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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

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Edward Seymour
Edward Seymour
La Noblesse Anglaise
♕ Métier : Noble et chef de la famille Seymour ♕ Age : 19 ans ♕ Religion : Protestant ♕ L'avatar a été fait par : Eledhwen ♕ Mon nombre de messages est : 1071 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/05/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya - Elizabeth - Contance " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Tumblr_lxrgy8hB8s1r8tj76o1_500

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MessageSujet: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeMar 6 Jan - 22:56

Les cadavres qui se trouvent dans nos placards.



Septembre 1554.
Appartements d'Anne Seymour.


Quand il s’agissait de tuer un protestant, on pouvait très rapidement une aide appréciable et efficace, l’ennemi étant semblable à un virus qui se propageait auprès de toutes les couches de la population, la royauté pouvait fermer les yeux, sur une mort, surtout quand cela l’arrangeait. Le plus grand des opportunistes, qui avait eu vent de son affaire, était rapidement devenu un fidèle ami et conseiller. Anne Seymour détestait tout particulièrement Stephen Gardiner, mais, elle était parvenue à faire abstraction de cela, en concluant une offre avec lui. Il l’aidait à éliminer un Dudley, le mari de sa très chère fille Anne et elle-même devrait le soutenir auprès de la reine. Un échange de bons procédés, qui leurs avaient convenus tous les deux. Gardiner connaissait des noms, de fervents défenseurs du catholicisme et de la reine et il lui avait donné le nom d’un jeune soldat de la garde, Arthur Wayne. Le conseiller de la reine avait contacté le jeune homme et il avait convenu à un rendez-vous pour elle. L’homme avait tout fait, il ne restait plus qu’à Anne de convaincre le soldat de réaliser cette mission très importante.
Anne avait mis au courant sa chère et douce fille, qui avait donné son accord, à propos de l’assassinat de son époux, qu’elle n’avait jamais aimé. L’union Dudley/Seymour avait été depuis le début une erreur, Anne avait eu beau hurler contre son mari, mais ce dernier avait vendu purement et simplement leur fille à l’ennemi, la rendant malheureuse. Le retour de la reine avait peut-être délivré sa Anne, mais lady Seymour n’avait nullement l’intention de la rendre aux Dudley. Elle devait donc, à défaut de pouvoir obtenir un divorce, tuer le jeune John Dudley et surtout profiter de sa présence à la Tour de Londres. La duchesse avait eu vent que les mâles de la famille allait bientôt en sortir, la mission devenait donc impérative et était une priorité pour elle.

La duchesse avait tout préparé, installée devant une petite table, en face d’elle se trouvait un fauteuil vide. Il ne restait plus qu’à attendre ce mystérieux ami de Gardiner, qui pourrait tant l’aider. Elle ne leurs faisait pas confiance, à aucun des deux, mais Anne n’avait plus le choix, son beau-fils devait mourir et pour cela, elle était prête à débourser beaucoup d’argent.
Auparavant, elle avait enquêté sur ce jeune homme, elle n’avait rien découvert, jusqu’à son arrivée à Londres, où il commença une brillante carrière, à la garde. Comme son fils ainé, il avait fait ses preuves d’armes, lors de la révolte Wyatt, puis il avait gardé, à la Tour de Londres, la princesse Elizabeth. Dernièrement, il était fiancé à une jeune serveuse et c’était ce point qui intéressait le plus Anne, puisque grâce à cela, elle avait un moyen de pression, contre l’homme, au cas où il refuserait de lui apporter ce qu’elle désirait le plus au monde. L’argent et le sang étaient les pires faiblesses des hommes et si Arthur Wayne ne succombait pas à la tentation qu’elle allait lui apporter, il souffrirait des pires peines de ce monde.
Un serviteur vint la voir et lui apporta deux verres de vin et une cruche pleine, comme elle l’avait demandé. La table était garnie de fruit et juste face à elle se trouvait un petit coffret à l’aspect mystérieux. Si tout allait pour le mieux, Wayne repartirait avec. Le serviteur sortit et ce ne fut que dix minutes plus tard, qu’il revint à elle, pour lui annoncer que le soldat de la garde royale était là. Lady Stanhope lui indiqua de la faire entrer.

Quand il entra dans la pièce, la duchesse de Somerset se leva et observa quelques instants le nouvel arrivant. Il n’était pas très grand à ses yeux, très jeune et surtout il n’avait pas cet aspect noble, qu’on pouvait retrouver chez certains membres de la garde. Celui-ci appartenait au commun des mortels et cela lui convenait pleinement.

« Mr Wayne, je suis enchantée de faire votre connaissance, Mon Seigneur Gardiner m’a beaucoup parlé de vos qualités. Installez-vous et prenez un verre de vin. » Anne lui indiqua le fauteuil qui faisait face au sien et s’installa à nouveau, ancrant son regard dans celui du jeune homme.

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Arthur Wayne
Arthur Wayne
the sword in the darkness
♕ Métier : Soldat de la garde royale, second du capitaine John Herbert. ♕ Age : 26 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Poison Ivy ♕ Mon nombre de messages est : 982 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 88 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 27/06/2013 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Lavinia Tyburn & Théodore Wolmar Administratrice en uniforme de garde royale.

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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeVen 9 Jan - 17:17
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" Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  1420820486-arth
Arthur Wayne avait une confiance très grande en Stephen Gardiner, l’homme d’église conseiller de la reine. Quand celui-ci le fit venir dans son bureau pour lui parler d’une certaine Anne Stanhope qui désirait le rencontrer car elle avait une offre à lui proposer, il fut cependant quelque peu surpris.
Il n’était pas un mercenaire. Il ne vendait pas son travail. Il appartenait à la garde royale, à la défense de la reine Mary et pas à quelqu’un d’autre. Il était bien sur insensé pour Arthur de penser que Stephen Gardiner aurait pu être acheté par Stanhope pour lui faire passer un tel message, étant donné que le jeune homme avait confiance en la personne du cardinal.

On ne lui avait pas dit ce que Lady Anne Stanhope lui voulait. Gardiner avait simplement précisé qu’elle avait une offre à lui faire, offre pour laquelle il était qualifié et qui pourrait l’intéresser. Le jeune homme avait trouvé cela étrange, mais ne sachant pas de quoi il en retournait exactement, il n’avait pas refusé de s’y rendre. Mais c’était mal le cerner que de croire qu’il était prêt à pactiser avec n’importe qui… Arthur ne connaissait Anne Stanhope que de nom. Et à vrai dire, on ne lui en avait pas dit du bien. Il savait qu’Anne Stanhope était une sorte de tutrice de force pour l’un des enfants d’une jeune femme de la cour, Agnès Livingstone, à qui il était venu en aide une fois. Retirer un enfant de la garde de sa mère lui paraissait une chose bien cruelle, et il se rendait donc à ce rendez-vous avec une certaine appréhension, craignant de plus de devoir trouver des mots savants pour décliner poliment la requête qu’on lui proposerait. Cependant, il ignorait pour l’instant de quoi il s’agissait et devait donc se garder de juger trop vite.

Quand Arthur, vêtu de son uniforme et de son épée à sa ceinture, arriva finalement devant la porte du lieu de rendez vous, dans les appartements même de la lady, il se trouva face à un serviteur qui retourna ensuite à l’intérieur pour annoncer son arrivée. La porte s’ouvrit peu après pour le laisser entrer, et le garde royal trouva la dénommée Lady Stanhope, réputée comme une femme particulièrement arrogante, devant une table généreusement garnie de fruit sur laquelle se trouvait aussi un mystérieux coffre.
Obéissant aux convenances et politesses de la cour, Arthur, en soldat exemplaire, inclina légèrement la tête pour saluer la dame, qui honnêtement, ne faisait pas partie des gens à qui il vouait un grand respect à ce qu’il avait entendu dire sur elle.

« My lady », dit il simplement. Il ne se présenta pas, puisque le serviteur l’avait annoncé et que par conséquent, cela n’avait plus lieu d’être.

Étonnamment, la duchesse de Somerset se leva. Mais il ne s’agissait sans doute pas là d’une marque de respect. Arthur n’était qu’un garde royal. Non, à vrai dire, on aurait dit que la duchesse l’observait en détail, vérifiant s’il convenait à la mystérieuse tâche qu’elle voulait lui proposer, ou à la description peut-être que Gardiner avait faite de lui.

« Mr Wayne, je suis enchantée de faire votre connaissance, Mon Seigneur Gardiner m’a beaucoup parlé de vos qualités. Installez-vous et prenez un verre de vin. » , lui dit-elle.

Décidément, tout cela était très étrange. Quelles qualités avaient vanté Gardiner ? Arthur devait reconnaître qu’il était un soldat plus loyal et plus habité par le sens du devoir que que la plupart de ses collègues , qui voyait surtout en leur travail une source de revenu, mais il ne voyait pas en quoi ces qualités qui plaisaient à Gardiner pourrait servir le désir d’une quelconque duchesse à la cour…

Le soldat prit néanmoins place, un peu curieux de savoir ce à quoi tout ceci aboutirait.

« Je vous remercie. », dit il simplement. Il préférait s’en tenir au minimum de paroles possibles. Il n’aimait déjà pas parler, excepté avec sa fiancée, avec qui il pouvait être d'un grand sens de la conversation, mais alors, quand il ne connaissait pas son interlocuteur, il devenait presque muet. D’autant plus que la situation ici lui paraissait étrange, et que dans de tel cas, il fallait mieux réfléchir en silence et en dire le moins possible.
Arthur prit donc un verre de vin, pour faire honneur à la duchesse, et en but une gorgée. Depuis qu’il était à la cour, Arthur avait parfois eu l’occasion de gouter des vins d’un gout bien différent que ceux qui se servait dans les tavernes londoniennes. Celui-ci était indéniablement délicieux.

Le jeune homme posa ensuite son verre sur la table. La duchesse avait ancré son regard dans le sien, ne le quittant pas des yeux. Arthur ne dit d’abord rien. Il aurait préféré qu’elle prenne la parole en premier de nouveau. Mais être ainsi fixé par une inconnue n’étant pas très agréable pour lui, il se sacrifia et après avoir bien réfléchi aux mots qu’il siérait d’employer, demanda :

« Puis je vous demander la raison de cette invitation, my lady ? »

Arthur ne faisait pas dans la broderie. Si d’autres auraient accompagné leur interrogation de « Non que cette invitation ne me soit pas agréable », ou autre phrase sympathiquement hyprocrite, le soldat préférait être sérieux, concis et précis. Il ne se montrait pas irrespectueux et désagréable pour autant, mais il était un soldat, pas un noble ou un courtisan. Il était né homme du peuple après tout. Élevé par une femme qui détestait les hypocrisie de la noblesse, qui plus est.
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Edward Seymour
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeSam 17 Jan - 14:06

Les cadavres qui se trouvent dans nos placards.



Septembre 1554.
Appartements d'Anne Seymour.


Lady Seymour ne cessait de détailler le jeune homme qui commettrait sûrement un meurtre, pour elle. A première vue, il n’avait rien du grand tueur, il n’était pas plus grand qu’un autre, ni très costaud, mais oui, si Gardiner lui avait conseillé cette personne, c’est qu’il ne serait certainement pas inutile. La duchesse ne se gênait pas pour le détaille tel un animal, elle savait tout de cet individu, qui il fréquentait, qui était sa fiancée, mais elle ne savait rien de sa vie en dehors de son arrivée à Londres, ce qui l’intriguait beaucoup. Ce jeune homme était comme tombé du ciel, mais Anne s’en contenterait, elle en avait besoin, et elle n’avait pas l’intention de s’en passer.
Galante, elle fit tout pour mettre le soldat en condition et pour paraître comme la meilleure des hôtesses. L’avantage de lady Seymour c’était qu’elle était toujours certaine de réussir, dans tous les cas, avec ou sans la collaboration de cet homme, John Dudley périra comme son père, mais malheureusement pour le soldat, comme il connaîtra son secret, il devra finir le cadavre noyé dans la Tamise. Elle ne pouvait pas se permettre de laisser une personne réfractaire qui ne pourra pas garder son secret, surtout s’il n’était pas sous le joug de la menace de Dieu. Si cet Arthur Wayne acceptait, il vivrait, puisque dans tous les cas, on ne pourrait pas remonter à elle, si on évoquait un empoisonnement, quant à la mort de son beau-fils. Elle avait pensé à tout, dans les moindres détails et rien ne serait laissé au hasard. Comme elle le ferait à n’importe quel ami, Anne servit un verre d’un délicieux vin au jeune homme et s’installa face à lui, détaillant la moindre de ses expressions. Puis, après quelques instants, il posa l’inévitable question, sur la raison de sa présence. Un sourire ravi apparut sur les lèvres de la duchesse, qui était visiblement très amusé par cette situation. En dehors de ses serviteurs, elle parlait très peu au commun des mortels, sauf pour ce genre d’action, elle était d’ailleurs très rodée pour cela, ce qui donnerait beaucoup de fil à retordre au jeune soldat.

« Monseigneur Gardiner m’a énormément parlé de vos qualités. Votre courage et surtout vos convictions, il m’a d’ailleurs dis qu’il n’y avait pas plus fervent protecteur de la reine et de notre foi comme vous. Ce qui est une énorme qualité. » Elle lui fit un sourire agréable, buvant une gorgée de vin et reposa ensuite son verre. « Nous sommes de bons amis, depuis toujours avec Monseigneur et je lui ai parlé, il y a quelque temps d’un petit problème que je rencontrai, il a contacté pour moi, notre très saint père le pape, mais vous savez, maintenant, même si le pays est revenu entre ses mains, il nous prend tous pour des hérétiques et il a donc refusé de nous aider. En dernier recours, Monseigneur Gardiner m’a donc mis en relation avec vous. »

La duchesse tournait autour du pot, vantant sa fausse bonne amitié avec Gardiner, avec qui elle était depuis toujours ennemie. Cependant, Stephen savait très bien utiliser une situation pour la mettre à son avantage et bientôt, il lui demanderait sûrement quelque chose en retour. Un homme de Dieu aussi vil, il y en avait pas deux, mais lady Seymour serait faire avec et avec un peu de chance, la grande Faucheuse emporterait cet homme dans la tombe, plus tôt que prévu. Intérieurement, elle souriait. Elle déposa son regard, sur la bourse d’or qu’elle avait déposé sur la table et fit une exclamation de surprise.

« Mais que suis-je bête, tenez, c’est pour vous si vous acceptez de travailler pour moi quelques temps. » Elle se pencha sur la table et déposa la bourse face à Arthur et l’encourage à l’ouvrir. « J’ai entendu dire, que vous allez certainement en avoir besoin, Monseigneur Gardiner a évoqué vos fiançailles avec une charmante jeune fille du peuple, elle doit avoir beaucoup de chance. » Souriait-elle à nouveau, tout en se tenant droite sur son fauteuil. « Il doit y en avoir assez pour jusqu’à votre décès et avec ceci, vous pourrez même offrir un bon confort à vos futurs enfants. » Elle parlait, comme si elle était la femme la plus généreuse d’Angleterre et qu’elle venait de faire une bonne action. Actuellement, elle montrait ses premières cartes et en dernier recours, elle en avait d’autres entre les mains.

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Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeDim 25 Jan - 10:42
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Le sourire amusé de la duchesse ne plut guère à Arthur, qui en matière d’affaires, préférait le sérieux et se doutait que le sourire de cette femme cachait de l’hypocrisie.

« Monseigneur Gardiner m’a énormément parlé de vos qualités. Votre courage et surtout vos convictions, il m’a d’ailleurs dis qu’il n’y avait pas plus fervent protecteur de la reine et de notre foi comme vous. Ce qui est une énorme qualité. », lui dit-elle. « Nous sommes de bons amis, depuis toujours avec Monseigneur et je lui ai parlé, il y a quelque temps d’un petit problème que je rencontrai, il a contacté pour moi, notre très saint père le pape, mais vous savez, maintenant, même si le pays est revenu entre ses mains, il nous prend tous pour des hérétiques et il a donc refusé de nous aider. En dernier recours, Monseigneur Gardiner m’a donc mis en relation avec vous. »

Arthur était sceptique. Il ne comprenait pas en quoi sa foi fervente pourrait être une qualité admirable pour une femme qui autrefois était protestante, ni pourquoi Stephen Gardiner serait ami avec elle.
Certes, le fait que le pape prenne les anglais pour des hérétiques ne l’étonnait guère. Et c’était à cause de gens comme cette Anne Stanhope, qui avait bien été une hérétique et l’était peut-être toujours. Tout comme pour Marguerite de Bourbon, c’était peut-être sa richesse et la puissance de sa famille qui la préservait d’une sentence sévère.

En tout cas, il ne se laisserait pas si facilement berner par cette duchesse. Elle avait beau tourner autour du pot, dans sa tête, la réponse était déjà toute formulée. Il comptait refuser sa proposition, quelle que soit celle-ci, car il ne la sentait pas bien. Il ne faisait pas confiance à cette femme.

« Mais que suis-je bête, tenez, c’est pour vous si vous acceptez de travailler pour moi quelques temps. » , dit-elle, ayant déposé son regard sur la bourse qu’elle avait posé face à Arthur et l’encouragea à l’ouvrir.

Arthur regardait Anne avec le même sérieux qu’à son entrée. Il regarda d’abord la bourse sans la toucher et sans même bouger d’un pouce sur son siège pour s’en approcher. Il n’était pas un mercenaire. Il n’allait pas se laisser être acheté pour une tâche qu’il ne désirait pas faire. Cependant, devant le sourire et le titre de la femme, il se dit qu’il ne pouvait rester immobile ainsi. Cela serait prit pour de l’impolitesse, et il était un homme de la garde royale. Le jeune homme fit donc l’effort d’ouvrir la bourse. Il ne détailla pas longtemps le contenu. Il était évident que cela représentait beaucoup d’or. Ce qu’on allait lui demander devait être dangereux et en dehors de tout principe. On allait lui demander de tuer quelqu’un, maintenant cela ne faisait plus de doutes.

« J’ai entendu dire, que vous allez certainement en avoir besoin, Monseigneur Gardiner a évoqué vos fiançailles avec une charmante jeune fille du peuple, elle doit avoir beaucoup de chance. Il doit y en avoir assez pour jusqu’à votre décès et avec ceci, vous pourrez même offrir un bon confort à vos futurs enfants. », dit la duchesse en souriant, visiblement fière de sa générosité. Peut-on appeler cela de la générosité quand il s’agit de meurtre ?
Le jeune homme, étonné que Gardiner ait parlé de son futur mariage à Stanhope, laissa échapper un léger soupir, posant sa main sur le manche de son épée et , droit, collant de nouveau son dos au dossier, à ses distances de la fameuse bourse. Son naturel discret n’aimait pas que l’on raconte sa vie au premier venu…

Certes, cela représentait beaucoup d’argent et offrir à Constance et à leurs futurs enfants un vrai confort lui plairait…Mais il était un homme modeste. L’argent ne faisait pas le bonheur à ses yeux, et son honneur et ses valeurs n’étaient pas à vendre.

«Je vois que vous êtes d’une grande générosité, my lady, mais je ne peux songer à votre proposition si vous ne m’expliquez pas en quoi consiste le travail que vous attendez de moi. Sachez que je suis un garde royal, et non un mercenaire.», jugea-t-il bon de rappeler, sur un ton qu’il gardait malgré tout respectueux. Une telle somme ne pouvait qu’être le paiement d’un acte aussi odieux que le meurtre et Arthur ne désirait pas se laisser corrompre en vendant son sens de l’honneur et ses principes.
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Edward Seymour
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeVen 6 Fév - 12:23

Les cadavres qui se trouvent dans nos placards.



Septembre 1554.
Appartements d'Anne Seymour.


Il y avait bien une chose qui rendait Anne Stanhope-Seymour, c’était qu’elle était toujours sûre d’elle et que perdre ne faisait pas parti de son vocabulaire. Quand elle voulait quelque chose, elle l’avait toujours et personne ne pouvait lui dire non. Aujourd’hui, il en valait de l’honneur, celui de sa famille et surtout de sa fille, sa douce Anne qui ne pouvait pas rester associée à la famille Dudley. Ces traîtres, cette engeance de fourbe et d’êtres malfaisants devaient quitter cette terre et lady Stanhope ne laisserait pas sa fille affronter un retour chez les Dudley. Elle était bien trop heureuse ici avec ses frères et sœurs et pour rien au monde, elle la laisserait partir. Anne avait de la chance d’être aimé et sa mère ferait tout pour que plus jamais aucun de ses enfants ne soient malheureux. Les Seymour avaient déjà trop perdu et ils ne perdraient pas encore.
Elle faisait face à ce jeune homme, qui par simple approbation pouvait changer le cours du destin de sa belle Anne. La vipère n’avait pas froid aux yeux, elle savait que pour tout bon catholique sa proposition était bien plus qu’indécente et risquée. Pour le plus grand bien de ses enfants, elle avait pensé à tout. Le plan, elle le tenait dans le creux de sa main, sachant très bien que sans ou avec cet homme, il se réaliserait. Cependant, pour lady Seymour aucun témoin ne devait rester, surtout s’il n’était pas impliqué. Dans le cas présent, si cet Arthur Wayne acceptait sa proposition, elle daignerait lui laisser la vie sauve, pour en faire un parfait coupable, si on venait à remonter à elle. Oh les Dudley sauraient à qui appartient la main qui avait frappé leur famille. Ils sauraient vers quelle direction regarder, quand John Dudley fils s’éteindrait dans son lit bien au chaud. La vipère a frappé, diront-ils et elle, elle sourirait, parce que sa fille ferait la plus jolie des veuves. Leur nom ne serait plus attaché à cette famille de traître à la couronne et c’était cela qui réjouissait le plus la mère de famille.
En attendant, elle devait avoir recours à tous les arguments pour convaincre ce jeune homme de l’aider. L’argent ne semblait pas faire mouche, mais elle vit une certaine étincelle dans le regard du soldat, quand elle évoqua ses prochaines noces, avec une petite serveuse, dont elle avait oublié le prénom, tellement elle était insignifiante à ses yeux. Le soldat était sage et il savait parler aux nobles, mais cela n’empêcha pas la duchesse d’être intérieurement offensée de savoir qu’il n’accepte pas tout de suite son offre si généreuse.

« Comme vous le savez, ces traîtres de la famille Dudley sont à la Tour. Eux qui ont t’en œuvré pour empêcher notre souveraine, notre très chère Mary de monter sur le trône. Or, les fils restant ne vont pas tardé à sortir de prison et c’est là que se trouve mon problème. » Elle marqua une petite pause, étudia le visage du jeune homme avant de reprendre. « John Dudley, le fils héritier, qui porte très bien le nom de son père, prévoie déjà de reprendre sa traîtrise dès qu’il sortira et malheureusement ma fille ainée Anne est son épouse et je refuse que son époux la force à reprendre le culte de cette religion réformée. Ma fille est généreuse et une très bonne catholique, cela me fendrait le cœur de voir son mari la violenter pour qu’elle suive ses préceptes. » Elle joua la carte de la mère éplorée, tout en montrant le portrait de sa fille, accroché avec celui des autres enfants.
« Le pape n’a malheureusement pas accepté ma requête, mais vous, je suis certaine que vous avez à cœur la sécurité de la reine. Ne pensez-vous pas que laisser un traître en liberté causerait bien plus de tort à notre pays ? Ne pensez-vous pas que notre reine qui court déjà mille et un danger ne mériterait pas d’en avoir un mis de côté. Un homme pour des centaines de vie. Un homme et notre reine serait bien plus en sécurité, ainsi que tous les catholiques. » Elle continuait son argumentation, laissant le doute fleurir dans l’esprit du jeune homme. A l’aide de « et si » et de supposition, Anne Seymour se doutait bien qu’elle parviendrait à faire flancher à un moment ou un autre cet homme.

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Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeJeu 19 Fév - 16:07
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La duchesse semblait étudier son visage, ce qui ne lui servirait pas vraiment puisqu’Arthur était le genre d’homme à savoir garder une expression parfaitement neutre.
« John Dudley, le fils héritier, qui porte très bien le nom de son père, prévoie déjà de reprendre sa traîtrise dès qu’il sortira et malheureusement ma fille ainée Anne est son épouse et je refuse que son époux la force à reprendre le culte de cette religion réformée. Ma fille est généreuse et une très bonne catholique, cela me fendrait le cœur de voir son mari la violenter pour qu’elle suive ses préceptes. » , dit-elle, continuant son explication.
Arthur ne croyait pas au jeu d’actrice d’Anne Stanhope. Elle avait été protestante aussi, il le savait. Si elle avait réellement changé de religion, cela ne devrait quand même pas la déranger tant que ça que sa fille soit mariée à un protestant. Son mari l’avait été, après tout.

« Le pape n’a malheureusement pas accepté ma requête, mais vous, je suis certaine que vous avez à cœur la sécurité de la reine. Ne pensez-vous pas que laisser un traître en liberté causerait bien plus de tort à notre pays ? Ne pensez-vous pas que notre reine qui court déjà mille et un danger ne mériterait pas d’en avoir un mis de côté. Un homme pour des centaines de vie. Un homme et notre reine serait bien plus en sécurité, ainsi que tous les catholiques. »

Arthur poussa un long soupir et se redressa sur sa chaise, sa main toujours posée sur le manche de son épée. A croire que cela était devenu un véritable toc.

« Lady Stanhope, je...»commença-t-il. Il ne savait véritablement pas par où commencer. « Avec tout le respect que je vous dois, j’ai appris que vous aviez vous aussi connu la prison à la Tour. Ne croyez vous pas que si vous me dites que nous devons nous méfier de tout ceux qu’on laisse sortir de prison, alors cela revient à me conseiller de me méfier de de vous ?... ». Il fit une pause, puis continua. « Ce que je veux dire, c’est que je ne suis pas la loi, je suis l’épée de la reine. Si la reine estime que remettre cet homme en liberté est une chose à faire, aussi détestable puisse-t-il être, qui sommes nous pour nous y opposer ? Je ne doute pas que vos craintes soient fondées, et que votre fille mérite un meilleur parti, et si la reine me demanderait de tuer cet homme je le ferais. Mais ce n’est visiblement pas son désir, ni celui du pape… », dit-il.

Une chose intriguait Arthur, alors qu'il prononçait ses paroles. Si le pape avait refusé la demande d'Anne Stanhope, pourquoi Gardiner l'avait recommandé ? Le pape était le supérieur de Gardiner. Celui ci comptait il désobéir au Vatican ? Pourquoi ? Il allait falloir qu'il parle avec Gardiner car quelque chose ne tournait pas rond...Il n'avait aucune envie de rentrer dans le jeu de la lady...Il ne le sentait pas du tout...
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Edward Seymour
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Les cadavres qui se trouvent dans nos placards.



Septembre 1554.
Appartements d'Anne Seymour.


Personne ne s’était refusé à Anne Seymour-Stanhope et cela depuis toute son enfance. Fille chérie de sa mère, la petite fille qu’elle était, avait été couvé, choyé, bien éduqué, tout cela pour lui offrir le meilleur. Elle avait voulu converser comme les grands érudits, on lui avait offert les meilleurs percepteurs. Elle avait désiré apprendre à être une brillante cavalière, on lui offrit le meilleur pur-sang arabe. Anne avait toujours su diriger son petit monde, ses demi-frères et sœurs, ses propres frères, qu’elle avait tant aimés, avant qu’ils ne disparaissent tragiquement et même sa mère, qui cédait rarement à ses caprices, mais qui lui avait appris à devenir présomptueuse. Quand elle était plus qu’en âge de se marier, elle avait vu l’une de ses demi-sœurs se faire offrir un mari, avant elle et cela avait été la fin du monde. Ce qu’elle n’avait pas vu, c’était que sa mère avait des dessins pour elle, elle voulait lui faire épouser un grand homme. Cet homme, ce fut Edward Seymour, d’une famille qui ne cessait de monter et dont la sœur en 1536 devint reine d’Angleterre. C’était une chance inespérée pour Anne, qui par sa mère descendait du roi Edward III, se voyait offrir une place de choix sur le sol anglais. A partir de ce moment-là, on ne lui refusa plus jamais rien.
Anne Stanhope avait vu les années passer, les grossesses et malgré son instinct maternel, plus que jamais puissant, elle était toujours aussi présomptueuse et certaine d’elle. Quand Anne avait une chose en tête, il était impossible de l’en sortir et aujourd’hui, elle voulait la mort du mari de sa fille et elle l’aurait, avec ou sans cet Arthur Wayne.
La duchesse de Somerset avait exposé son objectif au jeune soldat de la garde et elle lui expliqua où elle voulait en venir avec lui. Tuer, purement et simplement son beau-fils. Cependant, Anne n’avait pas calculé l’obstination et surtout l’âme charitable de cet homme, qui n’était pas aussi dévoué à la cause catholique que Gardiner lui avait dit. Sur son visage apparut une mine contrariée et la femme attendit quelques minutes, dans un silence pesant, avant de prendre la parole.

« Mr Wayne savez-vous que c’est le père, de ce même John Dudley, qui m’a mise en à la Tour, nous accusant moi et mon mari de haute trahison sur notre neveu ? A cette époque, j’étais enceinte de deux magnifiques jumelles qui n’ont jamais connu leur père. J’ai même accouché en prison et j’ai été privé durant un an de leur présence. Ma famille a toujours été ce qu’il y avait de plus important pour moi et vous le saurez quand vous aurez des enfants, pour eux, nous ferions n’importe quoi. » Elle marqua une pause, avant de reprendre, d’une voix douce, mais sifflante. « Si la reine ne désire pas tuer cet homme, c’est parce qu’elle est malheureusement mal conseillée par son mari. Cependant, ce qu’elle ne sait pas encore, c’est qu’à un moment ou un autre le roi va repartir dans son pays, avec tous ses hommes et notre reine, à cause de cette famille qui va sortir de prison, sera plus que jamais en danger. » Elle s’enfonça dans son fauteuil et regarda un peu plus le soldat. Elle savait sur quel angle attaqué, celui de la famille et surtout de cette petite fiancée que le garde allait bientôt épouser. Les proches que l’on aimait, c’est ce qui nous touchait le plus et qui nous rendait faible.
« Voulez-vous des enfants Mr Wayne ? » Demanda la mère de famille, avec un sourire fourbe sur les lèvres. Dans tous les cas, s’il ressortait en refusant sa proposition, il n’aurait jamais de progéniture. Ces moyens extrêmes Anne les avait déjà utilisés par le passé et elle n’hésiterait jamais à les employer à nouveau, même pour un jeune homme en passe de se marier.

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Arthur Wayne
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Il y eut un silence pesant, preuve que d’une certaine façon, le soldat avait contrarié la duchesse. De toute évidence, celle-ci ne devait pas avoir l’habitude qu’on refuse de se plier à l’une de ses demandes.

« Mr Wayne savez-vous que c’est le père, de ce même John Dudley, qui m’a mise en à la Tour, nous accusant moi et mon mari de haute trahison sur notre neveu ? A cette époque, j’étais enceinte de deux magnifiques jumelles qui n’ont jamais connu leur père. J’ai même accouché en prison et j’ai été privé durant un an de leur présence. Ma famille a toujours été ce qu’il y avait de plus important pour moi et vous le saurez quand vous aurez des enfants, pour eux, nous ferions n’importe quoi. »

Arthur fut tenté d’interrompre son interlocutrice. Elle qui avait connu la douleur d’être séparée de ses enfants, pourquoi avait elle privé la jeune Agnès Livingstone de son enfant ? D’Anne Stanhope il n’avait entendu que du mal. Pourquoi diable, Stephen Gardiner serait il son allié ? Et pourquoi celui-ci désirerait il désobéir à l’avis du pape à ce sujet ? Si les Dudley étaient si pourris que cela, pourquoi le pape refusait il la demande de la duchesse ? On lui cachait forcément des éléments de cette histoire…Mais il avait trop réfléchi avant d’interrompre et n’en eut donc pas l’occasion ; Anne avait repris la parole.

« Si la reine ne désire pas tuer cet homme, c’est parce qu’elle est malheureusement mal conseillée par son mari. »

En voilà, une explication bien choisie ! Elle vint heurter Arthur tout droit dans son épaule, blessée lors d’une fameuse joute. Depuis celle-ci, Arthur avait commencé à son tour à éprouver du mépris pour les espagnols, du moins pour certains. Il y avait eu ceux qui étaient restés bras croisé devant l’attentat et les victimes. Et puis, il y avait surtout Phillipe de Hasbourg. Il avait risqué de l’envoyer à la mort alors qu’Arthur avait ployé le genoux devant lui et lui avait demandé la permissions d’abandonner, respectueux et sincère. Comment sa demande avait été accueillie ? L’espagnol s’en était amusé et l’avait envoyé jouté, tout en commandant à William Cavendish, humiliation suprême, de ne pas trop l’abimer. Et la reine, qui était arrivée à ce moment, n’avait rien dit. C’était sans doute vrai, ce que l’on disait. Mary Tudor était de plus en plus aveuglée par son amour pour mari. Alors qu’elle seule était une bonne souveraine pour le pays, celui-ci risquait de tomber dans les mains de Phillipe de Hasbourg et son arrogance détestable ou d’Elizabeth Tudor, la sorcière hérétique. Que Dieu sauve la reine…

« Cependant, ce qu’elle ne sait pas encore, c’est qu’à un moment ou un autre le roi va repartir dans son pays, avec tous ses hommes et notre reine, à cause de cette famille qui va sortir de prison, sera plus que jamais en danger. »

Bon débarras. Qu’il s’en aille, et qu’il emporte tout son bon monde avec lui. Il n’avait épousé Mary que pour l’extension de son pouvoir, ce n’était guère un secret. Ne devait on pas se méfier de lui ? Admettons que sa femme lui donne un fils. Il pourrait bien être le premier à vouloir sa mort, à ce moment là, pour se garantir la régence sur l’Angleterre en plus de tout les autre territoires qu’il dirigerait déjà une fois son père décédé.
Arthur ne présentait rien de bon quand Anne s’enfonça davantage dans son fauteuil, laissant apparaitre sur son visage ce qui ressemblait fortement à un sourire fourbe.

« Voulez-vous des enfants, Mr Wayne ? »

Comme à chaque fois qu’on lui posait une question personnelle, Arthur prit le temps de réfléchir avant de répondre. La vérité, c’était que oui, évidemment, il en voulait. Cependant, Anne Stanhope était une duchesse. Elle lui parlait par intérêt. Elle se fichait complètement de connaitre ses projets d’avenir. Si elle posait cette question, c’est qu’elle y voyait un intérêt.

« En parlant d’enfant, je me demandais comment s’expliquait le fait qu’une demoiselle écossaise que j’ai rencontré récemment, m’a expliqué avoir été privé de la garde de son enfant à votre profit. Si vous avez-vous-même été privée de la présence de vos enfants et que vous en avez souffert, pourquoi faire subir cela à une autre personne ?... », demanda-t-il. Ainsi, la question était posée. C’était bien maintenant ou jamais. « Concernant moi-même, je n’y ai pas encore réfléchi. Mais pourquoi cette question ? », répondit-il finalement à ce qu’Anne lui avait demandé.

Elle était en train d’échafauder quelque chose. Cette question n’était pas anodine, il en était certain. Cela se voyait à son air. Et puis, il était clair qu’une femme comme elle ne s’inquiéterait guère des projets d’un homme comme lui. Tout cela ressemblait à du chantage…

Dieu-Tout-Puissant. ! Le front tomba soudainement tel un coup de poignard. S’il refusait sa proposition, alors qu’il en connaissait maintenant les termes, le laisserait elle partir ainsi, alors qu’elle pourrait le soupçonner d’aller en parler au premier venu ou de s’en servir contre elle ? N’était il pas déjà piégé ? Mais bon sang, pourquoi Gardiner l’avait il envoyé ici ? Heureusement qu’elle ne savait rien de lui. Que sa personne soit menacée n’était pas une chose grave, il savait se défendre. Mais sa future épouse et la pupille de celle-ci…Dieu merci qu’elle ne savait pas…
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Les cadavres qui se trouvent dans nos placards.



Septembre 1554.
Appartements d'Anne Seymour.


Chez les Seymour on avait le sens du devoir, celui de protéger ses proches, celui de la famille, qui se devait d’être toujours unie. Anne avait instauré cette vision, auprès de son mari et de ses enfants, pour qu’ils n’oublient jamais qu’à la moindre difficulté, ils pouvaient compter les uns sur les autres. Lady Seymour avait eu la chance de vivre dans une famille unie, sa propre mère avait ses valeurs et elle avait tout fait pour que ses enfants, issus de ses différents mariages, soit unis. Bien sûr, Anne avait fait des difficultés, comme avec sa demi-sœur Elizabeth, mais sinon, elle avait toujours été très proche de son frère Michael, mais aussi de son ainée Katherine, aujourd’hui morte. Aujourd’hui, il ne restait plus qu’elle, sa mère et Elizabeth, puisque l’un de ses frères était mort à la guerre et l’autre avait succombé sous la rage des Dudley. Un mort de plus, un fantôme qui ne cessait de la suivre, pour lui rappeler, qu’elle devait les venger. Il en valait de son honneur, de sa vie et de celle de tous les Seymour. Cet honneur la poussait au meurtre, il la poussait à se venger des Dudley et à ne pas hésiter un seul instant pour faire tuer l’un de ses membres. Gardiner lui avait conseillé un garde pour l’aider dans son plan, mais en voyant ce jeune homme, à l’épaule blessé, la duchesse de Somerset se demandait bien ce qu’il avait de spécial. Cela se voyait, maintenant qu’il connaissait son plan, il n’avait nullement envie de l’aider, mais Anne n’avait plus le choix, soit il tuait John Dudley, deuxième du nom, soit il mourrait avec celui qu’il avait voulu laisser en vie. Elle avait tout calculé et rien ne serait laissé au hasard, à propos de ce plan. Elle l’observait, détaillant la moindre de ses expressions, y trouvant le l’effroi, mais aussi la détermination.
On ne pouvait pas dire qu’Anne ne fut pas étonnée de découvrir que cet Arthur Wayne était au courant, à propos de l’enfant, qu’elle avait recueilli. En effet, le petit Alexander Livingstone avait été amené en Angleterre, pour y être élevé à la cour, mais plus personne n’en avait voulu. Anne avait donc écouté que son cœur et recueilli l’enfant, avant de recevoir l’autorisation du père William Livingstone pour s’en occuper. Elle ne faisait qu’obéir et l’enfant n’était pas le plus malheureux, surtout qu’il était entouré de ses propres enfants.

« Privée de son enfant ? Il me semble Mr Wayne que vous faites trop confiance aux Ecossais. Désolé de vous décevoir, je ne suis pas une voleuse d’enfant. Ce petit avait été envoyé, par ses parents, à la cour, pour y être élevé en tant que pupille de la reine, mais celle-ci n’en voulait plus. En tant que mère, je ne pouvais pas laisser cet enfant seul et je l’ai donc pris à ma charge et il vit aujourd’hui en compagnie de mes propres enfants, avec tout ce qu’il désire. Bien entendu, son père est plus qu’enchanté qu’une personne telle que moi m’occupe de son enfant. Que dois-je faire ? Dans notre monde l’autorité du père est la seule qui prime et je n’ai jamais empêchée la mère de voir son petit. » Souriait-elle, tout en sirotant son verre de vin. Au fond, elle était en colère, elle détestait qu’on dise n’importe quoi sur elle, surtout que cet enfant, elle l’avait à ses côtés par simple charité. Si elle avait été sans cœur, elle l’aurait laissé à la rue où il serait mort. D’ailleurs, elle ne comprenait pas cette Agnès Livingstone, jamais elle n’aurait envoyé son enfant dans un pays étranger. Que cette femme pouvait être idiote.
Après quelques secondes, elle se concentra à nouveau sur le jeune homme, agacée par son impudence à son encontre. Comment osait-il lui parler ainsi ? Quelle impertinence !
« Pourquoi cette question ? Mais parce que vous êtes un homme qui va bientôt se marier et les enfants ça arrive très vite. » Souriait la duchesse, tout en faisant semble d’être enchantée. « De plus, vous n’êtes pas sans savoir que les enfants ont des besoins, surtout auprès des médecins, les malheurs son si vite arrivé, de même que pour votre épouse, vous n’imaginez pas le nombre de femmes qui décèdent lors d’une grossesse, cela demande beaucoup de moyen. » Derrière sa sollicitude se cachait des menaces, à l’encontre de cette femme qui était sa fiancée et dont elle pourrait vite en apprendre plus. Elle était riche, elle pouvait payer n’importe qui pour enquêter, ce n’était pas la mer à boire et rien ne pourrait l’arrêter et malheureusement pour cet Arthur Wayne, il allait l’apprendre à ses dépens.

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Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeSam 14 Mar - 10:47
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Arthur se sentit couvert de ridicule. Visiblement, Agnès Livingstone avait soigneusement évité de lui communiquer les détails de ce soi-disant « enlévement » de son enfant par lady Stanhope. La version de son interlocutrice actuelle était bien différente de celle qu’il avait entendu de la bouche de l’écossaise.

Le soldat avait ensuite répondu qu’il n’avait pas réfléchi à la question d’avoir des enfants, et demanda à Anne pourquoi elle la lui posait. Sa réponse le cloua sur place.

« Pourquoi cette question ? Mais parce que vous êtes un homme qui va bientôt se marier et les enfants ça arrive très vite. »

Comment savait-elle ? Avait-elle enquêté sur son compte ? Non, à vrai dire, elle aurait pu l’apprendre par hasard. Gardiner aurait pu lui dire. Mais cela ne lui ressemblait pas…Ou un des hommes de la garde ? Depuis son entrainement avec John où celui-ci avait dit à haute voix qu’il s’était fiancé et que c’était surement la raison de son manque d’inattention, une grande partie des hommes de la reine savait qu’il allait épouser la serveuse du Flying Dutchman… Il ne devait pas tomber dans la psychose, elle ne détenait peut-être cette information que par un simple hasard. Il n’empêche que cela était un véritable problème. Il ne voulait pas mêler Constance au danger de son travail et à la perfidie de certains nobles prêt à tout pour servir leurs intérêts. Ni Jane-Ann, cette jeune enfant.

«De plus, vous n’êtes pas sans savoir que les enfants ont des besoins, surtout auprès des médecins, les malheurs son si vite arrivé, de même que pour votre épouse, vous n’imaginez pas le nombre de femmes qui décèdent lors d’une grossesse, cela demande beaucoup de moyen. »

Était il possible de passer une plus mauvaise semaine que celles-ci ? D’abord il se faisait blessé lors d’une joute forcée après avoir ployé le genoux de Phillipe de Hasbourg qui n’en avait profité que pour l’humilier davantage. Un attentat commis par les hérétiques avait lieu. Maintenant, Gardiner le mettait dans le pétrin, lui en qui il avait pourtant tant confiance. Mais pourquoi ? N’y avait il personne dans ce palais, à qui l’on pouvait faire confiance un tant soi peu ?

Le ton qu’Anne Stanhope avait employé ne collait guère à ses paroles. Des messages paraissaient écrites entre les lignes de ces mises en gardes soucieuses… Pour la première fois depuis le début de l’entretien, Arthur semblait hésiter. John Dudley n’était qu’un hérétique. Un homme qui aurait pu participer à cet attentat. Un homme qui sans doute, n’hésiterait pas à tuer bon nombres de catholiques innocents pour aider la fille Boleyn à se hisser sur le trone d’Angleterre. Ne s’était il pas dit, après la terrible joute, qu’il devait être moins bon envers les protestants ? Il ne pouvait s’empêcher de les croire capable de retrouver le bon chemin, mais ce n’étaient pas le cas pour chacun d’entre eux. D’ailleurs c’était sans doute le cas pour très peu d’entre eux. Comme la jeune Mary Grey, qui n’était une enfant et qui ne savait pas ce qu’elle disait. Mais Wyatt, Elizabeth Tudor, ces gens là…Ils n’étaient que blasphème.

« Sans doute John Dudley est il un être perfide. S’il se montre violent avec votre fille, il ne pourrait être qualifié autrement, j’en conviens. Mais ma future épouse n’aimerait pas savoir que j’arrachais à la vie un homme qui ne m’a jamais rien fait personnellement. Je crois que je préférerais élever mes enfants dans un confort modeste gagné honorablement que dans une maison ravissante payée avec l’argent d’un crime que j’aurais du mal à me pardonner. Ma conscience n’y consentirait pas… », répondit tout de même Arthur.

« Je vous prie de m’excuser, Lady Stanhope, mais je ne pense pas être l’homme qu’il vous faut… », ajouta-t-il.
Il attendait de voir ce qu’elle répondrait. Au fond, il ne le sentait pas du tout. Elle avait l’air menaçante. Il doutait qu’elle le laisse refuser son offre et partir en connaissant ses plans sans proférer aucune menaces. Il risquait fort bien de changer d’avis, si Constance était menacée, et d’accepter l’argent. Car que représentait la vie d’un protestant potentiellement dangereux, devant celle de deux innocentes comme Jane-Ann et Constance ?... Il se l’était pourtant bien dit. Il doit cesser d’avoir pitié d’hérétiques qui ne connaissent pas le sens de ce mot…
Il se levait lentement et pourtant, il présentait désagréablement qu’il n’allait pas sortir de cette pièce sans la bourse qui se trouvait sur le bureau et l’accord conclut avec Stanhope.
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Edward Seymour
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeDim 22 Mar - 23:55

Les cadavres qui se trouvent dans nos placards.



Septembre 1554.
Appartements d'Anne Seymour.


Il semblerait que cet Arthur Wayne ne sache pas réellement choisir ses fréquentations. Lady Seymour avait été plus qu’étonnée de découvrir que le jeune soldat connaissait Agnès Livingstone, la femme dont elle s’occupait du jeune garçon. De plus, elle était outrée de découvrir que cette même mère, qui avait laissé son enfant quitter l’Ecosse pour l’Angleterre osait l’accuser d’avoir enlevé un enfant. Le jeune Alexander était loin d’être malheureux, il jouait avec ses propres enfants et en plus, sa fille Jane envoyait régulièrement des nouvelles à la mère du petit, en plus d’elle-même qui écrivait au père. Décidément, sa générosité finirait par la perdre, surtout face à de tels ingrats. Dès que cet entretien serait terminé, elle ne tarderait pas à écrire aux Livingstone, pour que l’épouse arrête de la calomnier aux yeux de tout le monde. Décidément, on ne pouvait guère faire confiance aux Ecossais, ils étaient tous pourris jusqu’à la moelle. Par chance, elle allait pouvoir éduquer le petit Alexander, loin des mœurs barbares de ce peuple du nord.
Quand elle regardait le jeune soldat de la garde, petit protégé de Gardiner, Anne Seymour se disait qu’il avait la malchance d’être entre les mains d’un homme aussi perfide, mais qui pouvait parfois se montrer très utile. Le jeune homme doutait, Anne le voyait très bien, mais elle avait compris, qu’elle finirait par le tenir, que de lui, elle obtiendrait ce qu’elle voulait, grâce à sa faiblesse. Elle ne connaissait pas la jeune fiancée de ce Mr Wayne, mais il ne lui faudrait pas beaucoup de temps pour découvrir son identité, pour engager un mercenaire et la faire tuer sur le champ, pour punir le soldat du moindre affront. D’ailleurs, quand elle l’entendit décliner son offre, elle était même prête à le faire, mis elle se retient, affichant un sourire maternel, bienveillant, comme elle le ferait avec n’importe quel enfant. La duchesse de Somerset ne répondit pas tout de suite, elle se leva, se mit derrière le jeune homme alors qu’il allait se relever et elle posa sa main sur son épaule baissé pour le forcer à se rasseoir.

« Votre jeune fiancée n’est pas censée le savoir, vous savez, je garde très bien les secrets Mr Wayne.
» Répondit-elle à l’oreille du jeune soldat. « Vous êtes très courageux vous savez, ma fille m’a raconté comment vous avez relevé le défi de notre bien aimé roi et je sais que vous êtes l’homme de la situation. Vous avez des valeurs, vous avez à cœur, le bien être de notre pays et surtout celui de notre reine. » Elle se détourna de lui, non sans toucher une nouvelle fois l’épaule blessé, puis elle fait le tour de la pièce. Elle venait de penser à une chose, à un élément très subtil, qui pourrait servir sa cause et cela bien avant de pouvoir user des menaces de mort sur la jeune fiancée du soldat.
« Savez-vous que John Dudley, comte de Warwick, a un frère, qui est très proche, d’après ce qu’on m’a dit de la princesse Elizabeth ? » Commença la duchesse sur un ton songeur. « Imaginez le prestige qu’aurait un tel protestant, si ce même frère, divorcé de son épouse, pour épouser cette princesse protestante, il n’aurait plus qu’à engager une armée, comme son père l’a fait, pour mettre son frère et la princesse sur le trône et lui-même récupérer tout son prestige. Imaginez notre pays, avec à sa tête deux protestants sur le trône. » Son ton était presque désespéré et elle s’empressa d’ajouter. « Ce genre de personne, même après un séjour en prison ne change pas, John Dudley est comme son père, il n’hésitera pas à éliminer notre bien aimé reine, pour le prestige de sa famille. L’un de ses frères avait épousé Jane Grey, un autre pourrait tout aussi bien avec la princesse Elizabeth. » Elle se rassit à nouveau, plantant son regard dans celui du jeune homme, qui semblait ne point vouloir s’arrêter de réfléchir. « Sachez que je fais tout ceci pour le bien de notre pays et pour celui de la reine Mary, elle a déjà assez souffert au cours de sa vie, elle n’a pas besoin d’une nouvelle guerre. » Si elle avait pu, elle aurait même laissé une larme couler le long de ses joues, mais intérieurement, la situation l’amusée tellement, que cela lui était tout bonnement impossible. Anne jubilait, elle avait hâte d’entendre les nouveaux arguments du jeune homme, pour mieux l’achever à nouveau, avec sa toute dernière carte.



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Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeLun 23 Mar - 21:04
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Le regard bienveillant qu’affichait la duchesse de Somerset troubla Arthur. Ces iris foncées semblaient exprimer quelque chose de si sincère et de rassurant, et pourtant, le terrible pressentiment que cela ne cachait que l’extrême opposé demeurait toujours dans l’esprit du soldat.

Elle avait visiblement cette manie de laisser en suspens certaines réponses, de leur permettre de se faire désirer, pour mieux surprendre son interlocuteur ou qui sait, pour donner plus de poids à son argumentation. De plus, en ne montrant guère d’impatience comme elle le faisait, elle témoignait d’une certaine maîtrise d’elle-même, ce qui n’était que plus déstabilisant pour le soldat.

Après qu’Arthur se soit levé, désireux de partir, elle l’avait imité et tel un serpent, s’était faufilée sournoisement derrière lui. Alors qu'il restait imapssible, elle lui susurra alors à l’oreille qu’elle gardait très bien les secrets, que sa fiancée n’en saurait rien (comme s’il n’y avait déjà pas assez de secrets entre eux et qu’il fallait en rajouter un), et ensuite, et cela arracha une grimace de douleur incontrôlée au jeune soldat, elle appuya sa main sur son épaule, le contraignant, - oui c’était bien le terme approprié -, à se rasseoir. Son épaule, celle que le duc de Devonshire, William Cavendish, lui avait blessée lors de la joute deux jours auparavant. Ce qu’elle ajouta n’en fut que plus troublant encore…

« Vous êtes très courageux vous savez, ma fille m’a raconté comment vous avez relevé le défi de notre bien aimé roi et je sais que vous êtes l’homme de la situation. Vous avez des valeurs, vous avez à cœur, le bien être de notre pays et surtout celui de notre reine. », dit-elle. Si on lui avait raconté l’épisode de la joute, elle devait forcément savoir qu’il était blessé à l’épaule. Par conséquent, ce geste n’était pas anodin. Elle l’avait fait exprès, c’était presque une certitude… Et voilà qu’une nouvelle fois, elle posait sa main sur son épaule ! Non, là c’était certain. Elle le faisait exprès. Elle voulait lui montrer quelque chose. Lui faire comprendre qu’elle était dangereuse. Il l’avait pourtant déjà compris, c’était pourquoi il souhaitait s’en éloigner.

« Savez-vous que John Dudley, comte de Warwick, a un frère, qui est très proche, d’après ce qu’on m’a dit de la princesse Elizabeth ? Imaginez le prestige qu’aurait un tel protestant, si ce même frère, divorcé de son épouse, pour épouser cette princesse protestante, il n’aurait plus qu’à engager une armée, comme son père l’a fait, pour mettre son frère et la princesse sur le trône et lui-même récupérer tout son prestige. Imaginez notre pays, avec à sa tête deux protestants sur le trône. » , continua-t-elle. Maintenant, Arthur ne cachait plus sa méfiance. Ses sourcils étaient froncés. Il écoutait toujours attentivement, la suivait du regard même, mais il réfléchissait avec encore plus de concentration. Pourquoi se trouvait-il dans cette situation ? Et comment allait-il en sortir ?

« Ce genre de personne, même après un séjour en prison ne change pas, John Dudley est comme son père, il n’hésitera pas à éliminer notre bien aimé reine, pour le prestige de sa famille. L’un de ses frères avait épousé Jane Grey, un autre pourrait tout aussi bien avec la princesse Elizabeth. »

Elizabeth Tudor. Non seulement cette proposition de tuer un protestant célèbre contre rémunération arrivait au lendemain de la joute meurtrière qui avait blessé et même tué une innocente femme catholique ne faisait qu’abimer la tolérance et la foi en la repentance des hérétiques, mais en plus, il fallait qu’Anne Stanhope cite la personne qui paraissait la plus dangereuse aux yeux d’Arthur, celle qu’il avait surveillé à la Tour de Londres et qui lui avait révélé ses sombres desseins. Elle qui prétendait ne pas avoir à s’emparer du trône car celui-ci finirait par lui revenir. Elle, la fille d’Anne Boleyn, celle qui avait amené l’hérésie en Angleterre. Oui, cela pouvait donner libre cour à l’hésitation car, de toute évidence, le raisonnement avancé par la duchesse se tenait. Cependant, Arthur avait toujours l’impression qu’il devait refuser cette proposition et que s’il se sentait d’humeur à accepter par moment, c’était uniquement parce qu’il n’avait encore qu’une chose en tête ; la terrible joute à laquelle il avait assisté. Oh bien sûr, la vie de cet homme n’avait aucune importance pour lui. Mais ce que Constance en penserait en avait. Et le fait qu’il ne faisait nullement confiance à Anne Stanhope aussi. Et puis finalement, Arthur était un homme qui cherchait à faire le bien. Il ne souhaitait pas se laisser tenter par le diable et mettre en danger sa vie éternelle.

« Sachez que je fais tout ceci pour le bien de notre pays et pour celui de la reine Mary, elle a déjà assez souffert au cours de sa vie, elle n’a pas besoin d’une nouvelle guerre. »

Si Anne Stanhope s’attendait à ce qu’il croit cela, elle le prenait pour un vrai crétin. Il était évident qu’elle ne faisait cela que pour ses intérêts, ceux de sa famille et surtout de sa fille. Elle n’avait rien d’une femme altruiste. Elle était sans doute une des personnes les plus égoïstes de cette cour.

« Lady Stanhope, le bien de ce pays m’importe énormément. Cependant, je ne comprends pas pourquoi vous avez choisi de vous adressez à moi. Votre proposition est certes tentante, et je suis d’avis qu’un personnage comme John Dudley ne devrait pas exister. Mais je ne souhaite pas mettre ma vie en péril pour la sienne… Je ne travaille plus à la Tour, mais à Whitehall. Ma présence serait remarquée si je m’y rendais, d’autant plus qu’après cette histoire de joute, je passerais moins aperçu qu’auparavant. Un mercenaire remplirait tout aussi bien cette tâche, et il est facile d’en débusquer un dans cette ville. Je pourrais vous en trouver un si vous le souhaitez. Ou alors, pourquoi ne pas vous adressez à un garde royal étant de service à la Tour ? Il lui serait bien plus facile de parvenir à tuer cet homme. Pour ma part, je ne vois pas comment je pourrais le faire, je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi monseigneur Gardiner vous a suggéré de vous adressé à moi pour cette tâche. Je suis, comme vous l’avez compris, sur le point de me marier, et je ne souhaite pas mourir avant d’avoir pu le faire...J'imagine que vous comprenez...», répondit Arthur.

Il avait tenté de prouver à Lady Stanhope qu’il n’était en aucun cas celui qu’elle recherchait sans la vexer. Lui refuser purement et simplement sa proposition paraissait trop risqué, et il avait sorti ici tout les arguments qui se tenaient et qu’il avait pu trouver. Ce n’était pas des mensonges. Il ne travaillait plus à la Tour, et il lui serait donc plus difficile d’y parvenir, surtout après cette joute. Il espérait que suite à ses dires, Lady Stanhope ne veuille plus de lui et le laisse partir sans trop de dégats, peut-être avec quelques vocifération dans le vide, dans le pire des cas, mais rien de plus grave…


Spoiler:
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Edward Seymour
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeMer 1 Avr - 17:49

Les cadavres qui se trouvent dans nos placards.



Septembre 1554.
Appartements d'Anne Seymour.


L’argent faisait le pouvoir et depuis toujours Anne Stanhope en avait eu conscience, si bien qu’elle avait toujours désiré qu’une seule chose, être riche et puissante. Son excellent mariage avec Edward Seymour, qui était très proche de la royauté avait fait tout cela. Anne avait eu le prestige, l’argent, les titres et surtout le pouvoir, dont elle avait toujours su user, pour ses propres intérêts. Elle et son mari avaient beaucoup conspiré, au cours de leur mariage, contre Henry Howard, contre les Dudley, contre Cromwell. Dès qu’une force commençait à décliner dans le cœur d’Henry VIII, ils avaient tout fait pour l’entraîner sur la pente descendante, tout en profitant eux-mêmes à gravir les échelons. Anne avait une longue carrière d’opportuniste et il fallait dire qu’avec Edward ils formaient un duo complice et toujours prêt à tout, même les plus graves extrémités. Les cadavres s’étaient accumulés dans les placards de la famille Seymour et ils étaient les premiers à n’en avoir aucunement honte.
En ce qui concernait l’affaire du mariage de sa fille, Anne voulait que les choses aillent vite, sans qu’on ne la soupçonne. C’était étonnant de voir qu’elle faisait appel à l’un des hommes de son ennemi Stephen Gardiner, mais au moins elle savait que la chose resterait secrète, surtout que ce même Gardiner ne supportait pas la famille Dudley. Quand deux ennemis avaient un intérêt commun, ils pouvaient rapidement devenir de très bons amis. Elle n’avait pu obtenir le divorce de sa fille auprès du pape, ce n’était pas grave, elle aurait qu’à faire tuer John Dudley et l’affaire serait vite réglée. Cependant, ce qu’Anne n’avait pas prévu, c’était les doutes de la personne que Gardiner lui avait conseillé et cela ne lui plaisait pas, la duchesse de Somerset détestait qu’on lui dise non. Le garçon avait des doutes et il ne voulait pas tomber dans un engrenage créait par la femme, après tout, qui voulait se faire condamner pour un meurtre qu’il n’avait pas orchestré ? En l’entendant, Anne ne pouvait s’empêcher de sourire avec bienveillance.

« Mr Wayne, vous pensez réellement que j’ai oublié ce détail. Le jour où vous vous rendrez à la Tour, vous aurez une lettre à remettre au gouverneur, de ma part, dans laquelle je demanderais une visite au prisonnier, pour ma fille. Cette visite je ne la ferai jamais bien sûr, mais cela vous permettra de rentrer à la Tour sans susciter la suspicion. La lettre se trouve d’ailleurs ici. » Disait-elle en montrant une petite armoire. « Tout comme tout ce dont vous aurez besoin, pour votre mission. »

Intérieurement, elle était assez agacée de voir le garçon se dérober et tout faire pour dire non à cette mission. Pensait-il qu’il avait le choix ? Il ne connaissait pas réellement lady Seymour et surtout sa ténacité.

« Monseigneur Gardiner vous a chaudement remarqué, selon lui vous étiez l’homme de la situation, de par vos principe et surtout de votre fidélité envers la couronne. Je crois qu’il avait tort. » Elle disait ces mots comme un reproche, après tout l’homme était un garde de la couronne, ne devait-il pas la protéger, envers et contre tous ? Ne devait-il pas tout faire pour que Mary Tudor soit saine et sauve et ne subisse aucune menace. Il semblerait que la reine ne savait guère choisir ses loyaux serviteurs. « Vous savez Mr Wayne, je pourrais faire de vous un grand homme, mais je peux aussi faire son contraire. Je tiens vraiment à ce que vous connaissiez ce paramètre, pour la suite. » Elle ne disait pas sa menace de vive voix, mais oui, elle pouvait faire de la vie d’Arthur Wayne un véritable enfer. Elle pouvait le priver de ses proches, tout comme de sa chère future épouse, qui à tout moment, pouvait périr et pour cela, elle n’aurait guère à parlementer.



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Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeMar 7 Avr - 15:53
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« N’allait-elle donc jamais le laisser tranquille ? », pensa Arthur. Lui qui croyait pouvoir la convaincre d’engager quelqu’un d’autres, comme un mercenaire par exemple, suite aux arguments qu’il avait avancé…Et bien. Anne Stanhope n’avait visiblement pas l’intention de le laisser partir facilement, à son grand regret.

« Mr Wayne, vous pensez réellement que j’ai oublié ce détail. Le jour où vous vous rendrez à la Tour, vous aurez une lettre à remettre au gouverneur, de ma part, dans laquelle je demanderais une visite au prisonnier, pour ma fille. Cette visite je ne la ferai jamais bien sûr, mais cela vous permettra de rentrer à la Tour sans susciter la suspicion. La lettre se trouve d’ailleurs ici. Tout comme tout ce dont vous aurez besoin, pour votre mission. »
avait répondu Anne Stanhope, lui indiquant une armoire. Arthur se demandait ce qu’elle contenait d’autres. Du poison peut-être ? L’arme des femmes. Tuer Dudley avec du poison était évidemment la manière la plus sage de le faire sans risquer de se faire attraper, mais c’était là une manière bien lâche…La conscience du jeune homme pourrait elle tolérer cela ?

Anne avait beau avoir réfléchi à un plan, celui-ci n’était pas sans faille. Quand John Dudley serait retrouvé mort, il était évident que l’on trouverait cela suspect, qu’Arthur Wayne, qui n’avait rien à faire là, ait été présent le jour de sa mort, d’autant plus qu’il n’avait aucun lien avec Anne Stanhope. Les hommes de la gardes se demanderaient dès lors pourquoi elle lui avait confié. Il savait bien quelles questions se posaient en cas d’enquête à Whitehall puisqu’il était lui-même , comme beaucoup d’autres hommes de la gardes, occupé à chercher les responsables des attentats de la joute.

Arthur resta silencieux un instant, résistant à l’envie de se lever d’un bond et de quitter la pièce sur le champs et sans un mot. Et si c’était lui, qu’on tentait de tuer ? Et si le meurtre de John Dudley n’était qu’un prétexte ? Il avait été le seul témoin parmi les hommes de la garde le jour de l’attentat. Anne Stanhope était une ancienne protestante. Et si tout cela n’était qu’un prétexte pour le faire tomber de l’échiquier ? Peut-être croyait on qu’il avait vu quelque chose, qu’il savait qui était l’auteur de tout cela ?

« Monseigneur Gardiner vous a chaudement remarqué, selon lui vous étiez l’homme de la situation, de par vos principe et surtout de votre fidélité envers la couronne. Je crois qu’il avait tort. », eut-il elle le temps d’ajouter, profitant du silence du garde.

Gardiner…Il était l’incohérence de la théorie. Pourquoi diable Gardiner aurait il contribué à un plan destiné à vouloir le faire disparaitre ? Pour étouffer leur alliance, peut-être ? Sachant qu’Arthur allait se marier, Gardiner se serait dit que celui-ci voudrait rompre le pacte qu’ils avaient fait et afin de l’empêcher d’en parler, aurait cherché à l’enterrer ? Arthur ne pouvait imaginer Gardiner capable d’une telle chose…Pourtant, il y avait du vrai dans sa thèse. Que lui était il passer par la tête, en arrivant à Londres, pour avoir accepté de tuer les ennemis de la reine en secret, tel un mercenaire, pour le compte du cardinal ? Depuis peu, il lui arrivait de regretter ce choix car il y avait Constance dans sa vie. Et car c’était une décision pleine de risque…

Si un jour il était soupçonné de meurtre, serait il défendu par Gardiner ? Il n’en était plus si certain…Il n’était qu’un garde royal. Quelle importance avait il dans le jeu qui se jouait à Whitehall ? Oui, d’ailleurs…Il n’était qu’un simple garde royal. Pourquoi se donnerait-on tant de mal pour le faire disparaitre ? Peut-être parce que faire disparaitre John Dudley par la même occasion arrangeait tout le monde. Mais alors Gardiner l’aurait vraiment vendu à la mort… ? Lui, en qui il avait tant confiance ?...

« Vous savez Mr Wayne, je pourrais faire de vous un grand homme, mais je peux aussi faire son contraire. Je tiens vraiment à ce que vous connaissiez ce paramètre, pour la suite. »

Arthur en eut assez. Il se leva d’un bond et, aussi incroyable cela puisse-t-il paraitre de la part d’un homme d’ordinaire si calme que lui, laissa ses poings rencontrer violemment la table devant laquelle Anne Stanhope se trouvait. De quoi en faire sursauter plus d'un...

« Je commence à en avoir assez, de tout ses mystères. » Il ne cria pas, mais au contraire, parla à voix basse, afin que seul Stanhope puisse l’entendre. Claquer ses poings sur la table l’avait déjà assez calmé, lui qui n’était pas du genre à s’emporter. Il n’avait pas besoin d’hausser la voix en supplément. « Pourquoi Gardiner m’a-t-il recommandé auprès de vous ? Je connais cet homme. Il ne peut être votre allié vu votre passé. Monseigneur Gardiner méprise tout les protestants qu’ils l’aient été un seul jour ou le soient encore, et je doute que vous échappiez à la règle. »

Arthur regarda Anne droit dans les yeux, de son regard d’un bleu si profond. Il était convaincu d’une chose.La décision qu’il prendrait aujourd’hui aurait des conséquences. Bonnes ou mauvaises, ça, c’était à voir, mais grandes, c’était certain. Or, pourquoi aller risquer de bouleverser sa vie quand celle-ci lui convenait tel qu’elle était ?

Arthur était sur le point de se marier. Avec Constance, une femme qui, il le savait, ne tolérerait pas d’apprendre qu’il avait commis un tel acte. De plus, l’implication de Gardiner là-dedans lui paraissait plus que douteuse. Sans compter cette intuition qu’il lui soufflait depuis le début de rester loin de cette duchesse Stanhope. Alors pourquoi accepterait-il cette requête ? Pour rien au monde. Sa vie lui convenait telle qu’elle était et il ne désirait pas la chambouler davantage en prenant de nouveaux risques inconsidérés et en se torturant un peu plus l’esprit. Accepter ne lui apporterait que des problèmes, et il n’accepterait donc pas. A moins…A moins qu’accepter soit la seule solution pour éviter de devoir faire face à de plus graves dangers…Il y avait quelque chose de menaçant chez Anne Stanhope. Lorsqu’elle avait laissé sa main appuyer sur son épaule blessée, ce n’était pas anodin…Elle voulait lui faire comprendre quelque chose…Elle était le genre de personnes dont il fallait se méfier. Le genre de personnes à prendre au sérieux…Pour l'instant, cependant, il ne pensait qu'à une chose. Il voulait savoir, pour Gardiner. Il voulait comprendre ce qui était en train de se jouer. Il voulait qu'elle parle enfin honnêtement et qu'elle cesse les regards bienveillants plein de manipulations...
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Edward Seymour
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeDim 19 Avr - 17:56

Les cadavres qui se trouvent dans nos placards.



Septembre 1554.
Appartements d'Anne Seymour.


Elle était droite comme un i, fixant le jeune homme de son regard de mère en colère, mais avec une telle rage, que si Arthur Wayne avait été un insecte, elle l’aurait immédiatement écrasé. On ne lui refusait rien. On ne pouvait rien lui refuser, surtout après tout ce qu’elle comptait offrir. Surtout en sachant quelle menace elle pouvait représenter. On ne la défiait pas, jamais personne ne s’en était sorti après cela. Si tel était le choix de ce jeune soldat de la garde royale, sa vie finirait en un véritable Enfer. Lady Seymour savait qu’elle aurait ce qu’elle voulait, elle l’avait toujours eu, mais elle était contrariée de voir ce garçon se dérober, alors qu’elle lui offrait monts et merveilles, pour le restant de ses jours. Elle ne lui demandait rien, seulement de tuer un ennemi, de le supprimer de cette terre, pour que celle-ci soit plus saine et vivable. Qui refuserait une telle proposition, si ce n’est un idiot avec de nombreux principes ? Cet Arthur Wayne n’était qu’un imbécile et s’il ressortait de cette pièce, sans accepter sa proposition, il n’aurait sûrement pas de mariage à célébrer dans les prochains mois.
Le jeune homme s’était redressé, frappant du poing sur la table, Anne se leva elle aussi de toute sa stature de noble femme. Elle était plus petite que lui, mais sa présence était plus qu’écrasante, surtout quand elle vous foudroyait avec son regard machiavélique. Elle n’autorisait pas qu’on lui parle ainsi. Gardiner finirait par entendre parler d’elle, dès la fin de cet entretien. Elle était furieuse, cela se voyait grâce à la veine qui pulsait dans son cou, mais son visage était impassible. Son regard était le seul à montrer sa rage.

« Comment osez-vous ? Asseyez-vous immédiatement, avant que je ne vous fasse pendre. » Sa voix était sifflante, étrangement calme, mais en tout point menaçante. On ne défiait pas Anne Seymour, encore moins quand elle était en position de force. « Gardiner ne vous a rien raconté et bien moi je vous direz tout. » Elle fit le tour et força, en appuyant sur son épaule blessé, à s’asseoir à nouveau. « Tout comme moi Gardiner a des ennemis, des personnes qui aimeraient le voir la tête tranchée, plutôt que d’occuper la place qu’il a actuellement. Même si nous sommes de très bons ennemis, nous savons tous les deux que nous pouvons faire affaire ensemble. Gardiner veut affaiblir les Dudley et la mort de John le permettra. C’est ainsi que le monde fonctionne Mr Wayne. Les ennemis d’hier font des alliances et pendant ce temps-là, les vrais ennemis de la couronne paye pour leur crime. » Elle retourna s’installer sur son fauteuil face au soldat. « J’aime la reine, je l’ai toujours soutenu et grâce à elle, j’ai pu sortir de cette maudite Tour, maintenant, tout ce que je vous demande, c’est de glisser du poison dans la nourriture de ce John Dudley. L’homme est sur le point de sortir de la Tour, on m’a assuré que le poison détruirait lentement son organisme, ainsi, vous ne serez pas inquiété, ni moi. Sachez-le, si vous tombez, je tombe aussi, mais cela n’arrivera pas, n’est-ce pas Mr Wayne ? » Sa voix était de nouveau menaçante, tranchante comme le poignard. En cet instant, elle détestait cet homme qui lui faisait tant de difficultés. Pourtant, elle lui demandait une chose très simple, tuer un homme, un prisonnier, un dangereux protestant, qui pourrait nuire à la couronne. Bien sûr, si la vérité venait à se savoir, Anne ne tomberait pas et Mr Wayne serait le seul à en payer les frais, mais l’homme n’était pas censé le savoir. Tout ce qu’il devait comprendre, c’est que sa belle fiancée pourrait mourir à tout moment, s’il se dérobait encore. Cette motivation devrait suffire à ce jeune homme, pour le faire agir.
« Dois-je me mettre à la recherche de votre fiancée Mr Wayne ? » Elle lui accorda un charmant sourire qui dénotait totalement avec les paroles qu’elle venait de prononcer juste avant.



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Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeMer 22 Avr - 8:29
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« Comment osez-vous ? Asseyez-vous immédiatement, avant que je ne vous fasse pendre. » avait dit Anne, foudroyant Arthur du regard après qu'il est frappé du point sur la table.

Le jeune soldat demeura debout un instant, la regardant dans les yeux. Le faire pendre ? Elle n'était pas la reine. Comment pourrait-elle le faire pendre ? A l'énonciation de ce simple verbe, cependant, Arthur revit les dernières secondes de son frère ainé. Le visage du seigneur qui souriait d'un air satisfait alors que Charles se débattait pour trouver de l'air, ce qui était impossible vu l'emprise de la corde autour de son cou. Il s'assit. Ce n'était pas le jeune roi Edward qui avait fait pendre son frère, mais bien un seigneur. Mieux vallait se méfier, Anne Stanhope avait l'air de savoir ce qu'elle disait.

«  Gardiner ne vous a rien raconté et bien moi je vous direz tout. »  , annonça-t-elle alors. « Tout comme moi Gardiner a des ennemis, des personnes qui aimeraient le voir la tête tranchée, plutôt que d’occuper la place qu’il a actuellement. Même si nous sommes de très bons ennemis, nous savons tous les deux que nous pouvons faire affaire ensemble. Gardiner veut affaiblir les Dudley et la mort de John le permettra. C’est ainsi que le monde fonctionne Mr Wayne. Les ennemis d’hier font des alliances et pendant ce temps-là, les vrais ennemis de la couronne paye pour leur . », expliqua-t-elle.

Arthur avait écouté attentivement. Il voyait Gardiner comme un meilleur homme que cela. L'aurait il surestimé ? Après tout, c'était un cardinal. La Bible ne dit elle pas de ne pas chercher la vengeance ? Mais si c'était pour protéger la reine...


« J’aime la reine, je l’ai toujours soutenu et grâce à elle, j’ai pu sortir de cette maudite Tour, maintenant, tout ce que je vous demande, c’est de glisser du poison dans la nourriture de ce John Dudley. L’homme est sur le point de sortir de la Tour, on m’a assuré que le poison détruirait lentement son organisme, ainsi, vous ne serez pas inquiété, ni moi. Sachez-le, si vous tombez, je tombe aussi, mais cela n’arrivera pas, n’est-ce pas Mr Wayne ? »

Du poison. L'arme des femmes et l'arme des lâches. Arthur se répugnait à utiliser du poison. Si elle n'avait même pas besoin de son savoir faire avec une épée, pourquoi diable ne confiait elle pas cette foutue tâche à un mercenaire ou à une prostituée ou à n'importe qui d'autre que lui ! Tout le monde pouvait le faire !

Elle disait que si elle tombait, il tombait avec elle. Et justement, il avait bien assez de soucis comme cela. Il n'avait guère envie d'être lié à Anne Stanhope et de risquer de tomber avec elle. Pourquoi prendre tant de risques pour elle alors qu'elle n'était rien pour lui ?

«  C'est en dehors de mes principes. Je ne tuerais pas un homme avec du poison. »

« Dois-je me mettre à la recherche de votre fiancée Mr Wayne ? »  tout en lui adressant un charmant sourire qui ne la rendait que plus menaçante encore.

« Qu'êtes vous en train de dire ? »Arthur blémit. Il essayait de se convaincre que c'était du bluff, mais c'était difficile à croire. Constance était une femme du peuple. Stanhope pour payer n'importe qui pour la tuer, inventer n'importe quoi pour la voir pendue. On la croirait. Parce qu'elle était noble et que la justice et la vie d'une femme du peuple ne vallait rien à la cour face à celle d'une femme noble et riche. Arthur savait bien cela. Charles était mort victime d'une injustice face à un homme de la cour.
« Vous n'êtes pas la reine. Vous ne pouvez pas me faire pendre. Et encore moins vous en prendre à ma fiancée. Je ne laisserais jamais personne toucher à un seul de ses cheveux. » , dit Arthur, avec assurance.

Du moins, avec une assurance qu'il tentait de se donner. Il s'était levé à nouveau, lentement, et regardait Anne Stanhope dans les yeux. Il avait envie de lui renvoyer la menace, de lui dire que si elle touchait à Constance il ne cesserait de la poursuivre jusqu'à ce qu'il la tue. Mais il ne dit rien. Il savait que c'était plus sage. Il savait qu'il y avait maintenant nonante pour cent de chances qu'il ressorte avec la bourse remplie de pièces d'or et avec une mission à accomplir. La vie de sa fiancé vallait trop pour qu'il ne prenne le risque de la mettre en danger au profit d'un traître hérétique.

[ NB : Je pense que les jeux sont faits. A la prochaine réponse, Arthur prend l'argent et accepte je pense xD Méchante :'( ]
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeVen 1 Mai - 23:20

Les cadavres qui se trouvent dans nos placards.



Septembre 1554.
Appartements d'Anne Seymour.


Le poison l’arme des femmes, l’arme la plus fourbe que l’on puisse utiliser contre un ennemi, puisqu’elle était invisible. Anne aimait cette arme qui lui permettait de ne pas se faire accuser, d’ailleurs, beaucoup d’hommes et de femmes avant elle l’avait utilisé pour supprimer leurs ennemis. Combien de rois et de reines sont morts sous le coup du poison ? Combien sont les Hommes qui ont essayé de l’utiliser sur un ennemi ? Anne n’était qu’une parmi tant d’autres et cela ne la rendait pas plus exceptionnelle. Elle était fourbe et il fallait l’être pour commanditer l’assassinat d’un homme, alors qu’il était encore en prison. Cette perspective l’enchanté, elle n’avait qu’une hâte que sa chère petite Anne soit débarrassée de son mari pour toujours. Son mari avait commis une erreur en mariant leur jeune fille à l’ennemi, mais maintenant, elle allait réparer ce malheur, après deux ans de mariage, sa Anne serait enfin veuve. Elle souriait, puisque John Dudley serait bientôt un très mauvais souvenir, tout comme son géniteur.
Anne avait toutes les armes entre ses main, elle savait que le jeune Arthur Wayne allait finir par craquer, il ne pouvait rien faire contre elle, surtout que grâce à son cher Gardiner, il n’était plus en sécurité. Elle était fourbe et n’hésiterait pas à utiliser les pires moyens, pour condamner cet homme qui tentait, avec beaucoup de mal, à lui résister.

« Pas avec du poison ? Et vous pensez faire quoi le poignarder ? Tout ce que je veux, c’est qu’il meurt loin de la Tour et seul le poison pourra me fournir cette conclusion. Si John Dudley meurt loin de Londres, il ne vous arrivera rien et personne ne pourra vous accuser. » En effet, la duchesse de Somerset n’avait pas l’intention d’être accusé d’un quelconque meurtre. Elle se doutait bien que les Dudley finirait par la pointer du doigt, mais personne ne pourrait dire qu’elle ait contribué de près ou de loin à la mort de John Dudley, puisqu’il allait mourir, bien au chaud dans sa demeure et qu’elle-même serait très loin de là.
La réaction de l’homme la décevait, Gardiner avait décrit ce garçon comme étant raisonnable et actuellement, elle voyait tout le contraire, il voulait plus se mettre en danger, et la mettre en danger, tout cela pour conserver son honneur de guerrier. Décidément, les hommes ne cesseraient de la décevoir par leur incompétence. Malheureusement pour cet Arthur Wayne, la lady avait plus qu’une carte entre les mains et elle le menaça de faire du mal à sa fiancée, s’il ne faisait pas ce qu’elle souhaitait. La réaction ne se fit pas attendre, Anne put observer le visage blême du garçon, puis il se leva pour lui faire face, tout en disant qu’elle n’était pas la reine, qu’elle ne pouvait pas lui faire du mal, ni à lui, ni à sa fiancée.

« Je ne suis peut-être pas reine, mais j’ai de l’argent et comme je vous l’ai déjà dit, aujourd’hui, vous pouvez tout gagner, ou tout perdre. Ne serait-ce pas agréable d’offrir un beau mariage à votre fiancée et même une belle demeure, plutôt que de quatre planches ? » Elle souriait d’un sourire hypocritement froid, tout en insistant un peu plus sur cette fiancée, qui pouvait à tout moment mourir. « On vous a chaudement recommandé, il est temps de montrer que vous êtes l’homme raisonnable et intègre que Gardiner m’a décrit. » Elle prit la bourse d’argent entre ses mains et la tendit au jeune homme. Maintenant il n’avait plus qu’une chose à faire, la prendre et accepter sa mission ou voir sa fiancée mourir dans d’atroces souffrances.




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Arthur Wayne
Arthur Wayne
the sword in the darkness
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeMer 13 Mai - 12:18
AND IF I ONLY COULD MAKE A DEAL WITH GOD ? ☩



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« Pas avec du poison ? Et vous pensez faire quoi le poignarder ? Tout ce que je veux, c’est qu’il meurt loin de la Tour et seul le poison pourra me fournir cette conclusion. Si John Dudley meurt loin de Londres, il ne vous arrivera rien et personne ne pourra vous accuser. »

Arthur écouta en silence. Il était un homme honnête, un homme qui croyait en la justice, dans un monde qui pourtant, n’était ni honnête, ni juste.

« Je ne suis peut-être pas reine, mais j’ai de l’argent et comme je vous l’ai déjà dit, aujourd’hui, vous pouvez tout gagner, ou tout perdre. Ne serait-ce pas agréable d’offrir un beau mariage à votre fiancée et même une belle demeure, plutôt que de quatre planches ? » , dit-elle, affichant toujours ce sourire tellement hypocrite.
Sa mère l’avait toujours dit. La cour est un monde hypocrite. Elle n’avait pas tort. Arthur avait rencontré des gens bien à la cour, mais les plus puissants étaient bien souvent les plus corrompus. C’est pour cela qu’ils réussissaient à s’élever.

Il savait qu’elle avait raison. Que sans être reine, elle pouvait malgré tout lui détruire sa vie si elle le désirait. Il le savait parce qu’il s’était imaginé ce qui avait pu se dire au sujet de son frère. « Oh, innocent ou pas, cet homme n’est qu’un gueux. Tuez-le, que le Lord soit content, et qu’on en finisse avec cette histoire. » Certes, Charles avait tué un homme. Mais ce n’était que de la légitime défense. Si la victime avait été un homme du peuple, Charles ne serait pas mort.

Dans ce monde injuste, que valait-il mieux faire ? Abimer sa conscience et tuer un homme ou mettre la vie de Constance en danger. John Dudley était un noble, un hérétique, un homme qui n’aurait pas hésité à tuer des gens du peuple si cela pouvait servir sa cause. Quelle importance avait sa vie, à côté de celle de sa douce serveuse ? Pour une fois, le calcul pouvait être fait à l’envers. La vie d’un homme noble pour sauver celle d’une femme du peuple.

« On vous a chaudement recommandé, il est temps de montrer que vous êtes l’homme raisonnable et intègre que Gardiner m’a décrit.
»

Il pouvait refuser et dire à Anne Stanhope qu’elle ne pourrait jamais faire de mal à Constance tant qu’il vivrait. Qu’il la protégerait au prix de sa vie. Mais que valait sa vie, aux yeux d’Anne Stanhope ? Il aimerait croire qu’il pouvait protéger Constance de tout les malheurs du monde. Il l’avait cru, en fait. Mais il venait de comprendre que ce n’était pas le cas. Whitehall pouvait, tel les dieux de l’Olympe dans la Grèce Antique, décidait du destin de chacun des habitants de cette ville ou même de ce pays. S’il refusait, il faudrait, par sécurité, qu’il fasse quitter la ville à Constance. Il devrait donc partir lui aussi. Soit elle refuserait, ne croyant pas à son histoire, soit elle accepterait et serait très malheureuse de vivre loin de la capitale. Lui-même, n’aurait plus de travail. Plus de devoir. Est-ce que John Dudley était digne de tout ses sacrifices ? Et encore, une fois loin de Londres, qui sait si on ne les retrouverait pas. Anne Stanhope était peut-être bien la femme la plus obstinée du monde, il n’en savait rien.

« J’accepte, mais je pose à mon tour des conditions. », dit Arthur, en prenant la bourse. Il ne le ferait pas pour l’argent, mais pour protéger Constance. Toutefois, refuser l’argent aurait été stupide. Si les choses tournaient mal, il en aurait grand besoin.

« Sauf votre respect, je ne pense pas pouvoir faire confiance à votre parole, mais j’ose espérer que Dieu au moins, aie quelque importance pour vous. Je vous demande de me jurer devant Dieu, entraînant la conséquence d’une punition divine si vous ne respectez pas votre parole, que s’il devait m’arriver quelque chose un jour, si moi ou ma famille se trouvait menacée et que vous pourriez me venir en aide, que ce soit financièrement ou au vu de votre position, vous le feriez. Je veux votre parole devant Dieu que vous ne me trahirez pas. Promettez-le et John Dudley mourra.»


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Edward Seymour
Edward Seymour
La Noblesse Anglaise
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MessageSujet: Re: " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣ avec Arthur Paton.  " Les cadavres qui se trouvent dans nos placards. " ♣  avec Arthur Paton.  Icon_minitimeMer 20 Mai - 12:59

Les cadavres qui se trouvent dans nos placards.



Septembre 1554.
Appartements d'Anne Seymour.


Etre noble impliquait qu’on finissait toujours par avoir ce qu’on souhaitait obtenir et de réussir, ce qu’on voulait entreprendre. Si l’orgueil d’Anne Seymour était aussi grand, c’est bien à cause du fait qu’elle n’avait jamais failli à sa tâche, que cela soit en tant qu’épouse, mère et même chef de famille. Anne s’était toujours sentie privilégiée, elle était née dans une grande famille, elle avait eu la chance d’épouser un homme brillant, qui devint rapidement un privilégié de la cour et elle avait toujours huit enfants vivants, qui étaient là pour assurer la lignée des Seymour. Leurs ennemis ont voulu les amputer de leurs plus brillants membres, mais ils n’y étaient pas parvenus. Par ses enfants, Anne assurée la lignée de son mari et chacun d’eux étaient promis à un brillant avenir. La mère de famille voulait tellement assurée leur destinée, qu’elle était prête à faire tuer le mari de sa fille ainée, un mari dérangeant, qui ne pourrait que la rendre malheureuse. L’homme, héritier de la famille Dudley était son pire ennemi et s’était sans aucune honte que la duchesse de Somerset voulait faire empoisonner cet être dérangeant.
Faire appel à une tierce personne, qui n’avait aucun lien avec elle et sa famille était une chose judicieuse. Anne savait qu’elle ne pouvait pas faire confiance en cet homme, ni en son maître Stephen Gardiner, mais au moins elle savait que si elle tombait, ils tomberaient tous les deux avec elle. Anne n’était pas le genre de femme à se laisser faire, elle savait que Gardiner voudrait la manipuler, en raison de ce secret, mais le jeu se retournerait bien vite contre l’homme, s’il se mettait à lutter contre elle.
Face au jeune soldat, elle se sentait comme une reine, comme un géant prêt à écraser sa victime tel un moucheron. Elle se moquait bien de sa vie, de celle de son innocente fiancée. Tout ce qui comptait pour elle, c’était l’objectif qu’elle devait mener à bien, pour le bonheur de sa fille. Le moucheron avait cependant des conditions, Anne n’était pas surprise au vu des difficultés qu’il lui avait posé jusqu’à maintenant et elle le laissa parler, expliquer ce qu’il voulait. Il n’avait pas confiance en elle et il l’exprima, ce qui fit doublement sourire la duchesse. Au moins, elle n’avait pas affaire à un idiot. Il lui demanda ensuite de jurer devant Dieu, qu’à la moindre difficulté, elle lui viendrait en aide, à lui et sa famille, si elle ne voulait pas faire face à la foudre divine. Si elle jurait, il tuerait John Dudley.

« Si c’est ce que vous souhaitez, il n’y a pas plus chrétienne que moi. » Elle se leva avec beaucoup de nonchalance et se dirigea vers une armoire fermée à clé et en sortir un médaillon sur lequel on trouvait une mèche de cheveux. Anne méprisait ses objets de superstitions, mais aux yeux de tous, elle devait paraître catholique, elle jouait donc la comédie jusqu’au bout. « Le serment sur les reliques d’une sainte vous prouvera sûrement ma bienveillance. » Elle eut un petit sourire en coin et posa sur la petite table la relique, pour que le jeune homme puisse la regarder quelques instants, puis elle posa sa main dessus. « Je jure devant Dieu et ses saintes reliques, que je viendrai en aide à Arthur Wayne et ses proches, si le malheur vient à s’abattre sur leur porte. Je jure que je tiendrais mes engagements et ne ferais point tort à cette famille. Amen. » Elle leva les yeux vers le jeune homme un sourire satisfait et elle prit la relique, lui tendant. « Prenez la, cette relique protège les épouses et les femmes durant leur accouchement. Votre fiancée pourrait en avoir besoin un jour. » Disait-elle sur un ton sérieux et presque religieux.



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