♕ Métier : Dame de la Cour, Mécène et Comploteuse. ♕ Age : 27 ans. ♕ Religion : Protestante. ♕ L'avatar a été fait par : Maquizz ♕ Mon nombre de messages est : 291 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 17/03/2013 ♕ Mon pseudo web est : Menthe. ♕ Mes autres visages : Thomas Howard
Sujet: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills Ven 11 Aoû - 20:00
Mary Sidney
'tis better for to merit titles than to wear 'em. Aphra Behn, Epistle dedicatory to Mrs Ellen Gwyn (The Feigned Courtesans)
TON PERSONNAGE
PRÉNOM & NOM ♕ Mary Sidney, née Dudley. AGE ♕ 27 ans. DATE DE NAISSANCE ♕ 27 avril 1531 ORIGINE ♕ Anglaise. Mary fait partie de l’ambitieuse famille Dudley, et est devenue une Sidney par son mariage. SITUATION FAMILIALE ♕ Fille de John Dudley, Duc de Northumberland, traître à la couronne, et de Jane Guildford. Épouse de Sir Henry Sidney & mère du petit Philip Sidney. Sa fille Mary Margaret n'a jamais atteint ses deux ans. MÉTIER ♕ Digne épouse de Sir Henry Sidney, mécène et comploteuse à ses heures. GROUPE ♕ La Noblesse. CRÉDITS ♕ Maquizz & lochiels.
LE JOUEUR
PSEUDO ♕ Menthe. AGE ♕ 26 ans. OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♕ Il y a très longtemps, je suis allée fureter sur PRD. TON AVATAR ♕ Abbie Cornish. VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♕ Historique.
Audience devant la Reine.
▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♕ (répondez en 5 lignes minimum)
▬ COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS EN APPRENANT LA MALADIE DE LA REINE ? ♕ (répondez en 5 lignes minimum)
▬ QUELLE HERITIERE SOUTIENDREZ-VOUS ? ♕ (répondez en 5 lignes minimum)
▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♕ (répondez en 5 lignes minimum)
Dernière édition par Mary Sidney le Lun 28 Aoû - 0:37, édité 1 fois
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❝ Mary Sidney ❞
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Sujet: Re: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills Ven 11 Aoû - 20:01
The Traitor's daughter
Right the fashion of the world: From decayed fortunes every flatterer shrinks, Men cease to build where the foundation sinks. John Webster, The Duchess of Malfi
Ici cher membre, vous allez devoir nous raconter votre histoire, nous désirons tout savoir de vous, de votre naissance jusqu'à aujourd'hui. Prenez garde aux évènements historiques que vous évoquerez, si vous avez des doutes consulté les annexes ou Wikipédia. La rédaction de l'histoire pourra être de la forme que vous désirez, RP, journal intime … La seule exigence que nous réclamons, c'est que tout cela soit fait en un minimum de 45 lignes. (texte à effacer)
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Dernière édition par Mary Sidney le Mer 6 Sep - 14:25, édité 1 fois
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Sujet: Re: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills Ven 11 Aoû - 20:02
The Subject of all Verse
Fool, said my muse to me, look in thy heart and write. Philip Sidney, Astrophel and Stella
20 Février 1555
‘Sérieusement Mary ? Cet homme n’a qu’une oreille et les lettres ‘S.L’* marquées au fer rouge sur sa joue.’
Quelques passants se retournèrent vers l’homme qui avait prononcé ses mots et le détaillèrent de la tête aux pieds, lui, et la femme qui l’accompagnait. Il fallait dire qu’en cette matinée grise de février, le jeune couple ne passait pas inaperçu au milieu des badauds de St. Paul’s churchyard. Oh, ils s’étaient chacun entourés de larges capes de laine au tissage trop grossier pour être vendues à la fine fleur du royaume, mais leur port de tête et le regard fier qu’ils promenaient sur les étals des libraires en disaient long sur leur naissance. L’observateur attentif aurait même pu remarquer que la jeune femme portait à la taille une longue chaîne d’argent au bout de laquelle pendait une petite croix sertie de perles. Rien à voir avec la faune habituelle traînant autour de la cathédrale, à la recherche du dernier recueil de poèmes à la mode, d’une carte du Nouveau Monde, d’une grammaire Française, d’un traité de médecine, ou encore de balades grivoises ou de pamphlets rédigés par une plume acide.
‘Master Graham a toujours honoré la confiance que je plaçais en lui, Ambrose. Il a toujours soutenu notre cause depuis que… depuis que Père et vous… enfin du temps où Jane et Guildford…’
Lady Sidney, d’ordinaire si loquace et prompte à diriger une conversation, se retrouva muette devant son propre frère, prise à la gorge par l’émotion. L’année 1554 avait été rude pour les Dudley. Impuissante, Mary avait assisté au soulèvement de Thomas Wyatt en janvier, alors même que son époux se trouvait en Espagne, à négocier les termes du mariage de la reine avec le Prince des Asturies. Une partie d’elle avait espéré que ce soulèvement, auquel Henry Grey, Duc du Suffolk, avait pris part, signerait la fin de Mary Tudor. Elle avait même prié pour cela. Une autre partie cependant, animée d’un égoïsme propre aux membres de son clan, avait craint que les espions royaux fassent un rapprochement entre le Kent, comté particulièrement réceptif aux prêches de la Réforme, Wyatt et Henry Sidney. Henry n’avait rien du révolutionnaire qu’était alors Thomas Wyatt, Mary connaissait son époux. Sage et réfléchi, il préférait les joutes verbales aux tournois ; il aurait fallu prononcer à son encontre, ou celle de sa famille, de terribles insultes pour lui faire dégainer l’épée. Il avait jadis refusé tout soutien à son beau-père, le Duc de Northumberland, lorsque celui-ci avait tenté un coup d’état contre Mary Tudor, il n’allait pas davantage prendre les armes pour rejoindre Wyatt. Néanmoins, cela n’avait point empêché Mary d’attendre avec anxiété les nouvelles du front, qu’elle recevait par hasard. Chaque jour, elle s’attendait à voir débarquer des soldats de la reine venus perquisitionner la demeure des Sidney à la recherche de preuves, de lettres, de confessions liant Thomas Wyatt, révolutionnaire et propriétaire terrien dans le Kent, à Henry Sidney, jeune courtisan en pleine ascension possédant un manoir dans le Kent également, et accessoirement lié à une famille de traîtres à la couronne.
Mary se détourna un instant de son frère et fit mine de s’intéresser à quelques recueils de poésie sur des étals proches, le temps pour elle de sécher les larmes qui perlaient à ses yeux. Elle ne voulait pas que son aîné la voie dans cet instant de faiblesse, lui qui, comme leurs autres frères, avait enduré bien pire. Emprisonnés depuis leur arrestation en juillet 1553, John, Ambrose, Henry, Robert et Guildford avaient été emprisonnés à la Tour, jugés pour leur trahison et déchus de leur rang. Nombre de bassesses et de vilenies leur avaient été infligées durant leur captivité. Ils avaient d’abord assisté à l’exécution de leur père, et aux moqueries de Stephen Gardiner face à son ancien ennemi du temps d’Henry VIII, feignant une ultime conversion au catholicisme afin d’épargner les siens. Puis vint le tour de Guildford, le benjamin de la famille. Nul n’aurait pu prévoir si Mary Tudor comptait relâcher la petite reine de neuf jours, Jane Grey, et son époux, guère plus âgé. La pitié peut-être aurait-elle pénétré ce cœur de glace, et convaincu l’esprit perpétuellement inquiet de la souveraine de libérer ce couple d’enfants, si Thomas Wyatt n’avait pas menacé le trône. La tête de Guildford finit par tomber elle aussi sous la hache du bourreau, le 12 février 1554, ses traits encore juvéniles figés dans l’enfance. Quelques instants plus tard, celle de son épouse roulait à son tour sur l’échafaud.
‘J’accorde ma confiance à Master Graham depuis suffisamment longtemps pour être certaine qu’il ne nous trahira pas,’ reprit soudain Mary en se retournant, l’œil sec, vers Ambrose. ‘John Day me l’a recommandé au cas où il lui arriverait quelque chose.’ ‘Et il lui est arrivé quelque chose,’ murmura son frère, ‘il y a eu du bruit à la cour à son endroit.’
D’abord dubitatif face à l’aveu de sa sœur cadette, Ambrose Dudley avait vu son étonnement se transformer en inquiétude, puis en crainte, à mesure que Mary et lui s’engageaient au milieu des étals des libraires. Depuis leur arrivée, il ne cessait de jeter des coups d’œil par-dessus son épaule pour vérifier qu’aucune figure connue de la cour ne soit en train de les suivre, et dévisageait chaque passant comme s’il s’agissait d’un espion potentiel à la solde de quelque grand, voire même de la reine elle-même. A sa décharge, Ambrose venait d’apprendre par sa sœur que celle-ci se livrait à l’écriture de pamphlets depuis l’arrivée au pouvoir de Mary Tudor. Stephen Gardiner avait été l’involontaire muse qui lui avait inspiré ses premiers écrits, le Pape avait été un sujet plus classique, la reine une cible insaisissable, les catholiques une routine. Aux sonnets marquant les saisons et les cœurs épris, Mary avait substitué des poèmes grinçants, ô combien plus politiques. Elle avait été la plume, et John Day son encre, enfin surtout celle de sa presse. Protestant depuis la première heure, l’homme avait vite accepté d’imprimer les écrits d’une femme, chose qu’il ne faisait guère en dehors des prêches réformés. Leur collaboration aurait pu durer encore longtemps si Day n’avait été arrêté en octobre 1554, alors que Mary se trouvait à Penshurst Place, à attendre la libération de ses frères John, Henry et Robert.
‘Dis-moi Mary,’ continua Ambrose, ‘ce Master Graham est-il du même acabit que Master Day ? Porte-il vraiment le terme de ‘maître’ ? Au vu de son visage, tu ne m’en voudras pas de poser la question.’ Sa voix n’était qu’un murmure, mais Mary saisit à la fois toute la tension et l’angoisse de son aîné, dissimulées à moitié par son ironie. ‘Il est des cicatrices plus honorables à porter qu’un titre, Ambrose. Maître Graham s’est vu infliger le marquage des lettres ‘S.L’* après avoir publié une pièce à clef critiquant la présence des Espagnols au sein de notre Angleterre.’ ‘Et l’oreille coupée ?’ L’homme avait une allure inquiétante, Ambrose n’en démordait pas. ‘Une affaire remontant au règne du roi Henry VIII.’
Mary avait prit un ton dégagé, comme si tout cela lui était parfaitement égal. En réalité, si l’environnement de quartos et folios ne la gênait guère—bien au contraire, si elle s’écoutait, l’intégralité de sa dot serait passée dans l’achat de recueil de sonnets, de romans chevaleresques, et de précis d’astrologies—elle éprouvait toujours l’angoisse d’être surprise elle aussi par les gardes de la reine. Elle se voyait parfois emmenée à la Tour, comme son père. Comme ses frères. Comme John Day.
La fréquence de ses visites dans St. Paul’s churchyard avait diminué à la fin de l’année 1554. Enceinte de son premier enfant, Mary était restée confinée dans le Kent, partageant ses journées entre des promenades dans les jardins de Penshurst Place et la rédaction frénétique de courriers à sa mère. Lady Jane Dudley, Duchesse douairière du Northumberland, l’informait des dernières tractations pour sortir ses fils de la Tour. Leurs épouses avaient plaidé auprès de la reine, elle-même avait joué la mère éplorée—peu de ‘jeu’ en réalité avait été nécessaire pour montrer son désespoir—et Henry Sidney avait fait appel à ses amitiés espagnoles pour mieux toucher le roi Philip et ainsi influencer Mary Tudor, que l’on disait fort éprise de son époux. Au final, John, Henry et Robert avaient été libérés en octobre. Pour une raison inconnue, Ambrose était demeuré seul encore captif. Il n’avait pu assister à la réunion des siens dans le Kent. Il n’avait revu sa mère et ses sœurs que tardivement, en novembre, après une énième prière de son épouse à la reine, et n’avait appris qu’à ce moment la mort de son frère John, l’aîné de la fratrie. Mary quant à elle, avait assisté à l’agonie lente et déchirante de celui qui avait hérité du titre de Comte de Warwick, l’espoir de la famille Dudley. Elle lui avait tenu la main au milieu de ses spasmes de douleur, prié à son chevet, lu des passages de la Bible entre deux sanglots jusqu’à ce qu’un beau matin, une jeune domestique arriva paniquée dans sa chambre, annonçant que Lord Dudley avait rendu l’âme. Ironie du sort : presque un mois plus tard, le 30 novembre exactement, Mary mettait au monde son premier enfant.
La vue du petit Philip Sidney s’agitant joyeusement dans son berceau ou recroquevillé entre ses bras, sommeillant sur son épaule pendant une balade aux jardins, avait toujours rendu à Mary son sourire et sa joie de vivre. A la fois sœur endeuillée et mère comblée, elle avait donné un étrange accueil au roi Philip et à sa cour lorsque celui-ci s’était rendu chez les Sidney pour le baptême de son premier filleul anglais. Mary en était certaine, l’intégralité de sa dot avait été sacrifiée aux festivités données pour le souverain consort, au point qu’il en devienne impossible de discerner les causes réelles desdites réjouissances. Fêtait-on la venue au monde d’un enfant, ou une visite royale ? La Duchesse du Northumberland avait aussi joué un rôle clef dans l’histoire. A l’instar de son beau-fils, elle s’était liée d’amitié ça et là avec des Espagnoles, couchant même certaines sur son testament, en vue sans doute de travailler à la restauration de sa famille en tant que loyaux sujets de la couronne et à la restitution de leurs titres de noblesse. Trop de sang Dudley avait déjà coulé, il fallait que cela cesse. Dame Fortune elle, avait d’autres plans. Après avoir bravement supporté la mort de son époux et de deux de ses fils—sans compter les six nourrissons et enfants perdus en bas âge—et assisté à la naissance de son seul petit-fils, la Duchesse douairière fut à son tour prise par la maladie en sa demeure de Chelsea, au début de janvier 1555. La mort peu à peu s’insinua dans ses veines et lui fit rendre l’âme au milieu de regrets, de larmes et de tristesse à l’idée d’abandonner ses enfants alors que leur futur n’était même pas assuré.
‘Et lui, son œil ?’ demanda discrètement Ambrose en faisant un signe de tête en direction du jeune homme occupé à surveiller un client potentiel penché au-dessus des étals de Master Graham. ‘Tu ne vas pas me dire qu’on le lui a retiré pour un mauvais sonnet ? Je ne connais aucune peine impliquant…’ ‘Un règlement de compte dans une taverne de Deptford,’ coupa Mary en s’avançant vers l’enseigne. ‘Mais ne t’inquiète pas de son allure, c’est un Réformé, comme nous.’
Embarrassée par ce qu’elle-même considérait en temps normal comme des individus louches, des créatures peu recommandables à qui elle n’aurait jamais adressé la parole si elle n’avait été forcée de trouver quelqu’un pour imprimer sa propagande contre Mary Tudor, elle saisit la présence de Maître Graham comme l’opportunité de mettre fin aux interrogations et remarques douloureusement pertinentes de son frère.
‘Master Graham, voici mon frère Ambrose, bientôt Comte de Warwick comme nous l’espérons. Ambrose, voici Master Graham, imprimeur de son état.’ Lorsque les deux hommes eurent fini de se saluer selon leurs rangs—un chapeau retiré et une grande révérence de la part de l’imprimeur, un simple salut de la tête de l’héritier Dudley—Mary prit gentiment la main de son frère et l’entraîna à l’intérieur de l’atelier, témoignant là de sa familiarité des lieux, Graham sur leurs talons, l’assistant borgne resté à l’extérieur.
‘Alors Master Graham, montrez-nous donc le rendu de ce pamphlet passé par votre presse…’
Dernière édition par Mary Sidney le Mer 6 Sep - 14:26, édité 7 fois
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❝ Mary Sidney ❞
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Sujet: Re: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills Ven 11 Aoû - 20:03
Something wicked this way comes
He can speak French, and therefore he is a traitor. William Shakespeare, Henry VI Part II
23 avril 1556
Agrippée au bastingage, Lady Sidney aspirait l’air à pleins poumons comme si une main secourable avait délacé son corps baleiné. Jamais elle n’avait navigué sur un monstre des mers. Certes, elle avait maintes fois remonté la Tamise à bord d’un petit bateau—une fois même sur une barge royale—et enfant, avait laissé ses frères jouer les bateliers et la mener, elle et sa petite sœur Katherine, dans une barque sous l’œil mi-amusé mi-inquiet de leur gouvernante. Mais prendre la mer et quitter l’Angleterre était pour elle une chose nouvelle et inquiétante. Désireuse de se rassurer, Mary avait d’abord songé à scruter l’horizon, à la recherche d’un point d’ancrage, de terre, où poser le regard au milieu de ces flots. Peine perdue : le bateau tanguait, elle chancelait sous les remous, luttant pour garder l’équilibre. L’horizon même semblait mouvant. Aux ordres criés à l’équipage s’ajoutaient le fracas des vagues sur la proue fendant les eaux. Des craquements sinistres faisaient sursauter Mary, et craindre quelque brisure fatale qui plongerait le navire dans les profondeurs. La mer était noire, grise tout au mieux, et le ciel couvert n’arrangeait rien. Lady Sidney aurait dû rester dans la cabine qui lui avait été allouée à elle et son mari, mais la nausée l’avait poussée à rechercher le grand air. Trempée ça et là par les éclaboussures des vagues, elle maudissait silencieusement les raisons qui l’avaient contrainte à s’embarquer dans une telle expédition alors qu’elle était enceinte de près de cinq mois.
Tout avait commencé en décembre 1555, lorsque quelques heures seulement après son retour de Penshurst Place, Mary avait relevé la tête de sa correspondance à l’arrivée discrète d’une servante. En dépit de toute règle de bienséance, un homme demandait à lui parler, à elle, et non à son époux. Et il insistait, le diable, si bien qu’il fut convenu de le recevoir… aux cuisines. L’impoli s’accommoderait bien de ce léger inconfort, surtout qu’il s’agissait d’un entretien secret, comme devait le découvrir Lady Sidney. En face d’elle, assis à la table des domestiques, se tenait un jeune homme de belle prestance et aux traits délicats, mais à l’accoutrement modeste. Ses manières en revanche avaient une élégance particulière, à la française. Rien à voir avec ses exigences de s’entretenir séance tenante avec la maîtresse de maison.
‘Lady Dudley, pardonnez mon intrusion à une heure si…’ ‘C’est Lady Sidney à présent, monsieur,’ le coupa Mary en fronçant les sourcils. ‘Et l’heure est inappropriée, en effet. Soyez bref.’ L’inconnu poursuivit : ‘Je suis l’envoyé de votre cousin, Lord Henry Sutton Dudley. Il est à la cour de France en ce moment, et cherche à s’entretenir avec le roi Henri. Il pense qu’avec son soutien, il parviendrait à rallier des troupes anglaises pour se soulever contre la reine Mary Tudor et…’
D’un geste, Lady Sidney réduisit au silence son interlocuteur. Des pas s’étaient fait entendre dans le couloir. Lorsqu’ils se furent éloignés, elle l’invita à poursuivre. Le reste de son récit portait sur les munitions que Dudley réunissait clandestinement de chaque côté de la Manche. Entreposés dans le secret, cachés sans doute au milieu des docks londoniens et dans ceux de plusieurs villes côtières françaises, fusils, canons et munitions attendaient sagement l’opportunité d’une révolution fomentée par un groupe d’idéalistes anglais. Le but de cette conspiration de rêveurs ? Détrôner la reine d’Angleterre, ni plus ni moins, l’exiler, elle et son mari en Espagne, et faire couronner la princesse Elizabeth. Contrairement à Wyatt, Dudley avaient des velléités moins extrêmes et ne tenait visiblement pas à faire couler du sang royal. Etait-ce parce qu’il escomptait le soutien du roi Henri II dans cette folle épopée ? Toujours est-il que ce lointain parent de Mary, ancien capitaine des gardes pendant le siège de Boulogne en 1544 et habitué aux trajets entre France et Angleterre, jouissait de liens amicaux avec français et anglais, suffisamment semblait-il pour approcher Henri II et réunir autour de lui un ensemble hétéroclite d’espions, de soldats et de mécontents du régime de Mary Tudor. Sa dernière lubie était de rallier à lui sa propre famille, ou du moins les hommes qui la composaient : Ambrose, Henry et Robert. Et quelle meilleure idée pour cela que d’envoyer un bel Hermès convaincre l’aînée des filles Dudley ? Approcher les fils d’un duc déchu et maudit, ces enfants mâles que l’on regarde toujours avec suspicion, comme s’ils étaient prêts à tout instant à reproduire les trahisons de leur père, était chose malaisée. Alors qu’une fille, une simple épouse et mère…
‘Vous sous-estimez grandement les femmes monsieur. Tout sexe faible que nous sommes, nous ne nourrissons pas moins de rancune et de soupçons à l’égard d’autrui que les hommes. Mary Tudor est une femme, fille d’Eve elle aussi, vous semblez l’oublier. Il fut un temps où les Dudley s’unirent contre elle. Aujourd’hui je danse aux bals qu’elle organise et mes frères joutent aux tournois donnés en son honneur. Mais ne croyez pas que la reine a oublié nos agissements passés. La cour nous regarde avec autant de suspicion que je puis vous assurer avec certitude que les faits et gestes de mes frères sont suivis avec attention. Les miens sans doute aussi.’ Lady Sidney laissa un silence s’instaurer, le temps d’apprécier la mine déconfite du jeune homme. Même déçu, il gardait dans ses traits la beauté d’une jeunesse insolente. ‘Vous êtes français ?’ demanda-t-elle, quittant la langue et l’accent de la capitale pour celle de la diplomatie. Le messager répondit dans la même langue que sa mère l’était, mais que son père était anglais et qu’il avait grandi en France. Mary se retint de lui faire remarquer que des deux langues, le français était celle qu’il maîtrisait le mieux et qu’il lui faudrait prendre garde à ne pas se faire remarquer à Londres à cause son accent, trahissant sa nationalité. Quiconque parlait français attirait la suspicion. Quiconque parlait français et visitait la fille d’un traître à la couronne appelait la méfiance.
‘Etes-vous poète monsieur ?’ demanda Lady Sidney de son ton de mondaine. ‘Il m’arrive de prendre la plume pour rédiger quelques vers lorsque l’envie me prend, my lady. Mais rien de comparable à…’ ‘Revenez dans trois jours, à la même heure, avec des sonnets que vous aurez rédigés à mon intention. Usez de la flatterie comme bon vous semble, mais sachez que je préfère lire l’éloge de mon esprit que des vers détaillant la couleur de mes yeux.’ ‘Je ne comprends pas bien, my lady. Pourquoi me demander de vous écrire des sonnets si je ne suis pas poète ? ‘Parce qu’en vous présentant avec vos écrits, cela fera de vous un poète et je pourrai vous présenter comme tel à mon époux s’il se trouve en ces lieux. Vous viendrez me présenter vos œuvres, et le hasard fera que mon frère Ambrose sera présent à mes côtés pour vous entendre. Vous pourrez alors tomber le masque et lui exposer ce que vous m’avez dit. Je ne vous promets rien cependant. Mes frères regagnent à peine leurs faveurs d’antan à la cour. Un complot de ce genre mettrait à mal leur position.’
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La brise marine fouetta le visage de Mary, emportant presque sa coiffe. Les souvenirs de son étrange rencontre dans les cuisines affluaient avec force, comme pour pallier à l’angoisse de se trouver au milieu des flots, sans parvenir à apercevoir les côtes anglaises, ni celles de l’Irlande, que le navire s’apprêtait à rejoindre. Après son entrevue, Lady Sidney s’était assurée du silence des domestiques. Fort heureusement, ils étaient tous au service des Dudley depuis des années et contrairement à ceux de Penshurst Place, obéissaient à Mary plus qu’à son époux. Ils avaient tu ce que l’aînée des filles de John Dudley, Duc de Northumberland, leur avait dit de taire, et muets comme des tombes, avaient continué à servir Henry Sidney sans que ce dernier ne soit jamais mis au courant des actes de son épouse. Comme prévu, Mary joua l’intermédiaire auprès d’Ambrose, à la fois pleine d’espoir devant la perspective de cette folle entreprise, et blasée de cet énième complot. Mary Tudor semblait invincible, et depuis son mariage, avait l’Espagne toute entière pour la protéger, elle et sa religion impie.
Lady Sidney ne sut jamais jusqu’à quel point son aîné fut séduit par l’idée de la conspiration. Elle avait agi en simple intermédiaire d’Henry Sutton Dudley. Et encore, l’intermédiaire d’un intermédiaire. Mais tout cela était grisant. Malgré la gravité de la situation, elle avait aimé être la messagère de ce complot. Elle s’était même permise de donner son avis à ce jeune français étranger de Londres et à son frère, lorsqu’elle lui avait expliqué à mi-voix qu’un envoyé de leur parent Sutton souhaitait prendre contact avec lui. En tant que femme, elle avait toujours su que la position la plus élevée qu’elle pourrait occuper à la cour serait celle de dame d’honneur d’une reine. Il n’y avait pas de ‘Lady Chancellor’, ou ‘Lady High Chamberlain’. Les membres du Conseil Privé se seraient gaussés si on leur avait annoncé qu’ils compteraient une femme parmi eux. Toutes les connaissances que Mary avait acquises, les langues qu’elle maîtrisait, sa plume pourtant si fine et acerbe quand il le fallait, rien de tout cela n’était considéré comme un accomplissement nécessaire chez une femme. La politique était une affaire d’homme. Certains jours pourtant, des jours comme ceux qu’elle avait vécus par l’entremise de ce lointain parent comploteur, Lady Sidney se sentait l’âme d’une politicienne. Après tout, n’avait-elle pas su reconnaître le risque du complot quand il s’était présenté ? N’avait-elle mis en garde le jeune français ainsi que son frère ? N’avait-elle vu clairement tout ce qu’une telle entreprise impliquait en matière de diplomatie, d’alliances et de fonds ?
De l’ambition, Henry Sutton Dudley n’en manquait certainement pas. Même d’une branche cadette, il n’en demeurait pas moins affilié aux Dudley qui, tout en étant d’une austérité implacable en matière de religion, se montraient redoutables lorsqu’il s’agissait de grimper les échelons du pouvoir. Hélas, en matière de tactique et de prévoyance, l’homme souffrait de lacunes. Le complot qu’il avait mis tant de mois à organiser fut détricoté en un rien de temps, du fait du trop grand nombre d’individus dans la confidence. Il avait été négligent, allant jusqu’à soudoyer quelques barons, visiblement trop bavards. Les Dudley ne surent jamais qui avaient vendu leur cousin et ses plus proches amis. Mais ils connurent les conséquences du courroux de Mary Tudor. Leur parent en France, rien ne pouvait lui arriver, hormis un bannissement de la cour d’Henri II, pour la forme. En revanche, leur parenté, bien qu’éloignée, avec celui que le conseil privé de la reine nommait désormais ‘ce traître de Dudley’, mettait à mal leur position à la cour. Pendant un an, Ambrose, Henry et Robert avaient tâché de redorer le blason familial avec une conduite irréprochable. Grâce à la bienveillance du roi et à l’influence que leur beau-frère Sidney pouvait avoir sur lui, ils avaient retrouvé un semblant de dignité et d’honneur. Leur présence d’abord tolérée, devint habituelle, voire routinière. Ils faisaient presque partie du décor lorsque le nom d’Henry Sutton Dudley parvint brutalement aux oreilles de Mary Tudor.
Mary se souvenait encore de la fuite de ses frères. Mieux valait prendre l’air de la campagne, se faire oublier un temps, avait expliqué Ambrose. Elle leur avait dit au revoir, sans savoir combien de temps ils partaient. Elle-même pouvait être reliée à Sutton, bien que portant désormais le nom de Sidney, et la crainte d’être arrêtée, crainte déjà familière il fallait dire, revint hanter ses jours. La nouvelle du renvoi d’Antoine de Noailles, l’ambassadeur français, pour son implication dans la conspiration Dudley lui fit presque accueillir avec joie la nomination de son époux en tant que vice-trésorier auprès du Lord Deputy d’Irlande. Certes, les nouvelles fonctions d’Henry ne rendaient pas nécessaire la présence de Mary à ses côtés, mais tous deux avaient songé à la possibilité d’une échappatoire pour la fille aînée de John Dudley et cousine éloignée d’un Sutton Dudley. Malheureusement pour Lady Sidney, suivre son époux en Irlande signifiait aussi s’éloigner encore plus de son fils, confié aux bons soins de sa gouvernante dans le Kent, et rejoindre le détestable Thomas Radclyffe, beau-frère d’Henry depuis que Frances, la sœur cadette de ce dernier, lui avait été donnée en mariage. Mary avait toujours trouvé le couple mal assorti, et n’avait jamais dissimulé son agacement de voir Radclyffe tancer sa belle-sœur, lui reprochant l’absence d’héritier à leur union et le soutien qu’elle préférait apporter à son frère plutôt qu’à son époux. Voir Henry entrer au service du Lord Deputy Radclyffe serait une épreuve de plus.
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La voix du capitaine criant ses ordres sortit une nouvelle fois Mary de ses pensées. Derrière elle, les matelots couraient des voiles aux cordages dans un gigantesque mouvement coordonné. Lady Sidney, plus habituée aux mondanités, songea aux masques de cour auxquels elle avait assisté. Quelques marins lui jetèrent des regards furtifs : la présence d’une femme à bord, et qui plus est enceinte, ne leur était pas coutumière. Le bruit de jupes balayant le pont leur était jusqu’alors inconnu. Encore heureux qu’elle ait renoncé à porter un vertugadin à la française pour le voyage ! Le capitaine en personne avait tenté de parlementer avec son passager. Allons, une femme à bord, ce n’était pas convenable. Il n’y avait pas la place. Ses yeux s’étaient agrandis d’horreur en apercevant le coffre de livres de Lady Sidney. Henry lui, avait choisi d’oublier le chapelet de jurons du capitaine et de maintenir avec fermeté sa volonté d’embarquer avec son épouse qui, il précisa innocemment, s’avérait être la fille de John Dudley, autrefois Lord Admiral, grand vainqueur de la bataille de Portsmouth de 1545, et créateur du Conseil de la marine. Cela suffit pour impressionner les marins présents, et faire bougonner quelques formules de politesse au capitaine.
‘L’Irlande mon capitaine !’ cria soudain le mousse, un garçon d’une quinzaine d’années agrippé au mât. Mary, comme tous les autres matelots présents sur le pont, fronça les sourcils pour apercevoir cette terre tant désirée. Elle se raidit quand deux bras vinrent l’entourer par la taille et sa radoucit à l’instant où elle reconnut son époux venu la rejoindre. Sans un mot, le couple scruta cette côte mystérieuse, cette île si proche de la leur et si loin pourtant de leurs considérations. Lady Sidney posa instinctivement une main sur ventre, encore prêt à donner la vie, et songea à son fils, en sécurité dans le Kent. Au fond d’elle, elle tâchait encore de se convaincre qu’elle avait pris la bonne décision.
Dernière édition par Mary Sidney le Mer 6 Sep - 14:28, édité 13 fois
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❝ Mary Sidney ❞
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Sujet: Re: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills Ven 11 Aoû - 20:04
+ 4, ça pourrait servir.
Ayant actuellement deux petits poussins à représenter en même temps (ô joie du DC !), il y a fort à parier que je mette un peu plus de temps à boucler tout mon travail. (Haha, en plus je suis une maniaque-perfectionniste-à-cheval sur-l’Histoire-et-ses-chronologies *pan*).
Je fais de mon mieux pour vous rédiger de jolies bios pas trop ennuyeuses à lire, mais dans le doute, je vous envoie en émissaire cette adorable boule de poils pour tenter de vous faire patienter.
Poutous sur vous !
(Enfin, sauf sur la reine, les Seymour, les Espagnols, les Catholiques : faut pas déconner quand même. )
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Sujet: Re: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills Sam 12 Aoû - 9:36
Bon retour parmi nous Mary J'ai hâte de te lire Tu veux récupérer tes anciennes fiches pour t'aider ?
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Sujet: Re: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills Sam 12 Aoû - 15:11
Au plaisir de te revoir parmi nous jolie Mary
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Sujet: Re: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills Sam 12 Aoû - 15:13
Bon retour parmi nous
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Sujet: Re: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills Mer 16 Aoû - 17:09
bon retour chère mary nous faudra un lien !
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❝ Mary Sidney ❞
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Sujet: Re: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills Jeu 17 Aoû - 22:11
Merci à vous ! La fiche, enfin les fiches, avancent plus lentement que prévu (la faute à quelques turpitudes IRL ) mais on y croit !
Mari-Jane : pour l’instant, je me débrouille avec mes notes, mais si jamais j’ai besoin de consulter mes anciennes fiches, je t’enverrai un hibou. (Merci beaucoup au passage ! )
Willou : oh mais carrément ! J’ai déjà une idée pour George, et avec je suis sûre qu’on trouvera aussi un truc qui dépotte pour Will. By the way, je suis ravie de voir que tu continues aussi l’aventure.
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Sujet: Re: MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills
MARY SIDNEY ۞ Many wearing rapiers are afraid of goose-quills