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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

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Mary A. De LaCroix
Mary A. De LaCroix
Dame de cœur
♕ Métier : Duchesse de Lyon, Baronne de Bridgestone-Prescott et fondatrice-directrice/gérante de la Cross School, pensionnat pour jeunes filles défavorisées ♕ Age : 27 ans ♕ Religion : catholique tolérante. La religion n'est pas ce qu'il y a de plus important. ♕ L'avatar a été fait par : avatar:proserpina/ Signature:FRIMELDA./ Bannière: Mari-Jane ♕ Mon nombre de messages est : 812 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 44 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/03/2013 ♕ Mon pseudo web est : ReineSoleil, Naomi, Lucrezia ♕ Mes autres visages : la nourrice - gouvernante des Cavendish //en pause// Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Tumblr_n3mc7awv031qb64kco7_250

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MessageSujet: Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.  Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Icon_minitimeJeu 28 Avr - 17:46
Joane & Georgiana & Mary
Un des plus beaux jours de la vie, et peut-être le plus beau de toute notre existence, est celui où la naissance d'un enfant ouvre notre âme à des émotions qu'elle ignorait encore hier.



Les effluves du thé qu'elle sentait la détendait. Mary en bu une légère gorgée en soupirant de contentement.
Le mois d'avril avait été un mois stressant et riche en émotion forte. Au matin du 15 avril, elle avait reçu une missive, envoyée la veille, de Joane Barrow qui lui annonçait que sa grossesse arrivait à terme et qu'elle souhaitait, comme convenu, qu'un fiacre lui soit envoyé pour qu'elle puisse venir mettre son enfant au monde dans les murs rassurants de la Cross School.

Aussitôt eut-elle fini de lire la lettre qu'elle envoya son carrosse le plus confortable avec ses chevaux les plus rapides à Londres pour qu'on lui ramène l'instructrice de couture à White Swan. C'est ainsi que, dans le courant de l'après-midi, une Joane Barrow enceinte jusqu'aux yeux arriva à l'école sous les yeux curieux et excités des élèves. Margaret Linddle était tout de suite venue les aider à transporter la future mère jusqu'à ce qui allait devenir la chambre de confinement le jour où Joane devrait accoucher. Ce qui allait être imminent!
Joane fut à peine installée sur le lit, le dos calé par innombrables coussins, Mary avait demandé à voir le médecin pour qu'il ausculte son amie pour être sure que tout irait bien. La fine fleur médicale de l'Angleterre arriva bientôt et la couturière fut examinée. D'après eux tout se passerait bien, ce qui rassura l'anglaise et la française. Elles attendaient, avec impatience, la venue de leur fille et filleule.
...
Malheureusement, un événement vint tacher ce mois qui aurait du être triplement magnifié par une naissance, une porte ouverte et un anniversaire. En effet, la duchesse allait avoir un an de plus et les filles de la Cross School préparait une fête en petit comité pour célébrer le jour de la naissance de leur bienfaitrice. Joane, de son lit, aidait au mieux.
En plus, une porte ouverte allait être organisée pour chercher des sponsors et de potentiels employeurs pour les pensionnaires!
Bref, tout était parti pour bien aller quand, le 17, un "espion" de Mary, chargé de lui ramener des nouvelles de Londres, arriva en trombe pour annoncer que le mari de Joane, Jaime Barrow, allait être exécuté pour trahison. Le supplice des flammes. La pire des condamnations à mort. La marque des traites. Mary savait que la famille Barrow était de confession protestante mais, honnêtement, elle en n'avait rien eu à faire! Joane faisait de l'excellent travail et elle avait eu des contacts courtois avec le mari de celle-ci. Avec le fils, elle n'avait pas eu le temps de bien lui parler.
Quand Joane l'apprit, elle avait supplié la Duchesse de l'emmener sur les lieux de l'exécution, à la Tour de Londres. Mais Mary avait refusé, aussitôt soutenue par les médecins. Elle craignait que si Joane voyait son mari se faire avalé par les flammes provoquerait la naissance de l'enfant. Et elle n'avait pas, non plus, envie que les spectateurs la reconnaissent comme l'épouse du condamné! Qui sait ce qui pourrait bien se passer?


Joane lui en voulait. Oliver Barrow, le fils, allait devoir regarder seul l'exécution de son père. Le 20 avril, un messager était venu les trouver pour leur dire que Jaime Barrow avait rejoint le Créateur. Joane avait beaucoup pleuré... Mary l'avait laissé seule sachant que la couturière lui en voulait encore. Puis vint le 23 avril...Aujourd'hui.

Mary était nerveuse, stressée. Joane ne l'avait pas faite demandée depuis l'exécution de son mari. Elle ne voulait voir personne. Mary avait réussi à la pousser à garder Maggie avec elle. La duchesse n'était plus si optimiste du bon déroulement du futur accouchement. Joane n'était pas dans un bon état mental et il s'ajoutait une grande fatigue physique....


Les doigts de Mary se pressèrent contre la faïence de la tasse d'où s'échappait une agréable chaleur quand quelqu'un entra en défonçant la porte de son bureau. Elle sursauta si violemment que sa tasse lui échappa des mains et alla se briser sur le parquet. Mary se retourna prête à admonester l'arrivant. Elle se retint de justesse quand elle reconnu Maggie, essoufflée et en panique, les cheveux en bataille et son uniforme en désordre. Mary devina:

"C'est l'heure?"

Maggie dodelina la tête, ne pouvant parler à cause de sa respiration saccadée. Mary alla jusqu'à elle et la serra dans ses bras, une seconde, pour la rassurer avant de passer sa hauteur pour appeler le médecin.

"Joane Barrow va donner naissance! Dépêchez-vous! Maggie, retourne près d'elle!"


Mary et son élève arrivèrent une minute avant les sages femmes et le médecin. Le travail avait bien commencé: les draps étaient imbibés de fluide et de sang. Passant outre le fait que la couturière pouvait encore lui en vouloir, Mary se précipita pour la prendre dans ses bras et lui prendre la main.

Respirez Joane! Tout va bien se passer! Maggie, mets toi de l'autre côté!

Maggie lui obéit tandis qu'une ribambelle de sages femmes arriva suivant l'accoucheur que Mary avait appelé pour l'occasion.
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Dernière édition par Mary A. De LaCroix le Mar 3 Mai - 19:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.  Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Icon_minitimeMar 3 Mai - 10:03
Depuis, pour ainsi dire,toujours j'ai toujours rêvé d'avoir beaucoup d'enfants. Très sincèrement cela commençait plutôt bien d'ailleurs car quelques mois seulement après mon mariage avec Jaime, j'avais enfanté Oliver, un accouchement difficile certes, n'oublions point qu'a cette époque je n'avais que treize ans. J'ai cru mourir se jour-là, après cela ma grand-mère m'a avouer que toutes les femmes pensent mourir en donnant la vie tant la douleur qui nous déchirait les entrailles était violante. Mais pour être honnête, dès l'instant ou l'enfant se retrouve contre nous en train de téter avidement nous en oublions toutes les souffrance vécues quelques minutes plus tôt et nous sommes prête à recommencer, je l'étais du moins. Cependant, dieu en a décidé autrement pour moi et mon époux. Nous avions beau essayer, aucun autre enfant ne venait. Mon époux finit d'ailleurs par me délaisser préférant courir la gueuse plutôt que de réchauffé le lit conjugale. Cela dit, même si je lui en voulais, je comprenais ses agissement. Nous nous étions marié à treize et quatorze ans. Mes grands-parents étant pauvre m'ont mariée dès l'instant ou je suis devenue une femme. Nous ne nous sommes jamais aimé d'un amour passionnel. Il y a toujours eus une profonde amitié et un grand respect entre nous mais cela ne suffit certes pas à tomber amoureux.

Alors que mon mari courait la putain et les complot pour renverser la reine catholique, j'avais moi-même quelques distractions dont l'une particulièrement prenante portant le nom de Morangier. Un paysan (soit disant) plus jeune que moi mais avec qui je vivais une réelle passion. Oh je savais que l'adultère était punis très sévèrement mais je ne pouvais m'empêcher de penser que si Jaime s'en donnait le droit il n'y avait aucune raison pour que je ne puisse pas moi aussi le faire. Sauf que pour un homme être adultère n'a pas vraiment de grosse conséquences, pour une femme en revanche, elle peut se retrouver dans une situation délicate. N'ayant pas eus d'enfant depuis près de dix-sept ans je me pensais stérile. Et bien assurément que non. Ma vie pris un tout autre sens lorsque j'ai appris la venue, quelques mois plus tard de ce petit être. Premièrement je me trouvais ridicule. J'approchais de la trentaine, j'étais donc une femme respectable qui ne devrait pas être mère mais plutôt grand-mère ! Et puis si encore ce bébé était un Barrow ! Mais non il allait être un petit bâtard. Certes, personne d'autre que moi ne le saurait, mais tout de même.

Les mois passèrent et bien que j'ai pus faire croire que se bébé était le fruit de mon amour avec mon époux, je ne me sentais nullement rassurée. Jaime était une extrémiste qui se fichait bien de risquer la vie de sa famille pour sa Fois. Pour ma part, certes j'était protestante et pratiquante mais jamais Dieu ne passera avant mes enfants. Là était l'immense différence entre lui et moi.

...

Mon époux finis par être arrêté fin mars, les soldats de sa Majesté sont arrivé à l'aube et ont saccagés notre maison. Ils ne m'en pas emmené à cause de ma condition et Dieu soit loué, Oliver travaillait sur le domaine des Tyburn. Depuis son arrestation, je décidai d'agir en parfaite catholique, ce que mon fils désapprouvait. Mon instinct de conservation est clairement plus important que ma Fois et puis je m'expliquerais avec le tout puissant lorsque mon heure sera venue. Du fait que j'agissais en parfaite catholique j'assistais aux messes presque chaque jour. C'est lors d'une de ses messes d'ailleurs que mon enfants se mis à bouger avec beaucoup d'énergie. Je fis envoyer une missive des plus urgentes auprès de mon amie Mary De LaCroix afin qu'elle fasse venir une voiture pour me conduire dans le Suffolk à la Cross School ou je comptais mettre au monde mon fils. J'étais persuadée à cette instant qu'il s'agissait d'un petit garçon.

A mon arrivée à la Cross School je fus immédiatement placée dans une chambre de confinement ou j'allais ainsi passé un mois, jusqu'à la naissance. Le but étant de me permettre de me reposer afin d'avoir assez de force le jour J pour mettre au monde ce bébé. Mais ce ne fut pas tout à fait ainsi que cela arriva. J'appris par une missive venant de Londres que Mary avait reçu le 17 avril que mon mari allait être exécuté pour haute trahison dans ses prochains jours. Aucune dates ne semblait être réellement fixée mais la lettre parlait du 19. J'ai supplié Mary de me laisser me rendre à la Tour afin de soutenir mon fils et mon mari dans cette épreuve. Elle refusa. Oui je lui en ai voulu, mais je comprenais aussi son point de vue. Il n'empêche que s'était mon mari ! Le message comme quoi Jaime Barrow avait rejoint son Créateur arriva le 20 avril. Etonnamment j'ai pleuré, non, je ne m'y attendais pas, du moins pas autant.

...

« Maggie, je crois que c'est pour aujourd'hui »

Annonçais-je calmement à ma fidèle Margaret, toujours à mes côtés. Il étais encore tôt c'est pour cela que je lui ai demandé de rien en faire je venais de perdre les eaux, mais avant que cela ne devienne réellement imminent, nous avions devant nous deux ou trois heures. Mais après une heure et demi je l'envoyais quérir quelqu'un car je trouvais qu'il y avait particulièrement beaucoup de sang et cela m'inquiétais de plus en plus. Lorsque Mary fit son apparition j'était déjà en nage et agrippa sa main comme s'il s'agissait d'une lanterne dans le noir.

«Seigneur je n'y survirerais pas ! »

M'exclamais-je entre deux poussées extrêmement douloureuse.
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MessageSujet: Re: Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.  Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Icon_minitimeVen 13 Mai - 17:06
Joane & Georgiana & Mary
Un des plus beaux jours de la vie, et peut-être le plus beau de toute notre existence, est celui où la naissance d'un enfant ouvre notre âme à des émotions qu'elle ignorait encore hier.



Dès qu'elle fut arrivée, la Duchesse de Lyon se précipitait vers son amie. A peine au pied du lit que Joane lui agrippait sa main tendue comme une forcenée à lui en faire mal. Mary serra les dents et tâcha à garder un visage stoïque, comme on lui avait appris au couvent pour l'entraîner à ne jamais montrer une quelconque émotion, c'était Joane qui souffrait vraiment en ce moment. C'était elle qui accouchait, pas Mary!

«Seigneur je n'y survirerais pas ! »


"Mais si! Tout va bien se passer, Joane! Respirez profondément!"

Lui souffla t'elle, tandis que Maggie escaladait le large lit pour prendre la main de sa tutrice. Mary se tourna vers la porte en soupirant de soulagement quand celle-ci fut poussée par le médecin qu'elle avait fait appelé pour l'occasion et une ribambelle de sage-femme. A l'arrière, elle vit aussi un attroupement de pensionnaires affichant toutes un visage entre l’inquiétude et la fascination. Aucunes d'elles n'avaient vu un accouchement. Cela les rendaient curieuses. Mais c'était aussi leur professeur de couture qui était là, en nage, à crier sa douleur...Alors, forcément... C'était tout autre chose.
Elle se tourna vers une servante.

"Allez leur dire que tout va bien se passer, je ne veux pas qu'elles paniquent"
La servante acquiesça et sorti de la pièce.

Une sage-femme se tourna vers elle et dit: Votre grâce, sortez s'il vous plait! Vous n'avez pas à assister à cette scène sans...
"Sans quoi?!" L'interrompit-elle d'un ton sec et agressif comme on lui entendait rarement "Je rêve ou vous m'avez donné un ordre?! Et puis...Terminez votre phrase! Sans quoi?!?...Parce que je ne suis pas mariée, ni mère? Parce que je ne suis, soit-disant, pas préparée? Je me prépare à cet instant depuis que dame Joane est à mon service! Et, pour votre gouverne, vous vous adressez à la fille du grand Roi François Ier et à la sœur du Roi Henri II de France! Je suis la Duchesse de Lyon et une fille de France! Ma place est là où je désire qu'elle soit! Maintenant, fermez-la et faites ce pour quoi vous êtes là, espèce de gourde!"

La sage-femme dodelina la tête en s'excusant tandis qu'elle se faisait fusiller du regard par le médecin duquel elle servait d'assistante. Mary fit signe à Maggie de rester, celle-ci croyant qu'elle devait s'éclipser, mais Mary savait que ce n'était pas ce que Joane voulait. La Duchesse redirigea son attention vers la femme en nage qui lui tenait la main.

"Excusez-moi d'avoir crié ma chère, ne vous inquiétez pas! Votre enfant sera bientôt dans vos bras et nous enverrons une missive chez vous, à Londres, pour prévenir votre fils que sa mère et son cadet vont parfaitement bien, et qu'il pourra venir ici"


Son regard valsa vers l'entre jambe de son amie d'où coulait une quantité effroyable de fluide et de sang. Elle vit bien que Joane avait de plus en plus de mal à rester consciente. Elle se tourna vers une servante à qui elle demanda d'apporter de la bière épicée pour la douleur et pour permettre à la drapière de rester consciente le temps de l'accouchement. Mais était-ce normal qu'il aie autant de sang? Pensa t'elle tandis que le médecin retroussait la robe de chambre de Joane jusqu'aux genoux pour voir l'avancée de l'enfant jusqu'à la délivrance. La moue de celui-ci alerta tout de suite Mary qui lui fit signe de s'approcher. Il lui chuchota dans l'oreille. L'enfant était mal placé. Mary réprima un juron.
Cela n'allait pas plaire à Joane mais il le fallait.
"Joane, votre enfant est mal placé. Il va falloir lui changer de position...Je ne vous cache pas que ça va faire mal mais je sais que vous êtes forte. Vous êtes prête?"
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Dernière édition par Mary A. De LaCroix le Sam 28 Mai - 20:51, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.  Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Icon_minitimeJeu 26 Mai - 10:18
Non de dieu, je ne me souvenais pas d'avoir autant souffert pour la naissance d'Oliver, cela fait 18 ans, j'ai sans doute eus le temps d'oublié car mes fausses couche successives après n'ont pas été vraiment douloureuse physiquement parlant. La douleur me faisait même blasphémer. En même temps, ou était le tout puissant lorsque Jaime a été arrêté puis bruler vif, et ou était-il maintenant alors que je me vidais de mon sang. Je ne le voyais pas, mais je sentais que j'étais couchée sur des draps chaud et moites, c'était follement agréable... Bon je parvenais à garder un certain cynisme, rien n'était perdu finalement. Mais en cet instant je maudissait l'homme qui m'avait mis dans cette situation des plus douloureuse, mon amant, celui que j'aimais, je le maudissait de m'avoir mise enceinte. Si je mourrais ce jour, je me jure de revenir le hanter jusqu'à la fin des siens !

Cela dit je fut assez consciente et réveillée pour regarder mon amie avec de grands yeux surpris alors qu'elle réprimandait fortement une des sage-femme qui eus l'outrecuidance de l'inviter à sortir. Je n'avais jamais vu la fille de France hausser le ton de la sorte c'est moi généralement l'enseignante qui crie. J'aimais mon travail à la Cross School mais j'étais assez sévère et quand les filles n'étaient pas comme je m'attendais qu'elles soient je haussais le ton très facilement. Ma grand-mère m'avais dit une jour : "ma fille tu ne seras jamais grande, alors fait en sorte de te faire entendre malgré tout", Pourquoi pensais-je à ma grand-mère dans un tel instant ?

« N'ayez crainte Mary, ce n'ai rien ! » Au même moment ma main se referma sur le poignet de Maggie qui se redressais doucement. « Toi tu restes ici ! »

Mon ton fut plus sec que je ne l'aurais espérer. Mais j'avais besoin qu'elle reste auprès de moi. Je savais que Oliver, en colère contre moi, ne viendrait me voir si je survivais, Maggie était comme ma fille il fallait qu'elle reste auprès de moi sans quoi j'ai peur de perdre courage.

« Il...il ne viendra pas, il m'en veut beaucoup pour son père »

Répondis-je finalement à la duchesse alors qu'une autre contraction me faisait grimacer. Je me sentais partir, lentement mais sûrement, c'est uniquement la douleur qui me maintenait réveillée. Ce qui n'était clairement pas très bon signe. J'était totalement épuisée. Si bien que la bière aux épices me fit le plus grand bien car en plus de me désaltérer, cela me réveillait et me rafraîchissait, car oui, j'était tout bonnement en nage.

Heureusement me semble-t-il que je n'ai pas vu la tête du médecin car je pense que je l'aurais tout simplement étranglé. Je levais les yeux vers Mary, qui, avec diplomatie m'avoua la vérité. Seigneur, je savais ce qui se faisait dans se genre de cas, le médecin posait ses mains sur le ventre de la femme et tentait de tourner le bébé, je sais aussi que c'est effroyablement douloureux pour la mère.

« Que le bourreau officie avec ma bénédiction »

Répondis-je finalement cyniquement alors que l'accoucheur relevais ses manches posant ses doigts boudiner sur mon ventre avant de me faire hurler de douleur a force de d'appuyer et de tirer sr ma peau déjà tendue à l'extrême.
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Mary A. De LaCroix
Mary A. De LaCroix
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♕ Métier : Duchesse de Lyon, Baronne de Bridgestone-Prescott et fondatrice-directrice/gérante de la Cross School, pensionnat pour jeunes filles défavorisées ♕ Age : 27 ans ♕ Religion : catholique tolérante. La religion n'est pas ce qu'il y a de plus important. ♕ L'avatar a été fait par : avatar:proserpina/ Signature:FRIMELDA./ Bannière: Mari-Jane ♕ Mon nombre de messages est : 812 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 44 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/03/2013 ♕ Mon pseudo web est : ReineSoleil, Naomi, Lucrezia ♕ Mes autres visages : la nourrice - gouvernante des Cavendish //en pause// Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Tumblr_n3mc7awv031qb64kco7_250

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MessageSujet: Re: Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.  Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Icon_minitimeJeu 26 Mai - 19:47
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- Joane & Georgiana & Mary -
Un des plus beaux jours de la vie, et peut-être le plus beau de toute notre existence, est celui où la naissance d'un enfant ouvre notre âme à des émotions qu'elle ignorait encore hier.
La chambre de confinement était hantée par les cris de la future mère qui se tordait de douleur, répandant sang et fluide maternel sur les draps auparavant blanc.
Mary tenait la main de Joane, résolue à ne pas la laisser seule au point de rabrouer sévèrement la sage-femme qui lui avait demandé d'attendre dehors. De quel droit cette femme, appelée uniquement pour l'occasion, donnait un ordre à un membre d'une famille royale?
Tous furent surpris de voir cette facette de la personnalité de Mary.
La Duchesse de Lyon s'excusa auprès de son amie. Déjà que celle-ci souffrait le martyr, elle n'avait pas besoin de quelqu'un qui hurle à côté en plus!
« N'ayez crainte Mary, ce n'ai rien ! » Joane se tourna vers Maggie qui chercha à se relever « Toi tu restes ici ! »
"Rappelez-moi que, quand viendra mon tour, de ne pas convoquer cette quiche!" dit-elle, sur le ton de l'humour, sans prendre garde à ce que la dite quiche l'entende ou non. Elle voulait détendre l'atmosphère en partant du principe que Joane survivrait à l'accouchement.
Maggie chercha dans le regard de Mary une directive. Celle-ci lui ordonna, d'un coup d’œil, d'obéir à sa mentor. « Il...il ne viendra pas, il m'en veut beaucoup pour son père »

Mary avait de la peine pour Joane. Oliver en voulait à sa mère qu'elle n'aie pas pu venir à Londres pour l'exécution de Jaime Barrow. Mais ce n'était pas sa faute! C'était la française Mary de LaCroix qui avait interdit à Joane de se déplacer. Mary serra plus la main de Joane.
"J'irais lui parler. Ce n'est pas votre faute. C'est moi qui vous ai empêchée de partir pour vous protégez! Il dirige sa colère vers la mauvaise personne, croyez-moi"

Personne ne savait pourquoi la fille adultérine du grand roi François Ier prenait autant de risque pour cette famille. Mary ne le savait pas non plus mais peu lui importait. Pour elle Joane était une amie chère.
La bière épicée arriva et Mary aida la drapière à maintenir sa tête pour lui faire avaler le liquide frais. Joane sembla bien réagir au "traitement". Mary voyait bien que quelque chose clochait. Son amie perdait trop de sang et manquait de tourner de l’œil. Seule la douleur et la bière la maintenait réveillée.
Elle se tourna vers le médecin qui sembla leur cacher quelque chose et lui ordonna de lui dire de quoi il en retournait. Après hésitation, ce dernier avoua. Le futur nouveau-né était mal placé! Mary avait déjà entendu dire de ce qui se produisait dans ces cas-là. Cela allait être douloureux. Autant pour le bébé que pour la mère. Par amitié, et pour éviter de le faire sans son plein accord, Mary dit la vérité à Joane qui lâcha:
« Que le bourreau officie avec ma bénédiction »

Sur le coup, Mary failli en sourire mais, étant donné la gravité de la situation, elle tâcha de rester stoïque. Elle échangea un regard vers Maggie, un peu blanche mais tenant bon: inutile de lui dire d'attendre dehors. Joane ne voudrait jamais et Maggie aussi têtue qu'une mule! Elle ne bougerait pas...A moins de tomber dans les pommes!
Mary dirigea son attention vers le médecin: Allez-y! Et faites au mieux!
Le médecin acquiesça et, relevant ses manches, posa ses mains sur le ventre tendu de Joane avant de le palper violemment. La future mère en hurla de douleur, serrant les mains des deux femmes qui lui tenaient la main. Maggie couina sous la pression exercée sur ses doigts tandis que Mary laissa un peu tomber son masque en plissant les yeux. Elle respira un coup et dit:
"Courage, Joane!" dit-elle en embrassant sa main. Votre enfant sera bientôt là
Elle passa sa main dans son chignon à moitié défait. L'opération dura encore dix minutes qui semblèrent durer dix siècles pour les jeunes femmes. C'est bon! J'ai fini! Préparez vous à pousser Madame!
Mary failli pousser un soupir de soulagement. Bientôt fini!
Mais elle se reprit en se rappelant que tout serait fini uniquement quand l'enfant serrait entre les bras de Joane. D'ailleurs, quand celui-ci fut remit en place, la mère sembla moins souffrir. Mary se risqua à regarder sous les jupes de son amie pour voir une masse sortir de l'entre-jambe de celle-ci.
"J'ai vu sa tête!" dit-elle, hystériquement joyeuse à l'idée de voir la frimousse de celui (ou celle) qui leur en faisait tellement voir depuis plusieurs heures. Quelques minutes passèrent encore avant que, enfin, des cris de nourrissons se fassent entendre.
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MessageSujet: Re: Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.  Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Icon_minitimeMar 28 Juin - 18:19


Mary & Joane
   Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle

M
ettre au monde un enfant est la chose la plus douloureuse que je n’ai jamais vécue et je me demande bien pourquoi je le revis. Sérieusement je suis une femme d’un âge déjà certain qui a mis au monde son premier enfant à l’âge de treize ans. Et qui depuis n’a eus de cesse que de faire des fausses couches, là, allez savoir pourquoi Dieu me refait vivre un tel enfer. Je lève les yeux vers la future marraine de mon enfant et lui fit un mince sourire, c’est tout ce que j’étais capable de faire dans la situation.

« Madame avec votre force de caractère vous seriez sans doute capable d’accoucher seule en 10 minutes et d’avoir une réunion pour notre école l’heure suivante. »

Dis-je doucement, c’était plutôt un compliment que je lui faisais car je n’ai jamais vu une femme aussi forte et déterminée que la duchesse de Lyon, c’est une vraie lionne prête à tout pour ses filles et ses enseignantes. J’avais de la chance de compter parmi ses amis et maintenant que je vais être comtesse, elle pourra également compter sur mon argent, enfin l’argent de Henri dont je pourrais disposé comme il me plaira.

« Rassurez vous je ne vous en veux pas mon fils est aussi têtu que moi mais il se calmera. »

J’en étais sûre, cela dit, il est vrai que je n’ai pas agit en protestante tous ses derniers mois, préférant de loin protéger ma famille et moi-même plutôt que de servir la cause. Il faudra que je me ressaisisse je vais bientôt devenir une femme importante et j’aurais donc le pouvoir adéquat pour aidé la reforme. Je l’espérais du moins. La bière arriva et eus l’effet escompté elle me maintenait réveillée, c’est vrai que la tête me tournait et je n’arrivais pas à pousser comme si quelque chose bloquait. Comme si je ne souffrais pas déjà assez, il fallait encore que ce fou furieux de médecin me triture le ventre. Je n’aimais pas les médecins car ils font croire au monde qu’ils savent des choses alors que finalement je ne sais pas si ils en savent vraiment plus que nous. Je me mis a hurler comme un cochon qu’on égorgeait. Ma boutique se trouvait non loin d’un bouché alors je savais exactement à que ressemblait le cri d’un pauvre porc promis à une mort certaine et les cris que je poussais, tout en serrant les mains de mes amies y ressemblait grandement.

Lorsqu’il lâcha enfin mon ventre je pus respirer je terminais la bière que l’on m’avait apportée plusieurs minutes auparavant et pris une très profonde inspiration, j’étais épuisée, pourtant je savais que je n’avais pas fini, loin de là. Il me fallait encore donner la vie à ce petit être. Lorsque l’on m’ordonna de pousser je pris une profonde inspiration et me mis à pousser en y mettant le reste de mes forces. Une fois, deux fois…

Je fus libérée l’une des sages femmes tira le bébé des l’instant que ses bras était libéré, elle lui dégagea les voix respiratoire lui tapotant le dos vigoureusement. Le bébé se mit à hurler. Le son cristallins de ce premier cri enveloppa toutes la pièce. Je me redressais les cheveux collé sur mes tempes les yeux épuisé le corps encore tremblant.

« Qu’est ce que c’est ?! »

Demandais-je avant même de savoir s’il allait bien ou non mais je partais du principe que s’il criait c’est qu’il allait bien.




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Mary A. De LaCroix
Mary A. De LaCroix
Dame de cœur
♕ Métier : Duchesse de Lyon, Baronne de Bridgestone-Prescott et fondatrice-directrice/gérante de la Cross School, pensionnat pour jeunes filles défavorisées ♕ Age : 27 ans ♕ Religion : catholique tolérante. La religion n'est pas ce qu'il y a de plus important. ♕ L'avatar a été fait par : avatar:proserpina/ Signature:FRIMELDA./ Bannière: Mari-Jane ♕ Mon nombre de messages est : 812 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 44 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/03/2013 ♕ Mon pseudo web est : ReineSoleil, Naomi, Lucrezia ♕ Mes autres visages : la nourrice - gouvernante des Cavendish //en pause// Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Tumblr_n3mc7awv031qb64kco7_250

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MessageSujet: Re: Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.  Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Icon_minitimeMer 6 Juil - 21:41
Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.
« Madame avec votre force de caractère vous seriez sans doute capable d’accoucher seule en 10 minutes et d’avoir une réunion pour notre école l’heure suivante. »

Elle pouffa. Elle fut littéralement prise d'une crise de fou-rire en ce moment qui ne s'y prêtait Mais vous n'êtes pas bien de me faire rire en un moment pareil! Joane avait le don, même dans les pires situations, d'y trouver un peu de réconfort. Faire ce genre de compliment était sa manière de combattre la douleur qui lui tenaillait le ventre. Tout en regardant les doigts boudinés du médecin en train de palper le ventre de Joane tout en regardant l'avancée du nouveau-né, Mary ajouta: C'est bien pour cela que je vous interdits de mourir! Je compte sur votre présence le jour de mon mariage et le jour de mes accouchements! Enfin, si Dieu m'accorde ces faveurs un jour... Dans quelques années, elle aurait 30 ans et elle n'avait toujours pas été marié. Elle avait failli. Avec son ami d'enfance, Priam d'Anjou. Mais leurs fiançailles avaient pris fins quand Eleonore LaCroix avait été bannie de la Cour. Alors elle ignorait si cet arrangement était toujours de vigueur.

Mary remercia d'un signe de tête quand Joane lui dit qu'elle ne lui tenait pas rigueur de tout ce qu'elle avait fait. Mary avait agi que dans une unique but: protéger Joane et lui permettre un accouchement serein. Dans un coin de sa tête, elle se dit que c'était l'exécution barbare du mari de Joane qui ne permettait pas à son amie d'accoucher facilement.

Mais ce fut tout autre. Elle voyait le médecin parler avec une des sages-femmes. Énervée que, elles, la maîtresse de maison et la principale intéressée en train de hurler sur le lit ne soient pas mises au courant, Mary ordonna d'un ton sec qu'on lui dise ce qu'il se passait. La nouvelle tomba vite. Le bébé était mal placé. D'où le fait que Joane avait beau hurler et pousser comme une enragée, son enfant ne venait pas!
Ce que faisaient les médecins dans ce cas là était...Douloureux. Cela consistait à tirer et pétrir la peau de la future mère comme si il s'agissait d'une pâte à pain. Autrement dit que cela n'allait pas être de tout repos. Autant pour le petit que pour celle qui devait le mettre au monde. Mary avoua les faits à Joane qui accepta l'intervention.

La drapière - et future Comtesse - se mit à hurler comme une pauvre bête qu'on envoyait se faire égorgée. Elle sentait également son amie comprimer ses doigts et du se faire violence pour ne pas crier, elle aussi. La Duchesse devait soutenir son amie.
Heureusement, l'intervention fut vite terminée, même si les deux femmes eurent l'impression qu'elle avait durée une éternité. Quand Joane relâcha sa main, elle en profita pour étirer ses doigts pour faire passer la douleur tout en se penchant pour prendre la bière épicée pour calmer les douleurs de la future mère. Joane ne se fit pas prier et but le reste de la coupe cul-sec! Vous avez une fameuse descente! Dit-elle.

Ce n'était pas fini. Maintenant, il fallait pousser. Au bout de la cinquième poussée, un cri enfantin empli la chambre de confinement. Le bébé était vivant. Mary se leva s'en attendre pour rejoindre son filleul. Elle sourit en voyant le petit-être venu au monde.
« Qu’est ce que c’est ?! »

En vitesse, la sage-femme, après avoir enlevé le gros des fluides lui imbibant le corps et l'avoir emmailloté vite fait dans un drap propre, le mit dans les bras de la Duchesse.
Mary se tourna vers Joane et dit: "C'est Georgiana!"


Les deux femmes avaient longuement parlé de comment s’appellerait le nouveau-né. Un jour, sans vraiment savoir comment, en parlant du fait que si c'était une fille, le prénom "Georgiana" apparu dans leur conversation. Très vite, à leurs yeux, c'était devenu le nom idéal.
Mary vint mettre Georgiana dans les bras de sa mère: Vous avez une fille Joane!

La Duchesse regarda Maggie en train de pleurer. Pleurer de joie. Elle fit le tour du lit pour la prendre dans ses bras et remarqua que la blondinette avait, elle-aussi, souffert des crises de douleurs de sa mentor. Mais elle n'en fit pas mention et dit: Toutes mes félicitations mon amie! Elle est magnifique.
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MessageSujet: Re: Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.  Vivre la naissance d'un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle. Icon_minitimeMer 3 Aoû - 1:43


Mary & Joane
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M
a fois, il est vrai que j'avais le mot pour rire même dans les pires instant de ma vie lorsque j'ai appris la mort de Jaime, j'avais dit quelque chose comme, "Au moins il n'ai pas mort de froid" très apropos lorsqu'on sait qu'il a été brûlé vif. Donc rien d'étonnant que je trouve quelque chose à dire à propos de Mary et de sa force de caractère. Cette femme est incroyable, elle est de cinq ans ma cadette mais elle m'impressionne, c'est une vraie femme d'affaire et malgré le fait qu'elle ne soit toujours pas mariée elle garde son merveilleux sourire. Car soyons franc, pour un premier mariage, Mary commence à se faire vieille c'est en tout cas ce que la société essaye de nous dire.

« Il serait fort malvenue de ma part de désobéir aux ordres de la duchesse de Lyon. Permettez moi de vous dire que vous ferez une mariée magnifique et j'ai hâte que ce jour arrive mais même s'il ne vient pas je suis fière de pouvoir travailler à vos côtés »

Dis-je très sincèrement, juste avant que ce fou furieux de médecin se mette à me pétrir comme si c'était une vulgaire pâte à pain et pas le bon pain des nobles gens mais plutôt la pâte du pain noir qui sert à nourrir les pauvres et les bêtes et dont personne n'a le moindre intérêt s'il est bon ou pas. Je n'aimais pas vraiment montrer que je souffrais mais ce muffle était si indélicat que je n'avais pas d'autre moyen que d'hurler comme un goret à l'abattoir et croyez moi je sais ce que c'est mon ancien voisin, vivant en face de chez moi était bouché et avait des porcs qu'il destinait bien entendu à son commerce. Brrr cela faisait froid dans le dos lorsqu'il les égorgeait. Lorsque ce monstre eus fini de me torturer le ventre, la duchesse eus l'excellente initiative de m'apporter une chope de bière épicée, que je bus cul-sec, déjà parce que je mourrais de soif et aussi parce que la bière avait tendance à me détendre.

« Ma fois lorsque l'on a vécu la majorité de sa vie avec un homme qui adorait la on apprends comment boire »

Dis-je en riant légèrement en repensant à Jaime, c'est vrai qu'il aimait beaucoup la bière, il adorait cela même, c'était moins cher que le vin et l'on arrivait au même effet lorsqu'on en buvait beaucoup. Cela dit pour moi une chope était suffisante car il me fallait encore donner de ma personne, la dernière ligne droit comme on dit, mais qu'est-ce que celle-ci pouvait être longue et douloureuse. un, deux, trois, quatre, cinq et... oh, enfin ! Un cris perçant résonna dans la pièce, enfin, il était là et vivant qui plus est. Qui l'aurait cru, pas moi après tout ce que je venais de subir. Cela dit, je tendais le cou désespérément pour voir s'il s'agissait de Georgiana ou de Jaime, Henri ne serait sans doute pas ravis que son fils s'appelle comme mon ex-mari mais peu m'importait, Jaime avait été beaucoup pour moi et je n'avais pas pus être là dans l'instant le plus difficile de sa vie, c'était ma façon de lui rendre hommage.

« Elle est magnifique... Georgiana Jane Morangier. coucou jolie demoiselle »

Murmurais-je comblée en pouvant enfant tenir ma toute petite fille dans mes bras. J'avais décidé d'ajouter Jane au prénom de ma fille en hommage à Jaime dont le vrai prénom était James. Ainsi, elle aurait avec elle un petit bout de cette homme qui a si longuement partagé ma vie et qui était peut être un peut fou mais avec un coeur si grand qu'il l'aurait aimé comme sa fille s'il avait vécu. je relevais la tête vers Mary et ma pauvre Maggie qui avais le poignet rouge.

« Merci mesdemoiselles de m'avoir ainsi soutenue dans une épreuve aussi difficile »


//Pour Joane le rp peut se terminer ici, si tu as quelque chose à ajouter hésite pas sinon mpott moi que je verrouille le sujet Smile

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