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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
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Les diablesses se cachent pour pleurer  ► Margaret Stanley Empty
MessageSujet: Les diablesses se cachent pour pleurer ► Margaret Stanley  Les diablesses se cachent pour pleurer  ► Margaret Stanley Icon_minitimeMer 4 Mar - 16:24
Les diablesses se cachent pour pleurer



Il est des jours où il n'est pas bon de quitter son lit. C'était un des jours comme celui-ci que Sybille s'apprêtait à vivre. Pourtant, rien ne prédisposait qu'il s'agirait là d'une effroyable journée. A son réveil, la demoiselle s'était fait servir quelques biscuits et un peu de lait, puis avait fait un brin de toilette. Enfin, le ballet des robes avait commencé. La jeune Parker avait opté pour une merveille pourpre qui lui allait à ravir. Sa coiffe posée au dessus de ses cheveux délicatement remontés en chignon, elle était fin prête pour paraître à la Cour.

Néanmoins, elle ne fit pas un pas en dehors de son appartement. En effet, un liquide blanc répugnant lui barrait le passage et un morceau de parchemin glissé sous sa porte, se mit à voleter pour se coller sur le tissu de sa robe. La belle se pencha pour le ramasser et après l'avoir déplié, put lire ceci :

" A la Sibylle qui porte si bien son nom
Ci-bile git, seul cadeau digne pour un démon! "


Ce n'était pas croyable ! Quelqu'un, un courtisan ayant sans doute bu plus que de raison au banquet de la veille, s'était abaissé à vomir sur son perron afin de pouvoir simplement l'humilier ? Quel jeu de mot stupide et écœurant avec son prénom ! Jusqu'où iraient ces bassesses ? Jusqu'où iraient ces pamphlets qu'elle recevait ? Le cœur gros, les yeux pleins de colère, la baronne rentra chez elle après avoir claqué sa lourde porte. Sa domestique osa alors la questionner, ne comprenant pas ce retour aussi prompt.

- Mêlez-vous donc de vos affaires, nettoyez ce qui se trouve dehors et puis sortez, je ne veux plus voir personne ! SORTEZ ! lui hurla t-elle.

Sa femme de chambre partie, la jeune fille se mit à arpenter la pièce, enrageant comme jamais contre tous ses ennemis invisibles. Ils ne l'emporteraient pas au Paradis, elle saurait bien qui avait osé lui faire ça ! Puis comme la marche ne l'apaisait vraiment pas, elle se saisit de vases, de bibelots de toute sorte et les fracassa au sol ! Puis au bout d'un quart d'heure, épuisée par cet accès de colère, elle s'écroula sur son lit devenant complètement amorphe. Combien de temps passa, elle n'aurait su le dire, trop de pensées se bousculaient dans son esprit. Des pensées de vengeance, bien entendu ! D'ailleurs, elle sursauta lorsque soudain le heurtoir de la porte frappa trois coups. Elle se leva et alla ouvrir, quelques mèches s'étaient échappées de sa coiffure et sa robe se retrouvait complètement froissée, mais que lui importait à cette minute !

- Bonjour baronne, lady Stanley vous fait l'honneur de vous convier à sa soirée, soyez à vingt heures précises dans ses appartements et … vêtue comme il se doit bien sûr, lui lança avec mépris tout en la détaillant, une vicomtesse qu'elle ne connaissait que de nom.

On voyait que d'avoir fait ce geste lui coûtait beaucoup, mais qu'est ce que ces gens ne feraient pas pour plaire à un membre de la famille royale n'est ce pas ? Sybille n'était pas dupe.

- J'y serai, répondit-elle simplement avant de refermer la porte.

Ainsi, Margaret Stanley l'avait invitée ? Pourquoi ? Enfin, il ne fallait pas forcément chercher de raison, et se réjouir tout simplement ! Elles étaient peu nombreuses les dames de son rang qui lui faisaient ce privilège, alors qu'elle en était digne de par sa naissance ! Cette journée ne serait peut-être pas aussi sombre qu'elle l'avait imaginé en fin de compte ! Ragaillardie et apercevant l'heure sur le cadran solaire de Whitehall, la belle brune se rendit compte que l'heure du rendez-vous approchait. Ce n'était pas des minutes mais des heures donc, qu'elle avait passé sur son matelas à se lamenter. Seule, elle tenta d'arranger sa mise elle-même. Tout d'abord, elle changea de robe pour en mettre une plus luxueuse en soie de nacre, y ajouta sa plus belle parure de bijoux : boucles d'oreilles, collier, bracelets de rubis, puis se recoiffa.

Il était vingt heures moins cinq minutes, lorsque la jeune fille se présenta chez lady Stanley. On l'introduit et Sybille pénétra dans la salle principale de réception, un sourire éclatant aux lèvres. Néanmoins, celui-ci s'effaça immédiatement, quand elle vit que tout le beau monde présent était déjà servi et que la soirée était bien entamée. Sentiment conforté par un comte qui s'approcha d'elle pour la narguer.

- Baronne, je sais bien que vous respectez que très peu de principes tout comme votre tante, mais celui de la ponctualité , vous ne devriez pas le bouder ! Une heure de retard tout de même !

- Comment ? Mais je croyais ... s'écria t-elle avec surprise, avant de comprendre que c'était cette satanée vicomtesse qui l'avait trompée sur l'heure.

Tous les courtisans invités pouffaient de rire en la voyant si mal à l'aise, si rouge écrevisse … Ils avaient fait mouche ! Elle aurait aimé les étrangler sur place ! Et voilà en plus que Margaret Stanley s'avançait, que lui dire ? Allait-elle l'achever par une réflexion ? Sybille, cependant, la salua d'un mouvement de tête gracieux.

- C'est un grand honneur que d'être ici my lady, je vous remercie et vous prie d'accepter mes plus plates excuses pour ce fâcheux retard, dû à une incompréhension de ma part.

La Peste soit de ces gens ! Elle aurait voulu s'enterrer six pieds sous terre à cet instant !

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