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Sujet: On ne choisi pas sa famille — Agnès Leslie Ven 12 Aoû - 19:21
Agnès & James On ne choisi pas sa famille
J
e vivais à la cour d'Ecosse depuis ma naissance, il est difficile de considérer la cour d'Edimbourg comme une maison. Bien que mes appartements soient spacieux l'ambiance n'ai certes pas familiale. Là-bas je dois constamment être sur mes gardes, car je n'ai absolument pas confiance en la régente bien qu'elle ai promis il y a de cela des années de ne jamais me faire de mal, qui sait de quoi elle serait capable pour protéger sa petite bâtarde française, car je ne considère certainement pas ma demi soeur Marie comme une écossaise, n'ayant jamais vécu ici elle n'a rien d'une écossaise.
Cependant, comme je le disais, je vis à la cour mais, depuis la mort du mari de ma mère, mon jeune frère William est devenu Laird de l'île de Lochleven. Mon beau-père ne m'appréciait guère mais ce n'est pas le cas de mon frère qui recherche ma présence. Je l'aide, en effet à prendre les rênes de son petit Royaume. Mon frère n'était guère porté sur la politique et n'écoutais que très peu les conseils, pourtant avisé de notre mère, cependant, il considère que lorsque c'est moi que lui en parle cela à bien plus de sens. C'est pourquoi je quittais la cours d'Edimbourg assez souvent afin de me rendre quelques jours dans ce petit coin de paix.
Cette fois-ci je venais pourtant avec une requête particulière. J'avais en effet reçu une lettre codée de la part de mon amante anglaise, me prévenant, et m'invitant à une réunion protestante. Il me fallait donc avancer mon voyage prévu en Angleterre d'un mois et il me fallait quelqu'un de confiance pour veiller sur mes affaires pendant mon absence. Sa femme avec l'aide de ma mère est capable de gérer Lochleven, si Willy se rends à la cour pour veiller sur mes affaires.
J'arrivai au château après le repas, le temps avait été des plus pluvieux ce qui avait largement retardé mon arrivé. Je fut accueilli par la gouvernante qui m'annonça que ma mère s'était déjà retirée et que Willy se sentait quelque peu patraque après le repas mais qu'en revanche la comtesse de Morton était dans le grand salon vacant à ses occupations. Je n'étais pas très enthousiaste à l'idée de la rencontrer seul, cette jeune fille n'a rien compris à la vie et aux enjeux pour l'Ecosse. Mais malgré cela j'étais un homme des plus poli et Lady Leslie se trouve être la maitresse de maison je me dois donc d'aller la saluer comme il se doit. Je me permis néanmoins de demander à la gouvernante. de me réchauffer un peu de souper et de me l'apporter au grand salon avec une choppe de bière. Je n'avais guère eus le temps de me restaurer sur la route et mon estomac criait famine.
« Lady Morton ! Vous me voyez navré d'arrivé en votre château si tardivement le temps maussade de ses derniers jours m'a quelques peu retardé j'espère que vous ne m'en tiendrez point rigueur. »
Dis-je en entrant dans le grand salon, arrivé à sa hauteur, je m'inclinais bien bas afin de lui prendre la main pour l'effleurer de mon nez comme cela était de rigueur. J'avais beau ne pas avoir grande affection pour cette jeune demoiselle, elle était ma soeur désormais et je devais m'en accommoder. Cela dit je ne lui ferais jamais confiance et me méfiais de tout ce qu'elle pouvait dire à mon frère dans l'intimité car cette femmes, sous ses air innocents avait des yeux déterminés.
« J'ai pris la liberté de demandé à ce que l'on me réchauffe du souper, le froid est mordant à l'extérieur. »
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Sujet: Re: On ne choisi pas sa famille — Agnès Leslie Ven 12 Aoû - 22:04
James & Agnès
On ne choisi pas sa famille...
Lady Morton. Presque deux ans maintenant qu'elle avait ce titre, presque deux ans qu'elle était dans cette demeure avec son " petit mari", comme elle aimait l’appeler, et sa belle-mère. Elle appréciait cette nouvelle vie, du moins elle s’y accommodait. Elle passait moins de temps à la cour qu'auparavant, et ses amies de la cour lui manquaient. Mais ici la vie lui était tranquille. Elle n'avait pas une relation passionnelle avec son mari, cependant il la traitait bien. Elle connaissait nombre de jeunes femmes dont le mari était vieux, aigri, violent ou infidèle. Au moins le sien ne s’intéressait pas du tout aux femmes. En deux ans le nombre de fois où William avait rejoint son épouse dans sa couche se comptait sur les doigts d'une main. Mais elle n’en était pas pour autant malheureuse, il n’était encore qu’un enfant et elle avait de nombreuses occupations. Si on pouvait dire ça comme ça. Elle passait son temps à coudre, lire, prier, écrire, s’exercer à la musique ou la gestion et converser avec sa belle-mère, parfois elle voyait son mari entre deux de ses jeux.
Ces moments avec son mari était toujours brefs mais il ne partait pas sans un sourire, ou un baiser sur la main. Elle avait le droit à ses habituels compliments sur la tenue qu’elle portait ou sur sa coiffure, et, comme s’il avait rempli son devoir d’époux, il partait en courant vers ses occupations. Si elle aurait aimé qu'il passe plus de temps avec elle, elle savait qu'il faisait son maximum du haut de son jeune âge. Ensuite elle ne le revoyait que pour les dîners ou lorsqu’il était question de gérer Lochleven. C'était à ces moments-là qu'elle essayait de lui faire comprendre qu'il devait se tourner vers la foi catholique. Mais l'influence de James Stuart son demi-frère semblait bien trop grande, ce bâtard lavait la cervelle du jeune comte avec ses idéologies protestante et ses désirs de pouvoir et de trône. Avant son mariage déjà Agnès avait beaucoup de mal avec ce fils illégitime du roi. Elle l'avait toujours trouvé trop prétentieux, trop orgueilleux et surtout trop protestant.
Son époux avait dit à la jolie brune que son demi-frère devait arriver d'un jour à l'autre. Elle ne s'en réjouissait pas, si elle ne l'aimait pas beaucoup, elle savait que James ne l'aimait pas non plus, et elle n'aimait pas les discussions courtoises qu'ils étaient obligés d'avoir parce qu'ils tenaient tous deux à William. Agnès secoua la tête un instant, comme pour faire fuir toutes ses pensées et observa longuement la danse que les flammes de feu opéraient dans la cheminée devant elle. Elle réajusta le morceau de tissu qu'elle avait sur ces épaules pour se réchauffer un peu et essaya de se reconcentrer sur la broderie qu'elle avait commencé plus tôt dans la soirée. Alors qu'elle planta l'aiguille pour une troisième fois dans son œuvre, des pas lourds et pressés se firent entendre. Par habitude elle se leva, et c'est James Stuart lui-même qui fit son apparition, s'excusant de son arrivé si tardive.
"- Je ne vous en tiendrais pas rigueur mais Lord Morton risque d'être fâché d'avoir manqué votre arrivée. "
Non, elle ne lui en tenait pas rigueur, pas d'être arrivé si tard en tout cas. Bien au contraire elle aurait préféré qu'il arrive bien plus tard encore, une fois qu'elle aussi ce serait couchée, et qu'elle n'aurait pas été encore une fois obligée de faire la discussion avec cet homme. Elle lui décrocha un sourire courtois, et après qu'il lui ai effleuré la main elle lui fit signe de s'asseoir en face d'elle pendant qu'elle faisait de même. Agnès comprit à la phrase de son "frère" qu'elle allait devoir lui faire la conversation plus qu'elle ne l'aurait espéré au moins le temps que celui-ci mange. Cependant elle avait l'intime conviction qu'il en était autant mécontent qu'elle.
"-Vous avez bien fait, après tout vous êtes aussi chez vous ici, puisque William est votre demi-frère."
Encore une fois elle gratifia James d'un sourire innocent, elle savait que ça n'allait pas faire plaisir au rouquin d'être gratifier de "demi-frère" même si c'était la réalité. Les deux garçons s'étaient toujours considérés comme bien plus, mais Agnès se faisait un malin plaisir de le rappeler à James en ce soir pluvieux. La gouvernante arriva à ce moment-là, et elle la remercia d'un sourire sincère alors qu'elle posait son repas au protestant. Elle reporta ses yeux bruns sur son beau-frère, tandis que la gouvernante passait le seuil de la porte pour les laisser seuls. "-Vous avez fait bonne route j'espère?"
Il fallait bien lancer la conversation, ils ne pouvaient pas rester dans la même pièce sans se parler, et en tant que maîtresse de maison il serait malpolie de partir.
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Sujet: Re: On ne choisi pas sa famille — Agnès Leslie Jeu 18 Aoû - 22:10
Agnès & James On ne choisi pas sa famille
L
a route fut longue est périlleuse pour arrivé jusqu'ici, J'adore l'Ecosse, Que dis-je, je donnerais ma vie pour l'Ecosse mais parfois les éléments sont des plus déchainés et il n'est vraiment pas aisé de voyagé ce d'autant que pour arrivé jusqu'à Lochleven castle il me faut prendre un bateau. Secrètement j'espérais arrivé dans la demeure lorsque tout le monde serait déjà couché, ainsi je n'aurais eus qu'a simplement prendre un bannock dans la cuisine et me rendre dans mes appartements discrètement sans avoir besoin de faire bonne figure. C'est là tout le problème finalement. En arrivant la gouvernante du château m'annonça que Lady Morton était encore levée, dans la bibliothèque mais que mon frère qui avait chevauché tout l'après-midi était retourné à ses appartements juste après le dîner. Il était parti si vite que Madame Innes (la gouvernante que je viens d'évoqué) à cru que le pauvre était malade. Mais comme il me plait de le rappeler à tout le monde ici, Willy n'est plus un enfant il a seize ans même si lui-même refuse de l'admettre c'est un homme désormais. Nous parlions bien peu de ses devoir conjugaux envers sa jeune épouse mais le résultat est là pourtant, elle n'est pas enceinte après bientôt deux ans de mariage. Il faudra que je m'entretienne de cela avec lui car il est important qu'il puisse avoir un ou deux héritiers et pour assurer le coup je dirais même trois, nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve. Je ne souhaiterais jamais du mal à mon jeune frère je l'aime infiniment, cela dit il faut qu'il s'endurcisse un peu s'il veut survivre, surtout à la cour, j'ai besoin qu'il soit sérieux et très concentré pendant mon absence afin qu'il gère mes affaires au mieux. Finalement je vais peut-être même lui proposer de prendre son épouse avec lui. J'ignore si c'est une bonne idée mais la cour avec son vin et sa bière le stimulera peut-être et il sera plus enclin a concevoir un héritier.
C'est remplis de toutes ses idées que j'entrais dans la bibliothèque afin de saluer ma soeur, car maintenant qu'elle avait épousé mon frère il me fallait l'aimer et la protéger comme ma soeur. Oui enfin presque... Je ne veux pas la voir brûler vive comme Mary le fait en Angleterre mais si je pouvais éviter de l'avoir trop souvent dans mes pieds cela me va aussi.
« Ma fois, il n'avait qu'a point chevaucher toute la journée par un temps pareil. Laird Morton apprendra à gérer ses frustrations »
Répondis-je en haussant les épaules de manière quelques peu nonchalante. Ma fois, même si je l'aimais infiniment il lui faudrait bien grandir, même si cela ne lui convient guère cela m'est égale.
« Votre hospitalité me touche ma soeur ! »
J'avais dit cela avec une pointe de cynisme, car clairement je n'était pas chez moi et j'avais senti dans sa voix que cela lui déplaisait que je sois ici d'ailleurs s'était assez clair car dans ses parole elle avait tenté de mettre une distance entre Willy et moi en nous traitant de demi-frères, ce qui dans les faits est exacte bien-sûr mais les liens du coeur n'ont rien à voir. William, tout comme Jane sont mes frère et soeur et rien ne changera jamais cela dans mon coeur.
Je finis par prendre place en face d'elle avec une bouteille de whisky et deux verres qui se trouvaient sur la petite table non loin de nous. Je nous servai et tendis un verre à ma belle-soeur, attendant impatiemment ma pitance.
« Ma fois dans l'ensemble oui, c'était un peu chaotique mais au moins c'était divertissant et comment se porte les affaires du château dites-moi ? Dans l'une de ses lettres ma mère m'a apprit qu'elle vous enseignait comment gérer une maisonnée avec ses metayers. Cela se passe-t-il bien ? »
Quelque minutes plus tard Madame Innes arriva avec un large plateau qu'elle posa devant moi. Il y avait bien-entendu beaucoup trop comme toujours. Mais Madame Innes me connais depuis que je suis né et elle considère qu'à la cour je mange très mal et que c'est pour cela que je suis maigre. Je n'invente rien. la vieille femme me trouve maigre.
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Sujet: Re: On ne choisi pas sa famille — Agnès Leslie Dim 4 Sep - 18:32
James & Agnès
On ne choisi pas sa famille...
James Stuart. Demi-Frère de Marie Stuart, il se croyait l'héritier légitime, elle le savait. Et c'est à cause de cette fausse croyance qu'il avait, en plus de son protestantisme que Leslie ne l'avait pas appréciée petite. Si dès son retour en Écosse du haut de ses quatre ans, la jeune Leslie s'était de suite bien entendue avec Jane Stuart, il en avait été bien le contraire concernant celui qu'elle surnommait son "frère". Et comme le destin peut être parfois bien ironique, il avait fallu à cause de son mariage qu'elle fasse plus ample connaissance avec celui qui allait être sa nouvelle famille. À ce rouquin elle reconnaissait deux qualités, la détermination et la loyauté. La détermination dans ses idées, certes elles n'étaient pas les bonnes et parfois sa détermination en devenait ridicule aux yeux d'Agnès, mais James était de ceux qui allaient jusqu'aux bouts de leurs idées, et qui par ce biais était droit et honnête, elle devait bien le lui reconnaître. Et la loyauté... pas envers sa reine, cela était certain mais au moins avec William, elle était certaine que le bâtard du Roi ferait tout ce qui serait en son pouvoir pour aider son demi-frère s'il se trouvait en difficulté. Si elle lui reconnaissait ces deux qualités, elle le trouvait tout de même rustre, arrogant, prétentieux et toute une liste de défauts sans fin. Alors il était certain que l'avoir en face d'elle à ce moment précis ne l'enchantait guère, surtout qu'ils étaient seuls. Mais que pouvait elle bien faire, c'était elle la maîtresse de maison, et tant que l'invité ne partait pas se coucher, elle se devait d'être présente, en bonne Lady Morton qu'elle était.
"Vous savez comme William aime être dehors, quelque soit le temps. Je ne crois pas que quiconque puisse un jour l’empêcher de gambader dans les terres, même vous."
Son petit mari était un enfant dans sa tête, s'il avait désormais seize ans, il n'est restait pas moins que la jeune femme avait un enfant-mari. Et ça elle savait que même James le savait. Tout le monde le savait. Tout le monde le constatait en regardant lourdement la taille toujours aussi fine d'Agnès. Elle n'était pas pressée d'être mère. Si beaucoup de femmes de son âge avaient déjà deux enfants si ce n'était plus, elle n'était pas en manque d'un enfant, elle en avait déjà un comme mari de toute manière.
Elle se perdit dans ses réflexions un instant avant de faire une petite pique à l'écossais en face d'elle sur son lien de parenté avec Lord Morton. Celui-ci la qualifia de "sœur" pour remettre les choses à sa place, et la jolie brune n'y trouva rien à redire sans paraître grossière. James prit les devants et servit deux verres de Whisky, elle prit le sien en le remerciant d'un hochement de tête puis elle fit mine de s’inquiéter à propos de son voyage jusqu'ici. Son interlocuteur lui répondit non sans mettre sur le tapis son instruction quant à la gérance du domaine.
"Votre mère est très bonne avec moi, et j'apprends fort vite et fort bien selon elle. Mais je me doute bien que vous n'êtes pas venue ici pour vous quérir de mon instruction mon frère. Puis-je savoir la raison de votre venue? Avez-vous des soucis?"
Madame Innes fit irruption dans la pièce avec un large plateau avec lequel on aurait pu nourrir dix hommes et le déposa près de James Stuart, un sourire chaleureux aux lèvres. Lady Morton offrit à la gouvernante un sourire sincère comme remerciement avant de planter ces yeux dans ceux de son beau-frère. Il n'était pas d'usage qu'une femme pose des questions, mais comme James venait de parler de son apprentissage, il avait mis en évidence le fait qu'elle gérait la maison, et que de ce fait, c'était normal qu'elle sache ce qui s'y passait. S'il ne lui répondait pas il serait donc grossier. Si Agnès avait fortement envie de sortir son sourire triomphant, elle se contenta d'un sourire innocent, après tout elle s’inquiétait seulement pour sa " famille".
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Sujet: Re: On ne choisi pas sa famille — Agnès Leslie Jeu 8 Sep - 10:37
Agnès & James On ne choisi pas sa famille
O
n pouvait me détester pour bon nombres de chose, il est vrai que je suis arrogant, beau parleur et intimement conveincu que c'est moi qui devrait être sur le trône d'Ecosse. Mais pour compenser mes défauts, il faut aussi savoir que toute ma vie j'ai appris à être roi, mon père James V, sur son testament m'avait reconnu comme son légitime heritier pour autant qu'aucun enfant légitime de naissent d'ici-là, si bien qu'il m'a formé à gouverné. J'aime l'Ecosse, j'aime son peuple. Evidemment que j'aime le pouvoir suprême que possède le roi, mais avant tout je me soucie de mon peuple et du pays et aucune couronne ne vaut le sacrifice de sa famille. Willy et Jane, c'est eux ma famille ainsi que Mary et Lucrece désormais ah heureux nouveau père que je suis. Par extension, Agnès était de ma famille également, même si cela m'agaçait quelque peu. La nouvelle Lady comme j'aimais l'appeler était à mon grand regret d'une intelligence rare, normalement, j'apprécie cela, sauf lorsque cette intelligence travaille contre moi. Je ne pense pas qu'elle me déteste au point de vouloir me voir mort, cela dit je suppose que j'arrangerais bien ses affaires si je me faisais exiler bien loin de l'Ecosse
Mais pour le moment ce n'est pas le cas et dieu en soit remercier, la reine régente serait bien bête de faire cela en sachant que j'avais la grande majorité des clan highlanders de mon côté. Guise, sait qu'elle serait face à une rébellion si jamais elle faisait le choix de m'envoyer loin d'ici. Je n'ai donc pas grand souci à me faire de ce côté-là bien qu'il me faille rester très prudent dans mes entreprises.
« Mais ce n'est pas à moi de faire en sorte que votre présence l'intéresse davantage que son domaine, mais ce genre de chose demande du temps et un peu d'apprentissage je suppose. »
Dis-je très poliment bien que je le reconnais ce n'était pas très gentil. De tout façon que William ai ou non des enfants cela ne m'importe pas vraiment Lochleven est charmant mais trop éloigné de la capital ou tout se déroule, j'y viens soit lorsqu'il m'y invite soit lorsque j'ai quelque chose de très important à lui dire comme aujourd'hui.
Ma mère lui apprends à gérer le domaine pourquoi ne lui apprend-t-elle donc pas à séduire mon petit frère ? Ma mère est plutôt douée lorsqu'il s'agit de séduire un homme elle à tout de même été maitresse royale. ma fois je lui en toucherais deux mots lorsque je la verrais demain, car il serais tout de même plus convenable que Agnès se retrouve rapidement enceinte afin d'éviter les gens de jaser sur ce jeune couple et du ce fait de compromettre la réputation de Willy.
En l'entendant, un sourire se dessina sur mes lèvres, croit-elle donc que je vais tout lui dire sous prétexte qu'elle est la lady du clan, pauvre fille. Si naïve, cependant l'objet de ma présence ici n'ai pas vraiment un secret, mais avant que je n'ai eus le temps de répondre, Madame Innes m'apporta un plat remplis de ragout avec du chou et des navets, tout à fait de saison. Je la remercie d'un sourire, commençant à manger sans répondre immédiatement à la jeune femme, juste le temps de déstabiliser sa frêle autorité sur moi.
« Voyez vous ma chère soeur j'ai reçu une nouvelle qui m'a fortement réjouis et je dois me rendre en Angleterre le plus tôt possible mais avance cela je souhaitais m'entretenir avec mon frère »
Dis-je un léger sourire aux lèvre, car finalement je ne lui fais pas vraiment dit pourquoi j'étais ici et cela m'amusais follement.
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Sujet: Re: On ne choisi pas sa famille — Agnès Leslie Mer 14 Sep - 13:33
James & Agnès
On ne choisi pas sa famille...
Au fil des deux ans de ce mariage avec William, elle avait très souvent vu James, et elle voyait bien l'emprise que le grand rouquin avait sur son demi-frère. Et elle détestait cette emprise. Parce qu'elle savait que si un jour William grandissait enfin dans sa tête, elle ne serait qu'une femme parmi une autre, elle ne serait que la femme qui partage ses dîners, peut être ses nuits, mais certainement pas ses idées. Elle savait bien que James ne l’appréciait pas, elle non plus, c'était certain, mais elle n'avait aucun doute sur le fait que James se ferait un plaisir de la faire partir au plus tôt de la vie de son demi-frère. Pas physiquement mais moralement. Dans le sens où il ne se générait pas pour monter William contre elle, elle le savait. Au début de son mariage, Agnès ne rêvait que d'une chose, se défaire de ce mariage, ce mariage qui n'était rien d'autre qu'un mariage arrangé entre deux familles puissantes, puis ensuite de se défaire de James Stuart, cette personne si hautaine et si ambitieuse. Mais les faits était là, il était sa famille. Elle le détestait c'était certain, et la jolie brune apprécierait beaucoup avoir plus de discussion avec son mari qu'il en a avec son demi-frère. Cependant, il était de la famille, et elle s'était faite à cette idée. Aujourd’hui elle ne souhaitait pas qu'il parte. Enfin si, mais pas aussi fortement qu'avant. Elle espérait seulement qu'un jour il se rendrait compte qu'il n'avait rien à faire sur le trône. Et elle souhaitait seulement que la discussion qu'elle avec lui en ce moment se termine le plus vite possible.
"Sans vouloir manquer de respect ni à vous ni à William, votre frère est bien trop jeune pour que ma présence l’intéresse pour ce que vous sous entendez. Mais vous vous y connaissez davantage que moi sur le sujet d'après les dires de mon amie, Agnès Keith. "
Elle lui sourit encore une fois mais elle était certaine que ces yeux envoyaient des flammes. Il l'avait si grossièrement insulté. Il était le premier à dire à sa mère que William était jeune pas physiquement, mais mentalement, et il osait la remettre en question, elle. Cependant quand le nom de son amie fut sortie de sa bouche elle se calma de suite, en se maudissant mentalement, elle venait de dire à James Stuart que ces charmes avaient très bien fonctionné sur Agnès, son amie d'enfance alors qu'elle faisait tout ce qu'"elle pouvait pour faire comprendre à la jeune femme qu'il n'était pas quelqu'un de bien. Si cela n'allait pas donner encore plus de désirs à James envers la jeune Keith. Cette grande asperge de Stuart allait essayer de la séduire encore davantage. Avant que le jeune homme puisse y penser davantage elle lui demanda la raison de sa venue, alors qu'il lui demandait comment son instruction se passait. Quand elle entendit qu'il partait en Angleterre, elle haussa les sourcils. Elle avait reçu tout récemment une lettre d'Anne de Clèves qui l'invitait à lui rendre visite.
"Oh, mais quelle bonne surprise, vous arrivez au bon moment, William ne voulait pas me laisser aller à Londres seule, mais puisque vous vous y rendez, je suis certaine qu'il me donnera son accord. Voyez-vous Anne de Clèves m'a invité à venir la voir. Je suis sure que vous ne verrez aucun inconvénients à me déposer à Londres? "
Bien évidement elle aurait pu lui demander quelle était cette nouvelle qu'il avait reçu, mais si elle voulait aller à Londres, elle avait tout intérêt à ne pas lui envoyer trop de piques. Pour une fois qu'il pourrait servir vraiment à quelques chose, et qu'il ne lui compliquerait pas les choses.
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Sujet: Re: On ne choisi pas sa famille — Agnès Leslie