoiselle, vous pensez que la comtesse Lancastre sera ravie de voir mes étoffes, si cela ne lui plait pas, je pourrais commander encore des nouvelles étoffes. Je sais dans dix jours qu’il aura une nouvelle cargaison de soie venu d’Orient. (S’adresse-t-il à Annabeth), et vous Madame Clinton ? Quelles gammes de produits vous feraient plaisir ? Peut-être du bleu pourrait convenir à votre peau ? Ou du vert ? Préférez-vous de la soie d’Orient ?
Elizabeth - Annabeth, aurez-vous une idée de ce que je pourrais mettre ? Je n’ai pas la moindre idée et je préfère votre jugement sur les tissus. (Lui dis-je avec un sourire) Si cela, ne vous dérange pas.
Puis, un bruit vient dans dehors de la boutique. Je regarde avec anxiété Annabeth. Que se passe-t-il là-bas ? Une femme vêtue d’haillon vient dans la boutique. Elle regarde le propriétaire avec méchanceté et nous regarde.
La femme - Albert, tu me laisses mourir de faim pendant que tu veilles sur tes tissus ! Tu es un mauvais époux ! Et, un mauvais père ! (Elle nous regarde avec malice). Ce n’est pas un lieu pour vous Mesdames. (Elle crache sur le sol, elle s’approche de nous et nous sent). Ce n’est pas vous qui ait trahi la Grey ? (s’adresse-t-elle à moi) et vous, votre visage m’est familier … Vous n’êtes pas une catin ? (pointe-t-elle du doigt Annabeth)
Je regarde cette femme, vetue de pauvres vêtements. Face à son monologue, je ne savais pas quoi dire ni quoi faire. Je prends une profonde inspiration et je regarde cette femme avec un sourire froid. Je vais lui répondre gentiment.
Elizabeth – Madame, ce sont des rumeurs. Comment pourrez-vous y croire ? Avant de nous attaquer, vérifier vos sources. Ceux qui vous ont dit ça sont des vipères. Maintenant, laissez-nous faire nos achats en paix avec mon amie ou croyez-moi que je ferais en sorte que vous irez en prison. (Je regarde Annabeth)
Que va-t-il se passer maintenant ? Je regarde le propriétaire qui a regardé la scène, des perles suent sur son front. Il les éponge avec un tissu. Il nous sourit timidement et regarde la femme avec un regard amical, voir courtois.
Le vendeur - Ma chère épouse, tu es une gueuse et une menteuse. Tu as de la nourriture, je travaille dur pour nous ramener de quoi nous nourrir. Excuses toi devant ces dames et arrêtes de laisser traîner tes oreilles. Lord Clinton est un ami de notre Reine et il pourrait te faire pendre. Tandis que pour l’amie de Madame Clinton, elle est une proche de la comtesse de Lancastre. Tu veux mettre ces deux familles sur nos dos ? Ils pourraient fermer ma boutique ! Et, on aurait plus rien à manger, c’est ça que tu veux faire sale gueuse ? Mesdames, je m’excuse pour les tords de ma femme. Elle n’a plus toute sa tête.
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Sujet: Re: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Mar 29 Avr - 22:23
Tissus d'Orient et autres chiffons.
La dame était distinguée, mais ça ne faisait pas d’elle une personne honnête. Annabeth le savait Elizabeth Clinton n’était en rien distinguée intérieurement. Femme infidèle, elle trompait son mari en pensé, tout comme sa souveraine. La blonde était une lady compliquée, si bien que la courtisane ne saurait vraiment dire si elle était honnête ou non. Le cœur avait ses raisons, mais cela pouvait-il réellement être une excuse pour pardonner une femme qui trompait son mari ? Non, la jeune femme avait vu beaucoup trop de personnes infidèles dans sa vie, pour ne pas les reconnaître. L’honnêteté était quelque chose de rare dans ce monde et Elizabeth Clinton ne semblait pas l’avoir avec elle. Alors qu’elle était en sa compagnie, Annabeth ferait profil bas, elle ne voulait pas offenser la meilleure amie d’Héléna. Les deux jeunes femmes étaient ensemble dans la boutique de tissus, Elizabeth pour son compte personnel, Annabeth en mission pour la comtesse de Lancastre. D’ailleurs lady Clinton, demanda si la comtesse était chez elle aujourd’hui, elle souhaitait lui parler de certains évènements. La jolie courtisane n'était pas curieuse, il y avait bien longtemps qu’elle avait appris à ne plus l’être en ce monde, cependant, elle se demandait si la lady allait évoquer avec sa maîtresse ses infidélité. Le visage pâle de lady Clinton montrait bien, qu’elle semblait perturbée et qu’elle avait besoin de parler à quelqu’un.
« Malheureusement la comtesse est absente aujourd’hui, c’est pour cela qu’elle m’envoie ici en mission. Souhaitez-vous que je lui transmette un message ? » Demanda Annabeth, tout en accordant un sourire à la jeune femme.
Sa mission, la jolie brune voulait la mener à bien, elle ne voulait pas décevoir Héléna et souhaitait lui apporter les plus beaux tissus de Londres. Ceux provenant d’Orient étaient très prisés et la comtesse voulait absolument en avoir pour se faire une nouvelle robe. Annabeth la soupçonnait de vouloir rivaliser avec sa sœur, en ce qui concernait sa quête, d’obtenir tout ce qui était le plus beau et le plus parfait. Le vendeur partit alors dans l’arrière-boutique et ramena plusieurs étoffes. L’homme vanta alors les mérites de ses tissus, mais Annabeth faisait grise mine, elle connaissait les goûts d’Héléna et si elle avait été à sa place, elle les aurait tous jeté à la figure de l’homme.
« Vos étoffes sont certes magnifiques, mais celle-ci se trouve déjà sur le dos de la duchesse de Suffolk et celle-là, lady Shelton vous l’a acheté hier. La comtesse de Lancastre désire de l’inédit, elle veut être la première. Croyez-moi, si elle était venue à ma place, la réputation de votre boutique serait faite. » Disait Annabeth sur un ton assurant. Elle voulait clairement faire comprendre à l’homme, qu’elle était peut-être sous la coupe de la comtesse, mais elle n’était pas idiote. Héléna lui avait tout appris et c’était grâce à elle, qu’elle avait cette chance de mieux vivre. Elizabeth se tourna alors avec elle pour lui demander conseil, alors que l’homme lui conseilla de porter du vert. En entendant cela, la jeune femme roula des yeux et se tourna vers Lady Clinton. « Le vert, avec vos cheveux blonds, vous apportera un teint maladif, je vous conseille ce bleu pastel, ou encore ce bleu royauté française, tous deux iraient admirablement bien avec vos yeux. » Souriait la jeune femme sincèrement, tout en montrant des morceaux d’étoffes. Ce fut alors que la femme du vendeur entra dans la pièce, réprimandant son mari et insultant presque la blonde, mais aussi en l’insultant de catin. Annabeth savait que son passé la rattraperait toujours, mais depuis quelques années, elle ne baissait plus la tête et elle regardait les personnes droit dans les yeux. Elle le fit avec cette malhonnête femme.
« Monsieur, vous feriez mieux de tenir votre épouse, si vous ne souhaitez pas avoir d’ennuis. Lady Clinton est une dame de bonne noblesse et moi-même je travaille pour la comtesse de Lancastre, qui est une très bonne cliente de votre époux. Je doute que vous puissiez encore vivre décemment, si vous continuez à nous insulter de la sorte. » Répliqua Annabeth, à la suite d’Elizabeth. Elle n’avait aucunement envie de se laisser faire et certainement pas par cette femme, que son mari avait dû tromper des dizaines de fois, au vu de ses airs de dragons. L’homme aussitôt alla vers sa femme pour la calmer et surtout pour faire taire sa mauvaise langue. Bien fait pour cette vieille peau ! La courtisane espérait même que son mari la batte le soir venu. Parfois certaines femmes feraient mieux de rester à leurs places, surtout si c’était pour nuire aux bienfaits de leurs ménages. Face aux excuses de l’homme, Annabeth fit un signe de tête et se tourna vers un tas de tissus et les examina un par un.
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Sujet: Re: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Ven 16 Mai - 19:00
En ce jour, je n’avais jamais pensé rencontrer Annabeth, dame de compagnie de ma chère et meilleure amie Héléna Sheridan. J’ai un bon opinons sur Annabeth, je ne connais pas son passé et puis je ne me fixe pas en théorie sur le passé des gens sauf sur les anciens criminels, il va de soi. La jeune femme brune et moi commençons à discuter, je lui demande comment aller ma chère et précieuse amie. Je lui exprime ma volonté de voir ma meilleure amie. J’attends donc sa réponse avec un sourire amical.
Annabeth - Malheureusement la comtesse est absente aujourd’hui, c’est pour cela qu’elle m’envoie ici en mission. Souhaitez-vous que je lui transmette un message ? Elizabeth – Oh ! Lui dis-je avec un petit sourire. Cela n’est pas grave. Je préfère lui dire de vive voix si cela ne vous dérange pas.
L’homme revient chargé de plusieurs tissus, il est difficile d’en choisir un. Je regarde Annabeth pour avoir son avis sur les tissus. Elle est de bon conseil pour ceci. Serais-je jalouse d’Héléna d’avoir une personne aussi douée qu’Annabeth ? Non, je ne le suis pas. Hélèna est comme une sœur pour moi. Elle est ce qui m’est le plus cher au monde. Elle ne remplacera jamais ma chère Jane. Non, jamais. Jane était ma sœur, mon double mais le destin a voulu nous la reprendre. Sa cousine, la Reine. Je n’aime pas cette Reine, la princesse Elizabeth doit devenir Reine, il le faut. Mais comment ? Je me le demande. Mais revenons au temps présent, le futur n’est point là. Le vendeur commence à parler sur ces tissus, je continue de regarder la dame de compagnie.
Annabeth - Vos étoffes sont certes magnifiques, mais celle-ci se trouve déjà sur le dos de la duchesse de Suffolk et celle-là, lady Shelton vous l’a acheté hier. La comtesse de Lancastre désire de l’inédit, elle veut être la première. Croyez-moi, si elle était venue à ma place, la réputation de votre boutique serait faite. Le vendeur – J’en suis désolé Milady … Je ferais de mon mieux pour dénicher la perle rare pour la comtesse. Je ferais tout pour plaire à votre maîtresse Miss.
Je regarde l’échange entre les deux. Sans rien dire, je continue d’observer les tissus. Le marchand me propose le vert, et je me tourne vers Annabeth pour obtenir ses conseils avisés. Je lui souris. Mon regard continue de se poser sur les étoffes et je m’imagine en train de porter du vert. M’ira-t-il bien ? Je ne sais pas. Peut-être que non. Je préfère avoir l’avis d’Annabeth avant.
Annabeth - Le vert, avec vos cheveux blonds, vous apportera un teint maladif, je vous conseille ce bleu pastel, ou encore ce bleu royauté française, tous deux iraient admirablement bien avec vos yeux. Elle me montre les différentes étoffes. Elizabeth - Vous avez raison Annabeth, je pense que …
Je n’ai pas eu le temps de finir ma réponse car une dame rentre. Elle est la femme du vendeur. Elle nous lance des insultes. Comment ose-t-elle ? Je prends quelques minutes avant de répondre. Je lui parle et je lui annonce que si elle continue, je ferais tout pour qu’elle aille en prison.
Annabeth - Monsieur, vous feriez mieux de tenir votre épouse, si vous ne souhaitez pas avoir d’ennuis. Lady Clinton est une dame de bonne noblesse et moi-même je travaille pour la comtesse de Lancastre, qui est une très bonne cliente de votre époux. Je doute que vous puissiez encore vivre décemment.
Par la suite, l’homme parle enfin à sa femme. Mon regard se porte sur Annabeth. A quoi pense-t-elle ? Je me le demande, elle fait partie de ces personnes mystérieuses qui sont difficiles à pénétrer dans l’antre de leurs âmes. Je m’approche des tissus et je les examine délicatement.
La femme – Tu n’es qu’un idiot mon époux. Tu te laisses mener par ces femmes ! Elles nous volent ! Je vous salue mon époux. Je vais donc faire à manger puisque tu t’intéresse qu’à ça et non de moi.
Elle tourne les talons et part. Je reste bouche-bée sans rien dire. Le vendeur nous regarde, il prend une inspiration. Il se rapproche de nous et a un petit sourire. Il passe sa main dans ses cheveux, gêné, il ne sait pas quoi rajouter.
Vendeur – Je vous prie de m’excuser Mesdames. Je pense qu’il vaut mieux que vous partez, surtout après ce qui s’est passé. Je ferais le nécessaire pour les tissus de la comtesse de Lancastre.
La porte s’ouvre de nouveau. L’épouse est revenue. Que va-t-elle faire ? Je me le demande. Je porte mon regard sur Annabeth pour voir ce qu’elle pense. Mais rien, il est difficile de voir ce qu’elle pense. Très difficile. L’épouse sort de ses vêtements, un poulet encore vivant. Ceci vole et des plumes tombent sur le sol. Je me fige. Je sers les dents. Idiote femme.
Le vendeur – Tu me fais honte ! Tu ne vois pas qu’à cause de toi, personne ne viendra. Nous serons ruinés ! Tout cela par ta faute. Il nous regarde. Mesdames … Je suis navré, excusez moi. Pouvez-vous partir ? Je dois régler quelques problèmes avec mon épouse.
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Sujet: Re: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Sam 24 Mai - 22:36
Tissus d'Orient et autres chiffons.
Annabeth Blackwood n’était en rien une jeune femme distinguée, même si elle prenait les apparences et le comportement d’une grande dame, son passé la rattrapait toujours et tout lui montrait qu’elle n’était rien, sans les largesses de la comtesse de Lancastre. Elle n’était qu’une courtisane, une fille qui avait dû vendre son corps pour survivre et cela rien ne changera, cette facette la suivra tous les jours de sa vie, même sur son lit de mort. La jeune femme se demandait bien comment Elizabeth Clinton la voyait, était-elle à ses yeux une simple servante ? Ou bien une femme au passé douteux ? Les gens avaient cette faculté de ne jamais montrer ce qu’ils ressentaient vraiment face aux personnes qu’ils côtoyaient, si bien, qu’elle ne savait pas comment déchiffrer, les regards de la noble blonde. Elizabeth était la meilleure amie de la comtesse de Lancastre et Annabeth ne voulait pas lui faire de tort, ainsi elle la conseilla le mieux possible, en ce qui concerne le tissus de sa robe. Le commerçant avait de forts mauvais goûts et il était prêt à vendre n’importe quoi à ses clientes, pour le peu qu’il puisse vendre. A force de côtoyer les bons milieux, Annabeth avait beaucoup appris en matière de mode et pour Héléna Sheridan, elle observait beaucoup, ce qui se faisait, pour que la comtesse ait le mieux. Ainsi, on ne pouvait vraiment pas qualifier la jolie brune, de mauvaise servante, elle était tellement dévouée envers la comtesse, qu’elle ferait n’importe quoi pour elle. D’ailleurs, le commerçant commençait de moins en moins à lui plaire, la prochaine fois, elle allait devoir dénicher une autre boutique, pour avoir affaire à une personne honnête. La jeune femme était contente de voir qu’Elizabeth semblait apprécier ses conseils, mais bien vite, elles furent déranger par l’épouse du commerçant qui était d’un genre encore plus mauvais que son mari. Après une bonne réplique de la part d’Annabeth, l’homme tenta de calmer sa femme, qui ne s’empêcha pas de lui tenir tête et de quitter la pièce. Le vendeur se confondit à nouveau en excuses auprès des deux femmes, mais bien vite l’épouse revient à la charge pour les insulter. S’en était trop pour Annabeth et le pire fut quand l’homme leur demanda de partir.
« Et bien monsieur, nous partons, mais nous ne reviendrons plus. Jamais plus votre gourde de femme ne m’insultera et croyez-moi, si vous ne voulez pas perdre votre commerce, noyez-là dans la Tamise. » S’énerva Annabeth sur un ton impétueux. « Venez lady Clinton, ces personnes ne méritent pas de recevoir des personnes de votre rang, je suis sûre que nous trouverons d’autres boutiques, bien plus convenable. » Ajouta la brune, tout en prenant le bras de la blonde et en l’entrainant dehors.
En quittant le lieu, la jeune femme ne put s’empêcher de claquer la porte, pour bien montrer son mécontentement. Nom de Dieu, comment pouvait-on être aussi odieux ? Et cette femme ? Etait-elle un monstre pour parler ainsi au client de son mari. Cela inquiétait beaucoup, parce que l’homme était l’un des meilleurs drapiers de Londres, chez qui la comtesse aimait se fournir, Annabeth allait donc devoir batailler pour en trouver un autre et aussi pour rapporter toute cette histoire à Héléna Sheridan.
« Pardonnez-moi lady Clinton, je n’aurais jamais dû m’énerver ainsi, mais ce couple était si odieux, que j’ai préféré partir, sinon cette folle aurait continué à nous insulter. » S’excusa à Annabeth.
Les deux femmes se trouvaient alors dans les rues, où la vie était très animée, les calèches des nobles et les chevaux côtoyaient la pauvreté. La courtisane connaissait ces rues comme sa poche, par contre, elle ne savait pas où trouver de nouveaux drapiers, pour mieux satisfaire, les exigences de la comtesse de Lancastre.
« Est-ce que vous connaitriez un autre drapier, dans Londres, je dois absolument ramener ces tissus pour la comtesse et s’était la seule adresse que je connaissais. » Soupira la jeune femme.
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Sujet: Re: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Dim 29 Juin - 22:29
En allant dans cette boutique, j’étais loin de m’imaginer ce qui allait se passer entre le vendeur et sa folle d’épouse. Mais avant le vendeur nous propose quelques tissus. Il m’en propose certains, or, je préfère écouter les conseils d’Annabeth. C’est souvent les femmes qui sont expertes pour la mode, il suffit de voir les tenus que porte ma meilleure amie. Héléna a un goût sûr, comme sa fidèle dame de compagnie. Par la suite, nous sommes interrompus par une odieuse femme ! Et, elle revient par la suite. Cette femme est une vipère ! Le vendeur nous demande de partir, je n’ai pas le temps de répondre qu’Annabeth prend les devants.
Annabeth - Et bien monsieur, nous partons, mais nous ne reviendrons plus. Jamais plus votre gourde de femme ne m’insultera et croyez-moi, si vous ne voulez pas perdre votre commerce, noyez-là dans la Tamise. Venez lady Clinton, ces personnes ne méritent pas de recevoir des personnes de votre rang, je suis sûre que nous trouverons d’autres boutiques, bien plus convenable.
La demoiselle prend mon bras et nous quittons l’établissement. Annabeth claque la porte. Je la regarde, je suis encore sous le choc. Je respire doucement et tente de réfléchir et surtout de me calmer. J’ai du mal à me remettre de ce qui vient se passer. Comment une vulgaire femme pouvait faire ceci à son époux ? Je pense au mien, malgré nos désaccords, je n’oserais pas lui dire ce que lui a dit cette mégère. Les mariages se consument-ils aussi rapidement qu’une bougie ? Il se peut que ce soit le cas. Je regarde Annabeth et je lui souris. Ma journée pour m’habiller allait-elle prendre fin après ce désastre et ce fiasco ?
Annabeth - Pardonnez-moi lady Clinton, je n’aurais jamais dû m’énerver ainsi, mais ce couple était si odieux, que j’ai préféré partir, sinon cette folle aurait continué à nous insulter. Elizabeth – Ce n’est rien Annabeth, vous avez bien fait. Je suis désolée pour les insultes que cette femme vous avez fait. Elle n’a nullement le droit de vous traiter ainsi. Je murmure par la suite. Votre passé ne regarde que vous. Sachez que je vous soutiens et que je suis contente de vous connaître Annabeth, vous devez être fière de vous. Ne regardez pas quand vous tombez mais plutôt que vous relevez. Et je continue en lui parlant d’une voix basse. Je ne connais pas votre passé mais ce que je sais, c’est que vous donnez de la joie de vivre à Héléna et je vous remercie Annabeth, merci beaucoup. Ces derniers morts sont plus forts, plus emplis d’une reconnaissance profonde.
Je regarde les rues, elles sont animées, je plonge mon regard vers Annabeth. Qu’allons-nous faire ? Je ne sais pas. Peut-être continuer notre recherche pour trouver le tissu parfait, cela me semble être une bonne idée. Je fais un sourire à la demoiselle.
Annabeth - Est-ce que vous connaitriez un autre drapier, dans Londres, je dois absolument ramener ces tissus pour la comtesse et s’était la seule adresse que je connaissais. Elizabeth – Bien sûr ! Je vais vous amener à cet endroit. J’espère qu’il sera ouvert.
Je la précède pendant la marche, nous marchons quelques minutes et nous arrivons près de l’échoppe. C’est une boutique dont les propriétaires vendent des tissus venant d’orient et dont la qualité est moyenne. Elle n’est pas aussi importante que la boutique du marchand qu’Annabeth et moi avons visité …. Nous sommes aux portes de la boutique, je regarde la demoiselle. Est-il ouvert ? Nous allons le découvrir !
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Sujet: Re: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Mar 8 Juil - 14:34
Tissus d'Orient et autres chiffons.
La grossièreté était une chose qu’Annabeth avait toujours détestée. Durant son enfance, elle avait eu une excellente éducation auprès de sa famille adoptive, qui lui avait appris les valeurs de la vie. Pendant son autre vie, la jeune femme était très catholique, douce, gentille, elle avait tout plaire et être une bonne épouse et une bonne mère. Cependant, aujourd’hui, la jolie brune était une femme différente, qui n’avait plus aucun but dans la vie, à part être heureuse et libre. Quitter la boutique de tissus était donc une chose qu’elle devait faire. Peut-être qu’Annabeth n’aurait jamais dû entraîner à sa suite lady Elizabeth Clinton, mais la pauvre s’était fait insultée autant qu’elle, ce qui était inacceptable au vu de son rang dans la société. La jeune femme savait que maintenant, elle allait avoir beaucoup de mal à trouver les précieux tissus qu’Héléna Sheridan lui avait demandé de trouver, mais la jolie courtisane ne perdait pas espoir, ces tissus devaient bien être quelque part et il y avait d’autres tisserands en ville. Alors que la jeune femme s’excusait, Elizabeth lui avoua qu’elle n’avait pas à la faire que tout ceci était la faute de cette horrible vendeuse. Annabeth lui accorda un sourire en retour et écouta ses compliments. Jamais une personne n’avait été aussi gentille envers elle, à part la comtesse et Elizabeth Clinton lui prouvait qu’il pouvait y avoir du bon en n’importe qui. La jolie brune était heureuse d’entendre cela et surtout d’entendre de la bouche de la blonde, qu’elle rendait heureuse Héléna Sheridan.
« Je vous remercie pour vos mots lady Clinton, rares sont les personnes à être aussi aimables avec moi. » Remercia Annabeth, tout en étant heureuse d’apprendre qu’Elizabeth Clinton ne savait rien de son passé de courtisane. Elle aurait eu vraiment honte, si la noble savait qu’elle avait été la maîtresse du comte de Lancastre, avant d’avoir servie son épouse. Toute cette situation était étrange, mais la vie d’Annabeth l’avait toujours été. Elle avait toujours affronté les épreuves et la cohabitation avec le comte en était une parmi tant d’autres. La jeune femme demanda alors à la lady, si elle ne connaissait pas un autre drapier, cette dernière acquiesça et les conduisit jusqu’à une boutique plus modeste. La route s’était faite en silence, sans que d’autres paroles n’aient été échangées.
« J’espère que je vais trouver les fameux tissus que lady Sheridan recherche, elle serait vraiment déçue de ne pas les avoir. » Fit remarquer Annabeth tout en entrant dans la boutique qui était ouverte. La jeune femme était suivie de lady Clinton et ensemble, elles firent le tour de la boutique, en attendant le vendeur qui devait être dans son arrière-boutique. L’endroit était vraiment modeste en comparaison avec l’autre commerce, mais quand on fouillait bien, certains tissus étaient très beaux et de grandes qualités. C’était avec plaisir qu’Annabeth examina les plus précieux, elle en tendit un bleu et or à Elizabeth, qu’elle venait de trouver, sous une pile d’autres tissus.
« Regardez, celui-ci irait parfaitement avec votre teint de peau et vos yeux. La couleur du bleu les rappelle et l’or soulignera votre couleur de cheveux. Pour moi c’est ce tissu là qu’il vous faut lady Clinton. » Souriait la jeune femme. Annabeth avait toujours eu bon goût et connaissait les belles choses, cela était principalement grâce à sa mère, qui depuis qu’elle l’avait repris à charge, lui avait montré comment une femme devait s’habiller pour être de bon goût et plaire aux hommes. Pour une fois, sa mère avait bien réussi son éducation et ce bon goût l’aidait beaucoup dans son métier avec la comtesse de Lancastre. Si elle pouvait conseillée une amie de sa maîtresse, cela lui faisait tout autant plaisir, même si cette femme restait toujours étrange à ses yeux. En effet, Annabeth n’oubliait toujours pas sa vision, qui avait montré lady Clinton, comme une femme infidèle et Dieu sait à quel point la jolie courtisane détestait ce pêcher.
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Sujet: Re: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Sam 12 Juil - 22:17
Je quitte l’établissement avec Annabeth, nous sommes maintenant dehors. La demoiselle s’excuse de son comportement et je lui réponds que ce n’est pas de sa faute. Et, que je lui remercie de prendre soin d’Héléna. La douce Annabeth me remercie et je lui rends un sourire. Je ne sais rien de son passé mais qu’importe. Aujourd’hui, elle est une amie d’Héléna donc mon amie. Nous sommes toujours dans les ruelles. Par la suite, elle me demande si je connais un autre drapier, je lui réponds que oui et que j’espérais qu’il soit ouvert. Avec les commerçants, on ne sait jamais quand ils sont ouverts. Je suis son guide pendant cette marche vers ce nouveau drapier. Nous arrivons enfin au commerçant. Annabeth - J’espère que je vais trouver les fameux tissus que lady Sheridan recherche, elle serait vraiment déçue de ne pas les avoir. Elizabeth - Ne vous en faites pas, c’est un lieu modeste mais on a des belles choses.
La demoiselle ouvre la boutique, nous sommes dedans. Nous commençons à chercher les tissus. Je les regarde sans savoir choisir. Peut-être qu’Annabeth m’aidera pour ce choix ? Oui, sans doute. La demoiselle de compagnie d’Hélèna. Cette dernière trouve un tissu bleu et or. J’offre un grand sourire face à cette trouvaille. Il est magnifique !
Annabeth - Regardez, celui-ci irait parfaitement avec votre teint de peau et vos yeux. La couleur du bleu les rappelle et l’or soulignera votre couleur de cheveux. Pour moi c’est ce tissu là qu’il vous faut lady Clinton. Elizabeth – Il est si magnifique ! Vous avez des doigts de fée Annabeth ! Merci beaucoup !
J’examine le tissu. Je m’imagine dans une robe bleu et or. Elle pourrait m’aller pour une réception importante. Peut-être pour mon anniversaire ? Peut-être qu’elle m’irait à merveilles, mais j’ignore si mon époux veut souhaiter mon anniversaire avec nos amis. Surtout que nous serons chez nous, peut-être qu’on ne le fêtera pas au mois d’avril, le mois de ma naissance mais plus tard ? En été de cette année ? Oui, peut-être bien. Il est vrai qu’on rentre sur nos terres pendant l’été sauf si la Reine a besoin de nous. Je n’aime guère cette Reine vengeresse, je préfère la Reine d’Écosse, elle est si gentille, elle représente la noblesse et elle a un cœur pur. Un jour, je partirais en Écosse ou sur mes terres irlandaises. Combien de temps n’ai-je pas mis les pieds chez moi ? Des années, beaucoup trop. J’avais coupé les liens avec ma famille, je n’ai pas eu beaucoup de nouvelles de mon frère et de notre fratrie. Je soupire. J’aimerais tant les revoir …. Peut-être que bientôt, je pourrais les revoir si la Reine me le permettait ? Peut-être bien sauf si elle me soupçonne que je peux la trahir, de plus, je me demande si Simon Renard lui avait parlé de ma rencontre ou plutôt de ce qui s’était passé avec la Comtesse de Suffolk. J’espère qu’il n’a rien dit mais c’est un espoir vain. Il a du lui dire, ce mécréant. Le vendeur arrive. Il est brun avec une moustache noire.
Vendeur – Mesdames, quel plaisir de vous voir. Je vois que vous avez déniché un magnifique tissu Miss. Dites moi ce que vous avez besoin ! J’ai à peu près tout ici … Dites moi mes dames. Je veux vous faire plaisir ici, à ce petit paradis.
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Sujet: Re: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Dim 20 Juil - 12:01
Tissus d'Orient et autres chiffons.
Peu à peu, à force de faire sa connaissance, Annabeth commençait à apprécier cette femme, pour qui elle était pleine de doutes. Elizabeth Clinton était-elle cette femme gentille sous toute apparence, ou cachait-elle un sombre secret, lié à une potentielle infidélité. La jolie courtisane ne savait pas si elle devait remettre en cause ses visions ou bien la meilleure amie de sa maîtresse. Jusqu’à maintenant, ses visions lui avaient montré la strict vérité, dévoilant chez des personnes, même les plus honnêtes leur côté sombre. La jeune femme n’en avait jamais parlé à sa maîtresse Héléna Sheridan, elle ne voulait pas offenser cette dernière, ni lui révélé, qu’elle avait un don, digne d’une sorcière. La chasse aux sorcières étaient toujours de mise et la jolie brune n’avait pas du tout envie de finir sur un buché. D’ailleurs, encore aujourd’hui, elle se demandait comment sa mère avait pu échapper à cette sanction, qui avait été communié en une simple peine de prison. Annabeth n’avait plus de nouvelles de sa mère et elle en était bien heureuse, loin elle pouvait se trouver de cette femme, moins elle en entendait parler, mieux elle se portait. Cette femme lui avait brisé sa vie et plus jamais elle voudrait être en contact avec cette sorcière. Elizabeth et Annabeth se trouvaient maintenant dans une autre boutique, celle d’un drapier moins connu que l’autre, mais dont les tissus semblaient aussi beaux et précieux. Annabeth finit par dénicher une perle rare pour l’amie de sa maîtresse et elle lui tendit la merveille pour mieux lui montrer. Le tissus était doux au touché, avec une telle perle, lady Clinton allait pouvoir se confectionner une très belle robe.
« C’est mon métier, je me dois d’être une bonne conseillère lady Clinton. » Souriait la jeune femme, tout en examinant d’autres tissus.
Au bout d’un moment, le vendeur en entendant du bruit dans sa boutique finit par arriver, il était de petite taille, brun avec une moustache et semblait vraiment heureux d’avoir deux clientes, qui ne semblaient pas être de modestes conditions. Il salua les deux femmes et en retour Annabeth lui rendit son sourire. D’abord l’homme se dirigea vers Elizabeth, puis il leurs demanda ce qui pouvait bien leur faire plaisir.
« Et bien, pour ma part, je recherche un tissus inédit pour la comtesse de Lancastre, quelque chose de beau qu’aucune autre dame ne porte à la cour actuellement. » Demanda Annabeth tout en risquant sa difficile demande. « Je crois que j’ai ce qu’il vous faut mademoiselle, j’ai reçu ces tissus ce matin, d’une cargaison que j’ai fait venir d’Orient. Regardez. » Disait l’homme tout en montrant divers tissus précieux de toutes les couleurs.
Annabeth était aux anges, elle avait enfin trouvé ce qu’il lui fallait pour la comtesse de Lancastre et elle avait l’embarra du choix pour la contenter. Avec tous les tissus qu’il y avait là, la jeune femme allait pouvoir en prendre divers modèles. La brune se tourna vers Elizabeth et lui lança un sourire pour lui montrer qu’elle avait trouvé ce qu’elle désirait.
« Je vais vous en prendre plusieurs de ceux-là. Le pourpre, le vert, le noir, l’or, l’argent et le bleu. » Indiqua Annabeth tout en montrant les tissus qu’elle désirait pour sa maîtresse.
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Sujet: Re: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Mar 22 Juil - 0:19
Nous sommes dans une nouvelle boutique. Bien mieux que la précédente. Annabeth me fait toucher les tissus magnifiques de cette boutique. Je la complimente. Elle est une perle, Héléna a de la chance. Jalousie ? Envie ? Un petit peu. Mais Héléna n’est pas une rivale, elle est mon amie. Elle a toujours été là pour moi. Elle est ma sœur. Une grande sœur pour moi. Il est rare que j’aie autant d’affinité avec d’autres gens. J’en avais avec Jane, or, elle est morte … Est-ce que mes meilleurs amis sont voués à la mort ? Suis-je celle qui va leur accabler de malheur ? Un pincement se fait dans mon palpitant. Je pense à Thomas. Et s’il lui arrivait malheur ? Oh non, pas Thomas ni Héléna. Ils me sont si chers à mon cœur.
Annabeth - C’est mon métier, je me dois d’être une bonne conseillère lady Clinton. Elizabeth – Et vous excellez à merveilles Annabeth. Promettez moi aussi de veiller sur ma chère meilleure amie. Elle m’est chère et je n’aimerais qu’il ne lui arrive rien. Je sais qu’avec vous, je n’ai pas à m’inquiéter. Dis-je ces dernières paroles en murmurant doucement. Un son presque audible pour deux personnes, mais plus.
Je la regarde avec un sourire. Annabeth m’inspire confiance. Me fait-elle confiance ? Est-elle au courant pour Jane ? Je ne l’espère pas. Je suis gênée qu’on me rappelle que j’ai trahi ma meilleure amie. Je prie pour qu’Annabeth ne soit pas au courant de ceci. Je souris et je pense qu’il faut que je parle à ma chère et douce meilleure amie. Mais de quoi ? Oh de tas de choses, comme un certain écossais qui me séduit de plus en plus. Il ne fallait pas que je trompe mon époux avec le plaisir de la chaire. Je n’ai fait qu’embrasser Alasdair. Et s’il y a plus ? Oh que faire. Edward si seulement tu me regardais … Tout cela ne sera pas arrivé. Le vendeur arrive. Il nous demande de quoi nous avions besoin. Il n’est pas comme l’autre marchand d’avant. Il est doit être meilleur que l’autre et pourtant, sa clientèle n’est pas au beau fixe. C’est si dommage. Il doit être connu pour la qualité de son travail et des choses qu’il possède. Annabeth lui demande de quoi elle a besoin. Tandis que moi, je regarde de quoi j’ai besoin pour créer des robes. J’opte pour la couleur bleu marine unie et une couleur rose pâle. Je me tourne vers Annabeth et je vois qu’elle est contente. J’aperçois une personne qui arrive, il s’agit d’un autre vendeur.
Autre vendeur – Madame, si vous avez fini de choisir vos tissus, vous pouvez venir tandis que mon frère s’occupera de votre amie.
Je vais à la caisse. Je paye et je souris à Annabeth. Les cloches sonnent, onze heures, il est temps pour moi de rentrer chez moi. Edward ne va pas tarder à rentrer pour manger et il faut que je décide le repas. Je regarde Annabeth.
Elizabeth – Je dois partir Annabeth, je suis contente que vous ayez trouvé votre bonheur. Passez le bonjour à la comtesse de Lancastre et passez une agréable journée. Messieurs, je vous remercie et je suis contente de mes achats, merci beaucoup et au revoir.
Après cette phrase, je quitte la boutique et je prends un cocher pour rentrer chez moi. Il est temps pour moi de retrouver mon époux qui ne doit pas m’aimer … Enfin, je souris, contente de mes achats dans la voiture qui me ramène à Whitehall. Le lieu de notre résidence. Mais, notre véritable maison se trouve dans le comté d’ Hertfordshire.
Fin
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Sujet: Re: Rouge ou bleu ? (PV Annabeth) Mar 29 Juil - 17:20
Tissus d'Orient et autres chiffons.
Servir avait toujours été son métier, bien qu’il fût très différent, d’année en année. Durant son enfance, Annabeth apprit à prendre soin de sa famille adoptive, elle aidait à la ferme, sortait les moutons avec les autres enfants et apprenait son futur métier de femme en compagnie de sa mère adoptive, tout en l’aidant dans les tâches ménagères. A cette époque, elle était une petite fille heureuse, pleine de vie, qui rêvait de se marier avec un jeune homme, avec qui elle tiendrait une ferme et à qui elle ferait de nombreux enfants. A cette époque, c’était son idéal de vie, l’unique moyen de pouvoir toucher le bonheur. Cependant, sa mère avait tout gâché avec elle. Après cela, Annabeth Blackwood avait servi les hommes, obligée d’offrir son corps, elle était contrainte de les satisfaire et de leur obéir, pour obtenir un meilleur prix de tout cela. Elle n’avait pas eu le choix, sa mère la commandait et c’était elle qui récoltait l’argent, exploitant au maximum sa propre fille. Après l’arrestation de sa mère, Annabeth avait connu la liberté, puis avait replongé, ne trouvant pas d’autres solutions que d’offrir son corps aux hommes. Héléna Sheridan, par jalousie était parvenue à la sortir de là et la jeune femme avait fini par la servir et devenir sa dame de compagnie. Elizabeth Clinton avait pu assister à son talent pour servir les gens, en effet Annabeth l’avait conseillé en couleur et en tissus, si bien que la dame avait maintenant de quoi se vêtir et se faire de très belles robes. Lady Clinton la remerciait pour cela et elle lui demanda aussi de prendre soin de son amie Héléna Sheridan, ce que l’ancienne courtisane ferait toujours, avec la plus grande joie. Héléna l’avait sorti de la misère et maintenant, elle lui permettait d’avoir une existence saine, loin de la prostitution.
« Je prendrais toujours soin d’elle, je lui dois tout. » Souriait Annabeth, tout en jetant un furtif regard vers lady Clinton.
D’ailleurs Annabeth était heureuse, elle avait fini par trouver les tissus, avec lesquels sa maîtresse allait pouvoir se confectionner de nouvelles robes. Sa mission était remplie et elle espérait bien qu’Héléna Sheridan serait heureuse des découvertes de sa protégée. En tout cas, la jeune femme était fière d’elle et elle fit donc réserver les divers tissus et indiqua le lieu, dans lequel l’homme devra les livrer plus tard. Annabeth ne pouvait pas bien sûr transporter des rouleaux de tissus aussi lourds. L’homme lui promit que la livraison serait faite sans plus attendre et le paiement se ferait à ce moment-là. Elle avait fait des folies pour sa maîtresse, mais ce n’était pas l’argent qui manquait à la comtesse de Lancastre, elle avait de quoi combler tous ses désirs. Au loin, des cloches se mirent à sonner, annonçant qu’il était onze heure, aussitôt, lady Clinton lui annonça qu’elle devait partir et qu’elle salue la comtesse pour elle.
« Passez une bonne journée, ma lady, je saluerai la comtesse pour vous. » Souriait la jeune femme tout en faisant un petit signe à Elizabeth Clinton, puis elle se tourna vers le vendeur. « Je vous attends donc au manoir Lancastre monsieur, comme nous l’avons convenus. Passez une bonne journée. »
Annabeth quitta alors la boutique, heureuse de ses trouvailles et impatiente de pouvoir parler à Héléna de sa journée. Elle marcha donc joyeusement dans les rues et retourna jusque chez elle.