Rosemay De Roy

« To Me, Love Is A Mystery To Be Uncovered » TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Rosemay De Roy AGE ♦ 25 ans DATE DE NAISSANCE ♦ 4 Août 1529 ORIGINE ♦ Écossaise SITUATION FAMILIALE ♦ Noblesse MÉTIER ♦ Dame de compagnie GROUPE ♦ La Noblesse CRÉDITS ♦ Bazzart & tumblr LE JOUEUR PSEUDO ♦ Luna AGE ♦ 17 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Partenariat TON AVATAR ♦ Emilie De Ravin. VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Fictif VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Oui, je veux bien l'être

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Ma religion est catholique, je suis la religion de ma Reine bien adorée. Pour ma part, je pense que tout le monde a le droit de vénérer Dieu à sa manière. Dieu est bon envers tout le monde qui veut bien croire en lui. Cependant, je ne préfère pas traîner avec les protestants, je préfère rester avec les miens, mais je n'ai rien contre eux. Par contre ma reine ne veut pas les voir dans le pays et je la suis , même si je trouve que cela ne vaut pas une guerre et que tout le monde devrait vénérer Dieu à leurs manières.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA REINE D'ANGLETERRE? ♦ Pour moi, la reine Mary est une très belle femme charmante et ambitieuse.Tout comme sa mère, c'était une femme forte et courageuse, aventurière. Elle serait une bonne reine, attentive au besoin du peuple et fière de sa religion. De plus, ma Reine l'apprécie beaucoup au point qu'elles sont alliées. Bien sûr je pense que c'est plus stratégique qu'amicale. Les deux Mary sont des femmes fortes, et très ambitieuse, elles arriveront à faire fuir les protestants du pays. J'espère pour elles, en tout cas.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA PRESENCE DES ESPAGNOLS EN ANGLETERRE ET DU MARIAGE DE LA REINE ? ♦ Je suppose que leur présence est stratégique et bénéfique pour les deux pays, néanmoins, je ne veux pas m'étendre sur ce sujet, ce n'est pas mes affaires et si cela peut rendre les Reines satisfaites, alors pourquoi pas. Pour le mariage de la Reine, en grande fleur bleue que je suis, j'espère que ceci est un mariage d'amour, et non arrangé ou stratégique. Cela ne sert à rien d'être au pouvoir si tu ne peux pas choisir l'homme que tu aimes vraiment pour qu'il partage sa vie avec toi.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Je n'agis que pour ma Reine, j'agirais que pour elle, sans aucune arrière pensée. Néanmoins, je garde ma foi et ma langue. Je n'agirais jamais dans l'ombre de ma reine, et surtout pas pour ma cause. Mais je préfère rester franche envers ma reine et loyale envers elle. Après tout, elle le mérite, c'est une gentille femme, un peu ambitieuse aussi. Nous partagions quelque peu la même cause et la même foi. Je ne voudrais jamais agir dans son ombre ou même la trahir, ou alors, il fallait que cela soit quelque chose de grand.

Il Était Une Fois

Cher Journal,

J'ai toujours pensé qu'écrire nos sentiments, nos journées, notre vie dans un maudit livre était quelque peu étrange. On était là, pour vivre notre vie, ressentir ce qu'elle nous donnait. Parfois, c'était de la tristesse, de la joie, du bonheur, de l'amour, de la paix. Je ne me prétends pas être une âme en peine ou malheureuse. Au service de ma reine adorée, je vis une vie parfaitement tranquille. Je n'avais pas décidé cette vie mais j'en suis satisfaite maintenant. Il manquait quelque chose à cette vie. Elle était comme une belle pomme rouge sucrée, douce et juteuse sur la langue mais un petit arrière goût amer persistait une fois croquée. Pour mieux me comprendre, je vais te conter mon histoire, pour en connaître le cœur de celle-ci, il fallait commencer depuis le début.

Je naquis lors d'une belle journée ensoleillée et chaleureuse dans une famille de petite noblesse, j'étais la cadette d'une fratrie. J'avais 5 sœurs et 3 frères. On n'était pas énormément riche ni énormément pauvre. Pour une famille de 11 personnes, on était quelque peu modeste, mais on vivait très bien avec nos moyens. Je ne m'entendais pas vraiment avec mes sœurs ou même mes frères. Mes sœurs étaient quelque peu portée sur les protocoles pour avoir un mari d'un rang élevé, pour un mariage. Depuis ma jeune enfance, je n'ai pas été comme elles et cela avait valu leurs moqueries envers moi. J'étais une petite fille quelque peu rusée et malicieuse mais parfaitement calme. Je savais me tenir, et m'occuper. J'adorais m'instruire. Je préférais voyager à travers les mots, les pages, les histoires. Ces histoires qui nous donnaient la sagesse pour pouvoir mieux comprendre le monde et les actes de certains personnes. Je voulais voyager , découvrir le monde, vivre des aventures comme ces héros qui combattaient des dragons, trouvaient l'amour de leurs vies pour vivre heureux jusqu'à leurs morts. C'était dans cette perspective, que je vivais. Non, je ne voulais pas de l'argent, ni de pouvoir, je ne voulais pas être cupide ou manipulatrice. Je voulais être moi, me marier avec quelqu'un que j'aimais sincèrement.

Je rêvais d'être cette princesse qui attendait le prince Charmant , de vivre cet amour si parfait, si pur, si sincère. C'est dans cette croyance et cette sagesse de la vie, que je grandissais. Peu importait ce que mes sœurs en pensaient, ou ce que mes frères disaient à propos de cela. Ils étaient quelque peu machistes et très vieille école. Pour eux, une femme n'était bonne qu'à materner, être féconde et se faire tromper par leurs maris. Mes sœurs semblaient partager leurs avis. Je ne comprenais pas pourquoi, les gens pensaient ainsi. J'avais lu un milliers d'histoires où les femmes n'étaient pas de simples marionnettes, qu'elles partaient aux combats aux côtés des hommes, qu'elles étaient capables de forces, de courages et d'intelligences. Malgré leurs moqueries, leurs critiques, je continuais à penser le contraire. Qu'un jour, j'aurais droit à ce véritable amour, à ce mariage, à cette aventure. Cette sagesse que j'avais acquise à travers les livres ne plaisait guère à ma mère. Elle était comme mes sœurs , en plus cupide, voulant par-dessus tout marier ses enfants à des hommes riches et sans aucunes morales. Ma mère était contre mes idéaux, et me punissait souvent en cachant mes livres et mon père était d'accord avec elle. Il n'était pas très présent au manoir, préférant la cour royale que notre famille. Il était cupide tout comme ma mère. Je me sentais incomprise et seule dans cet immense manoir, j'excellais dans la littérature et la danse, j'aimais écouter la musique, monter à cheval ou encore se balader dans nos jardins. Je me sentais seule, ma famille ne me comprenait pas du tout. Plus je ressentais cette incompréhension, plus j'allais lire les livres ou me balader à cheval. L'atmosphère du manoir et leurs moqueries me pesaient sur les épaules. J'aimais rester seule, lire les livres. Les livres et mon cheval étaient ma seule compagnie.

J'aurais aimé parler aux domestiques mais mes parents m'interdisaient cela. C'était le bas-peuple, pour eux, j'étais supérieure à eux. Je ne pensais pas ainsi. Au final, j'avais trouvé du réconfort à l'Eglise, priant, appréciant le calme et la quiétude qui régnait dedans. J'appréciais la sagesse des hommes et des femmes qui travaillaient au fonctionnement de celle-ci. Je priais pour que ma famille comprenne ce que je leur disais. Tout naturellement, j'étais catholique comme ma famille l'avait été depuis des siècles. Quoiqu'il en soit, je grandissais de plus en plus, gagnant toujours plus grâce à la sagesse des livres. Je devenais une belle jeune femme charmante, gracile, excellant en littérature, en danse. J'adorais danser, cela permettait à mes frères et à moi, d'oublier un temps, nos amertumes l'uns envers l'autre. Le fait est que j'avais atteint l'âge de me marier, de trouver un prétendant à la cour. Mais je ne voulais pas faire cela. Je voulais l'amour d'un homme qui me resterait fidèle, qui respecterait les vœux du mariage.

Lors d'un bal organisé, je dansais avec les personnes, je m'amusais comme les autres, vêtue de ma plus robe qui me mettait en valeurs. Suite à cette soirée où l'euphorie de ce monde festif et joyeux m'avait emporté, je fus sortie de cette torpeur par de nombreux prétendants qui voulaient à ma main. Je les avais convié à prendre le thé avec moi, un par un mais je n'avais pas senti cette étincelle, cette chose spéciale qui rendait l'amour unique au monde. Tous cherchaient une compagne non pour trouver l'amour mais pour avoir un beau héritier fort. Aucun ne m'avait convenu et mon père insistait pour que je me marie avec un homme convenable de mon rang mais je ne voulais pas le faire. Je voulais l'amour, non une dot, un rang. Je voulais être libre de mes choix, de ma vie. Il insistait, dès lors l'ambiance du manoir devenait encore plus pesante. Je pensais qu'ils s'inquiétaient pour moi, j'avais essayé de les raisonner, de leur dire que je n'avais que 18 ans, que j'étais encore jeune pour trouver un mari convenable, un mari que j'aimerais.

Ils n'avaient pas compris , ne voulaient pas comprendre mon choix. Ils voulaient l'argent, le pouvoir et moi l'amour. On était tellement différent, que cela les énervait. Je les aimais profondément bien qu'ils favorisaient mes aînées. Suite à cela, je me suis mise au service de la reine Marie de Guise, bien que mes parents étaient catholiques, ils ne l'appréciaient pas vraiment. Je ne pouvais plus supporter l'ambiance dans la maison, où mes sœurs étaient déjà mariées et avaient quitté la maisonnée, mes frères étaient dans leurs manoires aussi. J'étais seule avec mes parents, et je ne pouvais plus supporter leurs remarques, leurs moqueries sur mon intelligence et mes idéaux. J'avais transgressé leur devise, leur règle et je ne voulais plus subir les conséquences de leur incompréhension. Alors, j'ai pris mes affaires, mon cheval et je suis allée me mettre au service de sa Majesté, la reine Marie de Guise. Cela les avait énervé , ils avaient pris cela comme une trahison , une rébellion de plus envers eux et leur rang alors ils ont coupé les ponts avec moi. Je me sentais triste , j'avais le cœur qui me serrait mais la Reine, dans sa sagesse m'avait redonné l'espoir d'une vie meilleure. Au fond, c'était mes parents et même si je les aimais, ils auraient du me laisser vivre ma vie, tracer ma destinée, faire mes erreurs. Depuis lors, je vis au sein du palais de la reine Marie de Guise, plus fière que jamais de servir cette Reine qui m'a tant donné, qui m'a soulagé.

Vous connaissez maintenant mon histoire, je ne pense pas être une mauvaise personne, juste une fille quelque peu rêveuse, quelque peu naïve et innocente face à ce monde cruel. Mais quoiqu'il arrive, je crois en mes convictions, à mes idéaux, qu'importe ce que les autres en pensent, j'ai décidé de ce que je voulais faire. Ma famille avait leur devise, maintenant j'ai la mienne et j'en suis fière de celle-ci.

" Personne d'autre que moi ne décide de mon destin "