George Gordon fils

L’amour nous détruit, il hante nos rêves, ronge nos jours... L’amour a tué plus de personnes que n’importe quelle maladie. TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM George, Georgy pour les intimes, Gordon, 5eme du nom. AGE Dix neuf ans. DATE DE NAISSANCE 1536. ORIGINE Ecosse. SITUATION FAMILIALE Fils de George Gordon père, 4ème comte de Huntly (Écosse) et de Elizabeth Keith. Aîné de sept enfants, son grand frère Thomas étant mort jeune. MÉTIER Comte de Huntly, il suit son père qui est l'un des conseillers de la reine Marie de Guise dans ses déplacements, destiné à la servir également. GROUPE Etrangers. CRÉDITS tumblr. LE JOUEUR PSEUDO Verveine. AGE 15 ans. OU AS-TU CONNU LE FORUM? Via un top-site. TON AVATAR Léonardo dicaprio jeune. VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? Historique. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? Oui .

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? Je suis Catholique, mon ami, cela est pourtant logique ! Vous avez de ces questions... Le changement instauré par la Reine Mary Tudor en prenant le trône est une bonne chose ; il partage les intérêts de Marie de Guise, Reine d'Écosse, et il permet de savoir à quoi s'en tenir. Au-delà de ça, la religion n'est pas un sujet qui me passionne, vous savez. Je suis les idéologies avec lesquelles j'ai été formé et je vais dans l'intérêt de ma famille, particulièrement de mon père ; alors après cela, je n'y prête plus vraiment attention, bien qu'avec les événements de ces derniers temps : je dois y porter de l'intérêt.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA REINE D'ANGLETERRE? Sincèrement, je ne crois pas être le mieux placé pour vous répondre, mais je pense que Mary Tudor est une reine bien différente de Marie de Guise. Cependant, leur association me laisse percevoir et imaginer l'aboutissement de grands projets. Son ascension au trône s'est révélée particulièrement complexe, mais elle a l'air de savoir ce qu'elle fait depuis qu'elle y est : destinée à régner comme on dit. Elle est dotée d'une force de caractère qui va parfaitement à son statut de Reine à vrai dire ; sans oublier que ses idéologies sont louables et pertinentes.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA PRESENCE DES ESPAGNOLS EN ANGLETERRE ET DU MARIAGE DE LA REINE ? La présence des Espagnols en Angleterre est une chose favorable pour le commerce et les échanges, vous serez de mon avis ! Ils apportent une diversité, de nombreuses possibilités d'alliances. Et puis, du mariage de la Reine Mary Tudor avec un Espagnol, la chose était inévitable, en somme. Le nombre est, pour le moment, respectable, mais s'il accroît à en devenir plus que considérable, un problème se posera à mon avis, rien déja que vis-à-vis du peuple. Mais cela reste une autre histoire ! Quel beau mariage d'ailleurs, et quel bon parti pour la Reine.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? En aucun cas ! Pourquoi me questionnez-vous sur de pareilles choses ? Vous êtes un homme bien suspicieux. Les causes de tous mes agissements sont nobles, et sans manigances. Je suis mon père, je m'imprègne de mon rôle à venir, celui de comte, au service de la Reine d'Écosse ; et bien d'autres titres et d'autres places importantes de ce genre. Je suis entièrement dévoué dans les causes que je supporte : servir la Reine régente et sa fille, Marie Stuart. Mes objectifs sont d'atteindre une place influente et importante dans cette société, me permettant d'avoir un impact sur les choses, et de tout faire pour les améliorer, laissant une trace de mon existence dans l'histoire, que ce soit à l'échelle de mon comté, ou bien plus encore, comme mon père en tant que conseiller. Mes causes sont donc purement nobles et dignes.

Toute ma vie monsieur j’ai voulu être comme cet homme.

Une violente pluie tombe sur Londres. Rien de bien surprenant, en somme. Le ciel est gris et sans soleil. L'air est froid. De la buée se forme sur les carreaux. Les gouttes d'eau viennent s'écraser sur les vitres dans un clapotis léger, rappelant les battements des tambours de guerre. Je guette aussi loin que possible, le convoi mon père, absent depuis plusieurs jours avec d'autres hommes du conseil, pour traiter une affaire dite « confidentielle ». Mon père, George Gordon Père, 4eme Comte de Huntly en Ecosse, est un homme admirable et je suis d'autant plus fier de lui ressembler. Il est membre du conseil de régence de Marie de Guise, grande reine d'Écosse en cette année 1554. Je suis également destiné à servir la reine à mon tour, et à prendre en héritage, le titre de Comte de Hunlty ; je marche dans ses pas, et c'est donc pourquoi j'accompagne mon père dans tous ses déplacements. Il me sert d'exemple, de mentor. Mon instituteur a longtemps été mon inspirateur également, mais sa connaissance a connu des limites au bout d'un certain temps d'apprentissage, tandis que mon père a toujours chose à m'apprendre sur cet avenir qui s'ouvre à moi. Il envisage d'ailleurs beaucoup de choses pour moi, par exemple, il m'a récemment parlé du poste de shérif d'Inverness, que je pourrais obtenir d'ici environ deux ans : une opportunité qui pourrait m'ouvrir de nombreuses portes ; Et j'ai l'ambition de ne pas la laisser s'échapper. Le mariage est aussi une des nombreuses choses que mon père envisage pour moi, mais je suis loin de son avis ; et bien que je n'éprouve rien à l'encontre de la compagne qui m'est destiné (après tout, elle sera également obligée de me supporter, et dieu sait que je ne suis pas un homme facile), c'est l'idée de ne plus pouvoir faire ce dont j'ai envie et de devoir entretenir une vie familiale qui me rend nerveux ; ce qui explique alors pourquoi je profite des plaisirs de la chair tant que je n'ai pas de comptes à rendre.

Regardant à nouveau dans la rue, j'observe plus bas au-dehors, les femmes qui salissent leurs robes en courant dans la boue se mettre à l'abri de l'eau. Je pourrais passer des heures à regarder ce petit monde d'en haut. Trempant ma plume dans l'encrier, je me replonge sur ma lettre. Je reste quelques secondes la main suspendue au-dessus de la feuille, la pointe à quelques centimètres du papier, ne sachant par où commencer, quand mon nouveau valet entre sans frapper, haletant, le souffle difficile, presque en sueurs. Ses chaussures et ses bas sont si crottés qu'il ressemble à un gueux. La plume de son chapeau ne tient plus et ses cheveux lui collent au visage. Il a certainement essayé de se frotter, car la teinture de sa veste se délave fortement sur ses bas blancs. Tournant la tête vers lui, je lui lance un regard interrogateur, perplexe de savoir ce qui me vaut ainsi sa visite saugrenue et inattendue. « Un colis est arrivé pour Monsieur. » Il se penche alors à l'embrasure de la porte et ramasse une grande boite ronde dégoulinante d'eau et de boue, ramollie, peinant à garder forme, qu'il me tend de façon impolie comme on tendrait un bâton à un chiot. Je me lève donc de ma chaise, avance à grands pas pour venir me planter face à lui, avant de soulever le couvercle humide, lui laissant le soin de porter la charge du paquet, peu importe son poids. J'en sors alors une dizaine de livres trempés, dont l'encre s'est répandue sur toutes les pages : inutilisables. « Bon à rien, tu ne peux même pas apporter correctement un colis ici ! Range-moi ça. » Ne bougeant pas d'un centimètre, il me répond, presque désolé : « Mais, Monsieur Gordon, ce n'est point ma faute s'il pleut ainsi dehors ! » Reculant de quelques pas, je le jauge de bas-en-haut avant de lever les yeux au ciel : « Monsieur Gordon est mon père, je suis Monsieur George. Et nous vous payons assez pour que vous louiez un fiacre en ce qui concerne nos effets personnels ! Maintenant disparaissez ! » Ne bougeant toujours pas, il ajoute : « Et le paquet ? » Me massant les temps, je lui crie au visage : « Débrouillez-vous dont ! Et faites monter Igrite avec du thé après ça ! » Effectuant une légère révérence, il repart bredouille tandis que je claque la porte derrière lui. Retournant à mon bureau, j'avale d'un trait le verre d'eau se trouvant là, et me repenche sur ma lettre. Retirant mon tour de cou plus que gênant et attachant mes cheveux bien trop longs contrairement à mes habituels cheveux courts –j'ai habituellement la nuque dégagée, mais depuis que je suis plus souvent à Londres, je me vois adopter leurs modes- pour avoir plus d'aisance, je me mets au travail. J'ai décidé d'écrire cette fois à ma mère, et non à mes sœurs comme je le fais habituellement. Ma mère est une belle femme n'ayant jamais subit les ravages du temps ; elle est d'une douceur gargantuesque, c'est d'ailleurs le seul mot qui me vient en tête pour décrire son comportement. Ma mère est avec moi d'une douceur si abondante, que je la soupçonne de m'accorder une attention différente de celle de mes frères et sœur. Comme si j'avais d'avantage besoin d'être couvé, alors que ce n'est point le cas. Toujours à de nous mignoter, sa présence et son amour n'a d'égale que celle de notre nourrice, une femme respectable et charmante envers qui j'éprouve beaucoup de respect même si je n'oserais jamais le dire.

« Chère Mère,

Notre voyage jusqu'à Londres s'est correctement déroulé, bien qu'il fasse un temps de misère ici. Le conté se garde-t-il bien en notre absence ? Ce n'est pas la première fois que nous partons, mais sait-on jamais ! Père est fort occupé, mais je trouve bon nombre d'occupations cependant ; nombreuses sont les fêtes et les invitations ici, mes sœurs y trouveraient certainement beaucoup de plaisir ! Par ailleurs, les étoffes que je vous ai envoyées ont-elles leur ont-elles plus également ? Et à-vous ? Elles sont très en vogue ces derniers temps et j'en vois chez beaucoup de jeunes femmes quand je passe à la cour avec Père. Je suis soucieux de votre bon plaisir. Dites-aux filles que si elles ont besoin de quelque chose provenant de Londres, je ferais mon possible pour leur faire parvenir, je m'y engage.

Je songe également à vous parler de la famille Hamilton. J'ai eu l'occasion de croiser Anne lors de notre arrivée, et elle a changé depuis les temps où elle venait chez nous pour jouer avec les filles. Et bien que père ait, à ce qu'il dit, renouvelé les vœux de nos fiançailles, je ne crains que ce soit là une idée sur laquelle vous devriez vraiment réellement méditer. Ne serait-il pas plus judicieux de marier les filles avant de s'occuper de mon cas ? Elles vous feront de dignes héritiers, quant à moi, nous avons vu bon nombre d'hommes politiques traverser les siècles sans femmes ni enfants. Je ne remets pas en question vos choix, mais j'essaye de privilégier le plus important en premier lieu.
Ne serait-ce pas une meilleure idée ?

Et sinon, bien loin de cela, pourrez-vous me faire parvenir quelques de mes affaires ? Je pense que père envisage de rester un certain temps ici. Je vous tiens au courant des nouvelles.

Tout mon amour,

George G, fils. »

J'entends Igrite monter les marches jusqu'à ma chambre. Ses pas résonnent comme des pas de danse. J'en profite donc pour mettre sous enveloppe ma lettre, la sellant à la cire par le tampon du blason familiale. En entrant, elle fait une légère révérence, tirant plus du signe de tête d'autre chose, et dépose le plateau de thé sur la petite commode. Elle verse dans une tasse le liquide encore brûlant et me demande si j'ai besoin d'autre chose. Je m'approche alors d'elle. Igrite est une jeune française venue en Angleterre avec sa famille il y a peu. Elle parle très bien l'anglais, mais son accent est à mourir de rire ; son physique est particulièrement avantageux et je ne m'en lasse pas. L'attirant alors à moi, elle glousse tandis que je pose mes mains sur ses hanches, prêt à les faire descendre un peu plus bas. Mais c'est le lacet au-devant de sa robe que je commence à défaire, très lentement. Je joue avec elle. Je me joue d'elle. Partant d'un éclat de rire, elle me tape sur les mains et s'écarte de moi, postant les mains sur les haches : « En voilà des manières ! » Prenant ma lettre sur le bureau, elle la glisse dans la poche de son tablier et me dit qu'elle ira la mener plus tard au courrier. En voyant mes draps défaits, elle se penche pour s'en occuper, et j'en profite alors pour la faire tomber dessus avec moi. « Il est dit mademoiselle, que je ne fais rien cet après-midi...» Au-delà de son bon anglais et de son physique, Igrite est une femme moderne qui se fiche des convenances et n'hésite pas à coucher avec qui bon lui semble, ce qui, ne va pas pour me déplaire. Et même si je n'éprouve aucun sentiment pour elle, je m'amuse souvent à la tenter, sans jamais aller plus loin. Je ne profiterais jamais du corps de cette jeune femme, au risque d'attraper des maladies, même si j'aime à lui faire croire le contraire. Riant, elle se dégage et rétorque : « Il est dit beaucoup de choses sur vous George. » Me redressant je lui demande en souriant de toutes mes dents : « Igrite, qu'est-il dit sur moi ? Soyez sincère. » Et ne m'adressant pas un regard, elle dit : « Le jeune Monsieur ne voudrait pas le savoir. » Roulant à nouveau sur le lit avec elle tandis qu'elle essaye désespérément de le faire, je lui redemande : « Comment diable savez-vous ce que je veux ou non ? » Me regardant dans les yeux, elle clame avec arrogance : « Je sais que vous voulez mon corps pour vous amuser, mais qu'après ça, comme avec toutes les précédentes tombées sous vos charmes, je perdrais mon emploi. Et je ne veux pas que cela advienne. » Me redressant alors tandis qu'elle se relève, lissant les plis de sa robe, je m'étale sur le lit, j'l'empêchant de le faire ou bien même de simplement tirer sur les draps. « Igrite, dites-moi. » Je lui offre un regard attendrissant. Soupirant dans un rire, elle cède : « Il est dit du jeune Monsieur Gordon qu'il connaît ses points forts et ses avantages, qu'il sait également en jouer. Qu'il est d'une loyauté sans fin et doté d'une culture impressionnante... » Me tournant sur le dos, je lui fais signe de poursuivre, tant s'est agréable à l'oreille. « Monsieur George est un vrai Gentleman, courageux dans ses décisions et ses actes. Le jeune monsieur est un homme de parole. » N'y trouvant rien de nouveau, j'insiste : « Mais au-delà de cela, qu'est-t-il dit de critiquant, qui voudrait se vouloir mauvais ? » Et sans me regarder, elle me dit : « Il est dit du jeune monsieur que son franc parlé est un atout, et les dames sur l'heure du thé, disent qu'il se montre exécrable avec sa promise, car il veut profiter des avantages de la vie de célibataire. Qu'il aime la chaire de femmes et qu'il n'est pas un homme facile : insolant et hautain, elles disent que c'est un enfant gâté, capricieux et vaniteux, lassé de tout et difficilement impressionnable. Que, sûr de lui, il croit en sa supériorité et n'hésite pas à rabaisser les gens, ou à désobéir à sa propre mère, peu importe la raison et le motif. C'est un homme qui pour elles, est... » Me levant du lit, je viens me placer devant elle, et je lui crie : « MENTERIES ! » Elle m'offre alors un regard effaré, presque effrayé, qui me fait penser à celui d'un jeune animal chassé. « Monsieur... » Alors qu'elle insiste, je lui fais comprendre que c'est terminé pour elle : « SUFFIS ! Igrite, je vous prie de sortir et de ne pas revenir ! » Elle se recroqueville sur elle-même, le regard suppliant. « Mais Monsieur, c'est vous qui m'avez demandé d'être sincère... » Du bras, je lui indique la porte. « DEHORS ! » « Je... » « DEHORS VOUS DIS-JE ! ». Elle sort alors en pleurant, reniflant au possible. Claquant la porte derrière elle, je m'assois sur mon bureau et prends ma tête entre mes mains.

Notes : - Il deviendra, en 1556, shérif de Inverness. Il sera aussi capitaine de Badenoch et sera chargé d'envoyer les lettres de Marie de Guise à sa fille Mary Stuart, depuis Édimbourg jusqu'en France. Il est aussi destiné à devenir LordChancelier d'Écosse en 1566.

Félicitation!

Et voilà, tu es validé et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien et de rp [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum.

Par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], tu peux aussi faire une demande de rang et d'habitations, bah oui être SDF, c'est pas toujours drôle surtout à l'époque

Si tu veux, tu peux créer un ou des scénarii, pour faire une famille, des amis, un compagnon ou une compagne, ça se passe par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!

Après tout pour bien commencer sur le forum, tu peux tout aussi bien passer par le flood et les jeux, c'est la meilleure porte à prendre pour une meilleure intégration [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Maintenant tu sais tout sur tout et ton aventure à Londres peut parfaitement commencer