HISTOIRE ♕ héritier d'une famille en déclin qui n'avait plus de glorieux que son passé, Philippe grandit dans cette frustration de l'idée qu'il était né trop tard et parmi les messes basses des autres nobles qui se moquaient des Bridgestone-Prescott qui n'avait pu garder ni leur richesse ni leur renommée. Sa famille était la preuve vivante que la roue pouvait tourner et cette idée le révulsait.

Le seul moment où il ne maudit pas son destin fut quand il prit pour la première fois femme, Yseult. Cette dernière était une véritable beauté à la peau pâle et aux cheveux couleur de blés. Seul bémol? Son absence de dot. Sa première épouse était la fille d'un simple bourgeois qui s'était fait une place dans le monde grâce à sa persévérance mais qui ne voulait pas investir pour trouver un bon parti à sa fille. Il tomba amoureux d'elle dès le premier regard. l'amour fut partagé et ils se marièrent peu de temps après, de leur union naquit une fille: Rosemonde. Si il avait été membre d'une famille mieux placée, plus riche, jamais on ne lui aurait autorisé cette union. On l'aurait poussé à épouser une "bien-née, la fille de quelqu'un avec des titres et des terres.

Le mariage et le début de sa vie de père furent heureux. Ils n'étaient pas bien riches mais Yseult arrivait à lui faire oublié que l'argent et les possessions n'étaient pas si importantes à partir du moment où on était heureux et entouré de ceux qu'on aime. Malheureusement, quelques années plus tard, Yseult mourut de la maladie qui la minait depuis l'enfance et, avec elle, l'oubli de sa position dans la société disparu.

Il avait perdu la femme qu'il aimait et seule sa fille, sa précieuse, arrivait à la faire sourire. Au début de la vie d'adulte de cette dernière, quand vint le temps de pousser son éducation, il se rendu compte qu'il n'avait rien à lui donner. Pas l'éducation qui lui souhaitait pour réussir. C'est ainsi qu'il entendu parler de la Cross School et prit contact avec la directrice de cette dernière qui lui permettra d'y inscrire sa fille pour lui offrir une scolarité que Rosemonde et lui n'auront jamais pu rêvé.

Pour cette Duchesse si humaine, il en eu tout de suite de la sympathie...Aussi de la jalousie mais la gentillesse de cette dernière fit qu'il s'en voulu d'en avoir pensé ainsi.



Mais alors que les temps changeaient au sein de l'Angleterre et que des tensions naissaient entre cette dernière et la France, il eu la visite de Mary, la bienfaitrice de sa fille. La jeune femme était une fille de France, une ressortissante bâtarde de la famille royale. Sa situation en Angleterre était délicate et elle pouvait voir sa position actuelle et sa propre vie en danger. Il fallait qu'elle consolide sa présence dans le pays de la rose et sa sécurité...Et, pour ça, la Duchesse lui proposa un marché. Si Philippe l'épousait et qu'il promettait de lui accorder le divorce quand elle le désirait, Mary lui assurerait, en échange, une pension considérable et un mariage avantageux pour Rosemonde. Appréciant Mary pour une part et voyant la chance de sa vie de réaliser son souhait de résurrection de la grandeur de son nom, il accepta et convola avec la Duchesse.

Cependant, bien que - au départ - résolu à tenir sa promesse, il doit bien admettre que Mary est la seule femme à lui faire oublier sa peine d'avoir perdu Yseult. Il a peur de tomber amoureux.