Hans John Bennet

" I'll never wear your broken crown " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Hans John Bennet AGE ♦ 53 ans DATE DE NAISSANCE ♦ 31 janvier 1500 ORIGINE ♦ Anglais SITUATION FAMILIALE ♦ Veuf. Père d'une fille MÉTIER ♦ Bourreau GROUPE ♦ Peuple CRÉDITS ♦ Tumblr, holyghost LE JOUEUR PSEUDO ♦ Tegan AGE ♦ 22 OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Top site TON AVATAR ♦ Mads Mikkelsen VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Fictif. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Non.

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Catholique, pour avoir suivi la religion de ses parents. Il ne s’est jamais posé de questions, ne remettant pas en cause ses propres croyances. Pourquoi aurait-il cherché à croire en un autre culte ? Quelques livres étaient à sa disposition, des ouvrages que certains clients abandonnaient. Sa mère lui a appris à lire, il aurait pu tenter de comprendre cette nouvelle religion, mais il a préféré s’en tenir au catholicisme. Avoir la possibilité de changer d’avis est dangereux. Et si il se tournait vers le protestantisme et si pour cette raison il finissait en Enfer ? Les questions sont diverses, effrayantes. Il est satisfait de voir que le catholicisme commence doucement à reprendre ses marques. Pour autant, il se détache lentement de toutes ces questions sur la religion. Les prières n’apportent rien.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ Les reines et rois se suivent. Ils ne sont pas différents, malgré ce qu’on veut naïvement espérer. On veut croire que celle-ci sera meilleure parce qu’elle est légitime, parce qu’elle ressemble à une autre reine qui était appréciée… Ils ont tous les mêmes desseins, s’accaparer le plus de pouvoir, augmenter la misère. Aucun d’entre eux ne jette un regard vers le peuple. Hans a depuis longtemps abandonné toute idée de croire que les souverains sont acceptables. Il doit allégeance à la reine, c’est tout ce qui compte. Pour autant, il voudrait y croire, qu’elle sera capable de relever le pays, mais encore une fois, ce sont des illusions.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ Ce n’était qu’une gamine. Et accusée de quoi ? Tout cela est bien particulier. Hans n’a pas connaissance de ce qui se passe à la Cour, il n’entend que les rumeurs. Alors cette enfant et son règne de neuf jours, il ne sait pas quoi en penser, ce n’est même plus la peine de revenir sur cette histoire. La couronne lui a été volée. Tout est un jeu là-bas, dans leur monde à eux. Tout ce qu’il sait de cette histoire, c’est qu’il est le responsable de la mise à mort et ceci est bien suffisant, il ne souhaite pas y repenser. Abattre les têtes couronnées est toujours particulier.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Il ne pourra pas se battre pour la religion, c’est un concept trop abstrait. Défendre des images et quelques paroles, c’est pour les autres, les fanatiques. Il n’est pas athée! loin de là, quelle idée. Mais Hans ne veut plus défendre quoique ce soit. Et sa cause, que pourrait-il bien faire pour défendre sa tête ? Un homme du peuple ne peut pas agir. Il n’est rien, ils ne sont rien, juste des voix qui s’étouffent entre-elles. Il se veut passif devant les événements.

Ceremonials

L'enfance, ça n’a rien d’intéressant, pas chez lui, rien de bien singulier. Père et mère sont pauvres, il connaît la misère, doit partager le peu qu’ils ont avec ses soeurs. Lui est le premier et l’unique garçon. Fierté de la famille. A quoi bon ? Pas de terres, de cheval, ni de titre pour lui. Pourtant, Hans apprécie sa condition, il suit son père, observe pendant des heures ce métier harassant, mais fascinant. Le père refuse qu’il travaille trop tôt, c’est un métier dangereux et il suffirait d’une erreur pour qu’il devienne infirme trop jeune. Probablement que le père espère que son fils se trouve une autre voie, mais il persiste et apprend le métier. Complexe, demandant une force qu’il acquiert avec les années. Hans apprécie ce métier, et cette vie qui pourtant n’a rien d’enviable.

They were crimson; fresh blood from a cut vein, twin roses with black centers, a wax seal on a letter keeping the secrets inside. « Je l’aime » Le père s’esclaffe. « Tu as encore croisé une jolie fille, et comme pour toutes les autres, tu es tombé amoureux pendant une journée » La fureur tonne dans le regard du plus jeune qui répond avec violence. « C’est différent ! » Coeur malicieux, insatiable. Il ne sait pas se contenter d’un élan de beauté, c’est un besoin de tous les capturer dans son regard. Mais aujourd’hui, c’est différent, elle semble être unique, différente, si singulière! Il voudrait la revoir, il sait où la trouver, deux rues plus loin, dans cette échoppe. Une excuse, il doit venir avec quelques phrases et aussi un présent, c’est ainsi que ça fonctionne, n’est-ce pas ? Lui ne s’embarrasse pas d’autant de futilités, d’ordinaire, quelques belles paroles suffisent. Ce ne sont que des histoires, des nouvelles, un arrêt brutal. Là, c’est autre chose qu’il désire, c’est elle, c’est un avenir. Le père se moque des élans amoureux du fils. Les parents connaissent son caractère passionnel, mais pas le garçon amoureux, celui prêt à braver tous les prétendants. Hans revient la voir plusieurs fois, mais toujours elle décline ses invitations, prétextant quelques excuses grossières auxquelles il est impossible de croire. Le jeune homme voit tout cela comme un test, une sorte de jeu qui l’agace autant qu’il l’amuse. Et finalement, elle cède. Ce jour n’est pas différent des autres, sa conversation n’est pas plus agréable, mais elle l’accepte. Pourquoi ? Il ne connaîtra jamais la réponse, mais le sourire qu’elle lui adresse est suffisant.



Un enfant naît, puis un second mais ils meurent. Jeunes. Hans n’a pas connu les morts infantiles, ses soeurs ont survécu aux épidémies et autres maladies curieuses. Il est accablé par la mort des enfants, pense qu’aucun ne parviendra à survivre, tous condamnés. Pourtant, un éclat de rire subsiste. Deux, puis trois et enfin quatre ans. Elle est toujours là et il chérit chaque instant, craignant qu’elle ne disparaisse comme les fantômes de ses frères. Constance. Petite princesse qu’il emmène partout avec lui malgré l’avis de sa femme qui voudrait pouvoir passer du temps avec sa fille. Il tente de lui offrir ce qu’elle désire, confectionne quelques objets curieux pour lui plaire, petits animaux de métal qu’il rapporte et dévoile comme les plus beaux des présents. Le bonheur s’épuise doucement. A trop en profiter, il s’échappe.

Un outil lui échappe des mains, le métal encore brûlant transperce sa cuisse droite. La douleur le paralyse. Ils ne peuvent rien faire, eux, les autres artisans. Seulement retirer la lame. Ils lui disent que c’est une chance, qu’ainsi la plaie est cicatrisée, mais il ne peut plus marcher comme il l’entend. La jambe lui fait défaut. On lui propose une aide qu’il refuse. « Je ne suis pas infirme! » clame t-il haut et fort. Pourtant, il ne peut plus se déplacer aisément. Chaque mouvement lui coûte un effort qu’il n’est pas toujours capable de fournir. Un employé blessé n’est utile à rien. Hans est renvoyé. « Je trouverai du travail » assure t-il à sa femme alors qu’il quitte la maison. Ces départs s’effectuent depuis trois semaines à présent. Personne ne veut de lui, personne n’accepte un homme incapable de se déplacer, incapable de courir. Pourtant, sa force et ses mains sont encore là, mais les portes se ferment. On murmure que le poste de bourreau est vacant, que personne n’en veut. Hans refuse. Ce n’est pas un métier, c’est une honte. Il n’en a pas le droit. Mais la misère se fait sentir de plus en plus. Les regards de sa femme à chaque fois qu’il rentre en disent long sur la situation. Il n’a pas d’autre choix…



La décision est prise, outrageante, dérangeante. Bourreau. Ôter la vie devant cette foule avide de sang, se donner en spectacle, abattre l’arme et mener la mort. Tout cela est différent de son métier précédent, d’une autre vie. Sa femme s’efforce de lui dire qu’un métier reste un métier tant qu’il rapporte de l’argent, mais il ne l’écoute pas. Un mensonge est donné à la petite Constance. Il ne peut pas lui révéler ce genre de chose, il briserait ses rêves de petite fille, entacherait son image qu’il sait lumineuse. Il l’a capture dans ses bras alors qu’il rentre d’une journée harassante. Du sang dans son cou qu’il n’a pas remarqué. Le liquide carmin se faufile partout. Elle le questionne, pensant qu’il est blessé, décide de l’aider, il doit la repousser, brutalement. Hans a laissé une marque apparente. Il sait que ses petits mensonges ne resteront pas longtemps en place, que bientôt elle découvrira la vérité, mais avant, le bonheur décide de s’effacer un peu plus de sa vie.

you were seared onto my heart. Always will be. La fièvre d’Alise ne se défait pas. Des jours qu’elle affronte une maladie inconnue. Il ne sait pas comment y faire face, comme l’aider. Un médecin est appelé, mais quelles compétences a t-il ? Certainement aucune. La fièvre l’emporte dans la nuit, il ne se résout pas à la quitter, n’accepte pas l’idée qu’elle soit morte… disparue! Hans refuse la perte de sa femme, de celle qu’il a aimé. Il s’acharne contre un mur, détruit une phalange, une blessure de plus. Toutes les prières du monde n’y changeront rien. Alors il capitule, se soumet à quelques décisions divines. Morte! Et sa fille qui s’accroche désespérément à lui, ayant compris tout en ne pouvant pas encore assimiler les faits. Hans prétexte quelques excuses grossières auxquelles il ne croit pas. L’homme se jure de protéger l’enfant, d’être toujours là pour elle, mais il doit l’abandonner à leur maison, il doit la laisser seule pendant ces journées où il travaille. Une enfant, plus totalement, mais jamais il ne cessera de la voir comme une petite fille.


Elle est là, lui fait face avec toute la haine qu’il ne peut pas supporter. Juste un regard, d’une violence qu’il n’aurait pas soupçonné chez elle. Constance voudrait-il hurler à travers la foule, mais que peut-il bien y faire ? Elle a vu! Elle sait! Les mots meurent, s’entravent dans sa gorge. Pardonne-moi murmure t-il. Voilà où le mensonge conduit, à une fuite de sa fille, du dernier élément qui lui assurait une stabilité. Il ne peut pas fendre la foule pour la rejoindre, il ne peut pas abandonner son rôle d’assassin. On attend de celui qu’il soit droit, instrument de la mort. Pas d’humanité, pas pour lui. Le regard ne quitte pas l’enfant qui s’échappe, il cherche encore à la voir. C’est une image qui le hante. Pendant des jours il espère la revoir. Il croit qu’elle sera là, l’attendant, désireuse de quelques explications, mais non, c’est le silence qui lui répond chaque soir où il rentre. Elle ne vient pas pour l’accabler, elle l’abandonne et c’est la souffrance la plus difficile à supporter. Qu’elle soit en colère, l’accuse, l’insulte, tout cela aurait été supportable, mais pas l’Absence. Une fuite de sa vie. Le dernier écho de bonheur. Les rues de Londres sont parcourues, il tente maladroitement de quadriller la ville, mais c’est un dédale, impossible d’y retrouver une personne, impossible de lancer un appel. Constance disparaît de sa vie…

Félicitation!

Ta fiche est tout simplement parfaite Tu as vraiment bien compris l'intérêt du personnage d'Hans et je suis juste impatiente de pouvoir RP avec toi   Je te valide tout de suite et bon jeu parmi nous   

Et voilà, tu es validée et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum.

Pour RP aussi, rien ne vaut une fiche de RP, cela sera beaucoup plus simple pour les membres de venir t'en réclamer [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].

Par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], tu peux aussi faire une demande de rang et d'habitations, bah oui être SDF, c'est pas toujours drôle surtout à l'époque

Si tu veux, tu peux créer un ou des scénarii, pour faire une famille, des amis, un compagnon ou une compagne, ça se passe par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!

Après tout pour bien commencer sur le forum, tu peux tout aussi bien passer par le flood et les jeux, c'est la meilleure porte à prendre pour une meilleure intégration [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Et voilà, maintenant tu sais tout sur tout et ton aventure à Londres peut parfaitement commencer