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Sujet: LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances. Sam 8 Nov - 19:34
Le temps des combats.
A la Carrière du Palais de Whitehall. Août 1554.
La bataille, qu’elle allait mener, serait un long combat vers la liberté. Une guerre longue, rude et surtout terriblement meurtrière. Elle savait qu’il y aurait des morts, elle-même pourrait disparaître la première, elle prenait des risques et les assumait pleinement. Elle n’en avait pas parlé à son époux, de peur qu’il l’en empêche, de peur qu’il lui ordonne de tout stopper avant qu’elle perde la vie. Un jour, elle lui dirait. Un jour, ils seraient seuls au coin du feu et elle lui avouerait tout, mais ce n’était pas le moment, elle avait besoin de tout organiser, pour pouvoir mieux convaincre son mari. Il la connaissait et elle se disait bien qu’il finirait par comprendre et la soutenir dans cette épreuve. Elle était déterminée et elle savait très bien, qu’elle n’avait plus le choix. Depuis la mort de Thomas Wyatt, il n’y avait plus personne pour réunir les protestants et ces derniers avaient grand besoin d’un leader. Elle était une femme, mais elle savait qu’elle pouvait le faire, peut-être devrait-elle se faire passer pour un homme pour réunir tout le monde, elle y penserait, pour l’instant, elle devait rencontre une personne éminente, pour l’aider dans ce projet. La duchesse de Devonshire, Antanasya Cavendish avait toujours été une personne battante, enfant, elle se battait pour pouvoir être comme un homme, puis plus tard pour les pauvres et maintenant pour la cause protestante. Sa vie était un long combat, une façon pour elle d’occuper ses jours, en plus de l’éducation de ses enfants. Elle avait le sentiment de faire son devoir en allant aussi loin, comme si cette étape de sa vie, lui avait été dictée par Dieu, pour qu’elle réalise ses dessins. Tel Moïse, elle braverait la Mer Rouge et Mary Tudor, pour sauver sa religion et lui permettre de pouvoir être autorisée en Angleterre, à défaut de voir la reine mourir. En cette belle journée d’août 1554, la duchesse se trouvait comme tous les nobles à la Carrière du palais de Whitehall, pour assister à un tournoi de joute, donné en l’honneur des noces de la reine Mary et du roi Philippe. Son mari joutait et la jeune femme était là pour l’encourager. Elle aimait beaucoup ces sports, même s’ils étaient dangereux et pouvaient causer de nombreuses morts. Les hommes joutaient, les corps tombaient, les lances se fracassaient. Par bonheur, il n’y eut aucun mort à déplorer, seulement quelques blessures superficielles. Comme à son habitude, la duchesse avait accroché son ruban, autour de la lance de son mari, comme un gage de son amour et de sa présence dans le combat. Puis William s’élança et désarçonna son adversaire. Antanasya avait été très étonné de voir que les Espagnols, nombreux à la cour, étaient friands de ces sports, mais ce n’était pas important, elle avait d’autres choses à faire aujourd’hui. Elle assista longuement à la joute, puis comme certaines dames de la cour, elle quitta son estrade, pour aller se dégourdir les jambes. La duchesse marchait seule, mais elle ne le resta pas bien longtemps, puisqu’elle aperçut la personne, qu’elle voulait voir. Avec le palais qui se trouvait à la carrière, elles allaient bien pouvoir trouver un moment, pour parler tranquillement, sans être entendu.
« Lady Radclyffe. Quelle joie de vous revoir. » Elle interpella ainsi la jeune femme, pour l’inciter à venir échanger quelques mots avec elle, en toute discrétion. « Devez-vous rejoindre la reine ou pouvons-nous parler quelques instants ? » Demanda-t-elle, tout en avançant vers la blonde. Antanasya connaissait très bien Frances Radcliffe, fille de lord Sidney et donc belle-sœur de Mary Sidney. Elle était une femme de valeur, dame d’honneur de la reine, mais surtout, elle était protestante, ce qui était son grand avantage, puisque grâce à cela, elle était parvenue à sauver son frère d’une mauvaise situation. Cet avantage pourrait très bien servir leur cause, voilà pourquoi, après le départ de Thomas Hertford, Anya avait tout de suite pensé à la jeune femme, pour devenir sa collaboratrice, mais encore faut-il, qu’elle accepte sa proposition.
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Sujet: Re: LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances. Dim 9 Nov - 16:05
Le temps des combats
Anastasya h & Frances
Le tournoi battait son plein et j’assistais comme tout le monde aux joutes. Mon époux ne joutait pas, trop diplomate pour cela. J’étais donc assise à ses côtés mais je me laissais bien vite de tout cela. Je n’étais pas spécialement admirative de ce genre de démonstration. J’étais comme mon cher mari, une femme de lettre et de diplomatie. Je n’avais personne à encourager. Mon frère n’était point là non plus, sinon je l’aurai encouragé volontiers et je me serais naturellement inquiété mais ce n’était pas le cas. La Reine n’avait pas besoin de moi pour le moment alors, je m’excusais auprès de Thomas pour aller marcher et voir les chevaux. Avec ces animaux, aucun mot ne pouvait les frustrer ou les blesser.
En chemin j’entendis une voix m’interpeler. Je me retournais pour faire face à Anastasya Cavendish, une noble protestante. Une femme de caractère que j’appréciais. La Reine se méfiait de cette famille depuis longtemps mais elle n’arrivait pas à les accuser d’être protestant. Heureusement pour eux. A vrai dire, je commençais à m’inquiétait de la situation des protestants dans le royaume. Thomas Wyatt avait été notre figure et il était mort au nom du protestantisme. Cela avait été un homme courageux et de grande qualité. Et maintenant il était mort. Le flambeau avait failli être repris à Thomas Hertfort mais lui aussi arrêté et il était désormais en fuite. Nous n’avions plus personne pour mener la lutte contre les catholiques et la Reine. Je luttais à ma façon, j’avais sauvé mon frère une fois, je le referais sans hésiter. Mais ma position auprès de la Reine, ne me permettait de m’opposer ouvertement. Ce qui n’était pas plus mal. Elle ne se doutait pas de la vérité, qu’elle était entourée de ses ennemis.
Cependant en dehors de mon combat pour ma religion, je combattais pour le statut des femmes. Et là encore j’étais dans un combat délicat où les hommes monopolisaient le monde. Heureusement que nous avions une Reine à la tête du pays qui pouvait comprendre mon combat car sur ce point je comptais bien avoir l’appui de Mary, puis un jour si Elizabeth montait sur le trône, je demanderai à avoir son appuie. Les femmes étaient sous-estimés par les hommes, mon mari faisait partie de ceux-là à mon plus grand regret. « Lady Cavendish ! Je suis ravie également de vous revoir. Comment allez-vous ? »
La duchesse de Devonshire, me proposa de discuter quelques instants. La Reine m’avait accordé la journée pour être en compagnie de mon époux. Je ne savais pas ce que je préférais entre être en compagnie d’une Reine que je n’appréciais pas mais qui m’appréciait ou alors d’un époux où la discorde régnait dans notre relation. Alors partager quelques mots avec une femme que j’appréciais, je ne pouvais refuser l’offre. « La Reine s’est dispensé de ma compagnie pour la journée. J’ai donc tout mon temps à vous accorder. »
Je suivais la Duchesse à l’écart des oreilles indiscrètes que la cour pouvait avoir. Une question me brûla les lèvres sachant que les Cavendish avaient supporté en secret Thomas Wyatt. « Savez-vous si quelqu’un compte reprendre le flambeau suite au départ de Thomas Hertford et à la mort de Thomas Wyatt ? »
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Sujet: Re: LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances. Lun 17 Nov - 23:02
Le temps des combats.
A la Carrière du Palais de Whitehall. Août 1554.
Pour aller jusqu’au bout de son but, elle se devait de trouver les meilleures personnes, celles de qualité, qui ne la trahiraient pas. Antanasya Cavendish ne voulait pas recommencer les erreurs de Thomas Wyatt, qui avait été trahi par de nombreux nobles. Elle se souvenait encore du plan de base, dans lequel trois armées devaient se constituer. Finalement, Wyatt fut seul et perdit la révolte. Sans les traîtres, il aurait pu gagner, mais ses seules forces n’avaient pas suffis à contrer la reine. Elle savait bien qu’elle ne pourrait pas destituer à elle seule la reine, mais si elle parvenait à réunir assez de personnes, autour d’un clan anti Mary Tudor, elle espérait bien pouvoir changer la donne. Le tournoi de joute était une occasion idéale pour la mère de famille pour rencontrer Frances Radclyffe et lui parler de son projet. La jeune femme avait une place idéale, aux côtés de la reine, ce qui permettrait au clan de pouvoir se protéger et d’en apprendre, un peu plus, sur les prochaines victimes. En plus, la jeune femme avait du cran, puisqu’elle était parvenue à protéger son frère, alors qu’il était dans une mauvaise position. Son tact pourrait aussi aider leur cause. Antanasya savait que sa proposition pouvait être refusé, après tout, si Frances acceptait, elle serait dans une position très délicate et dangereuse, aujourd’hui, peu avait dit non, mais beaucoup mettait de la réserve, quant à ses projets d’union. Anya salua Frances, qui se trouvait maintenant à l’écart de la foule et elle lui demanda, si la reine avait besoin de son aide, ou si elle pouvait lui parler quelques instants.
« Je me porte bien lady Radclyffe et vous ? » Souriait-elle tout en faisant quelques pas en compagnie de la jeune femme. « Bien, nous allons pouvoir en profiter, puisque tout le monde regarde le tournoi. » Cette solitude serait un avantage certain, puisqu’au moins, elles ne seraient entendues de personnes.
Depuis le départ en exil de Thomas Hertford, Antanasya avait besoin d’un collaborateur, elle avait d’abord pensé à l’homme, mais celui-ci était parti trop tôt, trahis par une personne que nul ne connaissait. La duchesse se méfiait de tout le monde, mais elle était parvenue à voir, sur qui elle pouvait compter. Selon elle, les protestants étaient bien plus unis que les catholiques, encore faut-il trouver ces bons croyants. Frances qui était proche des deux camps avaient entendu des rumeurs, comme beaucoup et elle lui demanda, avec curiosité, qui allait reprendre le flambeau après Wyatt et Hertford. Antanasya hésita quelques instants, puis elle se décida à avouer la vérité à Frances, une fois qu’elle fut certaine d’être loin de toutes oreilles indiscrètes.
« Quelqu’un l’a déjà repris. » Disait-elle dans un sourire énigmatique. « En fait c’est moi, j’avais déjà contacté Thomas avant son départ en exil, mais comme vous le savez, il n’a pas eu le temps de faire quoique ce soit. Je ne sais si vous en avez entendu parler, mais je souhaite rassembler tous nos amis dans ce combat, ensemble nous serions plus forts et nous pourrons aussi nous protéger. » Elle expliqua un peu son initiative à Frances, sans entrer plus dans les détails. « Frances, j’aimerai que vous soyez ma collaboratrice. Vous êtes une personne intelligente et entre femmes nous avons moins de chance d’être inculpées. Vous avez aussi une place de choix à la cour, ce qui serait un vrai atout pour nous tous. » Elle lui formulait sa proposition, puis juste après, elle voulait la rassurer, à propos de ses intentions. « Vous n’êtes pas obligés d’accepter, cette position est dangereuse et je peux vous rassurer, si vous refusez, personne ne sera mis en courant de cette conversation. Nous avons déjà perdu beaucoup d’amis, je ne pourrais pas accepter d’en perdre de nouveaux. » Elle termina son monologue, puis regarda la jeune femme, cherchant une réaction de sa part.
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Sujet: Re: LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances. Jeu 27 Nov - 16:31
Le temps des combats
Anastasya h & Frances
CChaque jour était un combat. Un combat toujours plus difficile où il fallait se montrer toujours plus combattif que le précédent. Mais ne pas abandonner, ne pas baisser les bras. Ne pas lâcher prise, c'était cela qui nous donnait la satisfaction de continuer à nous battre encore, jusqu'à ce que notre cause soit reconnue. Le courage ne se mesurait pas à notre capacité à affronter le danger ouvertement, mais à continuer à l'affronter quelles que soient les conditions, quels que soient les obstacles qui nous barraient le chemin. Les Protestants anglais avaient emprunté ce chemin. Les catholiques nous traitaient d'hérétiques alors que nous croyons en le même Dieu qu'eux. Alors que dans d'autres contrées, des populations entières vouaient des cultes à des dieux et personne n'aller les persécuter comme on nous persécutait, nous, les Protestants anglais. Nous devions agir dans l'ombre en ce moment, faire mine basse depuis la mort de notre leader et le départ en exil du suivant. Nous n'avions plus de leader, mais cela ne m'empêchait pas d'espérer qu'un jour la cause protestante retrouverait sa place dans le monde. La Reine et le Roi pouvaient bien nous brûler, nous persécuter, à chaque fois, ils créaient un martyr protestant de plus. La peur régnait mais le désir de révolte aussi. Le désir de ne pas se laisser marcher dessus encore. Le désir que notre foi doit respectait et reconnu à sa juste valeur. Alors chacun dans son coin, continuait à se lutter, à survivre en attendant un nouveau leader protestant.
Je souris à Lady Cavendish. C'était une femme de valeur, qui avait reçu une bonne éducation comme je le prônais pour toutes les jeunes filles de ce pays. Je savais que je pouvais parler sans crainte en sa compagnie. Je me méfiais plus des oreilles indiscrètes qui nous entourait. Je lui répondis avec bonne humeur. "Je me porte bien également, je vous remercie."
Je suivis Antanasya un peu à l'écart. Sa réponse à ma question piqua ma curiosité. Quelqu'un avait repris le flambeau. C'était une excellente nouvelle. Je ne pouvais que me réjouir pour la communauté protestante. Mais elle me surprit. C'était elle qui avait repris l'affaire en main. J'étais surprise. Je n'aurai jamais pensé qu'une femme puisse faire cela, mais cela me réjouissait. Les femmes pouvaient être aussi fortes que les hommes. Ce qui me surprenait c'était qu'aucun homme ne s'opposait à cela. Ou peut-être que peu d'entre nous sommes au courant, car je devais bien l'avouer c'était une nouvelle pour moi. "C'est une excellente nouvelle que vous m'apportez là, Lady Cavendish. Je suis ravie que notre communauté ai de nouveau un leader et d'autant plus une femme."
La comtesse du Devonshire me proposa d'être sa collaboratrice. C'était une idée très tentante, je devais bien l'avouer, mais également très dangereuse. Certes ma position pouvait être un avantage mais ma tête pouvait également sauté très facilement. Cependant j'étais quelqu'un de prudent et jouer un double jeu envers les catholiques était un jeu d'enfant pour moi. Surtout auprès de la Reine qui m'appréciait grandement et qui ne soupçonnait pas un instant que je n'étais point catholique. Et je souhaitais garder ma position assez longtemps à vrai dire. Car au-delà de mon envie d'aider les Protestants, je voulais mener mon combat pour l'amélioration des statues des femmes en utilisant ma position auprès de la Reine. "C'est une proposition très tentante Lady Cavendish. Je serai vraiment honoré de pouvoir vous aider. Mais ma position est délicate. Je suis proche de la Reine, et c'est un atout incontestable pour les Protestants, mais si je venais à chuter, je ne vends pas cher de ma tête et celle de mon entourage, y compris mes amies. Avant de m'engager, j'aimerais savoir ce vous attendez de moi pour vous aider dans cette lutte."
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Sujet: Re: LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances. Ven 2 Jan - 23:30
Spoiler:
Je tenais vraiment à m'excuser, je n'ai pas du tout vu que tu m'avais répondu
Le temps des combats.
A la Carrière du Palais de Whitehall. Août 1554.
Pour vivre dans sa foi et combattre pour elle, il y avait des risques, importants, qui pouvaient causer la mort de n’importe qui. Depuis juillet 1553, avec l’arrivée de Mary Tudor au pouvoir, ils étaient nombreux, dans leur clan à avoir péri. Antanasya Cavendish s’était alors promis de venger, mais aussi de protéger ces personnes, pour leurs donner le moyen de fuir ou de mourir dignement. Son combat, c’était aussi celui de beaucoup de personne, de ceux qui ne voulaient pas vivre caché, de ceux qui étaient prêt à périr, pour la bonne foi. Elle craignait la mort, comme beaucoup d’autres, mais si la Faucheuse venait frapper à sa porte, elle la rejoindrait, pour ne pas vivre continuellement dans la honte de pratiquer une religion, qui n’était pas la sienne. La jeune femme avait des portes de sorties, elle savait qu’en s’entourant des bonnes personnes, si elle devait être prise, elle aurait les moyens de s’en sortir. Néanmoins, il n’était pas l’heure de réfléchir à tout cela, elle avait un groupe à organiser, des membres à encadrer et surtout à protéger. A partir de leur entrée, ils se mettraient tous en danger et elle-même le serait, un peu plus à chaque fois, quand elle rencontrait de nouvelles personnalités à engager. Elle avait essayé d’éteindre ce cœur ardent, qui lui appartenait depuis toujours, mais chassé le naturel, il revenait aussitôt au galop. Anya ne pouvait s’ignorer, elle était une combattante, une femme d’action qui défendait des causes dès son plus jeune âge. Quand elle alla à la rencontre de Frances Radclyffe, la duchesse de Devonshire savait déjà depuis longtemps, qu’elle voulait la recruter dans son groupe. Elle avait besoin de cette dame d’honneur, si proche de la cour, qui pouvait être ses yeux et ses oreilles, pour capter des informations auprès de la reine. Ce travail, Frances pouvait le faire discrètement, sans prendre aucun risque. Pour rien au monde, Anya ne voudrait lui faire prendre de risque et si elle acceptait, elle la garderait avec beaucoup de précaution, à la cour. Frances était curieuse et elle voulut savoir qui était le nouveau leader de leur communauté. La duchesse lui révéla alors la vérité, attendant une réaction de sa part. La réponse vint vite, la lady était enchantée de savoir qu’une femme avait repris le flambeau.
« Je me suis dit, qu’avec une femme à la tête de la communauté, la reine aurait moins de chance de me trouver. Actuellement, je m’entoure petit à petit de personne de confiance, Thomas Hertford devait aussi être à nos côtés, mais malheureusement, il a été contraint de partir en exil, trahis par Dieu sait qui. Le pauvre a laissé sa jeune épouse derrière lui, Rosemary Blackwood, elle fait aussi partie des nôtres. » Expliqua la jeune femme, d’une voix basse, pour ne pas prendre le risque de se faire entendre. Frances avait raison de s’inquiéter et elle posait les bonnes questions. Elle ne voulait pas mourir, tout comme elle ne désirait pas voir sa famille périr. Tous le voulaient, mais Anya ne pouvait pas lui promettre que son engagement la maintiendrait sauve. Même elle ne pourrait pas assurer sa propre sécurité, du jour au lendemain, comme Thomas, on pourrait la trahir, mais pour le moment tout allait pour le mieux, l’organisation qu’elle avait instauré, leurs assuré la vie, mais elle ne savait pas encore pour combien de temps. « Je ne pourrais pas vous promettre que votre vie ne sera pas mise en danger, mais votre nom sera connu que de moi. Vous êtes un atout pour notre cause, votre promiscuité avec la reine peut nous apporter beaucoup. Et si vous acceptez, votre rôle sera de m’informer sur la reine, mais aussi sur les personnes, de notre cause qui sont soupçonnés, ainsi, je pourrais moi-même agir pour leurs faire quitter le pays. Tout ce qui vous semblera utile de notifier sera à nous dire. Voilà, vous ne serez pas celle, qui sera la plus mise en danger et pour mieux vous protéger, je vous apprendrai un langage codé, qui sera connu que de quelques personnes. » Elle espérait avoir rassurée la jeune femme, quant à son rôle, mais surtout, qu’elle finirait par accepter. Anya ne pouvait pas le nier, pour le bon fonctionnement de leur communauté, elle avait besoin de Frances Radclyffe.
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Sujet: Re: LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances. Mer 21 Jan - 20:08
Le temps des combats
Anastasya h & Frances
J’écoutais attentivement Antanasya. Il était vrai que les femmes étaient moins soupçonnées que les hommes dans ses affaires. Et ils seraient plus aisés de semer le trouble et assurer nos arrières. Mais cela rester une position risqué à mes yeux, surtout pour la jeune femme qui était mère. Même si je me doutais qu’elle allait prendre toutes les précautions pour les protéger, mais cela m’inquiétait quand même. Elle m’apprit par la même occasion que la jeune Rosemary Blackwood avait rejoint la cause de la duchesse du Devonshire. Cela me fit sourire. C’était une très bonne chose malgré le fait que les soupçons pouvaient toujours peser sur elle. Mais notre jeu au sein de la cours, pouvait la sauvé. L’entreprise était risquée mais les protestants étaient trop persécutés. Et avec des femmes dans cette résistance, les soupçons seraient légers. « C’est une excellente chose. Peu soupçonneront une femme. Ils nous pensent incapable de monter des complots et de réfléchir comme des hommes. Pour une fois que je vois en cela un avantage. Concernant Rosemary c’est une excellente nouvelle. Et nous pouvons semer le trouble à la cour sur les diverses positions de chacun. Nous faisons semblant de pas nous entendre en public. »
J’écoutais les arguments de la duchesse. Sa proposition était extrêmement tentante. Et je me devais d’accepter pour aider les gens de notre foi. Pour les défendre et réduire ces persécutions injustes. J’agirais dans l’ombre avec peu de risque de perdre ma tête et je pouvais aussi protéger ma famille de là où j’étais. Ce que j’avais déjà fait par le passé et que je ferais toujours. J’avais sauvé la tête de mon frère une fois, je le referais sans hésiter. La Reine avait confiance en moi. Autant profité de cette confiance. Certes mon cher époux était le premier à râler de l’aide que je portais à mon frère en usant de cette confiance. C’était d’un côté légitime et de l’autre, il avait du mal à comprendre la relation que je possédais à Henry. Nous avions grandi ensemble, avions reçu les mêmes enseignements. Il était normal que nous soyons proches. « Si mon nom n’est connu que de vous, je me dois d’accepter Lady Cavendish. Je ferais de mon mieux pour laisser trainer mes oreilles et discuter avec la Reine sur les affaires politiques. Elle me fait suffisamment confiance pour penser que je ne divulguerais point ses secrets. Par contre, j’espère que vous avez conscience, qu’en public je devrais soutenir la Reine quoiqu’il se passe. Je peux agir dans l’ombre sans craindre pour ma sécurité mais en plein jour, je devrais me montrer en parfaite catholique. »
Cela en surprenait toujours plus d’un malheureusement. Je devais assurer ma position auprès de Mary et je devais me montrer contre les miens en public. Cela m’attirait bien souvent des regards noirs et d’incompréhension, mais c’était pour le bien de ma famille. Ce n’était pas tous les jours qu’en tant que protestante, je pouvais être dans la confiance de la Reine et proche d’elle. Il fallait que je conserve ce privilège et cette confiance par tous les moyens. Il fallait que je joue sur les deux tableaux. « Puis-je vous conseiller de contacter mon frère Henry. Il soutiendra surement notre cause. Il agira beaucoup moins suite aux accusations qui ont pesé sur lui, mais s’il peut aider dans l’ombre un petit peu, je suis sure qu’il sera à nos côtés. Et ma belle-sœur également. Ce sont des personnes ne confiance. »
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Sujet: Re: LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances. Jeu 29 Jan - 0:43
Le temps des combats.
A la Carrière du Palais de Whitehall. Août 1554.
Pour chaque combat il y avait une étape. Les soldats avaient besoin d’un but, mais surtout d’un leader, une personne influente à la personnalité forte qui pourra les convaincre de prendre tous les risques du monde Thomas Wyatt avait été un leader, un bon leader qui avait malheureusement perdu la vie, suite à plusieurs défections dans son camp, mais aussi, en raison de cela, faute de moyen. Il fallait un leader pour les protestants anglais, mais personne n’était réellement prêt à prendre les risques, à mettre sa vie en jeu pour combattre la reine. Thomas Hertford aurait pu faire un bon leader, il avait le charme, le charisme, mais malheureusement, un traître l’avait dénoncé, le condamnant à l’exil, mais aussi à abandonner sa chère fiancée, qui se trouvait actuellement à Devonshire’s House. La place était restée vacante, sans leader, les protestants auraient pu se perdre. Elle y avait beaucoup réfléchie, elle la duchesse de Devonshire, elle avait eu même peur, mais le mariage de la reine, l’omniprésence des Espagnols dans le gouvernement, l’avait poussé à prendre son destin en main. Depuis, Antanasya Cavendish, duchesse de Devonshire était le nouveau leader des protestants. Inconnue de tous, elle utilisait un pseudonyme pour envoyer ses courriers et parlait de vive voix qu’à des personnes de confiance. Rosemary était dans la confidence, puis d’autres personnes avaient suivis et maintenant, c’était au tour de Frances Radclyffe. Dame d’honneur de la reine, elle avait une place stratégique pour tous, elle pouvait tout entendre, sans pour autant dévoiler son propre camp. Si elle acceptait, elle pouvait être un atout de taille, une ombre parmi la flamboyante cour, mais à la solde des protestants. Antanasya ne désirait pas la pousser à prendre des risques, elle veut lui offrir l’opportunité d’apporter sans aide, sans se mettre en danger.
« Oui, nous devons semer le trouble autant que nous le pouvons. Tous pensent que le nouveau leader es un homme et peu savent que c’est moi qui est pris en main notre groupe. D’ailleurs, je doute que certaines personnes souhaitent obéir à une femme, donc je préfère conserver l’anonymat. » Ils avaient tous consciences des risques et cela tous les protagonistes de cette histoire. Anya risquait sa propre vie, préférant garder son mari dans l’ignorance et surtout pouvoir permettre un avenir à ses enfants, si un jour son engagement venait à être connu. Même si elle ne voulait pas envisager cette option, elle avait déjà pensé à ce qui pourrait arriver et pour elle les seules solutions seraient soit de rester en Angleterre et se cacher ou partir en exil. Pour elle-même, elle prendrait tous les risques, mais elle ferait tout pour qu’il n’y ait pas plus de morts. Ils avaient tous déjà tant perdu, ils n’avaient pas besoin de nouveaux martyrs. Si elle n’était pas une jeune femme distinguait, Anya aurait laissé éclater tout sa joie, quand Frances lui annonça qu’elle acceptait sa proposition, si sa sécurité était garantie. A nouveau la duchesse acquiesça, affichant un sourire enchantée, de pourquoi être soutenue par une nouvelle personne de qualité. Bien sûr, comme ses agissements se feraient dans l’ombre, elle devrait faire semblant d’être la plus fidèle des servantes de la reine. « Bien sûr, vous devez par-dessus tout garder la confiance de notre reine et être uniquement ce qu’elle souhaite. Pour moi, vous ne serez qu’une main de l’ombre, une force connue que de moi et de personne d’autre. Je connaitrais votre vraie foi et une fois qu’un souverain de notre cause sera sur le trône, je dévoilerai à tous nos amis votre engagement. Cette situation sera délicate pour vous, surtout vis-à-vis de vos proches, mais gardez votre courage, un jour ils comprendront. » Sa voix se voulait rassurante, quand elle pensait à la famille Sidney, qui pourrait mal juger les agissements de Frances.
Frances avait d’autres noms à lui proposer, d’autres personnes en qui elle pourrait faire confiance pour son combat. Henry Sidney. La jeune femme n’avait pas osé le contacter suite aux accusations auxquelles il avait dû faire face, mais si Frances l’encourageait à prendre contact avec son propre frère, elle le ferait. Avec un tel poids en plus pour leur cause, les protestants deviendraient de plus en plus forts. « Merci, pour votre précieux conseil, d’ici quelques semaines, le temps que la situation se tasse pour votre frère, je prendrais contact avec lui. » Peut-être que son épouse Mary Sidney voudra à participer, Anya n’en était pas certaine, mais cette femme instruite pourrait faire une alliée de taille.
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Sujet: Re: LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances. Mar 17 Fév - 15:50
Le temps des combats
Anastasya h & Frances
La remarque de la duchesse du Devonshire était juste. Nous n’étions point respecté sur certains plans et c’était bien dommage car les femmes avaient tout comme les hommes des avis pertinents avisés et apporter souvent un nouveau regard moins brutal et plus doux. Mais faire accepter cela au monde n’était pas une tâche facile mais ce combat n’était pas perdu d’avance, et celui-là je le menais d’arrache-pied depuis quelques années déjà. Le fait qu’Antanasya soit à la tête de la résistance protestante était la meilleure chose qui pouvait leur arriver désormais et même si pour cela elle devait se faire passer pour un homme. Qui sait, si un jour nous remportons cette guerre et que sa véritable identité était dévoilé aux grands jours, cela ferait bouger les choses mais je n’en étais pas certaines. Sans compter la famille que la jeune femme souhaitait surement protéger. « C’est un choix prudent et raisonnable. Le monde et sa misogynie seraient malheureusement un ennemi de plus à combattre si votre identité était connue. »
Mon amie comprit ma position délicate et que par conséquent de temps à autre je devrais œuvrait contre ceux partageant ma foi. Anya se voulait rassurante, mais je ne doutais de l’avis de ma famille. Mon frère et ma belle-sœur connaissait parfaitement mes idées sur la question. J’avais vu grandir le Roi Edward et mon père avait été un de ses proches et ce n’était pas rare que je passe du temps en sa compagnie. Le plus récalcitrant serait surement mon époux, Lord Radclyffe. Bien que lui aussi protestant et qui avait arrangé le mariage du Roi Phillipe et de notre Reine, était bien moins enthousiaste quand à ma position et à mon attitude envers la Reine. C’était l’un de nos nombreux sujets de dispute en privé. « Ne vous inquiétez pas pour l’avis de ma famille. Les Sidney connaissent ma véritable foi et savent que je ne les trahirais pas. Le plus récalcitrant sera surement mon époux, Thomas est assez obtus à mes idées et mes agissements bien que nous partageons la même fois. »
La duchesse du Devonshire me remercia des quelques noms que je pus lui apporter. Mon frère était dans une position délicate, cependant ma position l’aidait à s’en sortir et à laver son nom. Ma belle-sœur pouvait aussi être un allié de poids vu qu’elle était née Dudley. Les protestants seraient fidèles à ce nom surement. Tout était si tendu en ce moment, les protestants étaient perdus, persécuté par la Reine qu’un nom connu ne sonnerait que plus doux à leurs oreilles et les rassureraient surement. Il ne fallait pas perdre espoir, c’était le point essentiel en ces temps troublés et de peine. Garder la tête haute, continuer d’avancer et ne pas perdre espoir même si l’horizon n’était rempli que de nuages noirs. J’avais tout confiance en Antanasya pour mener à bien ce combat, elle avait tout mon soutien et l’espoir qu’un jour un souverain protestant puisse remonter sur le trône me redonnait la force de me battre pour notre foi. « J’espère de tout cœur que nous allons cette fois réussir ce à quoi nous aspirons depuis si longtemps. »
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Sujet: Re: LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances. Mer 25 Fév - 22:34
Le temps des combats.
A la Carrière du Palais de Whitehall. Août 1554.
Une mission comme la sienne se préparait durant de nombreuses semaines. Elle se réfléchissait, elle se pensait pour que tous les points soient infaillibles. S’il y avait ne serait-ce qu’une faille, elle était perdue et sa chute entraînerait celle de ses proches. William n’était pas au courant et il ne le serait pas avant qu’il ne découvre tout de ses actions. Si Anya ne voulait pas le mêler à tout cela, c’était pour lui offrir une porte de sortie, pour que lui et leurs enfants puissent continuer à vivre tranquillement, sans perdre d’argents. Lui, il était à la cour, il brillait de son éclat et elle, elle n’était que l’ombre, celle qui sillonnait les sentiers battus pour mieux combattre, pour mieux nuire à ses ennemis. Elle n’avait pas le choix, elle ne l’avait plus. Son cœur la guidait depuis trop longtemps vers le chemin du combat et désormais, elle ne pouvait plus reculer. Elle, son frère et bien d’autres s’étaient engagés et rien ne pourrait leurs faire changer d’avis. Ils avaient vu trop de proches mourir. Il avaient vu trop de tête tomber sur le parvis de la Tour de Londres. Aujourd’hui, c’était terminé, les morts se compteraient chez les catholiques et non plus seulement chez les protestants. Dans le plus grand des secrets, elle était un homme et signée ses écrits comme tel. Antanasya ne voulait pas que ses partisans connaissent son identité de femme, puisque beaucoup voudrait quitter ses rangs après cela. Cette prudence était double, puisque grâce à cela, le monde cherchait du regard un homme qui résistait contre la couronne, alors qu’en fait, ce n’était qu’une femme. En sa qualité de faible femme, elle ne courrait presque aucun risque, si elle ne se dévoilait pas et c’était là un avantage qu’elle comptait bien utiliser pour sa cause.
« Oui et je compte bien garder mon identité secrète le plus longtemps possible et pour quelques rares personnes. » Souriait la jeune femme. Elle espérait bien que sa prudence conforterait Frances dans son choix. S’engager et résister comporterait des risques pour tous, elles le savaient toutes les deux, tout comme les personnes qu’elle avait contacté. Thomas Hertford en était la preuve, il avait voulu se joindre à eux, mais malheureusement, dénoncé par une tierce personne, il avait été contraint de fuir le pays. Pour se protéger, sa fiancée, qui était devenue son épouse, grâce à un mariage secret, avait dû le dénoncer à son tour. Rosemary avait eu beaucoup de courage et depuis Anya l’avait accueilli dans son domaine, pour qu’elle puisse se remettre de cette tragédie. La jeune femme s’était aussi engagée dans le combat, prenant bien la mesure des risques.
Le plus difficile quand on s’engageait dans un tel combat, c’était qu’il impliquait de nombreuses personnes, tel que la famille, les proches. Même elle avait beaucoup de mal à mentir à son mari, quant à ses déplacements. Elle était certaines qu’il soupçonnait quelque chose, mais pour le moment, il observait et se taisait. De toute façon, il était trop tard, son action avait déjà débuté et elle ne pourrait plus faire marche arrière. Frances ne pourrait plus le faire à partir d’aujourd’hui et Anya était rassurée de savoir, que même si les Sidney ne souhaitaient pas s’engager, ils n’iraient pas dénoncer leur cause. Elle avait toujours eu foi en cette famille protestante, surtout envers Mary Sidney, qui était une femme à l’intelligence redoutable. « J’ai foi en vos proches, votre famille a toujours défendu notre cause et je sais qu’elle nous soutiendra, même sans engagement. » Elle se mit à sourire, heureuse de cette journée. Elle avait pu avoir à ses côtés Frances Radclyffe qui en tant que proche de la reine aurait une position plus que favorable pour la suite des évènements. Tout ceci était de bon augure pour les protestants. Plus ils se rassembleraient, plus ils atteindraient leurs objectifs. Leur action prendrait du temps, mais ils y arriveraient, elle avait foi en elle et ses partenaires. Rien ne pourrait les arrêter, surtout pas leur foi inébranlable en la justice. Si Henry VIII avait réformé religieusement son pays, ce n’était pas pour retourner sous le joug du catholicisme.
« Cela prendra le temps qu’il faudra, mais bientôt Mary Tudor apprendra que les protestants sont toujours là et elle va devoir faire avec nous. » Elle parlait avec sagesse, mais aussi dévotion envers sa cause.
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Sujet: Re: LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances.
LE TEMPS DES COMBATS. ► avec Frances.
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