Sujet: Quand on a bousculé Platon Sam 20 Fév - 20:45
Avril 1455
C'était une fin de matinée dans le quartier Lombard, les gens sortait de la messe, tandis que Laurent, à contre-courant tentait de rentrer dans l'église saint-Edmund. Laurent était vêtu comme à son habitude de vêtement noir, très propre, avec un colles et des manches blanches qui dépassais de sa veste pour ne pas paraître trop moroses. Il avait aussi un crucifix autour du cou, sans signe distinctif. On aurait presque put le prendre pour un prêtre si il ne portait pas des chausses et des bottes avec sa tunique en lieu et place des robes noirs. Certain aurait dît que c'était un clerc et ceux-là ne se seraient pas vraiment trompé puisqu'il avait reçut les ordres autrefois.
L'église en question se trouvait au coin d'un carrefour, ce qui était loin d'être idéal pour circuler pendant les heures d'affluence des offices. Elle n'avait rien de remarquable, la taille d'une église paroissiale, sans plus. Elle était fait de briques blanches avec un clocher bleu-gris en forme de pointe. Mais c'était plutôt les fidèles à l'intérieur et le prêtre officiant qui intéressait l'homme en noir.
Laurent avait surtout un mal de chien à protéger l'objet de sa visite, les précieuses traduction des manuscrits byzantins qu'il avait ramenés de Pologne. Le curé de la paroisse l'avait contacté afin de prendre connaissance des dits volumes. Il pensait qu'il y aurait parmi des fidèles des personnes qu'ils pourraient intéressés. Effectivement Laurent ne pouvait que constater en observant la foule des fidèles qu'il était sûrement tombé sur le bon filon, banquier pour la plupart, donc assez argentés pour se permettre le luxe de livres superflus, dans un quartier qui contenait beaucoup de descendants d'Italien, donc fervent catholique et ayant un pied dans la culture antique. Laurent allait peut-être enfin faire mouche.
Il avait des doutes sur l'utilisation qui serait faites de ces ouvrages, mais après tout la culture n'avais jamais faite de mal a personne se disait-il. Au pire ils seraient repris par les catholiques pour entérinés une répression qui existait déjà, avec ou sans ces volumes. Néanmoins il avait pris soin de sélectionner des ouvrages d'auteurs païen ou encore d'auteur qui parlait de l'islam, en particulier ceux qui prônait la tolérance envers les "neptuniens". Après tout en voyant que les romains avaient sut nouer des relations normalisés avec les musulmans, peut-être les gens se rendrait-il compte qu'on peut vivre en bonne entente entre chrétien sans vider son stock de bois de chauffe.
Il avait presque atteint son objectif quand le drame qu'il redoutait tant se produisit. Il était arrivait à quelques mètres du seuil de l'Eglise quand une jeune femme le frôla de très prêt, l'air pressé pour une raison qu'il ignorait, et les livres lui échappèrent des mains. Il ne fit même pas attention à la dame, trop alarmé de la situation. A partir de là commença une véritable lutte avec les gens sortant entre leurs chaussures et Laurent qui tentait tant bien que mal de sauver des mois de travail, d'autant plus qu'il n'était peut-être qu'à quelques minutes d'une possible édition. En vérité il n'était pas vraiment en colère contre la jeune femme, et ceci pour la simple et bonne raison qu'il n'avait pas le temps de penser à ça dans l'immédiat. Dans d'autres circonstances il aurait même était courtois et polit avec elle mais ça n'était vraiment pas la bonne situation pour ça.
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Sujet: Re: Quand on a bousculé Platon Sam 12 Mar - 21:39
agnès
ft. Laurent
chapitre un
Je prépare mes valises avec ma sœur Margaret, en effet, nous allons bientôt retourner dans notre Écosse natale. J'avais hâte de retrouver les plaines verdoyantes et de pouvoir retrouver ma petite princesse Jane. En effet, je n'avais pas revu ma fille depuis mon départ pour l'Angleterre, elle doit bien avoir grandit depuis. Comme mon premier-né, ce dernier a bien grandi depuis la dernière fois que je l'avais vu. Il est si beau, si doux. Quand l'ai-je vu ? C'était dans mes appartements, Anne Seymour m'a fait la surprise de m'amener mon fils lors d'un de mes représentations musicales. Je souris à ma sœur puis nous allons dans les rues de Londres après avoir avancé nos valises.Nous marchons dans ces dernières puis les cloches sonnent pour la célébration de la messe. Avec ma sœur, nous rendons pour assister à la messe. J'écoute silencieusement l'officiant, je prie pour les âmes. Pour ma famille, pour les gens que j'aime. Ensuite, je quitte l'endroit, ma sœur me précède. Je la perd de vue, cette dernière est mêlée parmi la foule. Où est-elle ? Je commence à avoir peur pour elle. Peur qu'il lui arrive malheur par ma faute. Je hisse mes pieds pour pouvoir retrouver sa chevelure de cendre, or, ceci ne marche pas. On me bascule puis j'arrive près du seuil de l'Église. Puis, je continue de marcher, sans faire attention, je frôle une personne, j'entends du bruit sur le sol. Mon regard se pose sur cet homme qui tente de récupérer des livres.
Agnès – Je vais vous aider Milorddis-je doucement.
J'aide le jeune homme pour ces livres, je souris puis je repense à ma sœur. Où est-elle ? Je mordille mes lèvres. Je respire doucement pour calmer ma peur. J'observe l'homme, il doit être un clerc ou un érudit. Je me rappelle que ces derniers ont un col rebattu. De plus, une maxime me rappelle que les rois doivent être lettrés. Quelle est cette maxime ? Celle-ci dit qu'un roi illettré n'est qu'un âne couronné, elle est dite par un certain Jean. Où ai-je entendue cette devise ? C'est mon frère James qui me l'a dit, une fois. Enfin, bref, je regarde l'inconnu avec un sourire aimable.
Agnès – Je m'excuse Monsieur pour vos livres. Je le regarde. Est-ce que vous aurez vu une jeune femme aux cheveux corbeau sortir s'il vous plaît ? Il s'agit de ma sœur et j'ai peur qu'il lui arrive malheur. Est-ce que cela vous gênerait de m'aider ? Enfin, je comprendrais que vous préférez continuer ce que vous devez faire. Je souris.
Par la suite, je vois des personnes s'approcher de nous. Ce sont des mendiants, ils sont habillés avec des haillons. Je cherche ma bourse pour donner de l'argent à un de ces derniers mais je constate que ma bourse à disparu. Mon visage devient blême. Qui a pu la voler ? Je regarde l'inconnu, je me sens perdue. J'ai besoin d'aide. Je ne sais plus quoi faire. Je respire doucement. Je devais récupérer ma sœur mais également ma bourse. Le lien du sang ou l'argent ? Les deux ? Je baisse les yeux en ne sachant pas quoi faire.
agnès ❧ quand on a bascule platon
(c) black.pineapple
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Sujet: Re: Quand on a bousculé Platon Mar 22 Mar - 21:08
Décidément quelque chose ce n'était pas le bon jour, de ces jours où l'on devrait plutôt rester coucher dans son lit plutôt que de se lever, mais peut importe se dit Laurent. C'était une jeune femme qui venait de faire tomber ses livres. Il s'occupa à les ramasser et elle lui proposa de l'aider. Laurent la regarda distraitement pendant qu'elle l'aider et ne put s'empêcher de remarquer qu'elle avait l'air préoccupé.
Alors qu'ils avaient fini, la jeune femme commença à s'excuser et lui demanda si il avait vu une jeune fille aux cheveux couleur corbeaux, c'était sa sœur. Il réfléchit un instant mais cela ne lui disais rien et en vérité il avait fait très peut attention aux gens qui passait à côté de lui. Elle lui demanda de l'aide. Laurent se releva :
Laurent - Un instant s'il vous plait.
Le curé de l'église s'était approché du parvis, Laurent se contenta de lui remettre les livres et lui signala qu'il reviendrais bientôt. Le petit homme lui répondit par une mine des plus confuses mais le jeune homme ne prit pas le temps de s'expliquer et partit rejoindre Agnès. Il retrouva le jeune fille encore un peu plus pâle, elle contemplait l'endroit où elle aurait logiquement dû avoir une bourse. Laurent compris très vite de quoi il s'agissait.
Laurent - Suivez moi, regarder si vous apercevez votre sœur dans la foule, je m'occupe de votre bourse. Restez près de moi.
La foule s'était quelque peut éclaircie de façon à ce que la circulation se fasse plus facilement néanmoins pas assez pour que la personne en question soit en mesure de disparaître, il savait très bien ce qu'il cherchait de toute façon. C'était les mains qu'il regardait.
Un mendiant ça ne peut pas se promener avec une bourse pleine d'or, il le savait, peut importait donc l'identité du tire-laine, la bourse devrait transiter d'une façon ou d'une autre, soit à un complice moins soupçonnable, soit dans une cachette.
Laurent marché lentement dans la foule, suivie d'Agnès. Cela paraissait impossible de suivre tout les escamotages possible dans une foule mais Laurent savait où regarder. Il cherchait un mendiant, qui s'approcherait d'une personne à l'air respectable, un contact physique un peu trop proche, mais pas assez brusque pour être une bousculade. Il regarda pour la énième fois à gauche, à droite...
Bingo, un homme en haillon, un second avec une grande cape, le capuchon baissé, habillé d'une belle tunique et de bas de chausses tous neuf. Il passa très près du mendiant, sans le regarder. Il évitait bien trop son regard. Le bras du mendiant passe tout près de la poche du bourgeois. Il ne vit même pas la bourse transiter, ils étaient forts, mais même sans voir la bourse il était sûr de lui, le geste n'avait rien de naturel.
Il était inutile qu'il leur cour après, sa jambe le rappellerais vite à l'ordre et celui-là était sûrement loin d'être bête et avait du prévoir l’éventualité d'une bourse, néanmoins il avait eux le temps de saisir les détails de ses traits, et surtout ses yeux, verrons, un vert et un brun.
Laurent fit signe à Agnès de s'arrêter.
Laurent - pas de signe de votre sœur ?
HRP : je m'excuse vraiment Agnès d'avoir mis le temps pour répondre, je reviens à un rythme normal à partir de maintenant, j'ai eu du mal à gérer mon temps dernièrement.