Sujet: I'm not a princess you're a prince I'm nothing, you're everything Dim 26 Avr - 22:40
I'm not a princess you're a prince, I'm nothing, you're everthing
Matthew Stuart
U
n lieu de rendez-vous point comme les autres. Lord Stuart m'avait demandé de venir au cimetière afin que nous puissions nous voir secrètement. Cela faisait près de deux mois que je ne l'avais point vue. Il ne m'avait point fait mandé, j'en ai déduit que son intérêt pour moi s'était amoindri... Après tout le petite Margaret Stanley était toute jeune et beaucoup plus affriolante que moi, qui approche dangereusement de la trentaine. Désormais, ma condition n'était plus un secret pour personne, j'était enceinte de bientôt six mois et cela se voyait. Le bébé commençait à se mouvoir en moi, il était vigoureux, sans doute un fils. Oliver avait lui aussi été très vigoureux lorsque je le portais. Suite à ma condition et au temps glaciale, je travaillais moins et donnais plus de responsabilité à Maggie, ma jeune apprentie. Je souhaitais la préparer au mieux, car lorsque j'aurais mis au monde cet enfant je ne pourrais reprendre le travail tout de suite, il faudra d'abord qu'il soit sevré ce qui, suivent la robustesse des nourrissons peut prendre un certain temps.
Aujourd'hui était une journée particulièrement froide, j'avais donc, décider de rester au coin de ma cheminée pour coudre des vêtement pour l'enfant à naitre. Je savais que je devrais sortir durant l'après-midi afin de rencontrer Matthew, mais, j'avoue que je ne savais pas tellement quoi en penser. Il m'a dit dans une lettre qu'il se languissait de moi que son coeur souffrait de mon absence, mais en même temps je savais qu'il faisait la coure à la jeune Margaret Stanley, un jeune ingenue totalement ignorante des pratiques des hommes bien qu'elle soit mariée. C'est une jeune fille innocente qu'il couvre de cadeaux somptueux et d'après ce que je sait la demoiselle n'est point insensible à ses charmes. Jalouse ? C'est l'un de mes grands défauts je suis extrêmement jalouse comme feu la bien aimée Reine Anne Boleyn. Mais elle, au moins, elle était Reine d'Angleterre, moi, je ne suis rien de plus qu'une couturière habile pour écouter aux portes...
En plus de cela, les frasques de mon époux nous valent d'être surveillés de très près. Il est encore libre mais je crains le pire pour notre famille si par malheur il se fait arrêter. Peut être que nous ne nous entendons pas toujours, mais je ne saurais vivre sans Jaime, il est un partie de moi, il est mon époux il m'a longtemps protégée et a veillé sur notre petite famille. Je me suis toujours employée à lui être agréable. Mais depuis que Mary Tudor est au pouvoir, tout à changé entre nous. Il ne s'occupe que de religion, nous mettant en danger. Il me délaisse pour cette cause totalement folle, risque sa vie et la notre pour rétablir la vraie fois comme il aime à le claironner lors du diner. Oui je suis protestante, non je n'aime pas la Reine, mais jamais je n'oserais m'opposer ouvertement à elle. Ma famille m'est trop précieuse et les flammes du bûcher me terrorisent.
Dans le courant de l'après-midi, je pose mon ouvrage au dessus de la cheminée puis enfile une lourde cape censé me tenir bien chaud puis sort dans le froid glacial de ce début de mois de février 1555. Des flocons tourbillonnaient dans le ciel et les rue de Londres étaient devenues de véritable patinoire, à plusieurs reprises, je faillis trébucher. Une fois arrivée au cimetière je poussai un soupire de soulagement. Je marchais désormais dans de la neige fraiche et poudreuse. Trouvant un banc de bois au pied d'un arbre endormis par l'hiver je m'essayai, attendant cet homme qui se servait de moi depuis le début mais pour lequel j'éprouve des sentiments qui me révulse. Je suis jalouse des femmes que Sir Matthew Stuart courtise, je me rends compte que je veux être la seule, cependant, je ne suis rien et lui il est proche de la Reine. J'ai une famille, que je dois à tout prix protéger et lui est un catholique qui sait que nous somme protestant. Mais heureusement pour moi il ne sais pas que c'est Jaime le commanditaire des attentats des festivité du palais de Whitehall en décembre dernier. Lorsque je le vis finalement arriver, je me levai mais ne fit point de révérence. Je souhaitais voir à quel point il m'appréciait. allait-il me faire une remarque ou pas...
« Monsieur Stuart, mes hommages, les fêtes de Noël vous ont-elles été agréable »
Demandais-je assez froidement ne quittant pas son visage du regard. Rien que pour cela il pouvait me faire arrêter pour non respect d'un membre de l'élite du pays.
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Sujet: Re: I'm not a princess you're a prince I'm nothing, you're everything Lun 27 Avr - 5:12
I'm not a princess you're a prince, I'm nothing, you're everthing
Joane D. Barrow
M
atthew marchait rapidement en cette froide après midi d'hiver. Emmitouflé dans sa cape, il passait inaperçu dans les rues de Londres. Après tout si il s'était présenté comme Duc de Lennox cela aurait été discret que de dire: Pardon je vais voir la femme a qui je fais du chantage pour prendre le trône. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu Joane. Deux mois au bas mot. C'est que Matthew avait été occupé. Il lui avait fallu serrer un nombre considérable de main. Baiser un nombre tout aussi considérable de main. Il avait compris que la politique se jouait dans les femmes et non les hommes. Il était plus aisé de séduire les femmes. Et puis peu d'hommes de la cour seraient sensibles aux charmes du Comte de toute manière. Protégé par une seule dague, il savait à quel point traverser Londres pouvait s’avérer dangereux. Au loin la menace de la Tour de Londres était bien présente, imposante, presque une horreur dans ce Londres moderne, presque contemporain qui pourrait être beau si seulement une couche épaisse de boue putride n'envahissait pas les rues. Plus tôt dans la journée il avait apporté un cadeau à Margaret Stanley. Il savait qu'il devait lui faire une cour éperdue. Si elle l'aimait cela lui ouvrirait bien des portes. Matthew décapitait bien plus de têtes que la Reine. C'était dire ! Matthew profitait de la candeur et de l'innocence de la jeune femme afin qu'elle lui cède. Il savait très bien que ses actions n'étaient pas bonnes, et que cela lui vaudrait surement une place en enfer. Mais il n'avait pas le choix, il était déjà en enfer quoi qu'il en pense.
Matthew passa le portique du cimetière désert. Il ne tarda pas à voir une ombre familière assise sur un banc. Solitaire, dans l'ombre. De loin elle était magnifique. Elle semblait attendre, non seulement Matthew mais quelque chose d'autre, quelque chose d'important outre son bébé. Il s'avança vers elle d'un pas tranquille. Quand elle l'aperçut et qu'elle le salua, Matthew ne put s’empêcher de sourire. Cette beauté glaciale, il l'aimait. Aussitôt Matthew la saisit dans ses bras et l'embrassa passionnément et en souriant. Elle lui avait vraiment manqué, il s'en rendait compte désormais. Peut être était elle plus qu'un pion sur son échiquier. Il fit durer le baiser longtemps retirant son gant et plongeant sa main autour de la nuque de la femme qu'il aimait.
"Mes hommages ma dame, je puis vous assurer que les festivités de noël m'ont parues bien ternes sans votre présence rayonnantes à mes cotés. Vous êtes plus resplendissante que jamais mon amour et la maternité vous va bien."
Sans perdre un instant Matthew mit un genoux dans la neige et posa sa main admirative sur le ventre de sa maîtresse. Il avait toujours été fasciné par la grossesse. Quand sa femme était enceinte c'était pareil. Il souriait un peu naïvement. Comme ça il semblait faire allégeance à Joane, peut être étais ce le cas. Peut être qu'un amour naissait pour elle. Matthew posa son oreille contre le tissu du ventre de Joane afin d'écouter le bébé. Il bougeait c'était magnifique. Il rit et se releva enlaçant encore Joane:
"Notre fils est magnifique mon amour, j'aurais souhaité vous voir dans un lieu plus chaud, mais rare sont les lieux chauffé et isolés. Je vous promet solennellement de ne plus vous délaisser aussi longtemps, ce fut une torture pour moi que de ne pas vous revoir. Mais ménagez votre dos, asseyez vous et reposez vous contre moi, je ne voudrais pas vous épuiser avec mes monologues retardataires."
Il l'aida à s’asseoir doucement, et s'assit à ses cotés, il l'installa afin qu'elle soit à demi allongée dans ses bras et noua ses mains sur son ventre l'embrassant dans le cou comme un mari le ferait à sa femme, ou un amant à sa maîtresse.
"En tout cas vous êtes plus magnifique que jamais, comment vous portez vous ? Racontez moi tout !"
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Sujet: Re: I'm not a princess you're a prince I'm nothing, you're everything Lun 27 Avr - 17:42
I'm not a princess you're a prince, I'm nothing, you're everything
Matthew Stuart
J
'étais une femme en colère, très en colère contre mon époux, contre mon fils mais aussi contre le compte de Lennox, contre la petite Stanley et aussi contre Henri. Tant de colère n'allait sans doute pas amélioré mon état de nerf et par les temps qui courent, il n'y a pas que ma colère qui puisse être dangereux pour mes nerfs. Je crains plus que tout d'être découverte, je suppose que enceinte ou non si la reine découvre que je suis la femme de mon époux le compte de Lennox ne pourra pas faire grand chose, je serais enfermée à la tour, cette tour imposante et glaciale, chaque fois que je levais les yeux sur elle un frisson me parcourait. Tant de gens étaient déjà mort entre ses murs, dans de malheurs en rassortissaient. Je me considère comme une femme forte pleine de conviction, mais je me liquéfierais en un instant si j'étais interrogée à la tour de Londres. La reine ne plaisantait vraiment pas avec les protestants et je sais que des heures sombres nous attendent. J'aurais dû être plus courageuse, prendre mon fils avec moi et partir, quitter l'Angleterre. Je ne l'ai pas fait car mon époux refusait de quitter le pays qui l'a vu naitre, et qui le verra surement mourir dans d'atroce souffrance... Je ne suis pas une mère digne de ce nom, j'ai préféré écouté mon époux plutôt que de prendre en considération la sécurité de mon enfant !
Lorsque le Compte apparu enfin je me suis levée prête à faire sortir tout le ressentiment et la colère que j'avais emmagasiné envers lui depuis deux longs mois, cela dit il ne m'en laissa nullement le temps puisqu'il m'embrassa avec une telle passion que cela me fit presque chanceler. Ma rancoeur n'avait nullement disparu mais il avait le don de l'apaiser quelques peu. Je le regarde et lui offrit un sourire au compliment qu'il me fit bien que je ne le crois nullement quand au fait que je lui ai réellement manqué durant le réveillon.
« Cessez donc vos flatteries, même si celles-ci sont plutôt agréable à entendre... »
Répondis-je calmement mais en essayant du mieux que je pouvais d'instauré un minimum de distance entre nous même si cela s'avère relativement complexe. Je l'observe s'agenouiller devant moi pour posa sa main sur mon ventre arrondis. J'étais déjà à la fin du deuxième trimestre. Si tout va bien, je devrais accoucher, fin avril, début mai, l'idée qu'il s'agisse d'un enfant du printemps me rassurais, il sera plus robuste lorsque l'hiver reviendra et risquera donc moins de tomber malade et donc de mourir.
« Il s'agit peut être d'une fille mon cher, je n'ai pas les moyens d'aller demander conseils au astrologues et ceux-ci sont pour la plupart des charlatan quand il s'agit de définir le sexe d'un enfant avant sa venue au monde.»
Il est vrai que j'étais aussi partie du principe qu'il s'agissait d'un garçon mais au final il est tout autant possible qu'il s'agisse d'une adorable petite fille. La fille, me permettrais de choisir son prénom. Si j'ai un fils et que Matthew le reconnais, se sera à lui de le baptiser. Je reconnais n'avoir encore point pensé à un nom pour cet enfant. Je pris place sur le banc et m'installai contre lui comme il souhaitait que je soit, cela ne me dérangeait pas d'ailleurs.
« Les flatteries fonctionnent peut être avec la jeune enfant Stanley mais il va sans dire qu'avec moi cela ne marche pas et vous le savez. »
Répétais-je alors qu'il continuais de dire que j'était magnifique. Alors oui, cela me flatte c'est vrai mais j'ai peur de me laisser aller à l'aimer et 'en perdre ma famille du coup. Je pense l'aimer. J'en suis presque sûre sinon pourquoi ressentirais-je autant de jalousie à le savoir courtiser tant d'autre femme, mais cet homme est dangereux, plus encore que Jaime, car Matthew, lui est un homme puissent.
« Il est plus que jamais dangereux de en pas adopter la fois catholique en ses temps troublés. Il est vrai que mes craintes se font toujours plus grandes en ce qui concerne ma famille. J'ai appris la mise à mort très prochaine de quatre hommes d'église qui on un jour défendu la dois du père de la Reine. Les catholiques se font de lus en plus suspicieux et vous savez qu'il est difficile de se montrer discret avec un époux qui clame haut et fort à qui veux l'entendre qu'il ne se soumettra jamais. Comprenez donc que la situation est des plus délicates en ce moment. »
Répondis-je à sa question, d'une voix assez calme, du moins je l'espérais. Je ne voulais pas faire transparaitre la panique qui me rongeait le coeur depuis les attentats dans les jardins du palais de Whitehall. J'en garde d'ailleurs une cicatrice de brûlure disgracieuse dans le cou. Une flèche enflammée perdue m'a frôlé.
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Sujet: Re: I'm not a princess you're a prince I'm nothing, you're everything Mar 28 Avr - 5:50
Matthew Stuart a écrit:
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Joane D. Barrow
M
atthew avait demandé à la voir, et ce n'était pas pour rien. Il avait une bonne raison et après tout le fait simplement de la voir était une raison suffisante. Mais pas aujourd'hui, il lui avait réservé une surprise. Et il avait fait joué ses relations afin d'obtenir ce papier. Il avait du menacer, soudoyer, promettre des choses à des gens assez haut placés. Toutefois pas autant que lui. Joane avait l'air un peu différente, une pointe de rancœur ornait sa voix ce qui fit sourire Matthew. Il se serait étonné qu'elle ne se contente que de ses paroles. Les compliments qu'il lui fit ne changèrent pas grand chose Il sortit alors deux parchemins de son manteau et les tendit à Joane.
"Ce sont vos actes de baptême à Oliver et toi. Vous êtes désormais officiellement des chrétiens. Toutefois je suis désolé mais Jaime à trop fait parlé de lui en tant que fervent protestant je n'ai rien pu faire pour lui"
En fait il n'avait jamais demandé pour Jaime. Qu'il meurt sur le bûché, il était assez idiot pour annoncer ses idées religieuses déviantes en cour. Il faudrait qu'il paie le prix de son hérésie. Il espérait que grâce à cela. Joane ne lui ferait plus la gueule, c'était fou comme c'était l'un des seules femmes à lui résister. Il lui avait fait subir le plus odieux des chantages et elle ne semblait pas lui en vouloir. Quand elle parla des flatteries et de Stanley il sentit une pointe de jalousie dans sa voix. Elle était alors vraiment amoureuse de lui ? Il lui prit les mains et lui dit:
"Ma douce Joane, vous savez, la politique est un art fin et difficilement maîtrisable. Les hommes sont pour la plupart incorruptibles ou demandent une somme d'argent considérable. Alors que les femmes de cour son naïves à un point que vous ne pouvez imaginer. Les séductions que je fais avec les autres femmes ne sont que des manœuvres politiques. Vous êtes mon véritable amour, vous portez notre enfant. Appelez moi Matthew, tutoyez moi mais je vous en prie ne soyez pas si distante et froide avec moi. Cela me brise le cœur"
Il la serra fermement contre lui et posa sa tête contre son épaule. Il aimait tout chez elle, sa beauté sauvage, son parfum, loin de toutes les poudres et eau de parfum des dames de la cour. Une odeur véritable, pure et mélodieuse. Il l'aimait définitivement, alors qu'il ne pensait que se servir d'elle, peut être étais ce elle qui l'avait finalement piégé. Alors Matthew se disait qu'il était plutôt heureux d'être tombé dans ce piège. Elle parla des charlatans et des astrologues qui prévoyaient les sexes des bébés.
"Je n'ai jamais été voir un de ces hommes. J'en ai fait brûler quelques un pour magie noire."
Oui Matthew avait du sang sur les mains, mais c'est dans le sang et l'acier qu'on forge les hommes. Un soldat ne peut être un soldat que si il a tué et à transpiré sur un champs de bataille. Si il a perforé les armures ennemies de la pointe de son épée, si il a entendu les soupirs suffoquants de ses victimes. Matthew avait vu tout ça. C'était un homme d'expérience, tacticien qui savait ce qu'il faisait. Et il n'allait pas apprendre l'art de la guerre par quelques nobles à peine sortis du giron de leur gouvernantes. Mais Joane avait parlé d'argent:
"Vous avez passer un bon Noël avec votre famille? J'espère que mon argent à été suffisant. Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas à me le dire. Je suis votre humble serviteur."
Il caressa sa joue du revers de sa main et s'approcha doucement d'elle pour l'embrasser et il mordilla doucement la lèvre inférieure de sa compagne en lui souriant. Une vieille dame passa soudainement derrière eux et protesta du fait que ce n'était pas un endroit pour des sottises pareilles. Sentant sa couverture compromise Matthew se retourna courba un peu son dos et dit à la vieille femme:
"Qu'eque tu viens causer twa ! R'tourne chez ta bru, si tu veux à graillé c'soir !
Son accent paysan, qu'on aurait pu prendre pour celui d'un palefrenier ou d'un garçon de taverne semblait convaincre la vieille qui fit demi tour en claudiquant avec sa canne. Il se redressa et se retourna vers Joane:
"J'espère avoir été convainquant"
Lâcha il dans un petit rire.
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Sujet: Re: I'm not a princess you're a prince I'm nothing, you're everything Jeu 7 Mai - 20:19
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Matthew Stuart
O
ui j'avais peur, comme tous les protestants, mais c'est en recevant mon act de baptême catholique que je me rendis compte d'une chose très importante et que j'ai failli oublier. J'étais une épouse loyale, envers mon mari et un femme loyal envers dieu et ma religion. Ce bout de papier me faisait trahir deux des choses que j'aimais le plus. Bien qu'il soit tentant de l'accepter pour Oliver, je devais me résoudre à le refuser aussi, car mon fils est comme moi. Accepter ce morceau de papier c'était trahir nos croyance. Je suis protestante, extrêmement fière de l'être. J'aime dieu et je le sert de la façon que je pense juste. Accepter le baptême était accepter de renier mes croyances et il en était hors de question. Je regardais les deux feuilles de papier mais les rendis à Matthew.
« Je n'en veux pas, oui j'ai peur d'être brulée, oui j'ai peur pour ma famille, mais je ne la trahirais pas et je ne trahirais pas ma fois pour être en sécurité. Je ne me sens nullement coupable d'être luthérienne mieux, j'en suis fière et si ma façon se servir dieu dérange la reine, elle m'exécutera. Mais je préfère mourir par le feu en tant que protestante plutôt que vieille dans mon lit en ayant renier ce en quoi je crois. Mon fils te dira la même chose »
Répondis-je relativement sûr de moi, au bien sûr, je venais de refuser ce qui pourrait me permettre de vivre une petite vie tranquille et ne plus être inquiétée mais j'aurais peut être la mort de Jaime sur ma conscience et dieu ne me le pardonnera pas si je parjure ma fois pour sauver ma peau. Ne veux il pas mieux mourir en martyr et accéder au paradis ? Si je me parjure, jamais je n'aurais accès au paradis divin. C'est ce que tout âme censées et digne de se nom rêvent, retrouver Dieu après la mort et festoyer pour l'éternité entouré d'anges. Lorsqu'il me parle de politique j'arque un sourcil puis hoche négativement la tête.
« Voilà pourquoi je n'ai pas voulu épousé un politicien. Vous êtes sans nul doute très doué dans l'art de la manipulation. c'est ce qui me fait vous dire ceci : Vous faite tomber dans vos bras toutes les femmes qui vous désirez pour en obtenir ce que vous voulez comment puis-je croire que je suis différente ? Vous êtes un séducteur un amant ax multiple talant et un fin stratège. Jamais je n'arriverais à vous faire totalement confiance Matthew car notre relation elle-même a été bâtie sur de la manipulation ! »
Oui j'avais des sentiment pour lui, il était le père de moon enfant à naitre mais j'avais peur, peur de souffrir par sa faute de faire des erreurs. Pour l'instant je n'ai pas du tout envie de quitté Jaime, je lui resterais loyale, en lui j'ai confiance, voilà la grande différence entre lui et Matthew. Jaime me délaisse, certes, mais je lui fais étrangement confiance alors que Matthew est présent auprès de moi, me couvre de cadeaux. Mais je n'ai jamais connu quelqu'un d'aussi manipulateur ce qui explique que je ne parvienne pas à lui faire confiance.
« Ce fut des fêtes très agréables nous nous sommes permis de rejoindre le lincolnshire avec l'argent que vous m'avez donné ainsi nous pûmes passez ses instants avec la famille de mon époux »
Répondis-je afin de la rassurer. Très sincèrement je n'avais pas besoin de plus car je ne voulais pas paraitre entretenue. Je vivais simplement mais très bien je n'était pas pauvre ni riche et c'est tout de même la forge de Jaime et mon atelier de couture qui ramenais le plus d'argent, ce que me donnais Matthew rendais la vie plus agréable mais je sais que je pourrais m'en passé et je ne veux surtout pas qu'il m'en donne d'vantage, cela éveillerait les soupçons. Je souris légèrement en le voyant appuyer l'accent des paysans de la banlieue de Londres. En pleine ville personne ne parle vraiment comme cela, du moins je l'espère car si c'est le cas je ne m'en rend pas compte ce qui peut vouloir dire que je parle également ainsi
«Oh oui je pense que cette bonne femme ne reviendra pas de ci-tôt ! »
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Sujet: Re: I'm not a princess you're a prince I'm nothing, you're everything Mar 12 Mai - 5:16
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Matthew Stuart
E
lle se confortait dans son hérésie protestante. Malgré toute la difficulté relative qu'avait eu Matthew à obtenir ces documents auprès de l'Eveque elle le refusait. On était en plein dans un délire. Matthew sembla fou de rage pendant un moment ne comprenant pas pourquoi elle les refusait elle qui l'avait si pressé de les protéger. Matthew savait que tôt ou tard il ne pourrait empêcher l'exécution de Joane, Oliver et Jaime. Mais peut être que si il faisait exécuter Jaime, Joane lui appartiendrait tout entière. Comment cet homme qui semblait pourtant honnête avait il pu s’empêtrer dans une telle histoire de religion. Pourquoi ils ne voyaient pas qu'ils se trompaient de religion, qu'ils se contentaient de leur religion impie en ignorant la Saint Mère et les Saints. Matthew secoua la tête et sembla se calmer. Il retourna auprès de Joane et la prit dans ses bras:
"Bien comme vous voudrez, mais sachez que je ne pourrais plus en obtenir après et vous me verrez désolé de refuser si jamais vous en eûtes besoin un jour."
Cela sous couvert d'un ton conciliant montrait un avertissement plutôt sonore. Si elle se moquait encore de lui de cette manière il sévirait. Il détestait que tout ne se passe pas comme il l'avait prévu. Joane lui mettait des bâtons dans les roues sans le vouloir en refusant ces papiers. Avec ce baptême il s'assurait la présence d'une oreille durable auprès des nobles de la cour. Mais avec la répression effective que prenait la Reine peut être ne pourrait il pas la protéger. Il prit ses mains dans les siennes et la regarda dans les yeux:
"Joane, les Protestants vont souffrir, déjà plusieurs d'entre eux son arrêtés et brûlés en place publique, je vous en conjure quittez Londres, je vous hébergerais chez moi, nous prétexterons beaucoup de commandes de vêtements. Vous ne pouvez pas rester ici, je ne veux pas que vous me voyiez comme bourreau de vos...frères"
Elle n'avait pas confiance en lui. Et c'était sûrement la meilleure chose qu'elle ai pu faire. Jamais personne ne devais faire confiance à Matthew, même pas la Reine. Elle doutait de lui, elle doutait de son amour pour elle. Mais elle portait son enfant, elle était chère à ses yeux et ils avaient des sentiments pour elle mêlés à son utilisation. En quoi était elle différente ? Pourquoi elle et pas une autre ? Pourquoi ?
"Ma chérie, mon tendre amour, j'ai un amour passionné pour vous. Vous êtes tout à fait différente, vous avez votre caractère et j'aime cela, vous êtes unique, vous portez mon enfant. Vous n'êtes pas une noble, je peux donc me laisser aller à ma véritable nature avec vous. Je vous aime Joane"
Il la prit par la taille et déposa un long baiser sur ses lèvres avant de descendre lentement sur le cou déposant ça et là des baisers ardents et sauvages. Il lui sourit:
"Il faut que nous nous voyions plus souvent ma chérie, vous me manquez"
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Sujet: Re: I'm not a princess you're a prince I'm nothing, you're everything Dim 17 Mai - 9:22
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Matthew Stuart
J
'étais luthérienne je suis fière de ma fois les cultes catholiques sont un mensonges et jamais je ne plierais le genou fasse aux saints. Bien sûr que refuser un baptême me mettait en danger, mais si on y réfléchit une seconde, si je me fourvoie juste pour vivre plus longtemps aurais-je l'absolution ? Rien n'est moins sûr. Je préfère donc je ne pas prendre le risque. J'ai toujours servis dieu même quand la situation était critique. Je ne l'ai pas servi avec autant de zèle que Jaime, c'est tout à fait vrai, mais je le sers tous les jour à ma façon. Je le pris chaque soir, je participe au culte protestant... La grande différence, au final, entre mon époux et moi, c'est que je respecte les catholiques, je ne partage pas leur croyances mais je les respecte et ne désir nullement leur mort. Tout le contraire de mon époux en l'occurence. Refuser ce bout de papier mis également Matthew en colère, mais je n'avais nullement peur. Je me redressai, me tenant droite et gardai la tête haute avec une allure de dame du grand monde. je posais mes mains calmement l'une sur l'autre sur mes cuisse afin de lui faire comprendre qu'il ne m'impressionnait pas et que je n'allait certainement pas changer d'avis. Ni pour moi, ni pour mon fils. Cela ne sert à rien d'essayer. Oliver est assez grand pour faire ses propre choix et jamais il n'acceptera le baptême catholique si il sait que nous, sa famille, y renonçons. Son avertissement raisonnait dans ma tête comme un son de cloche. Venais-je peut être de signer mon arrêt de mort... Matthew allait-il me dénoncer ? Je ne pense pas, pas tant que je porte son enfant du moins.
« Mon destin ne sera pas différent de celui de mon époux et de mes frères religieux. Je remets mon destin entre les mains de dieu. Mais rassurez-vous je considère la Reine comme seule et unique bourreau. Il est hors de question que je parte abandonnant mon commerce aux mains encore bien jeune de Margaret et que je laisse mon fils et mon mari seul pendant que je suis en sécurité dans l'une de vos demeures ! »
Répondis-je sans même le regarder. Je ne lui fais absolument pas confiance, si je pars qui l'empêchera de faire arrêter Jaime et Oliver, plus personne. Il a des preuves, il serait en droit de les faire arrêter mais tant que je suis là, rien de telle ne pourrait ce passer. Et puis n'oublions pas le Drapier. Margaret est une très bonne couturière mais elle est encore trop jeune et inexpérimentée pour tenir à bout de bras une boutique. Pendant que je n'imaginais même pas un instant quitter Londres. Lord Stuart semblait se radoucir et me pris la main. Je tournais la tête, restant quelques peu méfiante en l'écoutant. M'aimait-il aussi sincèrement qu'il le disait, ou tentait-il de m'amadouer. Cette relation est des plus malsaine. Si je fait le tri dans mes relations, Jaime ne se préoccupe pas de moi. Matthew se sert de moi et Henri... Henri est parfait,, bien qu'il ignore ce que j'ai fait. Avec qui n'ai-je pas peur et suis-je heureuse ? Là était la réelle question ! Bien sûr que je ressentais quelques chose pour Lord Stuart il était plus que charmant c'était un noble au manière irréprochable, quelle femme de craquerait pas ? Mais soyons réaliste, aucun avenir est envisageable entre lui et moi. Il est Comte, je suis couturière. Il est catholique, je suis luthérienne. Il est marié, je le suis aussi...
« Comment puis-je savoir lorsque vous êtes-sincère ou que vous vous jouez de moi Mon Seigneur ? Vous êtes un séducteur hors pair et bon nombre de femme tombe éperdument amoureuse de vous, je pense vous aimer, comme elles mais comment cet amour.... »
Je fus interrompue par une baiser qu'il m'offrit, je fermai leu afin d'en profiter, posant ma main sur sa nuque.
« Tant que je suis vivante nous pourrons nous revoir. » Répondis-je à sa dernière remarque.
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Sujet: Re: I'm not a princess you're a prince I'm nothing, you're everything
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