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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité.
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Mary Tudor
Mary Tudor
Pudding d'amour de Mary Tudor
♕ Métier : Reine d'Angleterre ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : gentle heart ♕ Mon nombre de messages est : 129 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 14 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 29/08/2013

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MessageSujet: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeVen 22 Juil - 18:39
Proches ∞ Mary

Mars 1556. Sa vie n’avait été qu’un océan de tourment qui ne cessait de venir l’accabler. Elle avait tout et pourtant elle ne possédait rien qui ne puisse combler son cœur. L’enfant qu’elle espérait tant ne venait pas et depuis août 1555 son cher et tendre époux était reparti sur ses terres espagnoles pour y prendre la succession de son père Charles Quint. Mary avait regardé son bateau quitter la Tamise, non sans verser une larme, ne voyant qu’en son départ une série de peine et de tristesse. Depuis, elle l’attendait, elle se noyait dans ses lettres, cherchant avec quelques mots la tendresse d’un époux. Philippe la respectait, la conseillait, mais ses mots n’étaient point celui d’un amant et chacun restait pieux, restant dans la stricte loi que l’Eglise dictait au mariage. Elle vénérait cette union, mais son seul regret était de ne point avoir pu concevoir un enfant. Les tourments s’acharnaient. Dieu la punissait pour ne point avoir éradiqué l’hérésie dans son royaume, c’était pour cela qu’elle avait intensifié les condamnations. Plus les hérétiques brûlaient, plus la reine se sentait mieux avec sa conscience et plus elle espérait à nouveau de pouvoir concevoir à son âge avancé un enfant avec Philippe.
Pourtant, malgré tous ses actes envers la religion catholique, malgré la bienveillance du pape à son égard pour tout ce qu’elle accomplissait, les tourments étaient toujours présents et bientôt, elle devrait certainement faire face à une rébellion. Ses espions lui avaient rapporté des rumeurs. On lui avait dit que les hérétiques préparaient un mauvais coup pour la destituer de son trône et la remplacer par sa sœur Elizabeth, qui prendrait par ailleurs pour époux, leur cousin de Courtenay. Mary était furieuse que la fille de la putain lui pose encore des soucis après avoir fait un séjour à la Tour. Elle avait pensé l’y conduire à nouveau, même l’exécuter, mais Elizabeth était aimée du peuple et sans preuve, Mary ne pouvait pas la condamner. Elle avait donc intensifié la garde à Woodstock, faisant surveiller un peu plus sa sœur. Les courriers d’Elizabeth étaient lu avant, tout danger de son côté était écarté.
Mary était confiante, elle avait déjà anéanti Wyatt et sa rébellion, prenant la tête des troupes, faisant un discours qui enflamma ses partisans. Elle s’était battue pour prendre le trône, soulevant des partisans et éliminant Grey et Dudley qui ont voulu lui prendre sa couronne. Ses plus grands ennemis étaient morts, mais à cette époque, la reine pouvait les nommer. Aujourd’hui, elle ne savait rien, elle se doutait seulement que ces personnes étaient des hérétiques. L’ennemi était l’inconnu et même si elle savait qu’elle vaincrait à nouveau, elle craignait qu’il ne fasse trop de dégât avant de partir.

Assise sur son trône, dans la salle du Conseil restreint, Mary, reine d’Angleterre était dans la tourmente. Reginald Pole se trouvait à ses côtés. Cet envoyé du pape, l’un des derniers descendants de la famille Plantagenêt était aujourd’hui son fidèle conseillé, son ami. D’autres occupants se trouvaient dans la salle. Mary y avait réuni les personnes en qui elle avait le plus confiance. Des membres de la garde, certaines de ses dames, de fidèles espagnols. La reine n’était pas seule, c’était bien là sa force, elle pouvait se battre avec les puissances, elle s’en sortirait toujours, puisqu’elle avait la force de son mari et de l’armée espagnole. Que pouvait-elle craindre ? L’hérétique ? Le fléau ? Elle les brûlerait tous, jamais elle n’accepterait qu’ils viennent troubler son royaume. Qu’ils continuent à comploter, elle viendrait les chercher, elle les tuerait.
Une fois tout le monde arrivé, la reine se levant, détaillant chacun des invités à cette table. Son regard était froid, sinistre, tous comprenaient que quelque chose de grave était en train de se faire et qu’ils allaient tous en écrire l’histoire.
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Elena d'Altafuente
Elena d'Altafuente
La mélancolie s'appelle Andalousie
♕ Métier : Duchesse de Malaga y del Infantido et Dame de compagnie de la reine Mary Tudor ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Indi, Poison, M-J, castamere rains ♕ Mon nombre de messages est : 419 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 30 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 19/04/2015 ♕ Mon pseudo web est : Elynore ♕ Mes autres visages : Rosalie Woodley || Margaret Douglas tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Tumblr_mus5xzprZw1s9vy2oo5_r4_250

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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeMar 26 Juil - 20:13

Une reine dans la tourmente


De nouveaux jours sombres s'annonçaient. Pourtant, la brune avait bien cru que la nouvelle serait celle des fêtes, des joies et des sourires aux coins des lèvres. Mais ce ne serait probablement pas le cas. Si sa propre félicité s'annonçait sous le soleil froid d'Angleterre, les jours de Mary Tudor sombraient dans les ténèbres.

Mars 1556 et la reine se désolait de ne plus avoir son époux à ses côtés. Philippe avait regagné ses nouvelles terres et quelques espagnols étaient restés. Elena faisait parti de cela avec Jeanne de Habsbourg et le Duc del Infantido. L'Andalouse, plus proche de la reine que jamais, cherchait avec l'aide des autres Dames de Compagnies à divertir Mary, en vain. Une atmosphère pesante régnait dans le palais. Les jours passaient et se ressemblaient. Mais les rumeurs grandissaient et Elena d'Altafuente n'y pouvait rien. Certains disaient que la princesse bâtarde du roi monterait bientôt sur le trône d'Angleterre. Cette pensée donnait la nausée à l'Espagnole. Mais contrairement à d'autres, ce n'était pas le fait qu'elle soit protestante qui dérangeait le plus la belle Brune. Non ce qui révulsait au plus au point la Duchesse, c'était qu'elle était une bâtarde. Aux yeux de Dieu et du Pape, Elizabeth n'était pas aussi digne que Mary de régner sur un tel royaume. Une bâtarde avait-on seulement déjà vu cela. ?

Elena préférait ne pas y penser. Mary faisait ce qu'il fallait pour éloigner sa demie sœur. La reine avait raison de se méfier. Si la bâtarde ne faisait rien en théorie pour prendre le trône de son aînée, ses fidèles ne restaient certainement pas si passifs que cela. Alors Elena aidait comme elle pouvait la reine.

Ce jour-là, Elena s'était levée aux aurores. La reine était tourmentée et la brune le sentait depuis quelques jours. Et ce jour-là, la reine avait appelé tous ses proches. L'heure était grave. Elena, après avoir passé du temps auprès de Mary, s'était retirée dans ses appartements pour se préparer. Elle avait revêtue une robe sobre, sombre et arpentait maintenant les couloirs froids du palais. Elle fut rejointe par d'autres Dame de Compagnie comme Jane Dormer et Lady Racklyfe. Elles arrivèrent bientôt dans la salle du Conseil. Elena franchit aux côtés des autres les portes. Ses yeux se posèrent sur la grande salle. Mary était déjà là. Assise sur son trône, elle attendait ses fidèles. Elena s'avança vers sa reine et s'inclina devant elle. « Votre Majesté ! » fit l'Espagnole dans un anglais qui tendait à s'améliorer. Puis elle alla s'asseoir à la place qui lui était dévolue. Les autres firent de même et finalement la Mary Tudor, Reine d'Angleterre, se leva et posa un regard sinistre sur ceux présents dans la salle du Conseil.


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Arthur Wayne
Arthur Wayne
the sword in the darkness
♕ Métier : Soldat de la garde royale, second du capitaine John Herbert. ♕ Age : 26 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Poison Ivy ♕ Mon nombre de messages est : 982 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 88 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 27/06/2013 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Lavinia Tyburn & Théodore Wolmar Administratrice en uniforme de garde royale.

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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeMar 26 Juil - 20:51
UNE REINE DANS LA TOURMENTE


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MARS 1556.

Alors que la reine pleurait le départ de son mari vers l'Espagne et l'absence d'héritier au trône d'Angleterre, Arthur allait bientôt, très bientôt devenir père. En septembre, quelques mois après son mariage, il avait appris que son épouse, Constance, était enceinte. On pouvait dire que tout lui souriait. Une promotion ; second de son mentor et chef de la garde, le fameux John Herbert, un heureux événement en route, et un sujet de dispute en moins puisque sa femme avait quitté son emploi de serveuse. Pour couronner le tout, bon nombre d'espagnols avaient mis les voiles. Arthur ne les aimaient pas beaucoup depuis l'épisode de leur attitude déplorable lors de l'attentat de la joute. Attentat auquel on avait finalement trouvé un coupable, ou plutôt une coupable...La jeune Rosemary Blackwood.

Arthur était désolé que la vérité aie été si laide, car il s'agissait d'une amie de Constance, mais il était aussi inquiet car il réalisait qu'il ne pouvait pas parler librement de ce genre d'évenements avec Constance...Sa femme ne voyait pas le danger dans l'hérésie, elle était trop douce, trop tolérante. Secrétement, il craignait qu'elle ne donne une éducation trop laxiste à leurs enfants pour ce qui était de la religion.

Ceci dit, une inquiétude plus grande rongeait le jeune homme. Le ventre de Constance s'était beaucoup arrondi ces derniers mois, vraiment beaucoup. La veille de ce jour, au matin, Arthur avait fait venir une sage-femme. Le jeune homme n'avait d'ordinaire aucunement confiance en ce genre de personnage qu'étaient les médecins, car après tout, sa mère s'était ruinée en payant en médecins qui n'avaient jamais su sauver son père. Il avait donc préféré faire appel à une sage femme du quartier, et, se fiant à son expérience lui demander si ce qu'il pensait était bien la vérité.
La sage femme le lui avait confirmé. Elle soupçonnait des jumeaux. Une bonne nouvelle certes, sauf que cela multipliait les risques par deux... Et si Constance laissait sa vie en donnant la naissance à leurs enfants ? Cette pensée traumatisait Arthur, qui priait déjà chaque jour Dieu et la Vierge de garder Constance et les enfants qu'elle portait en elle. Le soldat n'avait pas l'âme tout à fait tranquille et il ne voulait surtout pas que Dieu le punisse à travers Constance. Après tout, il ne faisait que se racheter depuis si longtemps. Et il continuait chaque jour. Il faisait de son mieux pour être un très bon chrétien, un homme de bien.

Passé son jour de congé, ayant à regret laissé Constance au bons soins de Jane Ann et d'Eliott, Arthur était arrivé un peu plus tôt sur son lieu de travail pour profiter de l'atmosphrère paisible et divine d'une des chapelles de Whitehall. Difficilement, gêné par son épée, Arthur s'était agenouillé pour prier pour la santé de son épouse et de son ou ses enfants à venir. Le frottement du fourreau contre le sol de l'église fut le seul bruit qui troubla le silence avant un long moment de paix et de calme. Concentré, Arthur ne remarqua pas les bruits de pas qui s'approchaient. John Herbert était entré dans la chapelle. Il s'approcha d'Arthur et, même s'il n'avait pas envie de le déranger dans sa prière, fut contraint de poser une main sur l'épaule de sa recrue. Arthur, sorti brusquement de ses pensées, tourna la tête vers son chef.

« J'éspèrais te trouver ici, Arthur. La reine nous demande. », annonça-t-il.

« La reine ? Elle me demande moi ?»

« Arthur Wayne, c'est toi non ? Elle a demandé à voir plusieurs personnes, tu en fais partie. Les autres gardes qu'elle a demandé à voir sont déjà en route.»

Arthur ne put retenir son étonnement. Certes, le jeune homme avait gravi les échelons depuis son admission dans la garde. Il avait, à plusieurs reprises, pris sa garde dans la même pièce que la reine. Il lui avait adressé la parole une fois pour un rapport important... Mais elle ne l'avait jamais appelé nominativement.
Arthur regarda la crucifix et fit son signe de croix pour prendre congé de Dieu avant de se lever et de suivre son capitaine. Il ne savait pas pourquoi la reine voulait la voir, mais il espérait que ce n'était pas trop sérieux. Il n'était pas à l'aise avec toutes ces exécutions. Il croyait en sa souveraine, et en la volonté divine. Il savait qu'il fallait empêcher l'hérésie. Mais ce n'était jamais agréable d'en arriver là...

Arthur et John arrivèrent en même temps dans la salle du conseil. Arthur n'y était encore jamais allé. Un luxueux et long tapis reliait le trône de la reine à la porte. Ses collègues, à mi chemin sur ce tapis, se relevaient à l'instant de leur salut à la reine. Arthur s'agenouilla à son tour, en signe de respect et d'obéissance au serment qu'il avait prononcé, celui de servir sa reine. Il se releva quand la reine lui en donna l'autorisation. Elle était assise sur son trône, entourée de plusieurs dames d'honneur.

Arthur s'écarta de l'allée qui donnait vers la porte, et avec John, se plaça au côté des collègues choisis par la reine. Il se demandait si d'autres personnes étaient attendues, et regarda John pour tenter de déceler la réponse dans son regard. Mais John restait droit, regardant devant lui. Arthur se dit qu'il devait sans doute faire de même, après tout, il était soldat. Attendant donc d'éventuels invités à cette réunion, ou au moins, un mot de la reine, la salle était plongée dans un silence long et pesant.
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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeMar 23 Aoû - 17:11
une reine dans la tourmante
proches de la Reine
No beast so fierce but knows some touch of pity. But I know none, and therefore am no beast.

Je souriais subtilement à la lecture de cette lettre où il était mentionné que la Reine m'invitait à une réunion. J'acceptais sans bronché bien entendu. Je pensais alors qu'il était temps d'avancer mes intérêts personnels. Il était primordial que je prenne la régence du royaume du Portugal. Après tout mon fils -je n'en doute pas un seul instant- sera Roi du Portugal. Il était dans mon droit absolu de récupérer la régence, et je devais en finir avec cette affaire. Cela avait bien trop tarder et il fallait lors de ma rencontre avec ma belle-soeur que je lui rappelle mon soutien et ma fidélité, pour ainsi avoir son soutien -qui m'est à l'heure actuelle indispensable- en retour concernant la régence du Portugal. Je pouvais bien maudire le jour où mon empereur de père a préféré ma tante à sa très chère fille. Je ne méritais pas tout ceci, et en conséquence, je devais vivre avec ces anglais que je devais supporter. Mais je me demandais pendant combien de temps il fallait jouer à ce jeu qui m'ennuyait de plus en plus. Ce matin, comme à mon habitude, je me trouvais dans mes appartements où je me préparais pour ladite réunion. Le jour était venu de faire entendre ma voix portugaise, me disais-je. Je prenais soin de bien choisir ma robe qui était aux couleurs rouge, commandée spécialement pour moi. La couleurs faisait écho au Portugal mais aussi à l'Espagne, rien ne pouvait être si explicite que cela. Je vivais dans le seul but de me battre pour faire valoir les intérêts portugais mais aussi pour rappeler la puissance de l'Empire espagnol.

J'entrais dans la salle du Conseil au palais royal de Whitehall à Londres, et remarquais déjà la présence de la Reine, d'Elena et d'un gentilhomme qui semblait être un garde si l'on se fiait à ses habits. La Reine paraissait presque angoissée. Je fis le lien avec le départ de mon cher frère Philippe. Je ressentais pour ma part une certaine inquiétude d'un côté, mais d'un autre côté un certain soulagement. Si Philippe devait succéder à notre père, j'allais être en quelque sorte libérée de son emprise et enfin pouvoir réclamer la régence du Portugal sans réelle opposition. Mon frère Philippe ne pouvait que me soutenir et approuver ma requête, tout du moins c'est ce que j'espérais. Je pensais rêver. Notre Empire était si puissant en Europe, et grâce à la Reine -qui n'était pour moi qu'un pion sur l'échiquier espagnol- et mon frère en Angleterre, il le devenait encore plus.

Le visage de la Reine était froid, presque obscurcit. Je me demandais instantanément ce qu'il se préparait, ce qui allait arriver. Mais moi, je n'avais point peur, loin de là. Je savais la Reine intransigeante, mais elle s'y prenait mal en politique, pensais-je tout bas. "Votre Majesté" la saluais-je tout en faisant une courte révérence. "Elena" dis-je simplement pour saluer ma chère amie. L'heure était peut-être grave, nous allions avoir du temps pour converser plus tard. "Salutations" m'adressais-je brièvement au garde qui se trouvait là.

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Mary Tudor
Mary Tudor
Pudding d'amour de Mary Tudor
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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeMar 6 Sep - 21:24
Les proches peuvent toujours rejoindre ce RP.

Proches ∞ Mary

Mars 1556. Philippe était parti depuis bien trop longtemps et depuis Mary priait chaque soir pour son retour. La reine se sentait seule, tellement seule et dans ce pays où l’hérésie régnait toujours, elle se sentait chaque jour plus seule. A qui pouvait-elle faire confiance alors que son propre sang l’avait trahi ? Sa cousine Jane Grey avait usurpé son trône avant qu’elle ne lui reprenne, sa sœur Elizabeth complotait sans cesse contre elle. Mary était cernée de toute part et chaque jour Dieu la mettait à l’épreuve. Heureusement, la reine avait le sentiment d’avoir toutes les forces de cette terre pour surmonter les épreuves et grâce à son époux et à la ferveur de fidèles catholiques, elle savait sur qui elle pouvait compter.
Ses fidèles, Mary les avait réunis dans la salle du conseil. Reginald Pole était présent, ainsi que Gomez Suarez l’ambassadeur de son époux qui devait lui faire juste après un compte rendu. Ensuite, deux autres espagnols se trouvaient autour de la table du conseil, Elena d’Altafuente une fidèle dame d’honneur qui était venue avec Philippe et Jeanne de Habsbourg sa belle-sœur. Ferventes catholiques, Mary ne voyait désormais pas sa cour sans les deux femmes et elle avait été bien contente de pouvoir compter sur leur présence quand Philippe quitta l’Angleterre en août dernier. Parmi la garde, Mary avait convoqué John Herbert celui qui la dirigeait et un homme qui avait toujours fait preuve de courage à l’égard de la religion catholique et de la reine Arthur Wayne, un homme avide de faire ses preuves. Mary comptait beaucoup sur ces personnes pour faire avancer sa cause, mais également pour dénicher ses ennemis qui fomentaient des complots pour la renverser de son trône.
La reine attendit que les derniers invités s’installent autour de la table et elle se leva, regardant les visages tour à tour, doutant de chacun d’entre eux comme la reine paranoïaque qu’elle était en train de devenir. Son père était pareil, dans la fleur de l’âge, il avait fini par se méfier de tout le monde et à condamner à mort ses plus proches représentants. La reine le jurait, si l’une des personnes autour de cette table la trahissait, elle la ferait condamner à mort sur le champ.

« Bien. » Elle marqua un temps de silence, conservant son regard appuyé sur chacun des visages de l’assistance. « Grâce à mes espions, j’ai ouïe dire qu’un complot était en train d’être préparé dans mon royaume, pour me renverser. Qui sont les coupables ? Les protestants très certainement. Dans quel but ? Sûrement pour mettre ma sœur à ma place puisqu’il semblerait que mes ennemis en ont fait leur symbole depuis son emprisonnement à la Tour. » Si seulement Dieu avait pu emporter cette traîtresse au moment venu, au moins elle en aurait été débarrassé définitivement et elle pourrait protéger son royaume de l’hérésie pour toujours. Chassant cette pensée la reine reprit son discours. « Si je vous ais réunis ici, c’est parce que l’Angleterre et notre Seigneur a besoin de votre aide pour surmonter cette nouvelle épreuve qui s’impose à nous. J’ai besoin de vos oreilles et de vos yeux pour observer à ma place mes ennemis. Auriez-vous entendu parler de ces rumeurs à propos de ce complot ? Qui les propagent ? » Demanda la reine tout en s’adressant aux personnes présentent.

Reginald Pole qui n’avait encore rien dit jusqu’à présent se leva et s’inclina auprès de la reine pour lui présenter les rumeurs qu’il était parvenu à assembler.
« Votre Majesté, selon une source sûre, les Français participeraient à ce complot, il cherche à vous destituer, mais je doute que cela soit pour appuyer la princesse Elizabeth, mais leur reine d’Ecosse Mary Stuart. Après tout, s’ils parvenaient à la faire reine d’Angleterre, l’héritier du roi Henri serait roi d’Ecosse, Angleterre et de France, créant ainsi une force pouvant rivaliser avec l’Espagne de notre bien aimé roi. » Il s’inclina de nouveau et se réinstalla sur son fauteuil.

Le visage de la reine passa du blanc au rouge. Tout le monde pouvait remarquer qu’elle était furieuse et pourtant elle ne haussa pas le temps quand elle s’adressa à John Herbert et ses gardes.
« Herbert, vous semblez avoir une bonne équipe, je veux que vous surveillez les Français présent à la cour. Vous devez connaître chacun de leurs mouvements, rien ne doit vous échapper. Je veux également que vous alliez à Woodstock pour interroger ma sœur, si vous avez le moindre soupçon sur elle, je l’enfermerai de nouveau à la Tour. » La reine termina sa phrase dans un sifflement de dégoût. Pourquoi Diable son père lui avait-il imposé la présence de cette bâtarde ?

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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeSam 10 Sep - 19:26
Ce n'était pas tous les jours qu'on était convoqué auprès de la reine. Je me demande ce qui se passe, cela doit être important. Je suis quelques autres gardes dont Arthur toujours prêt à agir pour sa reine. Je ne suis pas autant dévoué que lui. Il l'ignore évidement et il faudrait mieux qu'il l'ignore jusqu'au bout. S'ils apprenaient que j'étais protestant … ma famille à servit sous les règne précédant ils m'ont transmis certaines valeurs. Je ne suis pas prêt de renoncer à ma foi où à mes choix, mais je me garde de le dire. Je ne suis pas fou. Je ne veux pas risquer la vie de mon fils. Je me place à côté de mes collègues qui restant droit comme un i et j'en fais autant. La reine commence alors son discours. Je suis resté très à l'écoute, un complot … ce n'est pas tellement étonnant. J'en ai entendu parler. On se parle entre protestant, je ne fais pas officiellement parti de ceux qui font les choses, mais je serais toujours dévoué à leur cause. Je ne suis pas surpris qu'elle demande que nous surveillons les Français. Ses paroles m’écœurent toujours autant. Elle serait prête à nouveau à enfermé sa sœur. Je me demande bien ce qu'il se passe dans sa tête pour être aussi cruelle. Je voudrais pouvoir changer les choses, pouvoir prévenir Elizabeth Tudor et je songe à Mark. Mark a été le garde qui la surveillait, peut-être qu'il pourrait faire quelque chose pour prévenir les autres. Tout ça est fort bien compliqué. J'ai parfois l'impression que ce n'est pas de mon ressort, mais si nous ne bougeons pas qui le fera. Pourquoi devrions nous nous soumettre? C'est insensé. J'aurais aimé savoir qu'elle était la source dont Reginald Pole à parlé, je n'en saurais pas plus. C'est une aubaine que je sois de la garde, personne ne me soupçonnerait, mais je ne connais personne qui fasse vraiment parti de ceux qui changent les choses. Je ne suis qu'un garde pour l'instant … juste pour l'instant. Je pense soudainement à Anne. Anne de Clèves. Peut-être qu'elle connaît ces gens-là. Je ne sais pas réellement quoi faire, si je parle elle pourrait tout aussi bien me dénoncer, après tout elle aussi a prêté serment à sa reine. Il faudra que je fasse ce qu'on me demande. Je n'ai pas tellement le choix si je ne veux pas qu'ils aient le moindre soupçons à mon égard. C'est terrible d'avoir à me battre pour ma conscience. J'espère que tout ça prendre bientôt fin car cela devient vraiment insupportable.
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Elena d'Altafuente
Elena d'Altafuente
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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeJeu 15 Sep - 19:03

Une reine dans la tourmente

Elena se tenait droite sur son siège. Un garde royal les rejoignit bientôt. Puis ce fut au tour de la princesse Jeanne de Habsbourg de les rejoindre. Elena sourit à sa princesse. Si Mary Tudor était sa reine maintenant que le prince Philippe avait succédé à son père sur certains trônes, Jeanne de Habsbourg restait sa princesse, son amie. La sœur du roi salua d'une révérence la reine d'Angleterre. Puis elle salua son amie la duchesse de Malaga, Elena d'Altafuente. « Votre Altesse », lui répondit l'espagnole. Puis la reine d'Angleterre se redressa et posa un regard presque inquisiteur sur chacune des personne présente dans la salle du conseil. Elle les avait pourtant elle-même réunis.

Puis la reine Mary Tudor prit enfin la parole. Son sang dans ses veines se refroidit soudainement. Un complot avait-elle annoncé sans détour. Un complot visant, selon ce qu'elle avait recueilli grâce à ses espions, à la remplacer par sa sœur. Elizabeth Tudor, Elena ne savait que penser de la princesse protestante. Elle était certes une bâtarde mais voulait-elle réellement renverser sa sœur ? Ou était-ce un espoir infondé des comploteurs. Pourtant, Elena ne pouvait que voir d'un mauvais œil cette princesse. Et ce n'était pas tant parce qu'elle était protestante mais bien plus pour le rôle qu'avait joué sa mère. Elena avait beau se dire que la fille ne devait pas payer pour la mère, qui avait déjà perdu sa tête pour d'autres raisons, elle n'y arrivait pas. Anne Boleyn avait causé la perte de Catherine d'Aragon. La courte bataille entre Catherine d'Aragon et Anne Boleyn avait plus ressemblé à une lutte sourde entre l'Espagne et la France pour être au côté de l'Angleterre. La Duchesse de Malaga resta silencieuse.

Ainsi c'était pour cela que la reine les avait fait venir ici. Elle voulait rien de moins qu'ils soient tous ses yeux et ses oreilles. Elena jeta un regard à la princesse espagnole. Il fallait dire qu'elle ne comprenait pas bien la démarche de la reine. Elle l'avait dit elle-même, elle avait des espions pour cela. Mais visiblement, un des hommes présents ici lui répondit. Et ses mots firent frissonner l'andalouse. Les Français, jamais ils ne devaient réussir à prendre l'Angleterre. Philippe ne le permettrait pas. Les écossais, la reine devait s'en méfier, mais c'était son humble avis sur la question. La reine parla de nouveau et cette fois elle annonça sa ferme intention d'enfermer une nouvelle fois sa sœur si ses gardes avaient le moindres soupçon sur sa loyauté. Ce fut après ces mots que la duchesse espagnole et dame d'honneur de la reine prit enfin la parole. Elena regarda la reine Mary et choisit avec soin ses mots.

« Majesté, je ne peux que vous dire tout comme l'a fait avant moi Monsieur Pole de vous méfiez des français présents à la Cour. Néanmoins, je doute qu'enfermer une nouvelle fois votre sœur sera une bonne solution. » Elena s'interrompit un court instant et sentit les regards de tous se poser sur elle.

« Je ne la soutiens point. La princesse Elizabeth est une bâtarde et elle n'a pas à monter sur le trône d'Angleterre. » ajouta-t-elle. « Malgré tout, l'enfermer ne ferait qu’accroître sa popularité auprès des comploteurs. Ils pourraient la voir comme une martyr et vous percevoir comme une reine intransigeante. Je vous suggère davantage de la garder à vos côtés. À la Cour, sous vos yeux, elle ne pourra point vous nuire. Mon père disait souvent qu'il faut garder auprès de soi ses ennemis tout comme ses amis et je pense qu'il avait raison. »La brune déglutit et ajouta finalement. « Mais je ne suis que votre humble dame d'honneur et votre choix est votre, Majesté » conclu-t-elle en baissant humblement la tête.

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Arthur Wayne
Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeVen 16 Sep - 21:57
UNE REINE DANS LA TOURMENTE


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MARS 1556.
Arthur était un homme torturé et perdu. Il ne faisait pas confiance aux espagnols, dont il avait bien pu remarquer l’arrogance lors de l’attentat de la joute. Il ne voulait pas que sa belle Angleterre soit hispanisée. D’autre part, il ne voulait pas non plus voir l’Angleterre tomber aux mains de l’hérésie personnifiée en la personne d’Elizabeth Tudor. Au début, comme tout le monde, il avait eu de la compassion pour elle. Oh, elle était très douée pour jouer les prisonnières innocentes. Elle ne pouvait pas être coupable de quoi que ce soit, c’est ce que ceux qui la rencontraient se mettaient à penser…Puis, un jour, à la Tour, Arthur vait posé la question fatidique à Elizabeth Tudor. Et sa réponse lui avait glacé le sang. Ce jour là, il avait hésité à la tuer sur le champs. Il était assez proche, il était armé, elle ne survivrait pas au coup d’une lame bien plantée, toute sorcière et fille d’Ann Boleyn qu’elle était. Il avait cependant renoncé, et avait quitté la pièce sans le moindre incident, amoureux de Constance, qu’il était sur le point d’épouser.

Le cardinal Pole conseillait à la reine de se méfier des Français. Certes, tout cela se tenait. Arthur n’en demeurait pas moins méfiant également à l’égard des espagnols, et du cardinal également. C’était à cause d'un ecclésiastique proche de la reine, Stephen Gardiner, qu’il avait été contraint de tâcher ses mains de sang dans la mort de John Dudley pour le compte d’Anne Stanhope. Même les ecclésiastiques étaient corrompus, parfois. Arthur l’avait bien compris, mais il n’allait pas pour autant renier l’Eglise. Les protestants mélangeaient tout, ils allaient trop loin dans leur propos, ils fomentaient des attentats contre leur souveraine légitime pour mettre une fille de sorcière sur le trône…Leur âme serait condamnée à un Purgatoire éternel.

Arthur était perdu, car il n’était pas un homme mauvais, et que voir brûler des gens ne lui apportaient aucune satisfaction. Il souhaitait qu’il y aie une autre solution, mais il savait qu’il n’y en avait pas.
Si Arthur aimait sa femme, quelque chose en lui s’était brisé depuis la mort de Rosemary Blackwood. Cette femme, aussi jeune soit elle, avait dirigé un attentat, le jour où il était de garde, le jour où il avait été blessé à la joute et qu’il avait dû seul, avec l’aide de quelques jeunes recrues seulement, tâcher de sauver un maximum de personnes de l’effondrement d’une partie des places assises du terrain de joute. Pourtant, Constance était quand même triste pour Rosemary…Ne comprenait elle pas le crime qu’avait commis cette femme ?...Son épouse était trop influençable…Elle était une proie facile pour les hérétiques…Et cela terrifiait Arthur.

Une espagnole, la duchesse de Malaga, avait pris la parole pour conseiller à la reine de ne pas enfermer Elizabeth Tudor à nouveau. Etonnament, Arthur était d’accord avec les propos de la jeune femme. Autant il se méfiait de la princesse rousse, autant il ne pouvait qu’approuver l’idée que l’enfermer renforcerait son côté martyre pour les hérétiques.

Le jeune homme, qui allait bientôt être père, ne s’était pas attendu à être convoqué par la reine en ce jour, mais avait de toute façon prévu de demander une audience avec elle dans la journée. Il disposait d’information sur une personne très connue à la cour, l’accusant avec certitude d’hérésie. Oh, cela faisait bien longtemps qu’il se méfiait d’elle, étant donné la propre méfiance que cette personne lui accordait, comme s’il se montrait trop croyant et pieux pour elle…Mais il n’avait rien voulu faire avant d’avoir des preuves. Autrefois, il aurait foncé tête première. Aujourd’hui, Dieu le pardonne, il ne voulait pas se compromettre dans le cas où la reine venait à perdre la couronne. Il allait être père, et il devait protéger ses enfants…Il préférait que seule la reine elle-même aie connaissance des soupçons qu’il pouvait apporter et non l’ensemble de la garde ou le cardinale Pole.

« Votre Majesté », s’imposa Arthur après le discours de la duchesse espagnole. Il avait incliné respectueusement la tête. « Arthur Wayne, second du Capitaine John Herbert, à votre service. », dit il pour rappeller à la reine qui il était, plus par politesse que par crainte qu'elle n'est oublié qui il était. Il s'était tout de même illustré dans plusieurs événements notoires.« Si vous me permettez, je ne peux que rejoindre Madame la duchesse de Malaga dans ces propos. Au début de votre règne, j’ai participé à mâter la révolte de Thomas Wyatt, après quoi j’avais reçu une promotion ; celle de surveiller la princesse à la Tour. Je dois dire que j’ai très vite compris qu’elle se servait brillamment de sa position de prisonnière. Elle parvient sans peine à manipuler ceux qui la côtoient, à leur donner l’impression qu’elle n’est coupable de rien, et qu’elle est victime d’une erreur de votre part. Elle a tâché de me manipuler moi aussi, proposant de m’offrir des livres que vous lui aviez envoyé et qu’elle avait fini de lire. », expliqua t il. « Enfermée, elle n’a rien à faire pour s’attirer la compassion et l’affection des hérétiques. Ils se battent pour elle et en son nom, sans que nous sachions qui ils sont. Certes, je ne pense pas que vous vous trompiez ; elle désire votre place. Mais elle ne fait rien pour l’obtenir, elle agit prudemment et attend que les révoltés la prenne pour elle. Si la princesse était à la cour, peut-être pourrait elle guider la garde vers les traîtres. Nous garderions un œil sur ceux qui lui parlent trop longuement, trop régulièrement. Nous pourrions peut-être plus facilement les débusquer. Mais je ne suis que votre humble serviteur, et j’ignore si mon idée est la bonne. Comme le disait la duchesse, le choix vous appartient. Vous savez mieux que nous tous ce qu’il convient de faire. », dit Arthur.

« En revanche…Si je ne peux vous prodiguer davantage de conseils sur ce point, je dispose d’informations importantes concernant les éventuels traîtres parmi nous. Si sa Majesté désire les entendre…», poursuivit Arthur, tenant ainsi en haleine l’ensemble de la salle, et attendant le signe de sa reine qu’il pouvait continuer. « Lors de la joute organisée peu après l’arrivée du roi consort, durant laquelle a eu lieu un attentat, j’ai secouru plusieurs personnes de votre cour, comme le veut mon métier. Parmi ses personnes, se trouvait une noble, la sœur du Duc de Devonshire. L’époux de cette jeune femme, pour me remercier, m’invita à dîner. Le duc en fit de même par la suite. Je remarquais tout de suite que son épouse, la duchesse Antanasya, se méfiait de moi, et ne m’accueillait pas avec la même sympathie à sa table. » Arthur aurait évidemment préféré raconter tout cela seul face à la reine, mais il n’y avait que des personnes de confiance dans cette salle après tout. Quoi que, le jeune homme ne connaissait pas tout les gardes présent. Dom, par exemple. Ce soldat en disait toujours très peu et restait à l’écart lorsqu’il s’agissait d’hérésie. Un bon élément, certes, d’où sa présence ici. Mais très discret…Toutefois, Arthur se rassurait en se disant que quand bien même un traitre se trouvait dans cette pièce, le soldat ne disait rien de mal. Il n’accusait personne sans preuve et ne faisait que son travail car il pensait à sa famille, et ne voulait pas se mettre à accuser tout ceux qu’il soupçonnait sans preuves et risquait d’être en danger si un jour, le trône passait à quelqu’un d’autre.

« Une servante de la duchesse est venue me trouver. J’ignorais que j’allais être convoqué à cette réunion, et je comptais donc demander une audience avec Votre Majesté dans l’après midi pour l’en informer. Cette servante a senti qu’elle pouvait me faire confiance, et que j’étais un homme loyal à sa Majesté et à notre Sainte Eglise, m’a-t-elle dit. C’est pourquoi elle m’a confié être certaine de l’hérésie et des projets de trahison et de rébellion de sa maitresse, la duchesse Antanasya Cavendish. La duchesse désirerait voir votre sœur sur le trône et agirait en ce sens, toujours selon cette servante, et serait de confession protestante. Elle me confia toutefois qu’elle ne peut dire la même chose pour le Duc, car elle ne peut être certaine qu’il soit impliqué dans les mêmes actions de traitrise que son épouse étant que celle ci mène ses actions en cachette de son époux. Mais elle ne pouvait plus vivre en servant une hérétique, craignant pour le salut de son âme, et m’a demandé de vous rapporter ceci et de plaider sa cause, pour qu’elle puisse obtenir un nouveau travail de servante pour Votre Majesté. Dévoiler les secrets de son employeuse la privant évidemment de son emploi, elle craint de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de ses trois enfants. Elle m’a donné sa parole de se présenter à Votre Majesté et de tout lui expliquer dans les détails, dès qu’elle sera assurée d’être protégée par un nouvel emploi pour la couronne. »
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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeJeu 29 Sep - 10:00
une reine dans la tourmante
proches de la Reine
No beast so fierce but knows some touch of pity. But I know none, and therefore am no beast.

Je n'aimais guère l'Angleterre, et cela je le ressentais un peu plus chaque fois que je sortais de mes appartements chaque jour. Mon frère reparti pour le Saint Empire, je me trouvais presque seule à Londres, avec ma très chère belle-soeur la Reine dirais-je. Mais cette dernière était désespérée, et cela commençait à se faire remarquer. Elle semblait avoir perdu toute ambition face à la menace de ces hérétiques qui grandissait chaque jour. Je soupirais à cette pensée. Le pays était en train de s'affaiblir voire en danger, et cela n'arrangeait point mes affaires. C'était pitoyable de voir le pays s'éclater de l'intérieur même. À vrai dire il y avait peu d'espoir et la Reine le savait au fond, et son visage traduisait bien sa fatigue. Je fronçais les sourcils, me demandant encore combien de temps j'allais encore rester dans la capitale anglaise. Cependant je me résignais à me plaindre tout simplement parce que j'avais besoin du soutien anglais, et afin d'assoir mon influence, je me devais de rester auprès de Sa Majesté Mary, surtout en l'absence de mon frère Philippe, parti il y a quelques mois déjà. Fort heureusement j'avais sa totale confiance, ce fut au moins une bonne chose. Mais combien de temps encore nous reste-t-il avant qu'on ne lui arrache le trône profitant de sa faiblesse ? Je pensais dès lors qu'il fallait agir vite, et j'étais prête à lui dire ce jour-là car je savais que le sujet de cette réunion au Conseil du Palais était très important. Quand je m'y trouvais, il y avait beaucoup pour la plupart des Anglais. Ceci dit j'avais l'habitude depuis le temps. J'espérais alors que ces Anglais aient ouvert l'esprit vers nous. Nous n'étions jamais sûrs de l'entourage de la Reine, mais je compter garder mon influence par ici, je suis une Princesse après tout et je ne pouvais croire qu'elle pouvait douter de ma loyauté.

Je reconnaissais peu de gens, la plupart étant de la garde royale, mais je n'y prêtais guère attention et écoutais plutôt de manière attentive la Reine lorsqu'elle pris la parole. J'étais assise aux côtés de Sa Majesté Mary à la table, je remarquais son visage ferme lorsqu'elle évoqua un sujet sensible. Un complot. Je réfléchissais dans le même temps, puis m'adressais à elle tout en m'inclinant un peu. "Cela est surement vrai Votre Majesté, et si vous n'agissez pas rapidement, sans que vous n'ayez le temps de respirer, votre soit disante soeur vous usurpera le trône." lui répondis-je sur un ton sérieux. Qu'attendait-elle pour l'écarter, la mettre hors d'état de nuire, voire l'exécuter ? C'était ce laxisme qui allait la faire tomber, c'était ce que je pensais, et loin de moi d'en penser du bien. Il fallait asolument qu'elle reste sur son trône, sinon je ne pouvais récupérer la régence au Portugal qui me revenait de droit. "Vous pouvez toujours compter sur moi Votre Majesté, en tant qu'alliée, mais aussi en tant que belle-soeur, ne l'oubliez-pas." rétorquais-je à la Reine après qu'elle nous ait expliqué un peu en détail les raisons de notre venue à cette réunion. "Je ne doute pas que ces satanés hérétiques en soit à l'origine. Je ne vois nulle autre personne, ils sont bien trop pernicieux pour vouloir une telle chose je le crois." finissais-je en exprimant mon opinion sur le sujet suite à ses questionnements.

Tout à coup le cardinal pris la parole, et c'était avec intérêt que je l'écoutais. Les Français disaient-il. Cela n'était pas totalement incensé. Il est vrai qu'ils ont un intérêt important envers le trône d'Angleterre, de grands ambitieux, surtout lorsqu'il s'agit de tenter de nous, le grand Empire romain germanique, faire face. Je baissais la tête en guise d'acquiescement. En l'écoutant, j'avais l'impression que la Reine Mary était cernée de toute part, les protestants, les Français, et sans oublier les Écossais qui complotent silencieusement avec ces Français. À la remarque du cardinal, la Reine semblait devenir de plus en plus en colère, comme si cela ne suffisait pas. Mon amie la duchesse de Malaga prit ensuite courageusement la parole, et l'écoutais toujours avec la même attention. Je fronçais les sourcils lorsqu'elle tenta de contredire l'idée de la Reine. Que voulait-elle dire par cela ? Je continuais à l'écouter avec intérêt cependant, car ces paroles n'étaient pas tout à fait dénouées de sens en réalité. Je n'eue le temps de reprendre la parole qu'un garde s'adressa aussi à la Reine pour lui répondre et évoquer sa position. Ah, ce fameux Arthur Wayne s'était-il présenté. J'avais ouïe dire qu'il était un brave garde à travers quelques évènements. Par ses paroles, il donnait un air très intelligent, remarquais-je. Je restais attentive à ses propos. C'est qu'elle était rusée cette soit disante princesse Elizabeth Tudor, mais surtout manipulatrice. Elle voulait surement profiter de la situation de faiblesse de la Reine et des révoltes pour avoir la place qu'elle convoitait bien trop : le trône. Mon attention s'agrandit lorsqu'il disait avoir d'importantes informations, voire des noms. Je restais alors silencieux pendant ce temps. Qui est donc cette fameuse duchesse anglaise ? Pour qui se croit-elle ? pensais-je au fil de son explication. Je restais tout de même dubitative, et attendais la réaction de Sa Majesté.

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Mary Tudor
Mary Tudor
Pudding d'amour de Mary Tudor
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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeLun 17 Oct - 17:02
Proches ∞ Mary

Mars 1556. Elle ne faisait confiance en personne et pourtant, elle allait devoir le faire pour contrer ses ennemis et forcer une bonne fois pour toute le destin à œuvrer en sa faveur. Les hérétiques voulaient sa mort, une nouvelle fois, mais par chance un informateur était venu à elle pour lui dire qu’un complot se préparait. Mary ne savait rien, elle ne connaissait pas leurs noms, ni les instigateurs, ni à quel moment ils allaient frapper. C’est pourquoi, qu’elle devait se tenir prête et se battre pour protéger sa couronne. Pour œuvrer contre les hérétiques, Mary avait réuni ses plus proches partisans et les gardes de confiance qui la protégeaient chaque jour. Deux étaient présents, tout comme deux Espagnols, sa belle-sœur Jeanne, sœur de Philippe et l’une de ses fidèles suivantes, Elena d’Altafuente. Mary avait également à ses côtés Reginald Pole, son fidèle ami depuis toujours, prêt à tout pour défendre la religion catholique.
Le principal point noir aux yeux de Mary, c’était sa sœur Elizabeth. Celle vers qui tous les complots convergeaient, celle qui affichait un charmant minois et qui étaient pourtant une terrible traîtresse. Mary voulait la tuer, elle désirait la faire enfermer et lui faire subir le même sort que sa catin de mère, mais elle ne pouvait pas. Elizabeth avait le malheur d’être aimé de beaucoup de monde, surtout du peuple qui voyait en elle une pauvre martyre. Même si elle ne pouvait la toucher, Mary voulait tout du moins la faire enfermer, comme elle l’avait déjà fait suite aux terribles évènements de la révolte Wyatt. Ses mots suscitèrent alors la sagesse de sa suivante Elena d’Altafuente, qui semblait vouloir protéger la princesse en disant à la reine que la faire enfermer serait une erreur terrible et ferait qu’accroître la bienveillance du peuple à son égard. Mary regarda sa suivante suspicieuse, cherchant en elle une traîtresse, mais au fond Elena avait raison. Elizabeth était un problème et la faire enfermer ne serait pas judicieux. Le jeune garde Arthur Wayne prit ensuite la parole peignant un tableau peu flatteur de la princesse. Cette peinture fut très appréciée par la reine, puisqu’elle confirmait ses soupçons sur sa sœur. Elizabeth était une traîtresse née qui désirait qu’une chose la couronne. Cependant, cette même princesse était trop maligne pour s’engager et se faire prendre, elle avait le mal en elle, manipulant son monde et jouant à la fois les innocentes pour se faire plaindre du peuple. En écoutant ce tableau, Mary comprit qu’Elizabeth était intouchable et qu’elle pourrait seulement l’interroger et non l’arrêter, à moins qu’une preuve contre elle soit trouvée.

« Très bien, mais je souhaite qu’on aille interroger la princesse. Wayne vous vous en chargerez, vous êtes celui qui semble connaître le mieux ses vices, vous ne vous laisserez point avoir par sa soit disant innocence. N’oubliez pas, elle est comme sa catin de mère, elle a le vice en elle. » Disait sombrement la reine qui devait à contrecœur abandonner l’idée de faire enfermer sa sœur.

Le jeune garde Wayne aborda un autre point, celui de traîtres qui seraient présents parmi eux et il en nomma une à laquelle la reine n’avait jamais pensé, la duchesse de Devonshire. Mary avait innocenté cette famille suite à la prise de pouvoir des Grey et depuis ils n’avaient plus fait parler d’eux. Ses yeux sombres se posèrent sur le jeune garde l’incitant à continuer. Le garde avait parlé à une servante qui avait assisté aux activités hérétiques de la duchesse. Le duc serait innocent, trompé par son épouse. Quel malheur, les traîtres étaient donc partout. Le garde lui assura ensuite que la servante serait prête à parler auprès de la reine et lui confier les terribles secrets de sa maîtresse. Mary voyait la roue tourner en sa faveur, grâce aux bons catholiques, les traîtres seraient débusqués et elle les ferait tous brûler, hommes, femmes et enfants.

« Faites venir cette servante auprès de moi, je la prendrais bien sûr au palais si les informations qu’elle m’apporte sont vraies. Nous allons devoir nous montrer discret, les Cavendish sont très riches et je ne doute pas que cette traîtresse ait déjà préparé sa fuite, si elle apprend quoique ce soit, elle fuira. Wayne, je vous laisse diriger tout ça et si la chose s’avère véridique, vous ferez arrêter avec Mr Keenegan cette duchesse. Si tout cela est vrai, je veillerai à votre avancement Wayne. » Elle se tourna vers le second garde. « Keenegan avez-vous des informations à m’apporter ? » Demanda la reine qui se tourne ensuite vers les deux espagnoles présentent dans la pièce. « Mes ladies, étant donné que les traîtres semblent être des traîtresses, je souhaite que vous veillez sur les faits et gestes de la cousine de la duchesse, Elizabeth Hardwick, elle est proche de la duchesse et pourrait cacher de très noirs secrets. Si nous pouvons tous les confondre, les hérétiques perdraient de puissants appuis. »
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Arthur Wayne
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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeLun 7 Nov - 14:59
UNE REINE DANS LA TOURMENTE


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Arthur hocha la tête à l’ordre donné par la reine. Elle lui faisait confiance pour aller interroger la princesse. C’était lui, disait elle, qui se laisserait le moins avoir par sa soi-disant innocente. S’il n’avait pas le choix et qu’il ferait de tout évidence ce qu’on lui ordonnait, car c’était là son métier, Arthur n’était pas particulièrement enchanté de devoir revoir la princesse…
Suite au second point abordé par le jeune homme, et pas le moindre, la reine demanda à ce qu’Arthur fasse venir la servante dont il s’agissait et assura qu’elle l’engagerait au palais dans le cas où ses informations se révélaient exactes. La reine s’enquit alors de la possible fuite de la duchesse. Arthur ne pensait pas qu’il y avait de soucis à se faire sur ce point pour l’instant ; la servante n’avait rien laissé paraitre de son témoignage devant sa maîtresse, Antanasya Cavendish n’était au courant de rien.

La reine demanda à Arthur de diriger les opérations et d’arrêter la duchesse avec l’autre soldat présent ; Dom, dans le cas où les affirmations de la servante étaient avérées, ce dont le jeune homme ne doutait nullement. Elle ajouta qu’à la suite de tout cela, elle veillerait à son avancement.

C’était sans doute une bonne nouvelle, mais devoir aller interroger la princesse, récolter des preuves contre la duchesse et l’arrêter ensuite…Tout cela constituait un travail fastidieux, et Constance allait bientôt accoucher et il avait promit à sa femme de faire passer ses enfants avant tout autre chose, surtout dans le cas où les choses ne se passaient pas bien…Une éventualité à laquelle il ne préférait pas penser même en sachant tout ce que l’on disait sur les grossesses de jumeaux…

« Je vous remercie de votre confiance, votre Majesté. », répondit simplement Arthur, inclinant la tête à nouveau en signe de respect.

La reine se tourna ensuite vers son collègue Dom, puis s’adressa aux espagnols. Tout en écoutant tout de même la conversation, le jeune garde se demandait comment se passerait la rencontre avec Elizabeth Tudor, et surtout, comment se passerait l’arrestation de la duchesse. Il était toujours désireux de faire son devoir, mais il avait une famille aujourd’hui et ne voulait pas se faire trop d’ennemis. Il avait mangé à la même table que les Cavendish, une fois ou l’autre, depuis qu’il avait sauvé de la mort la sœur du duc. Il faut dire que l’époux de Caitlyn, la sœur du duc, était très reconnaissant envers Arthur. Il lui faudrait maintenant réapparaitre pour arrêter Antanasya. Mais il ne faisait que son devoir, et la trahison d’Antanasya était trop grave…Il leur faudrait comprendre. Ils ne pouvaient le blâmer pour avoir fait son devoir envers la couronne et la reine légitime…
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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitimeMar 8 Nov - 20:42
Toute cette histoire me semblait invraisemblable. Je me doutais que des complots s'organisaient contre la reine, c'était logique. Les hommes n'ont jamais aimé qu'on leur impose quelque chose. Je ne suis donc pas surpris de cette nouvelle mais je suis surpris par les idées de la reine. J'ai du mal à saisir le sens de ses actes. Elle tient à maintenir l'ordre, mais c'est tout le contraire qui se produit. Je suis loin d'être le plus doué pour gérer ce genre de situation mais à mon sens ce n'est pas ainsi qu'elle arrivera à mater les personnes qui s'opposent à elle. J'écoute attentivement ce que l'on dit autour de moi. Je ne montre rien mais je suis presque écœuré de voir que l'on peut si facilement dénoncer des gens. Je ne connais pas beaucoup Arthur, mais je sais désormais que je ne suis pas près de lui faire confiance. Je me félicite de faire parti de la garde royal. Je pourrais ainsi passer inaperçu et tenter de prévenir les protestants, si j'en croise. C'est risqué mais nous méritons tout autant que les catholiques de vivre. Nous voyons les choses différemment est-ce un si grand crime? Visiblement oui, en tout cas sous ce règne. L'ancien roi a changé beaucoup de religion, je me demande si cela aurait été pareil ou s'il aurait été plus clément, mais étant donné ce que l'on a pu voir de lui au fond je ne suis sur de rien. Quoi qu'il en soit la situation est tendue et si des complots se préparent autant avoir des informateurs adéquats. Je ne manquerais pas de prévenir Mark. Je ne le porte pas énormément dans mon cœur, mais je sais qu'il tient à la princesse Elizabeth et je sais qu'il trouvera les bonnes personnes pour en parler. Les propos de la princesse d'Espagne restent dans ma tête. Je me suis trompé sur les femmes, je pensais qu'elles étaient toutes de bonne conscience et qu'elles n'étaient qu'amour et paix, mais c'est faux. Je constate que parfois elles nous ressemblent beaucoup et peuvent être encore plus cruelles. Heureusement qu'il a toujours un contraste et qu'elles ne sont pas toutes pareilles. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle s'adresse à moi. Je la regarde et incline la tête avant de lui dire :

« Je n'ai rien remarqué d'autre votre majesté. J'ouvre l’œil, ils finiront par faire des erreurs et nous serons présent lorsque cela arrivera, soyez-en sur votre majesté.»

Je ne pense pas ce que je dis évidement, mais je le dis avec tellement de convictions que je devrais me faire pardonner pour ces propos, au moins ils n'auront pas de doute à mon sujet, autant éviter le plus possible de leur donner l'occasion d'avoir des soupçons. Je vais devoir faire très attention et ce petit jeu dangereux m'excite en même temps qu'il m'effraie. Je risque énormément mais je suis près à cela depuis toujours. La seule chose qui m'inquiète c'est ce qui pourrait arriver à mon fils alors je ferais tout pour le préserver le plus longtemps possible de ce conflit, peut-être que je devrais l'éloigner de moi et le mettre en sécurité même si cela me fend le cœur d'y songer. Je ne vois pas d'autres solutions.
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MessageSujet: Re: Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance  tourmente - Une reine dans la tourmente ♦ avec les Gardes, Espagnols, Conseillers et Dames de confiance Icon_minitime
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