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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité.
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MessageSujet: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 15:35
Frances Radclyffe


« We are here, not because we are law-breakers ; we are here in our efforts to become law-makers. »
Emmeline Pankhurst.


TON PERSONNAGE
PRÉNOM & NOM ♦ Frances Sidney, quoique elle soit désormais connue sous le nom de son époux, Radclyffe
AGE ♦ 25 ans
DATE DE NAISSANCE ♦ Janvier 1531
ORIGINE ♦ Issue d'une des plus importantes familles du Kent, du Sussex et du Surrey, Frances est anglaise et s'en réjouit
SITUATION FAMILIALE ♦ Mariée depuis près d'un an à Thomas Radclyffe, elle n'a pas d'enfant. De sa famille d'origine lui restent un frère et deux soeurs, ainsi que plusieurs neveux et nièces
MÉTIER ♦ Comtesse du Sussex, vicomtesse Fitzwalter par son mariage, mais aussi Dame de Compagnie de Mary Ière - et dans les petits papiers de celle-ci
GROUPE ♦ la noblesse Anglaise
CRÉDITS ♦ Visenya. (avatars) et Tumblr (gifs)

LE JOUEUR
PSEUDO ♦ Cailey
AGE ♦ 20 ans
OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Par PRD et une adorable licorne du nom de Bretate, qui en fait une pub du tonnerre ! **
TON AVATAR ♦ Sarah Gadon
VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Historique



Audience devant la Reine.



QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Je me suis auto-auréolée du plus intransigeant des catholicismes pour mieux assurer mes arrières et sauver ma tête - et au passage, celle de bon nombre des miens. Mon allégeance à Rome et ses sbires reste cependant on-ne-peut plus fausse : bercée dans les stricts préceptes du protestantisme, la foi de Luther reste à mes yeux la seule acceptable. Dieu qui lit dans les coeurs sait de quel côté est le mien : toujours je serais en faveur de la Réforme. Mais ces bouleversements que connaît l'Angleterre depuis trois ans désormais, ce revirement honni opéré par Mary Ière en faveur de la religion de feue sa mère Catherine d'Aragon, m'interdisent de clamer mes idéaux hors de mon cercle privé et clandestin. Au yeux du monde - et à ceux de la Reine surtout - je me dois de passer plus la plus convaincue des catholiques... Mais nul n'empêchera mon esprit de se révolter contre mes propres paroles, et ma foi se détourner de Rome : je suis née protestante et je le resterais à jamais.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA REINE D'ANGLETERRE? ♦ Elle m'apprécie, je le sais, et j'en joue autant que faire ce peut. Être sa Dame de Compagnie m'a été d'une grande aide - certes, cela me plonge dans une situation délicate, mais que serait la vie si nul ne prenait de risques ? Cette complicité que j'ai savamment institué entre Mary Ière Tudor et moi-même m'a permis de protéger bien des êtres chers : avec la confiance de Sa Majesté, j'ai pu faire taire les soupçons entourant mon frère, calmer ceux autour de son épouse ma belle-soeur, et placer des personnes dignes de confiance - dignes de MA confiance, surtout - dans l'entourage royal. Certes, j'ai parfois un pincement au coeur, une vague culpabilité, quand je songe à cette certaine amitié que m'accorde la souveraine et dont je ne pense qu'à tirer profit, mais j'agis au nom des miens, et la pensée de voir mon frère gravir les échelons de la société par mon appui efface bien vite mes semblants de remords. Je redoute la reine, son papisme agressif, son fanatisme, son intolérance, je crains sa réaction de femme trahie si elle venait à découvrir mon jeu - mais je compte bien profiter de tous les avantages qu'elle a mis à ma disposition, consciemment ou non, pour mener à bien mon objectif.

QUE PENSEZ-VOUS DE LA PRESENCE DES ESPAGNOLS EN ANGLETERRE ET DU MARIAGE DE LA REINE ? ♦ Je ne crains pas les Espagnols : mon père, en son temps, a su se faire apprécier de Ferdinand II d'Aragon, mon frère est en excellents termes avec notre roi consort Philippe de Habsbourg, je parle l'espagnol et je connais les uns et coutumes de la péninsule ibérique. Mon frère a été l'un des instigateurs du mariage de la reine Mary, cette union aura été des plus bénéfiques pour ma famille. Alors oui, j'approuve cette union, et lorsque j'en chante les louanges auprès de Sa Majesté, je n'ai presque pas besoin de feindre. Mais je crains deux choses des conséquences de cette alliance : d'une, de voir la religion catholique revenir en force dans un pays resté bouleversé par les réformes orchestrées par Henry VIII et Edward VI - car je demeure une protestante convaincue ; de deux, de voir l'Angleterre, dont la puissance n'égale hélas en rien celle de l'Empire de Madrid et Vienne, être réduite à l'état d'ombre, à n'être plus qu'une pâle copie de ce qu'elle était jadis, écrasée par son allié méditerranéen. Entre ambition, foi et patriotisme, j'ignore de quel côté faire pencher la balance...

AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Bien sûr que j'agis dans l'ombre, n'est-ce pas le propre de tout comploteur ? Ma cause, celle des Sidney, ma foi, celle du protestantisme, méritent toutes deux que je me batte en leur nom. J'agis dans l'ombre auprès de la reine pour voir mon frère obtenir la place et la position qu'il mérite, j'agis dans l'ombre auprès de la communauté protestante pour empêcher notre foi de mourir sous les flammes des bûchers de l'Inquisition, pour défendre cette foi, et la hisser elle aussi vers les sommets. Et qui sait si l'avenir - que je refuse de voir incarné autrement qu'en la flamboyante soeur cadette de notre actuelle souveraine, la princesse Elizabeth - ne sera pas placé sous de meilleures augures, autant pour les Sidney que pour les protestants ? C'est en tout cas armée de cette pensée d'espoir que je persiste dans mon double-jeu, dans mes efforts voilés pour faire face à tous les fronts, le temporel et le spirituel, car l'espoir fait vivre. Demain devra être pour nous un jour meilleur, et j'escompte bien apporter ma pierre à l'édifice.




Dernière édition par Frances Radclyffe le Sam 2 Avr - 9:15, édité 6 fois
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FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Empty
MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 15:36
growing strong


Mon père m'avait un jour dit que la connaissance était le fondement même du pouvoir. Quoique, peut-être n'était-ce pas à moi qu'il l'avait dit, mais je m'étais alors trouvée assez près pour l'entendre, et cette parole était depuis marquée en lettres de feu dans mon esprit. Le savoir engendre le pouvoir - celui qui sait devient vite celui qui peut. Je ne saurais dire pourquoi ces mots m'ont hantée plus que de raison, et ce malgré mon jeune âge, mais ils revenaient fréquemment à mes pensées, comme les vieilles ritournelles que m'avait chanté ma nourrice et qui ne s'étaient jamais vraiment envolées. J'ignorais ce qui me grisait le plus, l'idée de savoir ou l'idée de pouvoir, ou le lien qui semblait subsister entre les deux. La dernière option me semblait la meilleure, cela dit. Je ne pourrais dire que ce principe fut celui qui martela notre éducation, à mon frère, mes soeurs et moi-même, car je ne me souviens pas que mon père l'eut répété de manière trop insistante en notre présence. Pourtant, il restait là, en sous main, lorsque je peinais à apprendre mes déclinaisons de latin ou mon alphabet grec, lorsque les leçons d'histoire me semblaient trop longues et ennuyeuses, il revenait me titiller. Apprends et tu sauras. Sais et tu pourras. Alors je penchais à nouveau le front vers les livres ouverts, tentant d'ignorer la douleur sourde de ma nuque raidie, et animée d'une ardeur nouvelle, j'achevais mes travaux. Ainsi allaient mes leçons - ainsi filèrent les premiers temps de mon éducation.

De mon enfance, je me souviens surtout des vastes étendues verdoyantes du Kent, belle région au sud-est de l'Angleterre où mon père possédait des terres - j'étais née trop tard pour avoir connu les domaines du Yorkshire qu'il avait fut un temps administré au nom du Roi, et lorsque je compris enfin que Sir William Sidney occupait une position d'importance dans ces territoires du nord, ce fut le jour - j'avais huit ans alors - où Henry VIII lui attribua de nouvelles fonctions, de nouveaux domaines plus vastes encore, dans le Kent et le Sussex, en échange des manoirs qu'il possédait à York et à Lincoln. Si bien que je ne connus de l'Angleterre que le sud, les terres familiales et la bouillonnante Londres. Le nord demeura pour moi un vaste mystère, bien que je sois toujours capable d'y situer les villes principales et les contours des comtés. Comme j'étais capable de tracer la frontière entre Espagne et Portugal, entre France et Saint-Empire. J'appris la géographie, l'Histoire, les langues vivantes, notre éducation, à nous autres enfants Sidney, était de ces sujets sur lesquels nos parents ne transigeaient guère. A quoi bon vouloir déjà visiter le monde à cheval, disait mon père, quand tout ce que vous avez besoin de savoir pour l'heure ce trouve ici ? Il indiquait alors les ouvrages soigneusement disposés dans les étagères d'une bibliothèque dont il était tout à fait fier, et qu'il ne se lassait pas de montrer à quiconque avait l'idée de l'interroger à ce sujet. De toute notre famille rapprochée, c'était lui qui avait le plus voyagé - il avait vu l'Espagne de Ferdinand d'Aragon, la France de François Ier. Il nous en parlait souvent, mais n'avançait jamais l'idée que nous aussi, un jour, pourrions visiter ces lointaines contrées. Sauf peut-être à Henry, mon frère - mais jamais en ma présence. Sans doute comprenait-il que je n'attendais que cela pour foncer dans la brèche et réclamer, moi aussi, ma dose d'aventures. J'aimais à entendre ses récits, ses combats contre les Maures d'Andalousie aux côtés du Baron Darcy, sa description de Madrid et son refus d'être fait chevalier par le Roi Catholique ; ensuite venaient d'autres contes, ceux des opérations navales autour de Brest, ceux des champs de bataille de Flodden, où l'herbe drue s'était un temps passé d'eau pour mieux s'abreuver du sang des Écossais. Son mépris mâtiné de haine pour le peuple d'au-delà du mur d'Hadrien était palpable et ma mère, craignant sans doute que de trop sanglantes histoires ne viennent troubler notre sommeil, faisait rapidement dévier la conversation. Les récits que je préférais étaient ceux qui relataient de l'Espagne ou de la France - le mariage de la Princesse Mary Tudor et du vieux Roi Louis XII, son veuvage, et ce jour troublant et risible à la fois où mon père eut à charge d'annoncer à François Ier que la Reine douairière de France avait épousé le duc de Suffolk Charles Brandon, un homme tout de même bien inférieur à son rang, et tout compte fait fort peu de temps après la mise en terre de son royal premier mari. Et bien sûr, le Camp du Drap d'Or, onze ans avant ma naissance - entre tout, c'était certainement cette partie là des voyages de mon père qui me fascinait le plus. J'imaginais le faste et l'opulence d'une rencontre mythique entre deux grands rois, j'imaginais quels sentiments d'admiration avaient ressenti les hommes et des femmes, les heureux mortels qui avaient assisté à ce grand jour. Je trouvais dans cette partie-là des voyages de mon père le goût de la gloire et de la grandeur propres à me séduire, et je passais de longues minutes avant de m'endormir à tenter d'imaginer ce à quoi un tel événement avait pu réellement ressembler, regrettant amèrement de ne pas avoir pu le voir de mes propres yeux. Je n'aimais pas ses récits de l’Écosse - même les guerres françaises ou mauresques m'effrayaient moins. Pour moi les Écossais s'apparentaient assez à ces ogres sans foi ni loi que l'on trouve dans les contes, et je les redoutais au plus haut point, sans jamais en avoir croisé un seul toutefois. Une crainte d'enfant un peu surannée, tout à fait stupide même, mais qui me resta longtemps.
L'autre aspect de mon éducation, après sa variété et son humanisme tel qu'un Érasme aurait pu l'entendre, fut son orientation religieuse plus que centrée non pas vers Rome, mais vers ce moine excommunié qui, dans les États allemands, faisait entendre sa parole toujours plus haut. Un aspect qu’Érasme aurait désapprouvé sans nul doute... Mais auquel mon père et ma mère tenaient énormément. Eux pensaient, et j'en pense autant à ce jour, que l'entente et la concorde n'étaient plus de mise dans une Église prétendûment catholique, que seul un schisme fondé sur les véritables valeurs des Évangiles pouvait guérir le christianisme de cette gangrène qu'était devenue la Papauté. Dans l'intimité de nos demeures successives, ils retroussaient ouvertement la lèvre à la simple mention de Sa Sainteté le Pape et se gaussaient de l'ignorance dans laquelle se baignaient de bien trop nombreux prélats de Rome ; tout en acclamant ouvertement - ou presque... - les critiques que le moine Luther alimentait à l'égard des Indulgences, du nombre effrayant de superstitions vaines et futiles dont s’embarrassait une Église corrompue, et d'en réalité tout ce qui faisait le catholicisme. Sans doute était-ce pour cela que face à Ferdinand II d'Aragon, mon père avait décliné son offre de le faire chevalier. Quoi qu'il en soit, jamais un texte faisant l'éloge de Rome et sa tyrannie ne fut placé devant nos yeux, du moins pas avant que nous ayons été suffisamment âgés et matures pour pouvoir le critiquer à l'envi, et répondre à leurs accusations par d'autres accusations, à leurs affirmations par d'autres affirmations. Si nos parents cherchaient par ce biais à développer notre sens de la rhétorique, ils obtinrent l'effet recherché, en tout cas pour ce qui est de mon frère Henry et moi-même. De toute ma fratrie, mon frère était indéniablement celui dont je suis la plus proche - dès l'enfance et jusqu'à ce jour. J'estimais sincèrement la plus âgée d'entre nous, Mary, parce-qu'elle me rappelait ma mère en tant de circonstances que je ne pouvais que l'aimer, et sa mort à l'hiver 1542 m'aura terriblement affectée. J'aimais Lucy - par son tempérament, elle se situait à mi-chemin entre moi et mon autre soeur, Anne, et demeure encore aujourd'hui celle qui les trois-quarts du temps apaise nos conflits. J'aimais Anne car elle était ma soeur, mais je ne la comprenais pas. Je ne la comprends d'ailleurs toujours pas. Elle et moi sommes aussi différentes que le soleil et la lune, et je crois qu'elle me comprends encore moins que moi, je la comprends. Rien ne nous rapproche, tout nous éloigne, et n'aurait-elle pas été ma soeur, jamais je n'aurai prêté attention à elle. Mais je n'ai jamais été proche de mes soeurs comme je l'ai été d'Henry - et ce encore aujourd'hui. Par l'âge pour commencer - deux années seulement nous éloignaient - par une similitude pas exacte mais presque de goûts et d'intérêts, mon frère fut tout au long de mon enfance l'éternel compagnon de jeux et d'études, et est à ce jour l'une des personnes les plus importantes de mon existence. Je ne suis pas femme à me sacrifier inutilement, je ne suis pas de celles qui se mettent le feu pour garder les autres au chaud, mais s'il y a bien une personne en ce bas-monde pour qui je serais apte à accomplir tous les sacrifices, c'est lui - au grand dam de mon mari.
J'ignore ce qui me lia à ce point à ma famille natale - bien des femmes embrassent la cause de leur époux dès qu'elles ont pris son nom, ce qui ne fut en réalité jamais mon cas. Sans doute étais-je trop admirative de mes parents, trop proche de mon frère, pour m'imaginer évoluer ailleurs que dans leur milieu. Contrairement à beaucoup trop d'hommes de son temps, mon père veilla à ce que mes soeurs et moi-même eurent une éducation plutôt similaire à celle d'Henry. Certes, point de leçons d'escrime pour nous, mais les heures de langues vivantes et mortes, de littérature, d'Histoire et de géographie, de rhétorique, de tout ce qui selon mes parents était nécessaire à avoir la meilleure connaissance du monde possible - ce qui en vérité englobait beaucoup de disciplines - nous les passâmes ensemble. Nos parents formaient un couple uni et aimant l'un envers l'autre, comme envers leur progéniture, je ne sus jamais si leur union était un arrangement devenu amour, mais enfant je me plaisais à imaginer que oui. C'est une fantaisie imaginative de ma part que je me hâtais d'abandonner lorsque, mourant, mon père manifesta le souhait de me voir unie à Thomas Radclyffe. L'honorable Sir William avait une totale confiance en lui et s'inquiétait pour moi, la seule de ses filles à ne point être encore mariée. Devant son souci manifeste, son état plus que critique, plus émue que je ne saurais dire, j'ai accepté - et je ne suis pas femme à bafouer les promesses. Dieu rappela mon père à lui en 1554, et j'épousais quelques mois plus tard, à vingt-quatre ans et en 1555, Radclyffe. Je n'en veux pas à mon père, qui je le sais voulait pour moi le meilleur. Je ne m'en veux pas vraiment non plus, car si c'était à refaire, ne serait-ce que pour soulager mon géniteur alors aux portes de la mort, je le referais. Je ne puis en vérité en vouloir à personne d'avoir accepté d'épouser Sir Thomas, cependant ce mariage est un échec que peut-être je regretterais toute ma vie. Nul amour entre nous, une vague amitié qui se détériore lentement mais sûrement, une confiance sans fondement réel, quelques convictions en commun - que le Ciel m'épargne la destinée d'Anne Askew ! - et de longues, bruyantes et mouvementées scènes de ménage. Je puis au moins me consoler en songeant à mes heureuses années de célibataire à la Cour, et du confort que peut malgré tout me conférer un statut de femme mariée ; j'avoue également trouver de quoi me distraire loin des regards de mon mari - ma place auprès de la Reine, mes manoeuvres pour appuyer mon frère dans sa montée vers la puissance, mes combats personnels m'occupent assez pour que j'aie à me soucier de Radclyffe. Le fait de ne point avoir d'enfants me donne une excuse formidable pour m'occuper à l'occasion de mes nombreux neveux et nièces - bien que depuis la mort de Mary, ses enfants me soient quelque peu hors de portée, trop encadrés par le très catholique clan des Dormer. Ne dit-on pas qu'un philosophe se contente des bonheurs qui sont à sa portée ? J'ignore si je suis réellement philosophe, mais je m'efforce de l'être, ne serait-ce que pour ne pas perdre la raison comme c'est le cas des trop nombreuses femmes prisonnières d'un mariage malheureux et infructueux. Lucy et Anne, je le sais, ont des époux à leurs convenances respectives et ne connaissent point les heurts que je rencontre, et bien que de nature quelque peu jalouse, je ne puis m'empêcher d'être heureuse pour elles deux. Quant à Henry, c'est bel et bien l'amour - et mes conseils, soyons honnêtes - qui le menèrent au pied de l'autel, d'abord en secret, puis de manière officielle : en 1551, mon frère s'unissait à la fille de celui qui était alors l'homme fort du royaume, John Dudley, duc de Northumberland. S'allier à un clan si puissant était pour mon aîné une aubaine ; à peine remarquais-je ses discrètes attentions à l'égard de Lady Mary que je le hâtais dans ses manoeuvres. Lui était épris, moi ambitieuse, et lorsque les noces furent connues du tout-Londres, nous trouvions tous deux notre compte. Je suis bien consciente qu'aux premiers temps de leur union, je n'étais pour Mary qu'une belle-soeur parmi les trois, quand elle était avant tout un symbole vivant de la réussite d'Henry à mes yeux. Eût-elle été stupide ou laide, je me serais pareillement réjouie de ce mariage, pour le simple et merveilleux fait qu'il faisait d'Henry le gendre du Duc de Northumberland. Mais il s'avéra bien vite que ma jeune belle-soeur était tout sauf laide et stupide ; rapidement nous trouvâmes de nombreux points communs et des goûts similaires, et l'appréciation polie quelque peu indifférente qui s'était installée entre nous se mua bien vite en amitié solide. A dire vrai, j'avoue sans honte préférer la compagnie de ma belle-soeur mondaine et cultivée à ma propre soeur Anne, trop puritaine ! Lorsque mourut le Roi Edward au printemps 1553, mon frère en fut terriblement peiné - lui qui était son ami, malgré la différence d'âge - mais se garda de prendre part à la manoeuvre de son beau-père Dudley visant à briser le testament de feu Henry VIII pour couronner la jeune Grey en lieu et place de la fille aînée d'Henry, Mary Tudor. Grand bien lui en a pris. Je me souviens comme de la veille des évènements de cet été là - je n'étais point encore mariée alors, mais déjà je suivais avec la plus grande attention les événements de la Cour. C'était un milieu de serpents et de rapaces où j'avais appris à circuler, issue d'une famille assez importante pour être remarquée, mais point suffisamment ancrée dans le paysage du pouvoir - du moins pas de manière propre à attirer les convoitises - pour être jugée comme un potentiel danger. D'ordinaire, cela m'agaçait, mais en ce temps-là, cela arrangea bien mes affaires. Douce petite-nièce d'Henry VIII que cette demoiselle Jane Grey, il est étrange de penser qu'une si blanche colombe ait un quelconque lien de parenté avec le Gargantua qu'avait été en son temps le roi Henry. Douce oiselle, le nid de vipères de Whitehall se referma bien vite sur elle - jamais acclamée, vite couronnée et aussi vite emprisonnée lorsque Mary Tudor marcha sur Londres à la tête des soldats soulevés en son nom dans le Nord. Dix jours après le peu faste couronnement de Jane, le trône de Saint Edward trouva une nouvelle occupante, et bientôt tombèrent les premières têtes. Celle de John Dudley père ouvrit le bal, suivie quelques mois plus tard par Jane elle-même, son époux, son père, Thomas Wyatt et tous ceux qui s'étaient levés contre Mary Ière. Dans tout ce tohu-bohu criminel, je jouais le rôle qui je le crois vint au secours de mon frère : convertie immédiatement à la religion de Rome malgré mes convictions luthériennes, je rejoignis l'entourage de la nouvelle souveraine en tant que Dame de Compagnie. Assez étrangement, la Reine m'apprécia - mon franc-parler l'amusait, mon sens de la répartie lui plaisait. Tous à la Cour ne pouvaient en dire autant ! Elle me trouva cultivée et intelligente, et j'en fus flattée - doublement flattée puisque bientôt elle m'accorda sa confiance. C'était là une carte à utiliser à bon profit : l'alliance d'Henry avec la famille Dudley pouvait à tout moment se retourner contre lui, aussi me hâtais-je de convaincre notre nouvelle souveraine de l'honnêteté de mon aîné. Mon entreprise porta ses fruits : bientôt l'essentiel des soupçons entourant Henry et Mary furent levés. La vie reprit son cours tant bien que mal, en dépit des faux-semblants nécessaires lorsque l'on embrasse une foi honnie par une reine aussi acharnée, aussi virulente que Mary Tudor. Les projets du mariage espagnol, puis la concrétisation de ce mariage, furent une nouvelle étape cruciale pour ma famille : Henry, entre-temps devenu chef des Sidney depuis de décès de notre père, avait gagné la confiance de la Reine - sa connaissance de la langue et des coutumes espagnoles, acquise au contact de notre père, fit le reste. Au nom de la Reine, il fut envoyé avec toute la délégation anglaise négocier les termes des épousailles entre notre souveraine et le prince héritier des deux Espagne, Philippe de Habsbourg.
La personnalité de mon frère doublée à l'occasion de petites manoeuvres en sous-main de ma part fonctionna encore mieux que j'aurais osé l'espérer : Philippe de Habsbourg apprécia Henry à sa juste valeur et lorsque naquit, en novembre, le fils d'Henry et Mary, il fut le parrain de l'enfant qui porte aujourd'hui son prénom. Ce fut la consécration : un fils pour mon frère, un petit-fils pour mon père, et un héritier pour les Sidney ! Oh certes, nombre de membres de la famille de ma belle-soeur grincèrent des dents à la vue de tous ces espagnols, de la cérémonie catholique - moi-même eut le coeur serré quelques secondes à l'idée que mon neveu ne soit pas baptisé protestant. Mais je savais pouvoir faire confiance à Mary pour élever le jeune héritier dans les véritables préceptes de l’Évangile, loin des élucubrations du Pape. Cet heureux événement nous renvoya devant notre situation, mon époux et moi-même :tous les médecins de la Cour répétaient que j'étais au sommet de ma forme, mon cycle menstruel était des plus réguliers, ma santé belle et solide, et pourtant... Mon ventre désespérément vide. Sir Thomas avait été marié une première fois, mais cette union était demeurée stérile. La seconde promettait d'être similaire - et cela me peinait. J'ignorais de qui venait le problème, de mon époux ou de moi, peut-être des deux, peut-être que je fais fausse route et qu'un enfant naitra bientôt... Ne serait-ce que pour acheter ma paix auprès de Radclyffe, j'aimerais un fils. Mais plus que tout, au delà du sexe, j'aimerais un enfant. Dieu m'accordera-t-il ce présent ? Je l'ignore - parfois je me sens pleine d'espoir, mais de plus en plus, je désespère. Je m'efforce d'être une tante accomplie : le fils d'Henry, les enfants d'Anne et Lucy comptent énormément pour moi et je m'intéresse autant que possible à eux tous, comme pour oublier que pour l'heure je semble incapable de porter et même de concevoir. Sir Thomas ne me fait pas de reproches à ce sujet - il compense sur d'autres - mais je sens bien que cette situation lui pèse autant qu'à moi. Plus qu'à moi même, si je prends en compte ses scènes de jalousie exacerbée auxquelles j'ai droit parfois - plus encore depuis la naissance de Philip - où il m'accuse de favoriser l'ascension sociale de mon frère au lieu de la sienne propre. Ce n'est tout de même point de mon fait si j'ai un frère intelligent et méritant contre un époux médiocre et sans grande profondeur ! Oui, j'accorde plus d'importance aux Sidney qu'aux Radclyffe : je suis née Sidney. J'ai tout appris de mon père et ma mère - et je me suis trop engagée aux côtés de mon frère pour aujourd'hui lui retirer mon soutien, a fortiori au profit d'une personne comme mon mari qui, apparenté aux Howard, semble avoir hérité de leur félonie mais point de leur panache. Les Sidney ont autant le droit que bien d'autres d'occuper le devant de la scène, ce n'était peut-être pas le voeu de mon père, mais c'est le mien, ce n'est pas toujours celui d'Henry qui me juge trop ambitieuse et fait parfois montre d'une timidité que je juge maladive, mais je refuse de voir les plus belles opportunités d'avancement nous passer devant sans rien faire. L'on dit que chaque être humain à son combat, ceci est le mien. Du moins l'un des miens.

Je suis à l'aube de mes vingt-cinq ans. J'ai un mari, point d'enfants, un frère et deux soeurs, des neveux, des nièces, une position à la Cour, une foi que je cache contre un mensonge que j'assume, une double-protection - la confiance placée par Mary Tudor en moi, celle de Philippe de Habsbourg en mon frère et par ce biais, en mon clan - et peu de choses à envier en somme. Mais un combat ne vient jamais seul, n'est-ce pas ? Il est une chose dont je me suis rendue compte lorsque j'eus fait mes premiers pas à la Cour, du temps où mon père était le Chambellan d'Edward VI, c'est de l'incroyable privilège que je reçus par la volonté de mes parents via mon éducation. La connaissance est le fondement même du pouvoir, disait mon père. Une connaissance à laquelle bien peu de femmes, même de haute noblesse, n'avaient guère accès. Et je me suis rendue compte, dans un second temps, d'à quel point mon père avait raison. Savoir, c'est pouvoir : n'importe qui, qu'il soit homme ou femme, qui ignore tout du monde dans lequel il vit ne pourra jamais prendre en main sa propre vie. Pour asservir quelqu'un, quoi de mieux que de le priver d'éducation ? Etait-ce la raison pour laquelle tant de femmes demeuraient illettrées, au-delà du problème de la pauvreté ? Pourquoi une famille aux revenus parfois modeste était prête à se saigner aux quatre veines pour l'éducation de leur fils quand elle ne songeait qu'à marier leur fille ?
L'éducation ne doit pas être un privilège. C'est mot pour mot ce que j'ai écrit en introduction au pamphlet dissimulé dans un tiroir de mes appartements - Sir Thomas refuse de le voir publié et s'oppose vertement à mes idées. Pourtant, je refuse d'en démordre : tout le monde, y compris les femmes, devraient avoir accès à la connaissance comme j'y ai, moi, eu droit. Le refus de mon mari n'a fait que me conforter dans deux idées ; d'une qu'il était définitivement un cas désespérément irrécupérable, de deux que j'allais agir malgré tout, avec ou sans son aval, même si cela me compliquait la tâche. Ais-je déjà mentionné que j'étais plus bornée parfois qu'une mule ?
Voici donc mon nouveau combat. Charge à moi-même de le remporter haut-la-main.




Dernière édition par Frances Radclyffe le Mer 23 Mar - 16:43, édité 11 fois
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William Cavendish
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♕ Métier : duc de Devonshire ♕ Age : 42 hivers, un âge bien avancé. ♕ Religion : catholique aux yeux de tous, mais a toujours eu un coeur protestant. ♕ L'avatar a été fait par : swan (avatar) / ASTRA (signature) (& BONNIE pour les icons) ♕ Mon nombre de messages est : 2192 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 5 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 26/02/2014 ♕ Mon pseudo web est : proserpina ♕ Mes autres visages : George Hastings FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 9Ci5RkZG

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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 15:59
FRANCES ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 507061471 j'en connais plus d'une qui vont être contentes FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1194427796
biienvenue par ici avec ce suuper choix de scéna ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 2751209421 bon couraage pour ta fiiche FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580


Dernière édition par William Cavendish le Lun 14 Mar - 9:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 16:11
Bienvenue sur le forum ! I love you Chouette choix de scénario ! I love you Si tu as des questions n'hésites surtout pas ! I love you
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Elena d'Altafuente
Elena d'Altafuente
La mélancolie s'appelle Andalousie
♕ Métier : Duchesse de Malaga y del Infantido et Dame de compagnie de la reine Mary Tudor ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Indi, Poison, M-J, castamere rains ♕ Mon nombre de messages est : 419 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 30 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 19/04/2015 ♕ Mon pseudo web est : Elynore ♕ Mes autres visages : Rosalie Woodley || Margaret Douglas FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Tumblr_mus5xzprZw1s9vy2oo5_r4_250

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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 16:32
Oh une autre Dame de Compagnie bienvenueeeeeeeeee !!! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580 FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580 FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580 FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 16:34
Bienvenue sur le forum ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1803503357
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 16:57
FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1034520638 FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580 FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 2063618935 FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580 FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1034520638 FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 2063618935

My deaaaaaaaaaaaaaaar **

Tu as craqué What a Face il nous faut un lien et un rp FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 583886846

Et bienvenue FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 197842979
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 17:03
Bienvenue mon chat ♥️

Sarah Gadon est sublime, comme toujours, cette femme ! Super choix de scénr en outre FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 3938944573
Bon courage pour ta fiche et bienvenue parmi nous ♥️ (encore une fois)
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 17:05
Merci tout le monde ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1194427796 Ça c'est de l'accueil du tonnerre Cool
C'est vrai qu'entre le superbe forum, Sarah et le perso génial, c'était difficile de ne pas être tenté FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1034520638

Agnès : vilaine, c'est de ta faute si j'ai craqué FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580 Pour sûr, lien et RP en perspective, tu ne m'échapperas pas ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1010964970
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 17:17
Merci ma belle What a Face j'ai hâte de rp avec toi I love you
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Mary Sidney
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La Noblesse Anglaise
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeDim 13 Mar - 19:01
Franceeees ! Ma belle-sœur préférée ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 3458505197

Tu ne peux pas savoir à quel point je suis contente de voir ce personnage débarquer ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1366640713
Surtout si tu as la moindre question, n'hésite pas à m'envoyer un hibou ! (Ou un MP, je les reçois aussi Laughing )

J'aime déjà beaucoup le début de ta fiche, et j'ai hâte de lire la suite ! I love you

Je suis certaine qu'à elles deux, Frances et Mary parviendront à remettre sur le devant de la scène les Dud... enfin les Sidney What a Face .
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeLun 14 Mar - 8:17
Merci à toi, Agnès ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 3460332237

MAAARRRRYYYYY !!! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 3412087572 La meilleure des belles-sœurs ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580 Aucun souci, hiboux et MPs fuseront au premier couac Laughing J'espère que la suite te conviendra aussi FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 3760090654
Ne t'en fais pas, nous leur donneront la gloire qu'ils méritent FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 303479109 - par leur et ils, que chacune entende ce qu'elle veut FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 3224979720
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Antanasya L. Cavendish
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeLun 14 Mar - 11:24
La belle Frances FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580 J'aime ce scénario et je suis vraiment contente de le voir pris FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1034520638
Si tu as des questions surtout n'hésites pas ♥️ Bon courage pour la rédaction de ta fiche FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1034520638
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeLun 14 Mar - 12:23
Bienvenue Smile
Très bon choix de personnage Very Happy
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeLun 14 Mar - 20:15
Merciiii à tous ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1803503357
J'aime vos choix d'avatars FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 3412087572 Hâte de recroiser tout le monde en RP FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 507061471
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeMar 15 Mar - 9:47
bienvenue parmi nous
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeMer 16 Mar - 18:28
Merci Albert I love you
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeMer 16 Mar - 19:22
Honte à moi je ne t'ai même pas souhaité la bienvenue xD donc bienvenue à toi !
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeJeu 17 Mar - 19:13
Aucun souci, jolie Anne FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580 Merci ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1366640713
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Elizabeth Tudor
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeMar 22 Mar - 18:18
Frances tout va bien ? Smile N'oublies pas de nous l'indiquer quand ta fiche sera terminée FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1345126580
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeMar 22 Mar - 21:41
Bienvenue Frances Smile
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeMar 22 Mar - 22:32
Merci Héléna ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1034520638
Elizabeth, tout va bien oui, ma fiche avance FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 303479109 Je suis hors-délais ? Embarassed Normalement demain après-midi ce sera bon...
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeMer 23 Mar - 10:02
Parfait =)
Prends ton temps, je pense qu'Elizabeth prenait seulement des nouvelles ne t'inquiète pas FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1194427796
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeMer 23 Mar - 14:34
Oui je venais seulement aux nouvelles ♥️ J'aime ton avatar au passage FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1645961782
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitimeMer 23 Mar - 16:45
Merciii ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 1366640713 Les vôtres sont tous très beaux aussi, soi-dit en passant FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 4205929361
Du coup, j'ai fini ! FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » 160133859 En espérant n'avoir rien oublié...
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MessageSujet: Re: FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? »  FRANCES RADCLYFFE ✤ « Woman ? Is that meant to insult me ? » Icon_minitime
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