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Sujet: ALEKSANDRA & GASPARD Ҩ « au détour d'un chemin. » Sam 23 Mar - 17:53
La loterie du hasard.
Groupe n°7 ¤ Aleksandra D. Pavlovna est sur le chemin pour Londres, elle rencontre en chemin Gaspard de Clermont à pied, avec son cheval blessé.
Mots à placer : pomme, chenille, sève Mots à ne pas utiliser : chant (des oiseaux), selle (du cheval), soin
Objets que vous avez : Aleksandra D. Pavlovna porte un chapeau typiquement russe. Gaspard de Clermont a un cheval blessé.
Bon jeu à vous
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Sujet: Re: ALEKSANDRA & GASPARD Ҩ « au détour d'un chemin. » Jeu 4 Avr - 17:30
RP flash back Mars
Bah vi, si j'arrive à peine...
Voyager en calèche n’est pas l’une des choses les plus divertissantes qui soit et, encore sur la route la menant à la cours Anglaise, Aleksandra Pavlovna en fait les frais. Lassée, la jeune femme lance un énième coup d’œil par la fenêtre, espérant voir enfin se dessiner le palais à l’horizon mais rien ne lui apparait, hormis la verdure des bois que l’attelage traverse. A ses côtés, sa dame de compagnie travaille à un ouvrage de broderie et n’est pas vraiment partante pour faire la conversation avec la marquise qui pourrait cependant l’exiger mais ne le fais pas. Depuis longtemps, la demoiselle a comprit que l’on ne gagne jamais réellement à forcer son prochain. Quoiqu’elle-même soit très soumise aux volontés de son père, la noble sait qu’il n’en va pas de même pour tous. Et en général, on réalise assez mal les travaux que l’ont se sait contraint de faire. Alors, baillant avec retenue et se cachant d’une main, la future épouse, qui arrive en Angleterre pour y être épousée, garde le silence et s’ennuie ferme, les fesses en compote. Depuis combien de jours sont-ils sur les chemins ? La jeune femme ne sait plus très bien. Mais il lui tarde d’avoir un vrai lit à disposition. Et un baquet d’eau, pour ne plus avoir à faire sa toilette dans les rivières.
L’attelage s’arrête aux abords d’un près et le cocher vient ouvrir la porte de sa maîtresse, lui proposant aimablement de se dégourdir les jambes avant de reprendre la route. Celle-ci accepte non sans joie et descend donc de voiture en donnant la main au brave, avant de s’élancer joyeusement dans l’herbe verte qui lui tend les bras. Si elle n’avait pas tant de décence, la demoiselle se risquerait probablement à se jeter à plat ventre dans cette verdure pour en humer l’odeur délicieuse, signe du printemps qui arrive. Revenant près de l’attelage, la demoiselle remercie celle qui l’accompagne et qui lui tend une pomme cueillit par le cocher. La nettoyant dans son petit mouchoir de soie pour retirer un peu de sève qui est collée sur la peau après s'être assuré qu'il n'y ai pas de chenille, la marquise mord ensuite à belles dents dans le fruit.
Le vent fait voleter le bas de la Sarafane de la jeune femme qui a un léger rire. Marchant encore un peu, la demoiselle n’a aucune envie de reprendre la route tout de suite. Aussi s’éloigne-t-elle de nouveau de l’attelage à vive allure, en se doutant néanmoins que sa dame de compagnie, servant aussi de chaperon, ne va pas tarder à la rappeler à l’ordre.
/Désolé de me contenter du minimum X_x j’ai un gros retard à rattraper suite à un décès dans ma famille. Bref. La prochaine réponse sera sûrement meilleure. Navrée :s\
Dernière édition par Aleksandra D. Pavlovna le Mar 14 Mai - 22:15, édité 1 fois
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Sujet: Re: ALEKSANDRA & GASPARD Ҩ « au détour d'un chemin. » Mar 14 Mai - 20:17
La campagne anglaise avait quelque chose contre Gaspard. Il l’avait senti dès le début, elle semblait vouloir s’acharner contre lui dès qu’il posait le sabot de son cheval à son orée. La pluie, fine et insidieuse. Puis quelques oiseaux trop confiants. Puis un trou immanquable. Un tronc arraché de terre. Un sanglier débouché de nulle part. Les mésaventures de Gaspard n’avaient jamais entaché sa bonne humeur, mais lorsque son oncle lui demanda ce jour-là de rallier la ville voisine, le garçon lâcha une grimace qui ne passa pas inaperçue. -Tu es allé te battre en Italie et tu rechignes à traverser une forêt, s’était raillé son oncle ? File, mauvais oiseau, et ramène-moi la lettre de sir Howland que j’attends. Sans elle, je ne peux régler l’affaire de miss Canis.
Juché sur son cheval, les épaules affaissées et la mine sombre, Gaspard soupira lorsqu’il s’enfonça dans les bois, encore assez touffus pour empêcher une bonne vision. Il ajusta ses rênes, enfonça son chapeau sur ses oreilles et réveillant sa monture, se décida à l’ultime solution…celle qui pouvait se révéler d’une stupidité sans nom. -Tu vas me faire un petit cadeau, lança-t-il au cheval qui pointa les oreilles en avant. Plus vite nous traverserons cette forêt, plus vite nous en serons sortis. Et ces oiseaux de malheur n’aurons pas le temps de saluer mon pourpoint…ou alors, que le diavolo italien les emporte !
Dans un sourire de satisfaction, il lança son cheval au petit galop, évitant branches mortes et trous vicieux. L’air du vent fouettait la crinière du cheval qui prit quelques secondes pour s’ébrouer, avant de donner un nouveau coup de rein pour accélérer la cadence. Le petit chemin sur lequel ils galopaient déboucha bien trop vite sur la clairière et ce fut soudainement qu’il aperçu le carrosse arrêté et une femme appelant une personne invisible qui avait certainement détalé plus loin.
Gaspard stoppa net sa monture, sauta du cheval et le laissant brouter, la bride sur l’encolure, salua la pauvre femme qui ne tarderait visiblement à s’arracher quelques cheveux sortis de sa coiffe. -Madame, Gaspard de Clermont, la salua-t-il courtoisement. Avez-vous perdu un être un peu sauvage, demanda-t-il dans un sourire ? -Ah ! Monsieur ! Cette petite tête folle s’est encore échappée, nous allons être en retard et je suis certaine qu’elle serait capable de se casser quelque chose ! Dans la forêt ! Quelle idée !
Une jeune femme ? Echappée ? Gaspard, observant la pauvre femme songea bien plus à une envie soudaine d’échappatoire, mais ne pouvait décemment le dire de vive voix. Si lui-même possédait un accent très français, il avait remarqué une prononciation différente chez la pauvre femme. -Cette….tête folle, madame, parle-t-elle anglais ? -Oui ! oui ! Ah, je n’ose aller moi-même dans ces herbes hautes, et qui tiendra les chevaux si j’envoie notre cocher, se lamenta-t-elle ! -Permettez-moi de faire cette commission, alors, madame, proposa poliment le français, s’étant parfaitement douté de la demande couvée.
Le regard lancé par la femme lui tira un nouveau sourire et sautant sur sa monture, repris les rênes d’un coup sec. -Je ferais attention à la ramener en un morceau, madame !
Il lança son cheval au trot, descendant la pente recouverte d’herbe. Il ne savait au juste pas vraiment ce qui l’attendait plus bas, peut-être même n’était-ce qu’un enfant. Mais baste ! Le jeu en valait la chandelle, un brin d’aventure ne l’étouffait jamais et son oncle attendrait bien pour sa lettre…ne lui avait-il pas donné un délai d’une journée ? La poursuite se ferait aisément ! Le sabot prudent, le cheval descendit prestement la pente, mais les yeux au loin pour tenter d’apercevoir le fugitif, Gaspard ne vit pas ce que les hautes herbes camouflaient. Tout se passa si rapidement qu’il ne compris ce qu’il se passa que lorsqu’il tomba violemment à terre, son cheval manquant de lui rouler dessus dans un hennissement paniqué. -Hola, le calma-t-il ! Il se releva d’un bond, tenta d’attraper une rêne qui pendait mais cabré, le cheval restait dangereux. Il revint lourdement au sol, soulevant d’un geste son antérieur avant de pousser un hennissement de douleur.
Gaspard fit une nouvelle grimace et penché vers la jambe sensible, eu la confirmation de ce qu’il craignait. En glissant dans le trou, la jambe avait heurté une racine, avant de se tordre en touchant le fond. Si la plaie était superficielle, il connaissait assez les chevaux pour deviner une blessure invisible à l’œil. -La peste, marmonna-t-il ! Je porte secours à une pauvre femme éplorée et me voilà avec un cheval blessé, sans aucune pomme pour le calmer. Maudite soit ma gentillesse, tient ! Il reprit les rênes, amenant doucement le cheval vers le bas de la pente, pour rejoindre un terrain plus plat. Il chassa machinalement une chenille nichée sur sa botte, et alors qu’il marchait le long du petit chemin, tenta distraitement de décoller la sève qui avait coulé sur son bras. Un cheval blessé, un pourpoint collant….la forêt le détestait.
-Mademoiselle, tenta-t-il toutefois d’appeler, gardant en tête sa petite mission ? Il me semble que vous soyez attendue, ajouta-t-il dans un sourire, s’imaginant que seuls quelques oiseaux l’entendraient. Je crois également qu’une personne risque de ne plus dormir apaisée. L’image de la dame de compagnie le fit à nouveau sourire, alors qu’il caressait doucement les naseux de son cheval pour le rassurer. Le chemin menait à Londres. S’il le longeait tout en cherchant la « fugueuse », il ferait d’une pierre deux coups.
Spoiler:
j'espère en effet que tu étais assez prise, vu mon absence et mon grand délai de réponse!! Je me suis un peu amusée, enjoy ^^
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Sujet: Re: ALEKSANDRA & GASPARD Ҩ « au détour d'un chemin. »