Lachlan d'Ayr

« La vraie valeur d'un homme réside, non dans ce qu'il a, mais dans ce qu'il est.  » TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Lachlan d'Ayr AGE  ♦ Environ trente ans DATE DE NAISSANCE ♦ La date exacte est inconnue ORIGINE ♦ Ayr dans le compté d'Ayrshire en Ecosse SITUATION FAMILIALE ♦  Encore célibataire, sa seule famille reste sa soeur, Rowena, bien qu'ils ne soient pas liés par le sang. MÉTIER ♦ Commandant de la garde royale écossaise et comte d'Ayrshire. GROUPE ♦ Étrangers CRÉDITS ♦ White LE JOUEUR PSEUDO ♦  Kamhal AGE ♦  23 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦  PRD TON AVATAR ♦  Ben Barnes VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Fictif VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦  Non merci

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ J'ai toujours été catholique, une des rares choses que m'ont laissés mes parents. La foi m'a toujours aidé à avancer, non pas que j'ai toujours été le plus grand des croyants avec tout ce qui m'est arrivé, mais, j'ai toujours été persuadé que rien n'arrive par hasard, que la roue tourne, et que le seigneur a des projets pour chacun de nous. Et, j'ai survécu, j'ai pu protéger et nourir ma soeur, j'ai pu sauver la vie à la reine, et, ainsi, je me suis élevé, l'enfant des rues est devenu compte, ainsi qu'une personne de confiance pour la reine. Rares, très rares ont étées mes demandes au très-haut, mais, à chaque fois, celles-ci ont été exaucées, lorsque j'étais des plus jeunes, j'ai prié, demandant à Dieu de me sortir de ma solitude, Rowena m'est aparue. Aussi, il y a de cela quelques années, j'ai aussi prié pour pouvoir protéger la reine de ce que j'avais trouvé, et, j'ai été là au bon moment. Quant à ces changements ... Pour être honnête, je les trouve complètement inutiles et idiots. Cela ne peut qu'entraîner des conflits, et ... Une guerre civile. Ne prions nous pas le même Dieu? Pourquoi tant de haine? Ne sommes-nous pas frères et soeurs selon ses écrits?

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ De ce que j'en sais, et de ce que j'ai vu, cette femme est dangereuse, avide de pouvoir, et sanguinaire, semble-t-il. Elle semble prête à tout pour obtenir ce qu'elle veut. Une personne avec un si grand pouvoir et sans retenues ne peut-être que dangereuse. Avec son armée, elle a envahi notre pays, dans l'espoir de retrouver Marie Stuart, je n'ose pas imaginer ce qu'il aurait pu lui arriver si notre reine ne l'avait pas envoyé en France. Heureusement que j'étais là pour protéger notre régente. Désormais, nous sommes à la cour anglaise, je dois garder un oeil sur elle, j'ignore ce dont elle est capable, ni quand elle est succeptible de frapper, je dois rester sur mes gardes.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ Pour être tout à fait honnête et ... Au risque de vous surprendre, j'ai de la peine pour elle. Un agneau jetté dans la cage aux lions, voilà ce qu'elle est. Sans doutes lui a-t'on promis monts et merveilles, mais finalement, bien trop faible pour ce poste, elle s'est faite dévorer. Incapable de commander, incapable de diriger les troupes, les forces de Mary Tudor ont marchés avec grande aisance sur la ville. Elle ne fut qu'un pantin d'Edouard, rien de plus. J'ose espérer qu'elle échappera à la mort. Cela dit ... Ces partisans, même s'ils ne sont pas nombreux, peuvent être très dangereux, et ... Si par malheur elle venait à être délivrée, une grande guerre éclaterait.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Comme chaque Homme, je suis fait d'ombres et de lumières, mais agissements le sont tout autant. J'ai passé une grande partie de ma vie dans l'ombre, dans les coin les plus sales et les moins recommandables de notre beau pays. J'ai dû me battre, parfois tuer pour survivre. J'ai vécu sous la loi de la jungle, les plus forts dévorent les plus faibles. Mais, le destin m'a fait atteindre la lumière, capitaine de la garde royale et champion du royaume, l'élite des combattants de notre beau pays. La reine régente m'a aussi adoubé, il semble que je sois fait pour la lumière en fin de compte. Mais ... Pour ma reine, et pour mon royaume, je suis prêt à tout, quitte à repasser dans l'ombre, je fais ce qui est à faire, ôter une vie qui le mérite ne me fait rien. Alors, éloignez vous de ma reine ...

Un orphelin devenu Champion

Connaissez-vous Lachlan d'Ayr ? Ce fameux chevalier écossais au service de Marie de Guise ? Cet homme qui s'éleva à la noblesse ? Cet homme qui fut sacré champion du royaume, avant d'être fait commandant de la garde royale ? Oui, voilà, vous voyez de qui je veux parler. Vous connaissez l'homme, mais, connaissez-vous son histoire ? D'aucuns parleront de légende. Même si cette histoire est peu ordinaire, parler de légende est un peu … Exagéré. Parlons alors du récit d'un grand homme.

C'est dans les rues d'Ayr que commence son histoire, une ville portuaire du compté d'Ayrshire où se trouvait le château de Turnberry. Élément peu important pour le moment mais nous y reviendrons. Le début est des plus simples, né dans une famille relativement pauvre et catholique, il vécu heureux un certain temps. Un certain temps oui, jusqu'à ce que la maladie emporte tour à tour son père et sa mère, ce qui l'amena à la rue. C'est ainsi que son histoire débute, que ses souvenirs fonctionne, que sa destinée se mit en route. Dans cet environnement hostile, le jeune Lachlan apprit peu à peu à se débrouiller. Sa première descente vers les ombres fut de commencer à voler pour se nourrir, pour survivre. Ensuite, il commença à mendier, espérant récupérer de quoi acheter la nourriture au lieu de la voler. Malheureusement pour lui, l'humanité ne fut jamais, en aucun cas altruiste, et, ses revenus se firent maigres, alors, il continua à voler.

Les années passèrent, Lachlan grandit au point de ne plus se souvenir de grand chose de ses parents, de ce qu'ils lui avaient enseignés, de ce qu'étaient le bien et le mal. La solitude l'avait étreint, la folie n'était plus loin. Seul, le cœur lourd, la vie lui semblait insupportable. Les autres enfants de la rue ? Les seules fois où ils se rencontraient étaient un prétexte pour se mettre sur la tronche et subtiliser le peu de choses que l'autre avait. La loi de la jungle … Ainsi, cette solitude lui pesait lourdement. A cet âge, un enfant à envie de trouver quelqu'un avec qui s'amuser, passer du temps avec, rien que parler ferait du bien. Ainsi, le garçon se mit à prier comme sa mère lui avait enseigné, il demandait quelqu'un, une personne avec qui il pourrait continuer à vivre, sans la crainte de se faire fracasser le crâne durant la nuit. La prière ne mit guère de temps à être exaucée, une poignée de jours plus tard, l'enfant tomba sur une ruelle où deux garçons plus âgés que lui avaient coincés quelqu'un qui criait à l'aide dans une langue différente de la sienne, mais s'y rapprochant grandement. S'avançant intrigué, l'orphelin découvrit une jeune fille qui avait prit des coups, demandant d'arrêter. En grand héros, Lachlan intervint, et, après une dérouillée mémorable, il réussit à faire fuir les deux agresseurs. En ce jour, il avait trouvé une raison à sa survie, il avait trouvé la force de dépasser toute ses peurs, de ne plus reculer, de prendre des coups et de les rendre. En ce jour, un homme naquit dans ce corps d'enfant. Cette raison s’appelait Rowena, une irlandaise abandonnée par ses parents, elle avait quatre ans de moins que lui, et, se fit adopter comme sa jeune sœur, se promettant que jamais plus personne ne lèverait la main sur elle. Malgré son jeune âge, le protecteur s'entraînait chaque jours, frappant des caisses, se musclant les bras en portant ce qu'il trouvait avant d'aller se battre contre d'autres enfants des rues, voulant récolter suffisamment de nourriture pour sa jeune sœur.

C'est dans cette atmosphère que la nouvelle famille évolua durant quelques années, jusqu'à ce qu'un événement vint chambouler la vie du garçon. Alors qu'il avait seize ans, tout deux se promenaient dans la rue, et, Rowena fit tomber la pomme dans laquelle elle croquait à pleine dent, celle-ci roula loin, si bien que la blondinette courra après jusqu'à bousculer une femme, richement vêtue, escortée par quelques gardes. L'enfant la regarda apeurée, tandis que des gardes l'empoignèrent sous le regard impuissant de son « frère » qui cria son nom. L'inconnue regarda dans sa direction et sourit, demandant de lâcher la jeune fille, elle se dirigea vers un étal pour acheter deux pommes qu'elle tendit à celle qui l'avait bousculée, lui demandant de faire attention à ne pas faire tomber celles-ci. Il apprit plus tard que cette femme était la reine de ce pays. Une reine s'occupant ainsi du bas peuple était une reine qu'il fallait servir. Une reine si bonne était la meilleure des employeurs. Alors, Lachlan s'enrôla dans l'armée. Son passé douteux et ses compétences lui firent passer les tests avec facilité malgré son jeune âge.

Avec la solde, il paya une petite maison où Rowena pouvait vivre, la jeune fille s'improvisa tailleuse, dans le but de faire rentrer un peu d'argent de son côté. Lachlan lui, fut un élève doué, extrêmement doué au combat, il épata ses supérieurs. Très vite, il devint l'un des meilleurs combattants de son régiment, armé de sa claymore, l'arme traditionnelle de ce royaume, il ne craignait que peu de gens. Ainsi, les années passèrent. Se montrant à la hauteur dans tout les domaines, il grimpa rapidement les échelons, passant à 21 ans sous-officier, jusqu'à entrouvrir la porte des officiers à ses 25 ans. Porte dont on lui interdisait l'accès à cause de ses origines. Mais cette année, quelque chose d'important arriva dans sa vie, et, tout changea.

Alors qu'il était dans une taverne peu fréquentable, sans le moindre signe de son appartenance à l'armée, il surprit une discussion dans un coin, entendant parler de meurtre et de piège, celui-ci s'avança discrètement jusqu'à la table voisine, où son oreille était suffisamment tendue pour ne pas perdre une miette de ce qu'il se disait. Ce fut son jour de chance, la cible était la reine, Marie de Guise, elle devait venir ici-même à Glasgow et, lors d'un bal celle-ci serait poignardée. Le soldat avait la date, le lieu et la manière, il lui fallait agir, cela ne se déroulait que quelques jours plus tard. Faisant tout pour être présent à ce bal pour la sécurité, Lachlan insista bien sur le fait que sa maîtrise martiale devait être prise en compte, s'il arrivait quelque chose à la reine, sa lame serait le meilleur atout du régiment, car oui, à vingt-cinq ans, plus personne n'était capable de lui tenir tête. Le jeune homme se mit alors à prier tout les jours pour qu'il puisse être présent ce jour-là, et … Ses prières furent exaucées.

A ce fameux bal, Lachlan épiait tous les faits et gestes de chaque invités, la main sur le pommeau de son arme, prêt à dégainer à n'importe quel moment, jusqu'à ce qu'il reconnaisse un des visages de la fameuse tablée, puis deux, puis trois. Tous s'avancèrent vers la reine, l'un d'eux dégaina, ça y est, ils passaient à l'acte, d'un bond, le soldat se retrouva au contact de l'assassin, d'un coup d'épaule il le déstabilisa, et d'un coup d'épée ascendant il trancha le bras qui se mit à valser dans les airs, tâchant de sang quelques convives, jusqu'à retomber au sol, tenant toujours fermement l'arme du crime, tandis que son ancien possesseur poussait un cri horrible. Les deux autres passèrent alors à l'attaque, et, à nouveau l'orphelin s'interposa, le premier reçut un coup magistral du pommeau au trèfle, directement dans les dents ce qui eut pour effet de lui en briser quelques unes et le faire valdinguer, quant au dernier, lui, eut moins de chance. A quelques centimètres seulement de sa cible, Lachlan n'eut d'autres choix que de lui ôter la tête en un mouvement horizontal des plus violents. Cela dit … Ils n'étaient pas que trois. Un quatrième homme arriva dans son dos et lui planta n poignard dans les cotes, ce qui lui fit poser genoux à terre dans un rictus de douleur semblant capable de lui déformer le visage. Lui aussi tenta une approche sur la reine, mais, dans un dernier mouvement héroïque, le combattant planta sa grande lame dans la cuisse de l'assaillant. L'assaut était fini, les invités semblaient choqués, la garde personnelle n'avait pas eu le temps de réagir, et les soldats étaient restés au loin. Seul l'enfant des rues avait réagit. Essoufflé, ce dernier retira le corps étrangers sur son flanc dans un grand soupir de douleur pour se diriger vers la reine, voulant s'assurer de son état de santé. Saine et sauve. Il avait réussi. A peine s'en était-il assuré que, son esprit le lâcha, et son corps tomba.

Ce fut le lendemain que le héros se réveilla, dans un lit qui n'était pas le sien, entouré de sa sœur, de son supérieur, et d'un inconnu richement vêtu. Sa sœur lui sauta dans les bras, son supérieur le félicita, tandis que l'homme lui annonça une nouvelle étrange : la reine en personne voulait le voir. On lui fit la toilette, on le vêtit en conséquences pour l'occasion et on l'amena devant celle qu'il avait sauvée. Il s'agenouilla, alors qu'elle ne sembla que s'inquiéter pour sa santé. Suite à cela, elle appela quelqu'un, et un prêtre entra dans la pièce, Marie lui demanda de rester dans cette position, même si elle avouait la savoir inconfortable. Ne sachant vraiment ce qu'il se passait, Lachlan garda la pose, dans un rictus de douleur. La jeune femme dégaina une épée et l'apposa sur ses épaules, récitant des mots en vieux gaélique, avant que le prête n'en fasse de même en latin. Une fois fini, quelques mots furent prononcés, et là, il comprit. « Relevez-vous, Sir Lachlan d'Ayr ». Il venait d'être fait chevalier. La reine lui expliqua que c'était bien la moindre des choses après son acte de bravoure, mais que … Ce n'était pas fini. Il s'avérait que, ceux qui avaient commis l'attentat n'étaient autres que le comte d'Ayrshire et de ses trois fils. Les survivants furent jetés au cachot, et le reste de la famille exilée. Et qu'ainsi, une place était vacance. Cette place, disait-elle, lui revenait de droit. Il allait être anobli. Chose des plus rares, mais, une récompense digne de son fait d'armes exceptionnel. Sauver la vie d'un membre de la famille royale face à quatre homme armés, cela n'avait rien de commun. Sur le moment, la seule chose qui inquiétait le jeune homme était sa sœur. Pouvait-elle venir avec lui ? Après-tout, ils ne partageaient pas le même sang. Là, la reine eut une réponse, qui, semblait-il était mûrement réfléchie. « Personne n'a à le savoir. ». Il soupira, soulagé. Ils ne seraient pas séparés, et, plus jamais Rowena ne manquerait de quoi que se soit. Alors qu'il remercia l'altesse, s'apprêtant à prendre congé, celle-ci eut une requête à formuler. Elle s'était renseignée sur lui, un soldat irréprochable qui aurait pu gravir les échelons s'il n'avait grandi dans la rue, et, inégalable arme en main. Selon son supérieur, seulement une poignée de combattants seraient capables de lui tenir tête en Écosse, et, cette poignée devait se trouver dans les clans des Highlands, où les combats leurs sont presque quotidiens. Alors, elle lui proposa un poste dans la garde royale. Bien sûr, il accepta.

Trois années passèrent alors. Lachlan devint champion de la reine avant d'être assigné commandant de la garde royale. Sa sœur vivait avec lui à la cour de la reine, se faisant courtiser par de nombreux hommes, qui se faisaient tous remballer -chose qui amusait beaucoup le grand frère- et la reine se montrait plus que bonne avec les nouveaux nobles. Lui devint une personne de confiance pour la reine, la protégea en toutes occasions, même les plus désespérées, comme par exemple la fois où, Marie Stuart fut envoyée en France pour ne pas être capturée par les anglais. Marie de Guise, semble-t-il, apprécie la compagnie de cet homme et se sent en sécurité avec lui. Des rumeurs circulent comme quoi quelques personnes voudraient l'atteindre, mais, les seuls qui tentèrent jusqu'à lors finirent avec une lame en travers de la gorge. C'est sur ses vingt-huit ans que la reine partit pour l'Angleterre accompagnée de la petite famille, tandis qu'un homme de confiance s'occupait de gérer le comté pendant leur absence. La suite … Hé bien … Tout le monde la connaît n'est-ce pas ?