Marguerite de Bourbon

" je ne suis pas un oiseau et aucun filet ne me prend au piège " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Marguerite de Bourbon-Busset. AGE ♦ 22 ans. DATE DE NAISSANCE ♦ 10 octobre 1532. ORIGINE ♦ Née en Navarre. SITUATION FAMILIALE ♦ mariée à Jean de Pierrebuffière, petite-fille de César Borgia et de Charlotte d'Albret. MÉTIER ♦ Baronne consort de Pierrebuffière et de Pontarion et Première baronne consort du Limousin. GROUPE ♦ Les étrangers. CRÉDITS ♦ noctambule et tumblr. LE JOUEUR PSEUDO ♦ Eris. AGE ♦ 16 ans. OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ grâce à mon petit doigt. TON AVATAR ♦ Maria Valverde. VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Historique. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Non merci ♥.

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ On ne peut guère qualifier Marguerite de jeune femme appliquant à la lettre les principes moraux et religieux de son époque. En fait, c'est plutôt le contraire. Une vraie pécheresse narcissique qui se complet dans le luxe et la débauche. L'éducation religieuse qu'on lui a inculquer ne change rien. Or, ce côté scandaleux de sa personne se bat férocement contre l'autre partie d'elle-même qui respecte énormément la religion. Elle est protestante et le restera à tout jamais. Qu'importe les conséquences. Ce qui assez drôle quand on sait qu'elle descend du pape Alexandre VI par sa mère ! Une famille catholique devenue protestante dès l'apparition de cette nouvelle vision de la Bible. C'est notamment pour cette raison qu'elle se montre tolérante envers les autres religions. Or, quand elle est arrivée en Angleterre et qu'elle a découvert le sort réservé à ses frères spirituels, elle n'a pu que maudire cette Mary Tudor. Comment tant de cruauté peut-elle exister ? Dès lors, Marguerite compte bien comploter de son côté. Oeil pour Oeil et Dent pour Dent !

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ Aux yeux de Marguerite, Mary Tudor n'est qu'une vieille fanatique névrosée. Elle qui semble si proche des préceptes catholiques, la voilà qui ne se comporte guère mieux que Judas trahissant Jésus. Ne devrait-elle pas plutôt montrer une certaine compassion envers son peuple, aussi protestant soit-il ? Marguerite sait que de ce côté-là, la souveraine ne peut guère agir contre elle. Descendante d'un pape et membre d'une des plus grandes familles d'Europe, il serait totalement insensé de la part de Mary Tudor de la faire exécuter. Cependant l'exil est une option envisageable que Marguerite ne préfère pas entrevoir. Elle aime bien trop la cour anglaise pour la quitter et puis ainsi, elle échappe à la tutelle de son époux qu'elle exècre. Alors, pour rester dans la bonne grâce de la vieille et affreuse bigote, Marguerite se montre souriante et obéissante aux demandes de la reine. Or, en réalité, elle compte bien soutenir les partisans d'Elizabeth afin que ce massacre cesse. Cruelle elle ne l'est point, vengeresse, ce n'est pas aussi sûr.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ Marguerite n'a pas assisté à l’exécution de Jane Grey. Voir des gens se faire décapiter n'est pas vraiment son loisir favori. Enfin pas quand il s'agit de personnes innocentes. De même, elle n'a pas eu le temps de réellement connaître cette jeune reine « aux neuf jours ». Que penser d'une fille dont on ne connaît que le nom et la réputation que les gens veuillent bien lui donner . Marguerite ne croit que ce qu'elle voit et même si par simple souci de moralité religieuse, elle devrait soutenir Jane Grey, elle ne le fait guère. Les gens peuvent bien penser ce qu'ils veulent d'elle, elle s'en contrefiche ! Du moment qu'ils ne viennent pas lui chercher des problèmes ...

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Pour l'instant, Marguerite n'a pas eu besoin d'agir dans l'ombre pour sa foi. La reine la tolère sans plus et la laisse libre de ses mouvements. Les nobles s'émerveillent d'abord sur sa beauté angélique avant de se poser la question de la religion. Alors, pourquoi chercherait-elle à se compliquer l'existence alors qu'elle peut savourer pleinement les plaisirs qu'offre la vie ? L'amusement avant tout ! Cependant, elle a du mal comprendre l'acharnement de la souveraine anglaise face aux protestants et voir tant de morts pour une cause qu'elle juge finalement risible la révolte. Marguerite n'est peut-être pas une âme charitable et elle le sera encore moins quand elle décidera de mettre son nez dans les affaires qui ne la regardent pas. Elle est maligne, rusée et vicieuse et si jamais elle doit aller jusqu'au meurtre pour remettre un peu d'ordre dans ce pays qui, bien qu'il ne soit pas le sien, est comme tel dans son esprit.

i must be strong

On m'a souvent dit que je ressemblais à ma mère et qu'elle-même ressemblait trait pour trait à la sienne. Je m'étais toujours enorgueillie de cette remarque que je prenais pour un compliment. J'ai toujours été fière de mon ascendance assez inhabituelle. En effet, je suis la petite-fille d'un des hommes les plus controversés de l'histoire et de Charlotte d'Albret. Ma mère ne les a que très peu connus, notamment son père qui ne cessait de vouloir réunifier l'Italie, quant à sa génitrice, celle-ci est morte alors qu'elle venait d'avoir quatorze ans. Petite j'écoutais souvent les histoires de ma mère sur les exploits de César Borgia et je le voyais comme le héros de mon enfance. Cependant, plus je grandissais, plus je comprenais qu'il n'était pas aussi saint qu'on voulait me le faire croire. Ainsi, il avait beau être le fils d'un pape, il ne se comportait pas mieux qu'un vulgaire paysan, sans foi ni loi. Or, je conçus bientôt à mes dépens pourquoi tant de débauche. Et je ne tardais pas à suivre son exemple tout comme celui de ma grand-tante Lucrezia Borgia sur laquelle je me renseignais grâce aux livres sur sa vie et aux lettres qu'elle avait partagées avec ma mère.

Je suis née le dix octobre de l'an de grâce 1532. Deuxième enfant du couple, mais première fille, ma venue ne fut pas un sujet de discorde. En effet, je devins bien vite une source de joie pour mes parents. Enfant vive et intelligente, mon éducation égala celle de mon frère alors que je n'étais qu'une simple fille. J'appris à lire les œuvres les plus anciennes, à écrire de très beaux poèmes, à peindre de magnifiques paysages, à danser avec grâce, à compter comme un homme, et à parler diverses langues. Je devins également très proche de Claude, mon aîné. On ne nous voyait jamais l'un sans l'autre. Inséparables, nous accomplissions les quatre cents coups ensemble, toujours à courir derrière les autres enfants ou à nous cacher de nos précepteurs avant de finalement nous remettre à leur merci. Jamais nous ne fûmes séparés. Du moins jusqu'à ce qu'il atteigne les treize ans. Majorité masculine, on l'éloigna de moi pour lui apprendre tout ce qu'un homme devait savoir. On fît de même avec moi, m'apprenant à être une bonne chrétienne et une bonne épouse. En effet, mes parents furent tout d'abord de confession catholique avant de rejoindre la réforme protestante en 1547. C'est à ce moment que je compris que l'homme ne croyait pas vraiment en Dieu ou en la Bible, mais seulement aux avantages qu'il pourrait tirer de telle ou telle situation. En effet, pourquoi mes parents qui jusqu'alors n'avaient jamais rien dit contre le Pape ou même la foi catholique retournaient-ils leur veste du jour au lendemain ? Uniquement pour avoir plus de pouvoir. Or, ce schisme ne promettait rien de bon. Je le sentais. Mais, je gardais mes remarques pour moi et réappris avec patience les préceptes de cette nouvelle vision des Écritures.

C'est vers cette période de total changement que mon frère et moi-même comprîmes que nos sentiments n'avaient rien d'habituel entre un frère et une soeur. Alors que je voyais Catherine lui parler aussi innocemment qu'on pouvait le faire, je ne pouvais m'empêcher de le voir d'une autre manière. Je ne dormais plus la nuit, je ne mangeais plus, dégoûtée par ce désir insatiable et horriblement destructeur qui me rongeait de l'intérieur. Tandis qu'une partie de moi faisait tout pour résister à la tentation en m'obligeant à me comporter en bonne croyante, une autre partie, plus petite, me soufflait de céder, d'arrêter de reculer devant l’inévitable. Pourtant je ne craquais pas. Pendant plus de quatre ans, mon corps tout entier mena un épuisant combat contre les regards passionnés et les caresses tendres de mon frère. Lui aussi dépérissait et me poussait à succomber à l'attraction qu'il y avait entre nous. Or, à chaque fois je le repoussais, toujours plus fragilisée dans ma détermination. Puis, un beau jour, on m'annonça mes fiançailles avec Jean Geoffroy de Pierrebuffière. J'avais tellement été obnubilée par mon combat intérieur que j'avais à peine prêté attention à ce qui se tramer dans ma propre maison. Je me retrouvais totalement désœuvrée face à ce projet qui allait m'éloigner des miens et notamment de mon très cher Claude. J'en fus quelque temps anéantie, n'ayant aucune envie d'épouser un homme que je ne connaissais pas. Or, je réussis à trouver une certaine consolation, me disant qu'ainsi je n'aurais plus à supporter les avances contre nature de mon aîné.

Je partis donc quelques semaines plus tard en France, accompagnée de mon frère. Je ne m'étais pas du tout préparée à le voir à cheval, juste à côté de mon carrosse, un grand sourire aux lèvres pendant tout le long du trajet. Je m'étais attendue à ce que ma mère ou bien mon père m'accompagne, non celui qui occupait mon esprit jour et nuit. Le voyage fut interminable, du moins à mes yeux. Je ne parlais presque pas, priais pour que cette situation cesse enfin et que ma vie redevienne normale. Mon vœu fut exaucé. J'arrivais à la demeure de mon futur mari. Lorsque je le vis pour la première fois, je me suis dit que finalement j'avais de la chance. En effet, c'était un homme bien fait de sa personne et charmant en tout point. Il attendit même quelques jours avant de m'épouser afin que nous nous connûmes davantage l'un l'autre. Je croyais réellement tomber amoureuse. Ce ne fut pas sans les efforts incessants de mon frère pour rendre jaloux Jean tout le long de son séjour, jusqu'au jour de la cérémonie. Je serrais les dents et essayais de rassurer celui qui serait le père de mes futurs enfants. J'étais encore naïve et ne connaissais rien du monde. Je n'avais que dix-neuf ans. Cette ignorance se fit grandement sentir au moment de consumer notre union. Les rideaux autour de nous étaient fermés, pourtant je sentais -je savais- que les témoins étaient là et parmi eux mon frère. Un rire soudain me vint, purement nerveux. Or, mon époux ne le prit pas aussi bien que je le crus pendant une petite seconde. Vexé et pensant à tort que je me moquais de lui, il me blessa sans plus attendre. Des larmes coulèrent dès lors sur mes joues rougies par la honte. Je serrais les mâchoires, fermement décidée à ne pas laisser paraître mon malheur aux autres personnes de la salle. La chose terminée, il sortit du lit et partit dans sa chambre, me laissant là, recroquevillée sur le lit, faible et vidée de toute énergie. Ce n'est que plus tard dans la nuit, que je sentis une présence à mes côtés. À demi éveillée, je savais néanmoins que s'était Claude. Je décidais alors de me blottir contre lui, cherchant le réconfort dont n'avait pas fait preuve mon mari.

Dès lors, ma vie fut rythmée entre la jalousie de mon mari envers mon frère et celle de ce dernier envers Jean. Je ne savais plus où donner de la tête. D'un côté, je soutenais mon époux afin qu'il me traite avec un peu plus de bonté qu'il ne l'avait fait auparavant et de l'autre, je priais Claude de calmer ses ardeurs s'il ne voulait pas que je finisse malheureuse à tout jamais. Or, cela ne servit à rien, jusqu'au jour où celui-ci dû retourner au château familial. Je pensais alors que tout irait mieux. Ce fut le cas un moment, puis la situation commença à se détériorer de nouveau. Je changeais au grand dam de mon mari. Je m'épris d'un serviteur, préférant sa couche à celle froide et austère de Jean qui faisait peu d’efforts. Il le fit alors exécuter dans la cour du château pour en faire un exemple. Quiconque essayerait de me toucher serait pendu. L'avertissement ne fonctionna qu'un temps et je pus profiter de l'amour volatil, mais intense de jeunes hommes à peine plus âgés que moi seulement un mois après. Mes parents eurent vent de mon comportement dépravés et envoyèrent mon frère pour me résonner . Jamais décision ne fut plus sotte que celle-ci, car lorsque Claude arriva enfin après plusieurs jours de voyage, il vit enfin une chance d'accomplir ce qu'il avait attendu depuis si longtemps. Pendant tout le repas qui suivit, il fit en sorte que Jean ne se doute de rien. Ils rirent ensemble, discutèrent et je vis bien que mon frère essayait par la ruse de faire boire le plus de verre de vin possible à mon époux. Je ne dis rien cependant et me contentais de suivre la scène du regard. Jean finit totalement ivre dans son lit tandis que Claude et moi nous rendions dans ma propre chambre. La nuit fut courte et pourtant emplie de plaisirs. La semaine suivante, nous décidâmes, à ma demande, d'assassiner mon mari à l'aide d'un poison. Malheureusement, cela se solda par un échec.

Sans plus tarder, je fis mes malles et partis vers une destination qui m'était totalement inconnue : l'Angleterre. Claude m'aida à atteindre Calais, cependant il ne put aller plus loin. Ses obligations l'assignaient en France et puis qu'il parte avec moi aurait paru beaucoup trop suspect. Je pris donc la mer, seulement accompagnée de ma plus fidèle servante. J'étais peut-être une fugitive, mais je restais une dame de noble sang. Nous atteignîmes les côtes anglaises avant de pénétrer dans Londres même. La France n'était pas sûre, retourner chez mes parents aurait été l'aveu d'une faute grave, alors quelle meilleure destination que cette île aux incroyables légendes . Une fois arrivée, je partis me réfugier chez une vieille connaissance que j'avais rencontrée en France. Elle m'accueillit malgré mon histoire sordide et facilita mon entrée à la Cour. Je ne cachais absolument rien de mon mariage, de mon identité et de ma vie passée si ce n'est la tentative de meurtre. Je craignais constamment qu'on vienne me voir et m'annoncer que' l'on m'emprisonnait ou que sais-je encore. Or, ce jour ne vint pas. J'acceptais peu à peu l'idée que Jean est pu abandonner le dessein de nous poursuivre. De même, j'essayais de me comporter le plus humblement du monde devant la nouvelle reine afin de ne pas attirer ses foudres sur moi. Je trouvais même une place au sein de la cour dans la maisonnée de XXXX. C'est ainsi que nous demeurâmes en Angleterre pendant une année. Or, le combat est loin d'être terminé. En effet, Claude vint finalement me rejoindre. Moi qui pensais qu'il venait pour mes beaux yeux, je me trompais éperdument. Il m'avait tant manqué ! Or, quand j'appris la raison de sa venue, je ne pus m'empêcher de le haïr. Ainsi, il venait pour trouver une femme .! Une épouse ?! N'étais-je pas assez bien pour lui ? Cependant, les nouvelles qu'il avait à m'annoncer étaient bien plus importantes que ma jalousie. Mon mari n'allait pas tarder à débarquer.

Félicitation!

Et voilà, tu es validé et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien et de rp [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum.

Pour RP aussi, rien ne vaut une fiche de RP, cela sera beaucoup plus simple pour les membres de venir t'en réclamer [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].

Par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], tu peux aussi faire une demande de rang et d'habitations, bah oui être SDF, c'est pas toujours drôle surtout à l'époque

Si tu veux, tu peux créer un ou des scénarii, pour faire une famille, des amis, un compagnon ou une compagne, ça se passe par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!

Après tout pour bien commencer sur le forum, tu peux tout aussi bien passer par le flood et les jeux, c'est la meilleure porte à prendre pour une meilleure intégration [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Et voilà, maintenant tu sais tout sur tout et ton aventure à Londres peut parfaitement commencer