♕ Métier : Duchesse de Lyon, Baronne de Bridgestone-Prescott et fondatrice-directrice/gérante de la Cross School, pensionnat pour jeunes filles défavorisées ♕ Age : 27 ans ♕ Religion : catholique tolérante. La religion n'est pas ce qu'il y a de plus important. ♕ L'avatar a été fait par : avatar:proserpina/ Signature:FRIMELDA./ Bannière: Mari-Jane ♕ Mon nombre de messages est : 812 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 44 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/03/2013 ♕ Mon pseudo web est : ReineSoleil, Naomi, Lucrezia ♕ Mes autres visages : la nourrice - gouvernante des Cavendish //en pause//
Sujet: Demande extraordinaire Lun 15 Aoû - 16:54
Demande extraordinaire
Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.
Mary était dans son bureau de sa demeure principale de White Swan, laissant les diverses précepteurs s'occuper de de l'école de Cross School. Elle avait retrouvé ses appartements et leur confort détonnant avec l'univers spartiate de son bureau-chambre au sein du pensionnat. Ravie d'avoir retrouvé ses habitudes, elle ne chômait pas pour autant et avait ramené des lettres de nobles désirant engagé "ses" filles comme domestiques. C'était le genre de courrier qui la mettait de bonne humeur...Cela lui donnait la preuve que ce qu'elle faisait n'était pas vain. Qu'il y en avait qui manifestait de la considération pour ses méthodes d'enseignement.
Elle ne savait pas encore à quel point....
S'endormant sur ses feuilles, elle cligna des yeux avant de s'étirer comme un chat en baillant ouvertement. Il n'y avait personne après tout et elle était chez elle. Elle se leva un peu trop vite, se faisant craquer le dos. Elle réprima un gémissement de douleur et se dirigea, à petits pas, vers la petite table où se trouvait un service à thé encore brûlant. Elle s'en servit une généreuse rasade et alla de nouveau s'asseoir. Une fois en place, elle senti à plein nez le breuvage en soupirant de contentement. Rien de tel qu'un thé aux fruits de saison! Elle s'apprêta à boire quand un bruit manqua de la faire sursauter: c'était quelqu'un qui avait toqué un peu trop énergiquement contre le panneau de bois lui servant de porte. Elle réprima un juron avant de crier: Que se passe t'il?! Veuillez me pardonner Votre Grâce mais c'est urgent!
Elle soupira avant de dire: deux minutes! Sans attendre, elle se baissa pour chercher ses chaussures qu'elle avait balancé sous la table quand elle s'était assise parce qu'elle avait mal aux pieds. Elle les remit, se redressa en se recoiffant à la va-vite et dit: entrez! Le serviteur, qui avait senti qu'il était relativement mal tombé: Ma Dame! Veuillez encore m'excuser mais Lord William Keith, Comte-Maréchal d'Écosse, et sa famille demandent audience! Le Comte-Maréchal Keith? J'ai entendu parler de lui mais il ne me semble pas lui avoir donné l'accord de me rendre visite,ici, dans le Suffolk! Je le sais Votre Grâce! C'est ce que les gardes ont dit mais il insiste! Elle soupira en roulant les yeux au plafond: Dieu qu'elle détestait les visiteurs surprises! Ben soit! Maintenant qu'ils sont là, nous n'allons pas les renvoyer en Ecosse! Le voyage a du se faire long et je ne veux pas avoir des problèmes de conscience parce que je n'aurais pas inviter monsieur le Comte à l'intérieur! Faites les entrer! Elle se leva: et demander leur d'attendre quelque instant, le temps de me préparer! Bien Ma Dame!
Le serviteur parti et Mary sorti à sa suite pour se diriger vers ses appartements où elle sonna Madeline et Eden pour qu'elles l'aident à se changer. Bientôt, la Duchesse de Lyon remplaça sa robe simple bleue d'intérieur pour une tenue plus adaptée quand on avait de la visite: une ravissante toilette rouge-bordeaux et dorée avec les parures l'accompagnant. Ainsi que des chaussures plus confortables. Ne sachant pas quand ses visiteurs surprises prendraient congés, elle ne voulait pas qu'ils la voient faire des grimaces de douleur.
On vint la prévenir que ses visiteurs étaient en attente dans la salle des saisons. Une vaste pièce servant de salle de réception que Mary avait fait repeindre avec le thème des quatre saisons: le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. Elle remercia son serviteur et laissa Madeline épingler son chignon et Madeline placer son diadème. Fin prête, elle prit la direction de la salle où l'attendaient ses invités incongrus.
Une fois arrivée, elle se racla la gorge pour signaler sa présence et, d'un sourire: Comte-Maréchal Keith dit-elle en présentant sa main que le Comte lui baisa. Elle se tourna vers les deux femmes du clan Keith: Comtesse Margaret et Comtesse Agnès, je vous souhaite la bienvenue à White Swan. J'ai ouïe dire que vous souhaitiez me voir...
Pour plus de confort, elle les guida vers le salon servant à accueillir les invités et les convia à s'asseoir. Attendant qu'ils commencent à parler, elle demanda à ce qu'on prépare du thé et qu'on apporte des douceurs pour le Comte-Maréchal et sa famille.
Ce matin-là, Agnès avait tout de suite su que quelque chose se tramait derrière son dos. La chose qui avait trahi ses parents était les tiques nerveux de sa mère. Cela ne faisait que quelque temps qu'ils étaient dans Le Suffolk et déjà le fait qu'ils aient voulu aller dans un coin aussi perdu de l'Angleterre l'avait rendu perplexe. Et il faut avouer que l'Angleterre n'est pas son pays favori en ce moment. Leur reine est sanglante et sans cœur et être dans ce pays ne faisait que lui rappeler cela. De plus, ses parents ne quittaient presque jamais l'Écosse, du moins pas avec leurs enfants.
La deuxième chose qui les avait trahis fut la demande de sa mère pour qu'elle s'habille avec plus que de la simplicité. Ce qui avait grandement étonné Agnès. De sa demande, elle s'était parée d'une belle robe, d'un bleu sombre orné de filaments doré dessinant divers motifs. Cette robe faisait ressortir sa taille de guêpe et pour ne pas être trop élégamment habillé, elle avait lâché ses cheveux d'un brun soyeux qui retombait jusqu'au bas de son dos dans de belles boucles. Agnès ne s'était jamais sentie extraordinairement belle, mais elle l'était, du moins pour elle et cela est le plus important.
Ils avaient monté rapidement dans une calèche laissant ses frères vaquer à leurs occupations. Ils avaient pris les chevaux les plus rapides. Jetant un coup d'œil à l'extérieur, elle eut un léger sourire en voyant les nombreux animaux qui semblaient heureux dans cette campagne. Elle y trouva même un sentiment de calme intérieur. C'était reposant et paisible et l'Angleterre est bien moins boueuse que l'Écosse ce qui était un avantage. À cette pensée absurde, elle rit, mais se reprit rapidement en voyant l'entrée d'une demeure.
Son père dut batailler avec les gardes pour pouvoir entrer dans la demeure qui s'appelle d'après eux "White Swan", cygne blanc. Après quelques minutes de débat, ils purent finalement entrer. Le valet les aida à descendre du carrosse et pendant un instant, Agnès se demanda pourquoi la maîtresse de cette maison ne voulait pas les voir pour une audience, mais elle chassa cette question de sa tête. Après tout, elle aussi voudrait un peu de tranquillité parfois ce que l'on ne lui accordait que très rarement alors elle la comprenait. Une petite femme les invita à la suivre et c'est ce qu'elle fit. Elle et sa famille.
D'après la domestique, la salle s'appelait la Salle des saisons et Agnès tomba amoureuse de cette pièce. Les peintures étaient somptueuses et l'atmosphère qui y régnait était tellement sereine. Lorsque la maîtresse de maison entra, toute la petite famille se releva avec empressement. Après leurs hommages, elle les amenèrent dans un petit salon où l'on le servit du thé ainsi que des gâteaux. Agnès ne toucha à aucune nourriture ou boisson voulant savoir pourquoi ils étaient ici.
« Duchesse, j'ai entendu dire que vous étiez la directrice d'une école pour jeune fille, j'aimerais que ma fille en fasse partie.» Son père lui jeta un regard désolé et rajouta « J'aimerais que vous lui appreniez à être une femme et surtout que vous lui trouviez un bon parti.»
Agnès étouffa un hoquement indigné, bien qu'elle soit heureuse que son père se soucie de son éducation, il aurait dû la prévenir. Elle y serait allé sans rechigner si c'est pour son futur. Sa mère lui serra doucement ses épaules.
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❝ Mary A. De LaCroix ❞
Dame de cœur
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Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.
Le thé et les gâteaux, servis dans un des plus beaux services de la maison, arrivèrent. D'un sourire, et en prenant une tasse pleine entre ses doigts, elle remercia la servante et la congédia. Bientôt, ils furent seuls dans le petit salon des audiences. Une pièce décorer avec un style à la fois Tudor et à la française. C'était une pièce moyenne aménagée de manière à montrer aux visiteurs qui était la maîtresse des lieux: une duchesse française, une fille de Roi, ayant réussi, seule, à s'imposer et qui méritait le respect.
Ce n'était pas par plaisir qu'elle l'avait décoré de cette manière mais pour inciter les hôtes à la prendre aux sérieux. Une étrangère bâtarde dans ce saint pays qu'était l'Angleterre, le pays de la rose...Ce n'était pas une simple affaire et avec ce qu'elle avait vécu en France, Mary avait préféré prendre ses précautions. Mais ceux qui avaient eu le privilège de pouvoir voir au delà de la porte du jardin secret de la Duchesse de Lyon savaient qu'elle était une femme de cœur. D'ailleurs, les pièces privées dans lesquelles seuls quelques privilégiés avaient le droit d'entrer ressemblaient beaucoup plus à Mary.
Mais qu'importe! Ce n'était pas important pour l'heure.
Mary attendu calmement que William Keith lui explique le pourquoi de sa visite. Ce dont elle n'avait pas eu à attendre longtemps tandis qu'elle approchait sa tasse de ses lèvres: « Duchesse, j'ai entendu dire que vous étiez la directrice d'une école pour jeune fille, j'aimerais que ma fille en fasse partie.» Elle failli en recracher son thé mais se retint, se contenant d'un petit raclement de gorge. Elle laissa le Comte finir sa phrase « J'aimerais que vous lui appreniez à être une femme et surtout que vous lui trouviez un bon parti.»
Un des plus éminents pairs de l'Ecosse venait de lui demander quoi?! Elle avait rêvé ou bien...? Mais un coup d'oeil vers l'épouse et la fille lui confirma qu'elle avait très bien entendu. Elle vit Margareth Keith serrer les épaules de sa fille tandis que le père échangea un regard désolé envers sa fille qui les regardait surprise et offensée. Apparemment, elle n'avait pas été prévenue. Mary se tritura les mains avant de reprendre contenance, ayant formulé dans sa tête ce qu'elle voulait dire en espérant ne froisser personne: Monsieur le Comte, je suis honorée que la réputation de mon pensionnat soit arrivée jusqu'à vos oreilles. Mais il s'avère que les filles que j'accueille au sein de la Cross School sont toutes désargentées. C'est une des conditions pour faire partie de mes filles! Elle poursuivit, d'une voix calme: et je ne pense pas qu'une descendante d'un Roi d'Ecosse soit une demoiselle dans le besoin Sentant les éclairs, elle dit: comprenez: beaucoup de jeunes filles en Angleterre et en Ecosse font des pieds et des mains pour pouvoir venir ici et si elles apprenaient que j'ai laissé entrer une jeune fille qui a déjà eu une éducation exemplaire, elles en seraient offensées! Sans compter le nombre de filles bien nées et éduquées comme telles qui viendraient frapper à ma porte! Non pas que je pense que votre fille soit comme ça mais je crains les discriminations et je ne souhaite pas qu'une pensionnaire ayant toute sa richesse, et toute sa dot, vienne critiquer les autres! Elle soupira: croyez moi bien que j'en sois navrée mais je préfère privilégier celles qui en ont le plus besoin!
ACIDBRAIN
Dernière édition par Mary A. De LaCroix le Sam 10 Sep - 14:53, édité 1 fois
Agnès écoutait attentivement la Duchesse expliquer ses arguments et à la fin de ceux-ci. Elle jeta un regard à son père qui avait une mine déçue sur son visage. Il eut un grand soupir et elle sut que c'était à elle de défendre sa cause. Après tout, on parlait de son avenir. De son futur mariage et quelque chose lui disait qu'elle seule arriverait à convaincre la Duchesse. À cette pensée, elle réprima un grognement de mécontentement. Elle lui sourit doucement et lui dit.
« Je comprends toute à fait votre point de vue, mais j'ai une idée. Et si je prenais un faux-nom ?» Ses yeux brillèrent d'excitation à cette pensée, Agnès aime le danger « Je ne prendrais pas mes plus grandes parures, mais mes plus pauvres vêtements.»
Agnès se mit à réfléchir rapidement. Tout marcherait si la Duchesse était de son côté et pour ça, il lui fallait un argument de poids. Cette école est apparemment peu connue et très secrète, ce qui expliquerait pourquoi la Duchesse interdit tout visiteur. C'est elle qui invite et non l'inverse. Nerveusement, Agnès se mit à triturer le tissu de sa robe sans l'abîmer. Un faux-nom, une fausse réputation et une fausse histoire. Dans cette école, il faudra tromper tout le monde et essayer de ne pas éveiller les soupçons.
Il faudra qu'elle soit une bonne actrice et révéler son identité qu'à la fin. Quand elle trouverait un mari. En soupirant, elle réfléchit aux conséquences. Elle vivrait sûrement en Angleterre et ses frères allaient terriblement lui manquer ainsi que son père, mais il fallait le faire. Pour son avenir. Même s'il n'est pas en Écosse. Agnès sait que ses frères lui pardonneront. Elle leur enverra plusieurs lettres, à eux et à ses parents. Elle se redressa légèrement et croisa le regard de la duchesse ;
« Si je venais dans votre école, cela vous apportera de la gloire et elle sera plus connue.» Elle rajouta après quelques instants de silence « Laissez moi une chance, on parle de mon avenir. Je sais que je pourrais tirer profit de vos enseignements alors laissés moi une chance s'il vous plaît.»
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Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.
Les parents furent déçues de sa réponse. Mais que pouvait-elle dire d'autres? D'autres femmes dans le besoin attendaient d'avoir la confirmation de leurs inscriptions...Elle ne pouvait pas laisser passer devant ces filles une jeune femme bien née et éduquée comme telle. La pièce fut plombée par un silence pesant. Tout à coup, la principale concernée s'exclama:
« Je comprends toute à fait votre point de vue, mais j'ai une idée. Et si je prenais un faux-nom ? Je ne prendrais pas mes plus grandes parures, mais mes plus pauvres vêtements.»
Décidément, cette famille était surprenante! Il y a cinq minutes, la petite Agnès Keith prenait un air outré car on parlait de son avenir, devant elle, comme si elle n'était pas là et, maintenant, elle prenait parti d'un père qui voulait l'enfermer dans une école pour jeunes filles désargentées. Bien qu'il ignorait le côté désargenté de la chose...
Tout à coup intéressée par les dires de cette toute jeune fille, elle se mit à l'écouter religieusement. Chose rare.
« Si je venais dans votre école, cela vous apportera de la gloire et elle sera plus connue.Laissez moi une chance, on parle de mon avenir. Je sais que je pourrais tirer profit de vos enseignements alors laissés moi une chance s'il vous plaît.»
Effectivement! Elle commençait à lui plaire! Elle dit: Vous avez du cran Lady Agnès! L'homme qui aura la chance de vous épouser trouvera en vous l'alliée idéale! Elle réfléchit à s’enfonçant dans son siège: En effet, si votre fille se fait passer pour une jeune femme désargentée et change de nom, cela devrait aller. Le règlement stipule que pour, encore, éviter des discriminations, les filles ne fassent pas mention de leur origine! Votre fille ne devra même pas s'inventer une histoire...Enfin, concernant les pensionnaires, il faudra, de toute façon, écrire quelques lignes de son faux passé Elle plaça son coude contre le pose-coude de son siège et affala son visage dessus, pris en coupe: Mais, évidemment, quand je trouverais le parti idéal: il faudra que je dise au monde qui elle est! Les réactions font être diverses!
Elle soupira: Agnès, tu permets que je te tutoie? Que veux-tu comme faux nom? Mary sourit et se tourna vers le père: Je crois que nous sommes arrivés à un accord. Bienvenue à la Cross School! Elle poursuivit: Monsieur le Comte, ne vous vexez pas mais votre fille est bien plus convaincante que vous!
Agnès eut un petit soupir de soulagement en entendant les paroles de la femme devant elle et rit face à cette remarque. D'ailleurs, tout le monde a rit à cette remarque. Sur le coup, Agnès se sentit fière d'elle et elle sentait qu'elle avait gagné du respect auprès de ses parents. Elle se redressa, se tenant désormais bien droite et se mit à réfléchir à son prénom et à son nom d'empreint. Il fallait être logique et tenir compte de tout et elle en avait bien conscience malgré son jeune âge.
Elle allait s'appeler... Mary comme la reine et pleins d'autres avant elle et il fallait désormais trouver un nom cohérent et peu connu. Réfléchissant à toute à allure, elle eut une fabuleuse idée et se tourna vers la Duchesse. Elle savait comment elle allait s'appeler désormais, mais elle attendit quelques instants savourant l'effet de suspens qu'elle entretenait en cet instant et le pouvoir qu'elle eût. Elle était libre pour cette identité et ce sentiment la grisait.
« Je vais m'appeler Mary Drew. Je pense que cela n'éveillera pas les soupçons ou quelque chose comme ça ?»
La famille se leva d'un seul mouvement suite à l'annonce de leur fille et Agnès fit une légère révérence à la Duchesse de Lyon. Sa mère en fit de même et son père, en profond gentleman lui baisa la main avant de dire avec un enthousiasme qui lui est propre :
« Puisque tous les détails sont réglé, nous vous l'enverrons dès demain. N'hésitez pas à venir nous voir pour boire le thé Milady.»
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Une vraie rencontre, une rencontre décisive, c'est quelque chose qui ressemble au destin.
«Je vais m'appeler Mary Drew. Je pense que cela n'éveillera pas les soupçons ou quelque chose comme ça ?»
Mary réfléchit: en effet! Mary est un nom on-ne-peut-plus commun en Angleterre et il est porté par toutes les branches sociales! Et pour ce qui est de Drew... Il fait bien petite bourgeoisie et paysanne! Ainsi donc, mademoiselle Drew vos parents sont bourgeois? dit Mary, jouant directement le jeu d'un air espiègle.
Les parents avaient l'air ravis. L'univers de la noblesse pouvait se montrer impitoyable. Agnès n'en serait que mieux préparer... Si on pensait qu'Agnès était Mary Drew, elle ne recevrait aucuns cadeaux et elle devrait s'en sortir grâce à sa seule force. Elle resterait au quai à la force des poignets. Tout ce qu'elle avait eu parce qu'elle était née avec une cuillère d'argent dans la bouche, elle devrait l'avoir grâce ses propres mérites.
Tout le monde était ravi d'avoir trouvé un accord et le groupe, comme un seul homme, se leva.
William Keith lui fit un baisemain et dit: « Puisque tous les détails sont réglé, nous vous l'enverrons dès demain. N'hésitez pas à venir nous voir pour boire le thé Milady.»
Mary fit de gros yeux: demain?! s'exclama t'elle: Excusez-moi, Comte, mais vous ne pensez pas que ça va un peu vite? Vous ne voulez pas laisser votre fille s’entraîner à jouer son rôle et à se préparer mentalement? Je vais être brusque mais vous n'allez plus pouvoir voir Ag...Mary pendant plusieurs mois! Elle soupira: je vous le dit, bon je suis mal placée pour dire ça: je ne suis pas mère, mais le seul contact que vous aurez avec elle sera par courrier! Elle rajouta: et il faut que notre professeur de couture prenne tes mesures! Les pensionnaires sont toutes en uniforme! De plus, tu ne seras pas seule dans ta chambre: tu n'auras pas un moment pour te relâcher. Je dois aussi prévenir tes camarades de chambrée qu'elles auront une nouvelle colocataire!
Elle ne voulait pas leur faire peur mais autant être franche.