Sujet: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Ven 23 Oct - 16:25
Catherine Seymour
« je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps » Louis Aragon.
TON PERSONNAGE
PRÉNOM & NOM ♦ Catherine Seymour AGE ♦ six ans DATE DE NAISSANCE ♦ 12 mai 1548 ORIGINE ♦ totalement anglaise. Et non des moindres : nièce de la reine Jane Seymour, descendante d'Edward III par sa mère, sa famille est prestigieuse et elle le sait SITUATION FAMILIALE ♦ fille d'Edward Seymour, aujourd'hui décédé, et d'Anne Stanhope, soeur jumelle de Thomas Seymour, elle a pour aînés Anne, Edward, Henry, Margaret et Jane Seymour, pour cadettes les jumelles Mary et Elizabeth Seymour. MÉTIER ♦ fille de la maison Seymour en pleine éducation. GROUPE ♦ noblesse anglaise CRÉDITS ♦ Mari-Jane
LE JOUEUR
PSEUDO ♦ lee.miller AGE ♦ 20 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ par partenariat TON AVATAR ♦ Ruby o'Leary la plus cutie *.* VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Historique
Audience devant la Reine.
▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Maman m'a dit que j'étais catholique, alors je suis catholique. Sauf qu'Edward dit qu'en fait nous sommes protestants, mais qu'il ne faut surtout pas en parler. Je suis ma mère, mais je ne comprends pas très bien tous ces changements et toutes ces discussions autour de moi. Edward dit une chose, Maman une autre, Margaret et Jane s'y mettent aussi, Henry et Anne rejoignent le débat, catholique ou protestant, protestant ou catholique, et puis il y a la reine qui fait brûler ceux qui ne sont pas d'accord... Et moi, au milieu, je m'interroge, mais j'ai cessé d'interroger les autres : Maman dit que c'est dangereux de poser des questions sur la religion en ce moment, et que je ne dois surtout pas les poser à Edward. Ce qui n'arrange vraiment pas mes affaires, puisque d'habitude c'est à Edward que je pose mes questions. Alors ces questions, je les garde pour moi, et quand je serais plus grande, j'essayerais d'y apporter une réponse.
▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA REINE D'ANGLETERRE? ♦ Elle est belle, forte et c'est la meilleure reine du monde ! C'est elle qui a fait sortir ma mère de prison, alors pour ça, je lui en suis très reconnaissante. Et même Edward l'est, il s'est battu pour elle, contre l'affreux Wyatt et ses sbires, qui voulaient remettre la fille Grey et son Dudley de mari sur le trône. Grâce à Mary Ière, j'ai retrouvé Maman, Anne, nous sommes enfin tous réunis après des années - vingt-quatre mois ! de séparation. J'ai eu peur de perdre ma mère et ma soeur comme j'ai déjà perdu mon père, mais si ce n'est pas arrivé, c'est grâce à la reine, qui a toujours été très gentille avec moi. Que Dieu la bénisse !
▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA PRESENCE DES ESPAGNOLS EN ANGLETERRE ET DU MARIAGE DE LA REINE ? ♦ Les espagnols sont drôles à rouler leur 'r' ! Je comprend la moitié de ce qu'ils racontent, mais ils me font rire ! Et le mariage de la reine était très beau, très fastueux, un vrai mariage royal. Je vois bien qu'Edward n'aime pas beaucoup que les espagnols soient là, et Maman m'a clairement dit que mon père n'aurait pas aimé les voir là non plus. Et quelque chose me déplait, c'est que c'est grâce au prince Philippe - notre roi, que le restant des Dudley est sorti de la Tour. Alors ça, ça ne me plait pas du tout ! Mais ma mère m'assure que c'est grâce à la reine Mary que nous-mêmes sommes là à présent, enfin réunis. Donc si j'aime la reine pour ce qu'elle a fait pour nous, je dois bien aimer le roi et ses gens à l'accent bizarre, non ?
▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Ah non, pas l'ombre ! J'ai peur des ombres, elles sont trop noires, et je n'aime pas le noir. C'est triste, ça me rappelle la robe que ma grand-mère Elizabeth m'a fait enfiler à la mort de mon père, ça me fait penser aussi à cette damnée Tour de Londres où ma mère a été enfermée pendant deux ans. L'ombre, c'est effrayant, on ne sait jamais quel monstre s'y cache - ou pire, quel Dudley s'y cache. Maintenant que ma mère est revenue, elle saura me protéger, je le sais, même si mon père n'est plus là, elle le fera aussi bien que lui l'aurait fait. Mais j'ai quand même peur, alors je me dis que jamais je n'en approcherais.
Dernière édition par Catherine Seymour le Lun 26 Oct - 19:07, édité 8 fois
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Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Ven 23 Oct - 16:25
sing me a song of a lass that is gone
say, could that lass be I ?
"Maman, maman ! Regardez, je l'ai eu ! Maman !" La fillette débarqua avec pertes et fracas dans la pièce, faisant sursauter tout le monde à l'exception de sa mère, qui leva ses grands yeux bruns de son livre et lui sourit : "eh bien, jeune fille, que signifie donc ce tapage ?" Malgré elle, la petite Cathy rougit légèrement. Sa mère était assise dans un fauteuil proche de la cheminée aux cendres mourantes, et derrière elle se dressait une immense table sur laquelle les aînés de la fratrie travaillaient leurs déclinaison latines. L'arrivée brutale de la fillette sonna comme une autorisation à se dissiper, et soudain les murmures se firent entendre d'un point à l'autre de la tablée. Jusqu'à ce que la duchesse se tourne à demi, souriante toujours, mais autoritaire quand même. "Dites donc, vous autres, est-ce vraiment le moment de jacasser ? Retournez à vos déclinaisons, d'ici une heure je vérifie que vous les connaissez sur le bout des doigts." On n'argumentait pas avec Maman Seymour. Edward, Henry et Margaret baissèrent le nez vers leurs livres. Anne se tourna à nouveau vers sa fille, restée immobile, qui tenait visiblement quelque chose entre ses mains closes. Elle l'interrogea du regard et la fillette se précipita vers elle, ouvrant à demi les mains. Dans ses paumes s'était lové un petit oiseau, tremblant de peur et bleu comme le saphir qui ornait le collier de la duchesse. "Je l'ai enfin attrapé ! souffla l'enfant, c'est lui qui chante devant la fenêtre tous les matins !" La duchesse se pencha un peu en avant, son regard oscillant entre le visage ravi de la petite et l'oiseau terrifié. D'une main, elle caressait les cheveux de sa fille, sans s'être un instant départie de son sourire ni de ses yeux rieurs. "Félicitations, ma chérie, tu es drôlement habile : ce n'est pas rien, d'attraper ainsi un oiseau. Mais ne crois-tu pas qu'il serait mieux de le laisser repartir, maintenant ?" Catherine ouvrit de grands yeux étonnés : "mais non ! s'exclama-t-elle, je voulais le garder avec moi, pour qu'il n'aille jamais chanter ailleurs !" Sa voix peiné arracha un grand rire à Anne. "Catherine, reprit-elle, il ne chantera plus si tu le gardes prisonnier !" Voilà une option qu'elle n'avait point envisagée. Reportant son regard vers l'oiseau, elle songea que sa mère avait, après tout, peut-être bien raison. Pinçant les lèvres, elle leva les yeux vers le beau visage maternel - "même si je suis gentille avec lui et que je lui donne de bonnes choses à manger tous les jours ?" Elle ne voulait en aucun cas faire de mal à l'oiseau, non, mais elle voulait le garder près d'elle pour toujours. Il chantait si bien ! Elle se réveillait toujours quelques minutes avant qu'il siffle sa mélodie, et tant qu'elle n'avait pas entendu les premières notes, elle refusait de quitter son lit. Bon, si on venait l'y tirer pour une raison urgente, elle s'y pliait, mais de mauvaise grâce, et avec le sentiment que sa journée serait terriblement mauvaise. Le pire, c'était lorsque son frère débarquait dans sa chambre et faisait un tapage tel que l'oiseau fuyait à tire-d'ailes. Dans ces moments-là, la fillette avait des colères dignes de celles de sa mère... Quoique sa mère n'était que peu en colère après eux. A l'heure actuelle, elle était comme de coutume : bienveillante, attentive, encourageante. Plusieurs fois, Cathy avait entendu les serviteurs se plaindre de la sévérité de la duchesse, de son tempérament volcanique, de sa présomption et de son mépris. Mais elle-même n'avait jamais distingué quoi que ce soit de cet ordre chez sa mère, aussi après avoir recueilli l'avis de son frère Edward sur la question, tous deux en avaient conclu qu'il s'agissait là de viles rumeurs, et avaient résolu de ne plus en faire cas. Une main appuyée sur son ventre légèrement arrondi par sa nouvelle grossesse, la duchesse fixait Catherine de ses yeux marrons pétillants, et la fillette ne pouvait qu'admirer sa droiture, sa prestance et sa beauté. Elle aurait aimé lui ressembler davantage, mais elle tenait plus de son père : les yeux clairs, le menton bien dessiné, le teint pâle et frais des matins de printemps, et les cheveux blonds, épais et ondulés, qui dans le cas de l'enfant était si longs qu'au soleil d'été ils évoquaient une cascade couleur miel. Au moins pouvait-elle se targuer d'avoir des vêtements aussi beaux que ceux de sa mère, à défaut d'avoir ses yeux sombres, sa chevelure brune et ses pommettes sculptées. Le duc et la duchesse avaient toujours veillé à ce que leurs enfants soient toujours habillés en rapport avec leur rang, et à quatre ans, Cathy s’enorgueillait de posséder ses propres fourrures, ses robes de soie rebrodées d'or ou d'argent, ses coiffes serties de pierres qui n'étaient pas sans évoquer des petites couronnes. "Ma chérie, il n'est pas habitué à rester dans une chambre. Ton oiseau aime voler, sortir, voir les fleurs et nicher dans les arbres, et il a peut-être une famille, lui aussi." Ce fut la phrase qui acheva tous les doutes de Catherine : "une famille comme la nôtre ? Avec des frères et des soeurs, et une maman ? Et un papa aussi ?" L'espace d'un instant, la fillette se demanda comment elle réagirait si un géant venait demain la kidnapper pour l’emmener près de lui et lui demander de chanter. Il pourrait lui donner de la nourriture en abondance, des coffres pleins de trésors et la faire coucher dans un grand lit moelleux, elle serait arrachée à Thomas, Margaret, Henry, Jane et Edward, pire, à son père et sa mère. Cette pensée fut comme un frisson glacé lui parcourant l'échine, Anne n'eut pas à en dire plus. Sa fille s'était redressée d'un bond et était partie en courant de l'autre côté de la pièce, sous les yeux éberlués d'un Henry momentanément distrait de ses leçons, et d'une Anne amusée et attentive. Avisant une fenêtre ouverte, elle se mit sur la pointe des pieds, passa les bras à l'extérieur et ouvrit grand les mains. L'oiseau s'envola sans demander son reste, sifflotant une de ces douces mélodies dont il avait le secret. "Tu vois, dit Anne qui s'était levée et l'avait rejointe, il te remercie." Un immense sourire barra le visage angélique de l'enfant, qui suivait des yeux le petit volatile - désormais rien de plus qu'un point bleu foncé virevoltant dans le ciel gris foncé, au gré du vent d'automne. La nature de feu et d'or s'étalait en contrebas, et derrière les murs de pierre épaisse de Somerset Castle, elle se sentait totalement, complètement, indéniablement en sécurité. Elle n'avait jamais connu d'autre endroit, n'était encore jamais allée à la Cour, mais ne voyait pas pourquoi elle quitterait celui-ci, où elle était si bien. Anne détourna son attention de sa fille pour se reporter vers l'homme qui venait d'entrer dans la pièce. Cathy le reconnut sans même avoir à tourner la tête : son père. Edward Seymour, comte de Hertford, duc de Somerset, Lord Protecteur et régent du royaume d'Angleterre, oncle du roi Edward, frère de feu la reine consort Jane. A son endroit, la fillette eut un grand sourire, un peu timide toutefois, comme toujours lorsque sa haute stature jaillissait dans son champ de vision. Charismatique, impressionnant, l'homme inspirait à sa progéniture un respect total, non dénué d'une certaine crainte, bien que jamais il n'ait levé la main sur l'un d'eux - n'était-ce pas là le propre des grands hommes ? Aussi étrange que cela puisse paraître, la fillette le redoutait davantage que sa mère, alors qu'elle avait plusieurs fois assisté aux monumentales colères de la duchesse, et jamais à celle du duc. Sans doute était-ce dû au fait qu'elle avait finalement peu côtoyé son père, toujours en train de cheminer entre Londres et le Somerset : parfois, il s'écoulait des semaines sans qu'elle le voie, ne recevait de lui que les mots qu'ils lui adressait. Sa mère voyageait aussi, mais moins, et passait plus de temps en leur compagnie. Du haut de ses quatre ans, la fillette, dernière-née des Seymour puisque Thomas avait trois minutes de plus qu'elle, n'avait connu que les gloires et les fastes d'une enfance privilégiée, sans en avoir perçu le revers de la médaille. Et bien que les questions concernant le récent mariage de sa soeur Anne, la première-née de la belle fratrie, ne cessaient de la tarauder, sa naïveté d'enfant lui laissait croire que cette douceur serait éternelle. Les grandes préoccupations de Catherine se bornaient à peu de choses : entendre chanter les oiseaux, danser sans faire de faux pas pour que sa mère applaudisse et se dise fière d'elle, chiper les pâtisseries à la crème dans les cuisines quand les autres avaient le dos tourné, écouter les poèmes que Margaret lui lisait à voix haute le soir, et observer Edward faire ses versions de latin en essayant de comprendre la significations des caractères sur le papier. Ses parents échangèrent quelques banalités sur un ton froid, et Cathy croisa le regard de Jane qui lui fit signe de se taire. Depuis le mariage d'Anne avec John Dudley, les époux Seymour semblaient plus distants, moins complices. Comme si quelque chose s'était brisé. La fillette s'en était inquiétée, et était un soir allée trouver Edward pour lui faire part de son sentiment - Edward, son grand frère, savait toujours tout. Il lui avait ri au nez : "oh, ma petite Cathy, si tu commences à t'inquiéter à chaque fois qu'ils se disputent, tu n'as pas fini de t'en faire ! Ils sont en froid, mais ils se rabibocheront bientôt, tu verras. Je les connais !" Il avait eu l'air si sûr de lui que les doutes de la fillette s'étaient aussitôt dissipés, mais à mesure que filaient les semaines et que le froid demeurait, les doutes revenaient. D'après Margaret et Jane, ses soeurs, lorsque le bébé naîtrait ils seraient réconciliés. Le regard de la fillette glissa sur le ventre rebondi de sa mère. Pourvu que l'enfant naisse vite, se disait-elle, impatiente d'avoir un frère ou une soeur à câliner, mais surtout désireuse de voir ses parents faire la paix. Alors que le duc et la duchesse s'enquéraient des progrès des latinistes attablés, Cathy retourna à sa fenêtre, espérant voir l'oiseau. Mais il avait disparu, et le bruit qui attira son attention ne fut pas celui d'un doux sifflement, mais d'une cavalcade en contrebas. Des hommes, portant la livrée du roi. Elle n'aurait pas dû avoir peur. Elle n'avait rien à craindre, après tout : le roi était son cousin, Edward VI, le protégé bien-aimé de son père. Son Edward à elle, son grand frère, avait été élevé en même temps que lui et tous deux s'entendaient bien. Le duc de Somerset était l'homme le plus puissant du royaume, le maître incontesté d'Angleterre. Son épouse, la duchesse Anne, une femme honorable, distinguée et redoutablement intelligente, qui inspirait respect et crainte presque autant que son époux. Somerset Castle était leur maison, ils y étaient en sécurité. Mais pour une indéfinissable raison, une angoisse douloureuse étreignit brusquement le coeur de la fillette, qui eut un cri strident : "Maman, Papa ! Des gardes ! Des gardes, là, en bas !" A table, chacun sursauta, la regarda. Une demi-seconde, ce fut le flottement total, comme si tout était suspendu. Anne et Edward se détournèrent soudain d'elle pour se regarder, et entre eux toute froideur s'était dissipée. Cela ne dura que quelques instants, mais Cathy eut le temps de saisir l'échange muet entre ses parents, comme si ils se comprenaient, comme si ils comprenaient la situation. Mais tout se passa si vite qu'elle n'eut même pas le temps d'articuler une syllabe, de songer seulement à poser une question. Comme d'un seul homme, Edward, Henry, Margaret et Jane se levèrent, faisant grincer leurs chaises de bois contre le sol de pierre. Ils se précipitèrent à la fenêtre, talonnés par leurs parents, autour de la petite Cathy qui, compressée entre tous ses frères et soeurs, eut soudain bien du mal à respirer. Quelqu'un la saisit à la taille pour la soulever de terre - son père, contre qui elle se serra d'instinct. "Edward, murmura Anne, qu'est-ce que cela signifie ?" La couleur avait déserté ses joues, elle se mordait les lèvres. Ses yeux sombres lançaient des éclairs, alors que son bras ceinturait les épaules d'une Jane tremblante. Le duc prit un petite temps pour répondre, le temps suffisant pour que les gardes se déploient tout autour de l'entrée du château. Et sa réponse happa l'air. "Nous avons été trahis."
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L'abbaye de Westminster déploya son faste sous les yeux émerveillés de la fillette. Bien des fois elle s'était demandée à quoi pourrait ressembler un mariage royal, aujourd'hui elle avait la réponse sous les yeux, réponse qui dépassait tout ce que son imagination avait pu supposer. Le sol des rues était jonché de pétales de roses, de grands étendards aux couleurs des Tudor et des Habsbourg coloraient les devantures des maisons, des boutiques, et l'atmosphère était à la liesse la plus totale. Émerveillée, Catherine avait collé son visage à la fenêtre du carrosse qui avançait au petit pas au milieu d'une foule débordante de joie et d'exclamations ravies. Du noble au paysan, tous s'étaient mis sur leur trente-et-un, et les cloches qui sonnaient depuis le petit matin ne faisaient que redoubler cette ambiance festive qui s'était emparée de Londres. En ce jour d'été 1554, la reine Mary, première du nom, fille d'Henry VIII et de Catherine d'Aragon, épouserait le fils de son cousin germain Charles de Habsbourg, cinquième du nom, le prince Philippe d'Espagne. Juste derrière elle, la fillette pouvait sentir le souffle chaud de son jumeau Thomas dans son cou. Lui aussi était estomaqué par les splendeurs déployées par la souveraine en cette si spéciale occasion. Les autres membres de la fratrie Seymour n'étaient pas en reste. Dans le carrosse, sur la même banquette que les jumeaux, était assise Jane. Face à eux, leur mère, la duchesse Anne, encadrée des dernières-nées, les petites Mary et Elizabeth. Dehors, non loin de leur voiture, Edward était monté sur un grand cheval gris et ses riches vêtements s'illuminaient sous le soleil de juillet. Le dos droit, le maintien digne, il avait tout d'un prince. Aux yeux de Catherine, pétrie d'admiration pour son grand frère, s'en était un. Derrière lui trottait Henry, qui tenait les rênes, et Margaret, assise en amazone sur la même monture que son jumeau. Huit enfants, cinq grossesses : à trois reprises Anne avait vu naître non point un, mais deux enfants. D'abord Henry et Margaret. Puis Catherine et Thomas. Enfin, Elizabeth et Mary. En songeant à ses cadettes, qui observaient sans vraiment saisir le spectacle extérieur, mais que leur mère avait tenu à emmener avec eux, Catherine songea à celle qui serait aujourd'hui absente et se tourna vers sa mère : "Maman, savez-vous si Anne viendra quand même ?" Elle n'aurait pas dû poser la question, comprit-elle lorsque Jane lui jeta un regard courroucé, et rougit violemment. Comme souvent, l'enfant avait parlé sans réfléchir. La réponse de sa génitrice, toutefois, fut dénuée de reproches. "Elle ne viendra pas, Cathy, nous en avons déjà parlé. Elle est très mal, en ce moment, et n'a aucune envie de croiser ces infâmes Dudley." Catherine opina en frissonnant. Elle n'avait jamais croisé un Dudley de sa vie, mais dans son esprit, ils étaient l'incarnation du mal absolu, déjà parce-que c'était de leur faute si sa soeur avait quitté la maison - du moins était-ce ainsi que la fillette voyait les choses, ensuite parce-que leur mère les détestait et que c'était là une raison suffisante pour les détester aux yeux de Catherine. Enfin, et c'était là le pire, parce-qu'ils avaient mis son père à mort. "Vous croyez que Père aurait été content du mariage ?" lança Cathy tout à trac. Son frère se redressa, observa leur mère en fronçant le nez, comme s'il espérait, lui aussi, une réponse. Les jumelles se regardèrent, sans mot dire. Elles n'avaient jamais eu la chance de connaître l'homme extraordinaire qu'avait été Edward Seymour. Mais Cathy s'était fait un devoir de le leur dire, et était prête à leur répéter autant que nécessaire qu'elles étaient les filles d'une beauté et d'un héros. "Non, rit Anne, pour rien au monde il n'aurait voulu voir l'Angleterre tomber aux mains d'une puissance étrangère, catholique de surcroît. Que Dieu ait son âme - il doit se retourner dans sa tombe." Catherine resta interdite. Son frère parut se contenter de cette réponse et reporta son attention sur la rue, et Jane baissa les yeux. Mais pas Catherine, qui ne comprenait pas : "mais pourquoi sommes-nous si heureux d'un événement que Père n'aurait pas voulu ?" Elle avait l'impression de le voir encore, dans ses rêves, dans ses souvenirs. Son père, ce héros aux épaules larges qui la soulevait de terre sans difficultés, son père qu'elle voyait peu mais qui lui laissait toujours des mots et qui lui disait qu'il l'aimait. Son père, grand, fort, puissant, courageux comme un lion, homme d'honneur et de justice disait Edward, son père décapité comme un traître sur Tower Green voilà deux ans. Parfois, il lui semblait même entendre son rire, mais ce son s'évanouissait toujours avec le vent. Dans le silence de ses nuits de solitude, alors qu'à côté d'elle Thomas s'était endormi, roulé en boule comme un bébé chat, Catherine lui avait parlé. Sans avoir de réponse bien sûr - mais elle savait que depuis le Ciel, il l'avait entendue. Elle lui avait dit combien il lui manquait, combien elle aurait aimé qu'il soit là. D'autres fois encore, elle se réveillait alors que le soleil s'engouffrait par la fenêtre, et elle se mettait à espérer. Et si son père n'était en fait pas mort ? Et si c'était un mensonge ? Elle se dressait alors dans son lit, fébrile, fixait la fenêtre, attendait de voir la haute silhouette aux épaules larges, aux cheveux blonds, jaillir dans son champ de vision. Son père viendrait les chercher, il entrerait en douce par sa fenêtre et s'amuserait de son air surpris, puis il lui annoncerait, à elle en premier, son grand plan. Il se serait enfui à l'étranger, il y aurait rassemblé une armée. Ensemble, ils iraient réveiller Thomas, Margaret, Jane, Henry, Edward, et elle aurait été la première à lui montrer les belles Mary et Elizabeth. Ensuite, ils partiraient tous à cheval, avec cette fameuse armée, ils iraient délivrer leur mère de la Tour, pourfendraient Dudley, sauveraient Anne. Et ensuite... Ensuite Edward deviendrait roi. Comment, Catherine l'ignorait, mais elle se disait que son grand-frère serait un bon roi. Le premier roi Seymour. Il ferait de l'Angleterre le plus puissant royaume du monde, il marierait ses soeurs chéries à des princes beaux, riches, intelligents et gentils. Quelle fierté pour leur père et leur mère, donc les descendants iraient illuminer les cours d'Europe ! A ses enfants, Catherine raconterait que leur grand-mère était une beauté et leur grand-père un héros, comme elle l'avait fait avec ses soeurs. Elle écrirait ses propres chansons et conterait leurs louanges comme aux chevaliers des temps jadis. "Parce-que la reine veut ce mariage, déclara Anne, tirant brutalement Cathy de ses rêveries, et parce-que nous soutenons la reine. Sans elle, nous n'aurions jamais pu nous retrouver, et Dudley serait encore au pouvoir. Ton père l'aurait compris, ma Cathy, sourit-elle, il n'aurait pas voulu cette union mais s'il était encore de ce monde, il aurait agi comme nous le faisons aujourd'hui." Si elle avait la bénédiction paternelle, même posthume, Cathy pourrait assister à la cérémonie l'esprit tranquille. Et elle avait grand hâte de revoir la reine, même de loin, cette reine qui s'était toujours montrée fort aimable à son endroit : sa prise de pouvoir l'année précédente avait sonné pour les Seymour la fin des malheurs. La duchesse Anne, prisonnière depuis deux ans, avait été libérée. Sa fille aînée, mariée au fils Dudley, avait rejoint aussi sa famille lorsque son détestable mari avait été emprisonné. Nul ne pourrait lui rendre son père, mais la fillette et les siens avaient pu retrouver son monde, le monde auquel il les destinait. Le monde des fastes et de la cour, qui pour Cathy était surtout un monde doré, fait de beautés, d'élégances et de merveilles, le monde des princesses et des chevaliers. Malgré la présence de sa grand-mère maternelle Elizabeth Bourchier, de sa tante Elizabeth Seymour, Lady Cromwell, épouse Paulet, la soeur de son père, même si elle avait eu ses frères et soeurs - sauf Anne - autour d'elle, Catherine n'avait pu ressentir autre chose qu'un profond désespoir, une solitude extrême, un chagrin infini lorsque son père avait été exécuté, lorsque les mois filaient et que sa mère n'était toujours pas libérée. L'arrivée des bébés Mary et Elizabeth avait distrait la fillette, lui avait donné de nouvelles raisons d'espérer. Quand sa mère serait libérée, elle voulait pouvoir lui dire que grâce à elles, les petites dernières se portaient bien et étaient autant heureuses que possible. La main de la duchesse s'empara doucement de celles, jointes, de la petite, et mère et fille échangèrent un sourire. Cathy sentit son coeur battre un peu plus vite : comme sa Maman lui avait manqué ! "Je compte sur toi, ma petite Cathy, souffla Anne, pour bien écouter les instruments et les chants. Tu me le promets ?" Son sourire s'élargit, et la petite opina vivement. "Voudriez-vous que je chante ce soir, Maman ?" Mary et Elizabeth réagirent plus vite que leur mère, toutes en gazouillis et appréciations balbutiantes mais enthousiastes. Cathy rosit, et sa mère rit : "tes soeurs ont répondu pour moi, ma chérie !" L'enfant rosit de plus belle, terriblement flattée. Elle baissa les yeux - sous les rayons du soleil qui passaient par la fenêtre du carrosse, le velours bleu ciel de sa robe s'illuminait. Il lui semblait qu'elle n'avait pas porté semblable robe depuis des années. Mais aujourd'hui, tout était redevenu comme avant, à l'exception de l'absence de leur père. Les étoffes précieuses, les bijoux scintillants, les préséances et les honneurs. A son cou, la fillette portait un collier de perles nacrées et des boucles d'oreilles assorties, sur sa tête, une coiffe retenait ses cheveux, assortie à sa robe et aussi sertie de perles. Comme une princesse en miniature, mais sans jamais dépasser les limites de la bienséance. Caparaçonnés dans leurs plus beaux atours, les Seymour ressemblaient à une famille royale. Catherine n'aurait pu se figurer autrement les princes et les princesses des contes : lorsque sa mère ou l'une de ses soeurs - ou sa tante parfois, lui lisaient semblables histoires, elle imaginait toujours les traits de son père pour ceux du roi, ceux de sa mère pour la reine. Les princes ressemblaient tous à Edward, les chevaliers à Henry ou Thomas, les princesses étaient autant d'Anne, de Margaret ou de Jane, et lorsque était dit le 'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants', elle imaginait des centaines de Mary et Elizabeth trotter partout dans les couloirs de Somerset Castle. "Tu as un très grand talent, c'est vrai, même Edward le dit," lâcha Thomas. Elle ignorait que cela soit possible, mais le sourire de Cathy s'élargit encore. Son père décédé, les deux personnes dont elle prenait les dires pour parole d'évangile étaient sa mère et son frère. Mais l'avis de toute sa fratrie importait, et tous disaient qu'elle avait une voix d'ange. Cela enchantait la fillette, qui adorait chanter. Elle songeait parfois à son oiseau bleu, et sifflotait sa mélodie. Elle chantait seule lorsqu'elle allait à la chapelle, elle avait l'impression de prier pour de bon. Elle avait chanté en pleurant à chaudes larmes lorsque son père était mort, et parfois lorsqu'elle lui parlait en secret, elle chantait aussi pour qu'il soit en paix. Elle avait chanté lorsque ses petites soeurs pleuraient, et cela les avait calmés - sa tante Elizabeth lui avait bien dit qu'elle avait un don, mais elle ne l'avait vraiment crue que lorsque Edward avait confirmé. Elle avait chanté aussi lorsque sa grande soeur était revenue à la maison - de joie, cette fois. Et puis Anne était sortie de la Tour, et Cathy l'avait surprise un jour en train de pleurer devant un portrait de son père - c'était la première, la seule et unique fois que Cathy l'avait vue pleurer. Pour elle, sa mère était une femme qui ne connaissait ni les larmes ni la peur, et la voir ainsi l'avait profondément bouleversée. Elle avait chanté là aussi, pour que sa Maman ne soit plus jamais triste.
"C'est promis, je chanterais, murmura la fillette, et comme ça lorsque Papa m'entendra, il ira voir Dieu pour lui dire que maintenant, rien ne nous séparera plus jamais. Et Dieu l'écoutera et fera comme il dit, parce-que Dieu écoute toujours les gens gentils."
Dernière édition par Catherine Seymour le Dim 25 Oct - 20:34, édité 18 fois
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Ven 23 Oct - 16:29
Bienvenue sur le forum ! N'hésites surtout pas à venir nous voir si jamais tu as des questions, ta maman sera plus que surement ravie de te voir ici !
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Ven 23 Oct - 16:50
merci bien, Helen !
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Ven 23 Oct - 17:50
Comme elle est trop choute ! Bienvenue
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Ven 23 Oct - 18:00
merciii oui je suis bien d'accord, Ruby est trop mignonne
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❝ Edward Seymour ❞
La Noblesse Anglaise
♕ Métier : Noble et chef de la famille Seymour ♕ Age : 19 ans ♕ Religion : Protestant ♕ L'avatar a été fait par : Eledhwen ♕ Mon nombre de messages est : 1071 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/05/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya - Elizabeth - Contance
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Ven 23 Oct - 19:02
Ohhhhh ma fille Je ne m'attendais vraiment pas à ce que l'adorable Catherine soit prise Bienvenue sur TTB en tout cas Si tu as des questions surtout n'hésites pas Bon courage pour la rédaction de ta fiche
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Ven 23 Oct - 19:13
SURPRIIIISE !!! Cathy, c'est le cadeau de Noël avant l'heure /ZBAF/ merci bien ma Maman la meilleure, tu me réserve un rp hein ?
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❝ Elena d'Altafuente ❞
La mélancolie s'appelle Andalousie
♕ Métier : Duchesse de Malaga y del Infantido et Dame de compagnie de la reine Mary Tudor ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Indi, Poison, M-J, castamere rains ♕ Mon nombre de messages est : 419 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 30 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 19/04/2015 ♕ Mon pseudo web est : Elynore ♕ Mes autres visages : Rosalie Woodley || Margaret Douglas
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Ven 23 Oct - 20:54
Bienvenuee Bon courage pour ta fiche
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Ven 23 Oct - 23:39
Bienvenuuuuuuuuuuue sur TTB !!!!
Bon courage pour l'écriture de ta fiche !
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Sam 24 Oct - 10:51
merci beaucoup à vous deux Sybille, je ne connais pas du tout l'actrice de ton avatar, mais elle est sacrément belle
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❝ Edward Seymour ❞
La Noblesse Anglaise
♕ Métier : Noble et chef de la famille Seymour ♕ Age : 19 ans ♕ Religion : Protestant ♕ L'avatar a été fait par : Eledhwen ♕ Mon nombre de messages est : 1071 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/05/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya - Elizabeth - Contance
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Sam 24 Oct - 16:45
Bien sûr que je te réserve un RP
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❝ Katherine Grey ❞
La Famille Royale
♕ Métier : Lady Katherine Grey, potentielle héritière de la couronne d'Angleterre ♕ Age : 17 années ♕ Religion : Protestante ♕ L'avatar a été fait par : zuz, tumblr & .TITANIUMWAY ♕ Mon nombre de messages est : 563 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 45 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 05/10/2013 ♕ Mon pseudo web est : Eris
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Dim 25 Oct - 13:25
Bienvenue sur le forum
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Dim 25 Oct - 14:58
Bienveue ma douce petite soeur J'ai lu ta fiche et j'adore, tout simplement. Tu décris super bien le point de vue d'une jeune enfant. Au plaisir de te croiser côté rp
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❝ George Hastings ❞
♱ knowledge is power ♱
♕ Métier : évêque d'Oxfordshire et frère cadet du comte d'Hundington ♕ Age : 48 ans, je ne me fais pas tout jeune ♕ Religion : catholique, mais il n'est pas un puriste. Il reste tolérant à l'égard des protestants. ♕ L'avatar a été fait par : fassylover (ava) & astra (signa) & frimelda (icons) ♕ Mon nombre de messages est : 1084 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 11 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/10/2014 ♕ Mon pseudo web est : proserpina ♕ Mes autres visages : William Cavendish
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Dim 25 Oct - 15:56
la jolie Catherine !!! suuuper choix ce que tu as écris déjà est top d'ailleurs il nous faudra un lien avec mon autre compte William dont son fils est Henry biienvenue parmi nous
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Dim 25 Oct - 19:07
merci beaucoup tout le monde !! Je suis ravie que mon style corresponde, c'est la première fois que je joue une si petite enfant, mais si je ne suis pas à côté, tout va bien !! Au plaisir de vous croiser tous en RP
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❝ Edward Seymour ❞
La Noblesse Anglaise
♕ Métier : Noble et chef de la famille Seymour ♕ Age : 19 ans ♕ Religion : Protestant ♕ L'avatar a été fait par : Eledhwen ♕ Mon nombre de messages est : 1071 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/05/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya - Elizabeth - Contance
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Lun 26 Oct - 12:13
Félicitation!
Tu ne peux pas savoir à quel point ta fiche m'a transporté Tu écris merveilleusement bien et j'ai aimé lire ce que tu as fais de la petite Catherine Tu as bien compris ton personnage et tu sais très bien retranscrire les pensées d'une enfant J'ai vraiment hâte de pouvoir jouer avec toi
Et voilà, tu es validé et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien et de rp[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum.
Par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], tu peux aussi faire une demande de rang et d'habitations, bah oui être SDF, c'est pas toujours drôle surtout à l'époque
Si tu veux, tu peux créer un ou des scénarii, pour faire une famille, des amis, un compagnon ou une compagne, ça se passe par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!
Après tout pour bien commencer sur le forum, tu peux tout aussi bien passer par le flood et les jeux, c'est la meilleure porte à prendre pour une meilleure intégration [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] et voilà le flood de ton groupe :
Maintenant tu sais tout sur tout et ton aventure à Londres peut parfaitement commencer
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine Lun 26 Oct - 18:54
Merci, merci beaucoup, ça me touche vraiment On se retrouve en rp très vite alors
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Sujet: Re: Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine
Je passe le temps en chantant, je chante pour passer le temps ♪ Catherine