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Nous nous situons aux alentours de mai 1558. Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.
Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais. N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité. |
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| ❝ Antanasya L. Cavendish ❞ Admin ❧ « Duchesse de vos coeurs. » ♕ Métier : Duchesse ♕ Age : 30 ans ♕ Religion : Protestante ♕ L'avatar a été fait par : fassophy ♕ Mon nombre de messages est : 2572 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 06/10/2012 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Elizabeth - Constance - Edward
| Sujet: Quand la vie nous accorde quelques secondes de repos ☼ avec William Cavendish Mer 24 Fév - 14:47 | | | William ∞ Antanasya C’était une nouvelle dont elle ne s’attendait pas. Depuis la naissance de Georgiana il y avait presque six ans maintenant, elle n’avait plus mis au monde d’enfants. Antanasya pensait même qu’elle était devenue stérile des suites de ses fausses couches deux ans après la naissance de sa petite fille. L’heureuse nouvelle s’était concrétisée il y avait quelques jours. Le mois dernier, la duchesse de Devonshire avait déjà constaté qu’elle n’avait pas saignée. Ce mois-ci, c’était toujours le cas et la jeune femme commençait déjà à ressortir des changements dans son corps. Même si son ventre demeuré toujours plat, les premiers signes de la maternité s’était fait sentir tout au long du mois qui venait de s’écouler. Aujourd’hui, l’absence de nouveaux saignements était un signe. Antanasya allait avoir à nouveau un enfant. Depuis quelques jours son comportement avait changé. D’un visage grave, elle était passée à un visage qui souriait constamment. Elle punissait moins les enfants pour leurs nombreuses bêtises et elle devenait beaucoup plus souple dans leur éducation. Depuis quelques jours, elle ne s’était même plus souciée de la reine Mary, ni des buchés et encore moins de la religion. Dieu venait de la récompenser. Ses sacrifices portaient leurs fruits et même si elle n’obtenait pas de résultats, pour la remercier, le Seigneur lui avait accordé la possibilité de tomber à nouveau enceinte. Ce bébé, ce miracle confortait la jeune femme dans son combat. Antanasya savait qu’à tout moment on pourrait lui reprendre ce bonheur, mais la duchesse de vingt-sept ans était persuadée que cet enfant naitrait vivant et surtout il serait le second fils que son mari et elle attendait depuis très longtemps. Ce secret, la duchesse le gardait pour elle depuis un mois, elle avait confié cela à sa fidèle suivante Lisbeth Andrews et celle-ci redoublait d’attention pour sa maîtresse. Maintenant qu’elle était certaine, Antanasya allait pouvoir l’annoncer à William qui se trouvait depuis une semaine à Londres. Heureuse de cette nouvelle, la jolie brune attendait avec impatience le retour de son mari, pour lui préparer la plus belle des surprises.
Le retour tant attendu du duc de Devonshire allait se faire en cette fin du mois de mai. Les enfants étaient tous agités, impatients de revoir leur père et Anya dirigée d’une main de fer les cuisines pour que tous les plats favoris de son époux lui soient servis. Ce soir, ils dineraient tous en famille, puis une fois les époux au calme, Antanasya lui annoncerait l’heureuse nouvelle.
Des chevaux se firent entendre dans la cour du château. Le duc de Devonshire et sa suite entrèrent, de retour de Londres. Les enfants, comme à leur habitude se précipitèrent au-devant de leur père, tandis qu’Henriette attendait bien sagement aux côtés de sa belle-mère. Henriette restait toujours discrète quand il s’agissait de son père, elle le saluait, mais toujours avec modestie, contrairement à ses jeunes frère et sœurs qui étaient toujours très expansifs. Les chevaux s’arrêtèrent aux pieds des marches du château et Antanasya put enfin embrasser son mari après une semaine de préparation. La jeune femme salua également le secrétaire de son mari et le reste de sa suite. La troupe retourna ensuite au château où le repas allait être servi. Les plats défilèrent montrant les qualités des cuisiniers de Devonshire’s House. La duchesse de Devonshire mangeait comme toujours, comme un petit moineau et elle regardait tout sourire la scène de joie qui se jouait devant elle. Ils étaient tous en famille, en paix et heureux d’être ensemble. La nuit venait de tomber quand Antanasya bordait les enfants. Tout le monde était fatigué, surtout la petite Georgiana qui avait joué avec les enfants des serviteurs. La petite, morte de fatigue avait fini par s’endormir sur un fauteuil, sous le sourire attendri de sa mère. Une fois les enfants couchés, la jeune femme se rendit dans sa chambre pour s’apprêter pour la nuit. L’une des servantes se chargea de la décoiffer tandis que Lisbeth préparait sa robe de nuit. Une fois prête la jeune femme resta seule, buvant une tasse chaude de camomille. Au bout d’un moment son mari entra dans la pièce, pour la rejoindre, comme à son habitude.
« Je suis contente que tu sois revenu, nous avons tous passés une bonne journée et je n’ai jamais vu les enfants aussi heureux. » Disait-elle tout sourire, tout en posant sur une petite table sa tasse. « Ton séjour à Londres s’est bien passé ? » Demanda Antanasya toujours soucieuse d’en savoir plus sur les affaires de son mari.
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| | | ❝ William Cavendish ❞ ♱ all we need is faith ⚔ ♕ Métier : duc de Devonshire ♕ Age : 42 hivers, un âge bien avancé. ♕ Religion : catholique aux yeux de tous, mais a toujours eu un coeur protestant. ♕ L'avatar a été fait par : swan (avatar) / ASTRA (signature) (& BONNIE pour les icons) ♕ Mon nombre de messages est : 2192 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 5 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 26/02/2014 ♕ Mon pseudo web est : proserpina ♕ Mes autres visages : George Hastings
| Sujet: Re: Quand la vie nous accorde quelques secondes de repos ☼ avec William Cavendish Mer 9 Mar - 23:47 | | | Quand la vie nous accorde quelques secondes de repos Antanasya & William La vie n'est jamais toute rose, et elle nous tend des embûches à chaque occasions. Il était difficile d'être heureux, de vivre de manière reposante dans le Royaume d'Angleterre qui se déchirait de plus en plus. J'aimais ma famille que je voulais protéger plus que tout, étant ma seule source de bonheur. Nous vivions tant que nous le pouvions, mais la plupart pas assez longtemps à cause d'exécutions ou de la maladie. Nous jouons tous un rôle, comme au théâtre, et chacun portait un masque. J'en portais un moi-même, tous les jours à la Cour. Chacun avait ses intérêts à protéger, et c'était à moi de jouer le bon rôle pour protéger les miens. Nous n'avions guère le choix. C'était avec une incommodité certaine que je marchais dans les couloirs du palais royal à Londres. J'avais quitté ma famille étant restée au domaine du Devonshire pour le bon plaisir de notre souveraine Mary Tudor. Mais ma contrariété envers sa politique ne changea guère. J'avais beaucoup appris de père au sujet de la diplomatie. Je faisais régulièrement des allers et retours pour rester quelques jours à Londres. La fausseté régnait au palais, ce fut bien connu. Certains ne m'appréciaient guère, surement à cause de mon haut statut. En effet j'avais un rang important, et les rivalités se montrent aisément. Mon visage se fermait à chaque fois que je devais avoir affaire avec ce fameux John Foster à la Cour. Malheureusement on s'y croisait maintes fois, et chaque rencontre ravivait la tension qu'il y avait entre nous. Encore une noble personne jalouse de la proximité de ma famille vis à vis de la couronne anglaise. Ce à quoi je pensais avant tout était le fait que je travaillais pour le Royaume d'Angleterre auquel je restais fidèle, et pour le bien être de ma famille qui était une priorité. Je n'en demeurais pas néanmoins inattentif, il avait l'air déterminé à écraser son rival, et en vérité je craignais qu'il trouve notre plus grand secret. Le danger nous guettait à chaque coin des salles du palais royal de Londres, et je tentais de m'y rendre le plus souvent possible pour montrer notre fidélité réelle en apparence.
Un matin, alors que je me trouvais toujours à Londres après y avoir passé presque une semaine et avoir plaidé en notre faveur, je me dépêcher de rassembler mes affaires en vue d'un retour à la maison. Je fus à la fois impatient et euphorique de revoir mes enfants malgré leurs incessantes bêtises. Durant le trajet que je faisais en voiture, je repensais à mon petit Henry qui allait devenir un grand homme, comme son père et son grand-père. J'étais tout particulièrement attentif à son éducation, il était le seul héritier du duché. Il était donc important de lui donner une excellente éducation qui allait de pair avec le statut qu'il allait recevoir lorsque je quitterais les terres de nos aïeux pour les rejoindre. Je prenais grand soin d'Henry qui faisait ma fierté.
Enfin arrivé sur le perron du domaine, accompagné de plusieurs de nobles gens qui collaboraient avec moi, je sortais de la voiture, me retrouvant sous le soleil qui prouvait la présence printanière. J'espérais que ce climat influençât l'humeur de la Reine Mary pour réduire le nombre d'exécutions de ceux qu'elle aimait appeler les hérétiques. Ceci dit, c'était avec un large sourire qui se dessina sur mes lèvres que je me dirigeais auprès de mes enfants qui m'avaient accueillis chaleureusement. "Mes chers enfants !" prononçais-je alors qu'ils se ruaient dans mes bras. "J'espère que vous avez été sages et que vous n'avez pas trop importuné votre mère !" continuais-je avec amusement. Je ne fis guère attention à Henriette, qui me décevait bien trop souvent. Je restais alors froid envers elle, sans plus. Une fois en face d'Antanasya, nous nous embrassâmes avec tendresse. "Ma chère épouse ! Tout s'est bien passé durant mon absence ? " lui demandais-je affectueusement. Elle m'avait manqué en vérité. C'est avec hâte que je me dirigeais vers la salle où nous nous rassemblions pour savourer les repas qui nous avaient été préparés. Il était toujours bon de dîner au domaine, il n'y avait rien de meilleur ailleurs pensais-je. Nous riâmes à plein poumon, et l'atmosphère était en complète contradiction avec celle qui dominait au palais. Cela faisait du bien de se retrouver parmi les siens, et d'oublier les tracas de l'extérieur. À la fin du festin, les enfants étaient comme à leur habitude fatigués. C'est alors que nous partions tous nous coucher. Après m'être changé en chemise de nuit, je rejoignis Anya, me retrouvant seul avec elle dans la chambre. "Moi aussi je suis très heureux d'être à vos côtés, et de vous retrouver. Je suis un père et un mari comblé. L'air est complètement différent à la Cour." lui répondis-je. "Les affaires sont assez tendues, je ne te le cache pas ma tendre. Mais ne te fais point de souci, nous restons en sécurité pour le moment, je m'en assure chaque jour." repris-je après son questionnement tout en posant mes mains sur les siennes. "Comment vas-tu ? As-tu des nouvelles du peuple du Devonshire ?" repris-je ensuite, sachant qu'elle aimait s'occuper du bien être de ceux qui habitaient le duché. (c) khάη
Dernière édition par William Cavendish le Jeu 25 Aoû - 20:15, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Quand la vie nous accorde quelques secondes de repos ☼ avec William Cavendish Mar 31 Mai - 15:17 | | | William ∞ Antanasya Ils ont tous été adorables, même les plus chenapans de nos enfants. » Elle riait, tout en tenant la main de sa douce petite Henriette, toujours sage et appliquée pour pouvoir un jour devenir comme sa belle-mère. La duchesse de Devonshire était heureuse de voir toute sa famille réunie, elle avait tous ses enfants à ses côtés et maintenant, c’était William qui était de retour. Le voyage de son époux à Londres lui avait paru interminable et depuis qu’elle était certaine d’être enceinte et que l’enfant a survécu à ses deux premiers mois, elle avait qu’une seule hâte, annoncer cette heureuse nouvelle à William. La duchesse avait fait en sorte que pour ce moment le retour soit parfait. Un repas avait été fait pour la famille et les compagnons de William et maintenant que tout le monde était reparti et couché, Anya allait enfin pouvoir profiter de la présence de son mari. Antanasya savait que William avait beaucoup œuvré de son côté pour la couronne et avait tout fait pour éloigner encore les doutes sur leur personne. La reine semblait apaisée et pour elle, la dévotion et la fidélité des Cavendish était assurée. Devant la cheminée, la jeune femme s’étira tel un chat voulant se lover dans un fauteuil et elle s’installa dans une posture qui n’était pas celle d’une duchesse, c’est-à-dire les pieds sous les fesses. Attentivement, la jeune femme écouta le rapport de son mari sur leur situation. Ils étaient saufs pour le moment. Pour le moment soupira repensa la jeune femme qui était certaine que Mary d’Angleterre toujours en vie, ils ne seraient jamais saufs. A son tour, William lui demanda comment se portait leur peuple du Devonshire.
« Notre peuple est toujours bienveillant à notre encontre, j’ai pu trouver quelques irrégularités dans la gestion de nos terres, mais tout est réglé, c’était une simple erreur de comptage. La reine sera heureuse, les impôts seront toujours aussi bien payés. » Disait-elle ironiquement sachant que les impôts iraient tout droit vers le soutien de la religion catholique. « Mais, comme vous le savez, notre peuple nous aime et ils sont toujours aussi heureux de voir nos enfants et moi-même venir à leur rencontre. » Depuis que ses enfants étaient en âge de comprendre, Anya avait fait en sorte qu’ils la suivent dans ses visites des fermes et des paysans pour qu’ils se familiarisent avec un peuple beaucoup plus pauvre, mais qui les nourrissaient tous. La jeune femme n’aurait jamais supporté que ses enfants soient intolérants envers les plus démunis. Pour Antanasya, son peuple du Devonshire était somme son enfant, un enfant qu’elle devait protéger et qu’elle devait soutenir dans les moments les plus durs. Le plus important, c’était que chacun soit heureux et bonne santé et que chaque enfant puisse grandir tranquillement, tout en ayant assez de pain pour se nourrir. Ces personnes, Anya les protégerait et cela jusqu’à la fin de ses jours. C’était une noble action, comme celle qu’elle menait pour protéger les adeptes de la réforme de la folie de la reine. Maintenant qu’elle allait avoir un bébé, Anya allait probablement devoir stopper ses activités, mais elle se promettait de revenir sur le devant de la scène quand son nouvel enfant serait né.
« William, je suis enceinte. » Les mots sortirent tout seul. Anya n’avait pas prévu de l’annoncer ainsi à son mari, mais en le voyant de retour et face à son nouveau bonheur, elle n’avait pu s’empêcher de lui dire, cherchant le bonheur et la joie sur son visage. Au plus profond de son cœur, Anya savait que cet enfant serait un fils, le second qu’ils étaient tant désirés depuis de longues années.
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| Sujet: Re: Quand la vie nous accorde quelques secondes de repos ☼ avec William Cavendish Ven 26 Aoû - 17:02 | | | Quand la vie nous accorde quelques secondes de repos Antanasya & William Après de très longues heures de trajet, j'arrivais enfin dans mon domaine du Devonshire. Je travaillais ardemment pour défendre nos intérêts, c'était primordial. Je faisais de mon mieux et bien souvent, cela portait ses fruits. Je remarquais bien que la Reine était quelque peu affaiblie moralement ses derniers temps. Même si sa politique devenait de plus en plus violente, je tentais d'être optimiste, sachant que rien n'allait arrêter les actions protestantes qui d'un autre côté m'effrayaient parfois. Je ne savais point comment tout ceci allait se terminer, et si nous allions être encore en vie à ce moment-là. Je l'espérais de tout coeur car la sécurité de ma famille était ma priorité. Alors en effet, les revoir dès mon retour de Londres me fit le plus grand bien. Ce fut pour eux que je me battais après tout. Je connaissais de même les convictions inébranlable d'Antanasya. C'était pour le bien de nos enfants, mais je ne voulais pas nous conduire tout droit vers le bûcher. J'étais quelque peu tiraillée par ma conviction religieuse et la volonté de rester discrets. Je n'avais donc guère le choix que d'être vraiment très prudent. Je revoyais mon fils Henry, mon seul fils qui allait prendre les rennes du domaine et devenir un grand homme quand je ne serais plus là mais au royaume de Dieu. Les enfants grandissaient vite en réalité, je le remarquais bien. "Tant mieux !" répondis-je à mon épouse avec un grand sourire. Sur le perron du domaine, je voyais au loin toute ma très chère famille en train de m'attendre. Je ne pouvais m'empêcher de sourire et de m'empresser de descendre pour les serrer dans mes bras. Ils m'avaient manqué, comme à chaque de mes déplacements par ailleurs. Lors de mes voyages à Londres, je remettais à chaque fois un masque, gardais le rythme et répétais la danse d'hier. Tout autour de nous était en feu, mais nous vivions dans le froid constant, la peur de quitter ce monde qu'on détestait pourtant. Ce que je voulais c'était de changer ce rythme et d'éviter de répéter cette même chorégraphie à la Cour.
Nous avions très bien mangé. Je raccompagnais mes amis dehors et rentrais pour profiter des bons moments avec ma famille. Je restais avec Antanasya, tandis que les enfants étaient déjà partis se coucher. J'avais pour ma part bien besoin d'aller me reposer, le voyage avait été long cela ne changea pas même si je finissais par être habitué. Je commençais à converser avec elle, principalement sur notre situation globale. Seulement nous ne savions pas encore pendant combien de temps cela allait durer. Il n'avait qu'à espérer que nous soyons tranquilles pour très longtemps, et cela je le demandais chaque jours lors de mes prières. "Oh je vois. Fort heureusement tu étais là. Parfait alors. Merci." lui rétorquais-je l'air enjoué. Anya gérait très bien le domaine quand je devais me déplacer à Londres, et était assez proche du peuple, ce qui lui valu leur sympathie. Ce fut un côté que je n'avais guère en réalité. "C'est quelque chose que beaucoup peuvent nous envier en effet. Cela reste essentiel pour la gestion du domaine." lui disais-je calmement, tout en repensant à l'éducation d'Henry. Je savais qu'il était important pour Antanasya qu'il n'ignore pas le peuple du duché. Pour ma part j'accentuais son éducation sur la politique, c'était primordial. "Tout va pour le mieux en ce moment sur ce point, mais je ne te cache pas que chaque jour j'ai peur pour nos amis." repris-je presque anxieux.
Tout à coup je restais figé suite à l'aveu d'Antanasya. Je fus extrêmement surpris de cette nouvelle et je devenais tout excité. "Vraiment ?!" Je sursautais presque, et m'empressais d'aller embrasser ma chère et tendre épouse. "Je suis comblé ! Quand doit-il arriver ?" ajoutais-je tout en l'interrogeant, l'air très heureux. "C'est une excellente nouvelle ! Je suis impatient d'aller l'annoncer à la famille, à tout le duché, voire toute l'Angleterre !" m'exclamais-je alors. Ce bébé allait être notre cinquième au total, et au fond de moi j'espérais que ce soit un garçon en vérité.
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