Rosalie Bruce

" Qui que nous soyons au fond de nous, nous ne sommes jugés que d'après nos actes " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Rosalie Bruce AGE ♦ 28 ans DATE DE NAISSANCE ♦ 23 mai 1525 ORIGINE ♦ Ecosse SITUATION FAMILIALE ♦ Célibataire MÉTIER ♦ Suivante et espionne GROUPE ♦ Les étrangers CRÉDITS ♦ Tumblr et Mistaken LE JOUEUR PSEUDO ♦ Juju AGE ♦ 25 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ De liens en liens TON AVATAR ♦ Scarlett Johansson VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Fictif VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Non merci

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦
Rosalie est de confession catholique. Elle avait 20 ans lors de la mort d'Henri VIII qu'elle considérait comme un homme perdu. Il avait renié le pape et le religion catholique. Du moins n'était-il pas passé du côté de Luther. La montée sur le trône de son fils déplut à Rosalie. Le protestantisme était une hérésie et la jeune femme espérait la mort du souverain. Ce qui survint rapidement. La prise de pouvoir de Mary Tudor lui plaît, après tout c'est une catholique. Elle attend surtout son heure pour obtenir la couronne d'Ecosse qui lui revient de droit.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦
Cette reine a le mérite d'être catholique, contrairement à celle la précédant. Rosalie attend de connaître davantage Mary Tudor avant de se décider mais elle a un bon à priori sur elle. Elles partagent cette fougue, cette volonté de conquérir le pouvoir et d'être de confession catholique. Rosalie se demande ce que la reine va faire de ce pays. Et éventuellement, si elle peut être une aide dans sa démarche de reprendre la couronne. Elle n'est qu'une dame de compagnie, aussi est-il peu probable qu'elle croise le chemin de la reine mais elle entend bien se renseigner au maximum sur elle.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦
Cette femme est une idiote et une pécheresse finie. Elle est protestante, c'est tout dire ! Rosalie est impressionnée de la façon dont Mary a traité Jane. Enfermée dans le Tour de Londres, elle ne peut plus nuire à personne et doit attendre son sort. Rosalie estime qu'elle a mérité ce qui lui est arrivé. Jane est une femme faible, beaucoup trop douce et compréhensive. Pour avoir le pouvoir, on se doit d'être fort et sans faille. Jane ne correspond clairement pas à cette description selon Rosalie.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦
Rosalie agit davantage pour sa cause que pour sa foi, même si elle méprise les protestants et anglicans. Elle est obnubilée par la reconquête de sa couronne et de son trône d'Ecosse. Elle y arrivera, dût-elle y laisser la vie. Elle est capable de beaucoup de choses fort peu recommandables, comme vendre son corps ou même éliminer des gêneurs en les empoisonnant ou les poignardant. Elle est vraiment prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire. Cette volonté lui a été transmise dans sa famille, car elle a été élevée très jeune dans l'optique de récupérer ce qui lui revient de droit.

La vie est une histoire racontée par un idiot.

Mon histoire ne devrait jamais être racontée. Car j’appartiens à un monde secret et interdit. Un monde qui, privé de ses mystères, ne peut survivre. Je suis née il y a de cela 28 ans, dans la belle ville de Lumière, la Capitale Ecossaise, j’ai nommé Edimbourg. Je vis le jour en l’an de grâce 1525, sous le règne de Jacques V, Roi d'Ecosse. Je n’ai jamais vraiment connu mon père qui mourut alors que j’étais âgée de quatre ans. Ma mère, je n’eus pas non plus le loisir de la connaître davantage. Dans la famille Bruce, descendante des rois d'Ecosse, les enfants ne restaient pas avec leur mère. Je fus élevée par une nourrice après que ma mère soit morte en me donnant le jour et on veilla à ce que mon éducation soit parfaite en tout point. Autant dire que ma vie commençait bien. Si j’avais pu me douter à cet instant le chemin que j’allais parcourir. Je grandissais et de bébé, je passais à jeune enfant. J’étais douce et calme et ne posais guère de problèmes à ceux qui m’enseignaient l’art de la conversation, de se tenir, de monter à cheval ou même de chanter, contrairement à d’autres rejetons plus tapageurs que moi. Je ressemblais à un ange descendu des cieux me disait-on, avec ma longue chevelure dorée et mes yeux d’un bleu d’azur. La vie était dure en ce temps-là et l'Ecosse était une terre de seigneurs. Cependant, je grandissais et montrait une vivacité d’esprit et une volonté d’apprendre hors du commun.

L’enfance passa comme un rêve et je devins une jeune adolescente pleine de rêves et d’espoirs. Espoirs qui allaient se voir brisés par la politique. Mais on disait de moi que j’étais comme l’eau. L’eau peut se frayer un chemin même à travers la pierre. Et quand elle est prise au piège, elle trouve toujours un nouveau passage. Je lisais en secret les livres interdits, écoutait les musiques des grands compositeurs. Je voulais devenir Reine d'Ecosse, comme mon rang m'y autorisait, pensais-je. Les pays d’Europe me paraissaient emplis de choses passionnantes, de personnes de qualité. Naturellement, je conservais en permanence, le visage froid et austère qu’une jeune femme bien éduquée se doit d’arborer en permanence. Mais sous ce vernis, j’étais et reste une personne de passions et d’impulsivité. Je reçus nombre de propositions de jeunes hommes pour obtenir ma main. Mon tuteur refusa soigneusement les offres, prétextant qu’un meilleur parti se présenterait certainement. Lorsque Marie de Guise devint régente et que je sus que Marie Stuart serait appelée à gouverner. On me volait mon héritage. J’occupais mes journées à mes goûts littéraires en attendant avec peine le mariage que je voyais comme une prison. Ma seule distraction était ma cousine, Mathilda. Nous partageâmes nos jeux d’enfants. En sa compagnie, j’étais enfin moi-même. J’abandonnais mon vernis froid et ma carapace pour m’ouvrir à elle. Ce fut réellement celle qui compta le plus pour moi durant mon enfance. Jusqu’à ce fameux jour… Ce matin-là , je reçus une lettre d'une amie, qui vivait à la Cour d'Ecosse. Elle me proposait de la rejoindre, m'évoquant Marie de Guise qui cherchait une dame de compagnie. Avais-je le choix ? Si je refusais, le mariage m’attendait pour la fin de l’année, si j'acceptai, je me rapprochais de la couronne que je convoitais tant. Je rassemblais donc les effets m’appartenant et j’embarquais à bord d’un carosse qui devait m’emmener vers notre nouvelle vie. Le voyage fut éprouvant et je fus sujette au mal de coeur une bonne partie de la route. L’odeur âcre des chevaux, les chaos, tout cela me soulevait le cœur, aussi sûrement que le tangage et le roulis sur un navire.

Lorsque je posais le pied dans ce nouvel endroit, je ne sais si ce fut une profonde nostalgie de chez moi, ou l’excitation de la nouveauté qui me saisit la première. Toujours est-il que nous fûmes bien accueillis. Les yeux des hommes venus pour notre arrivée, brillaient. J’avais 24 ans et déjà une expérience des hommes. Mes amants, que je choisissais avec le plus grand soin, étaient abandonnés rapidement. Je protégeais farouchement ma réputation sans tâche. Dès le lendemain de mon arrivée, je me mêlais aux grands de la Cour, guidée par Marie de Guise que je suivais comme son ombre et qui me présentait les têtes couronnées et puissantes. Je fréquentais les salons dont les conversations brillantes sur les sciences et la philosophie me remplirent d’admiration et d’intérêt. De mon côté, je fus courtisée par nombre de beaux jeunes hommes. Une bonne dizaine si ma mémoire est bonne. Cela me mit donc en situation de devoir choisir lequel de ses courtisans m’agréait.

Je menai ainsi ma vie à la Cour, rencontrant des gens de qualité et je sentais mes réserves et ma froideur disparaître à vue d’oeil. Je reprendrai ma couronne. Par n'importe quel moyen. En attendant, je suis devenue l'espionne de Marie de Guise, j'observe, j'écoute les ragots et les lui rapporte. Je n'hésite pas à utiliser mes charmes pour parvenir à mes fins. Je suis patiente et je sais que si je me rapproches de la couronne, je serai plus proche de mon triomphe...