♕ Métier : Ancienne fille de joie, espionne & danseuse du Red Lantern sous le nom d'Avaline Clives. Protégée d'Antanasya Cavendish. Nourrice & gouvernante des enfants Cavendish. ♕ Age : 26 ans ♕ Religion : apprentis protestants ♕ L'avatar a été fait par : yas_jazz & Nymeria. & Voltaire ♕ Mon nombre de messages est : 785 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 19/08/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mary/ Lucrezia/ ReineSoleil ♕ Mes autres visages : Mary De LaCroix
Sujet: Rapport de mission Sam 12 Oct - 19:06
Rapport de mission
Mary-Ann & Avaline (Lorena)
Un corps qui ondule en rythme avec les cordes d'un instrument, des yeux emplis de désir. Ce soir, la petite perle espagnole du Red Lantern montrait toute la mesure de son talent de danseuse envoyant des regards enjôleurs à ses potentiels clients.
Et cela paya, quelques minutes plus tard, elle se retrouvait avec un homme des plus séduisants dans une des chambres du Red Lantern. Elle continuait de danser jusqu'à finir sur les genoux musclés du noble. Bientôt, les mains baladeuses commencèrent à explorer son corps et à effeuiller les vêtements qu'elle portait...Enfin, quand on dit vêtement, il s'agissait d'une robe beige légèrement transparente s'accordant avec sa chevelure flamboyante. Bientôt, la chaleur et le plaisir monta d'un cran, la chambre était emplie des gémissements plus ou moins fort des deux amants d'une nuit. Ils continuèrent jusqu'à tomber d'épuisement...Enfin pour lui! Lorena avait fini par avoir l'habitude allant jusqu'à accumuler cinq amants par nuit de travail.
Une fois sure que le client était bien endormi, elle se leva et alla fouiller les affaires de ce noble qui bredouillait des mots d'amour comme si il était toujours dans l'acte. Lorena du se retenir de rire plusieurs fois. Elle fouilla les poches et fini par trouver une note. La note était plutôt intéressante. La maquerelle sera contente! Elle prit de quoi écrire et recopia en vitesse mot pour mot ce qui était écrit. Elle souffla sur la feuille pour faire sécher l'encre plus vite ne sachant pas quand le client allait se réveiller. Quoiqu'elle n'avait pas de soucis à se faire car il avait tellement bu qu'il allait devoir être aidé pour sortir de la maison close, il était donc assommé pour plusieurs heures. une fois l'encre sèche, elle plia en plusieurs fois et le plaça dans un coin d'un tiroir là où elle était sure que le client n'irait pas fouiller.
Une fois sa mission finie, elle remit l'original de la note là où elle l'avait trouvée et elle alla se lover contre son client et amant où elle fit semblant d'être endormie. L'ombre d'un sourire se forma sur son visage. Avec ce qu'il avait dit sur l'oreiller après leur moment intense en émotions et en sensation ainsi que la note, Lorena avait fait une bonne pêche! Une heure plus tard, le client se réveilla légèrement perdu - au point qu'il se demandait ce qu'il faisait là avec une femme nue collée à lui - mais tout lui revint vite. Il souri d'un air prédateur pendant que Lorena faisait mine de s'être fait réveillée à la seconde où son client avait eu un sursaut et poussé un cri en la voyant lové contre lui. Elle se redressa pendant qu'il lui caressait la tête et passait ses doigts dans ses cheveux. Il se leva pendant que la fille de banquiers faisait de même en passant un peignoir sur ses épaules. Le client mit l'argent sur la table tout en lui disant qu'il y avait mis un petit plus car elle avait "quelque chose". Elle aida son client à se rhabiller et le reconduit jusqu'à la porte de sa chambre. Elle le salua tout en disant d'un air langoureux,coquin et séducteur qu'elle espérait le revoir.
Une fois la porte fermée et elle se laissa tomber comme une masse sur son lit avec un sourire et un rire discret. La mission était un franc succès.
Pendant ce temps, le client croisa la patronne du bordel dans le couloir conduisant jusqu'à la porte d'entrée et, passant à côté, la salua tout en disant que Avaline de fait être la meilleure des filles de la Maison ! Puis il s'éclipsa dans les ténèbres de la nuit londonienne.
Dernière édition par Avaline P. Clives le Mer 27 Nov - 10:52, édité 1 fois
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Sujet: Re: Rapport de mission Dim 20 Oct - 22:36
Rapport de mission
Avec les rumeurs malsaines qui couraient autour de sa maison, Mary-Ann pouvait s'estimer heureuse d'avoir l'une ou l'autre nouvelle recrue pour attirer les regards des hommes curieux. Avaline en faisait partie. Mary-Ann avait douté tout d'abord, quand la jeune fille lui avait annoncé soudainement, comme sur un coup de tête, vouloir non plus entrer dans un couvent mais se prostituer dans sa maison. Un changement de voie radical et étonnant. Mary-Ann avait d'abord cru que la jeune femme ne savait pas dans quoi elle s'engageait, qu'elle ne tiendrait pas deux jours en endossant ce métier et qu'elle ne serait pas à la hauteur. Elle ne s'était jamais prostituée, elle n'avait jamais appris à séduire...Elle était très jolie certes, mais cela ne suffisait pas. Des tas de jeune fille voudraient se prostituer au Red Lantern. La maison close de Mary Ann offrait sécurité et confort, ce n'était pas rien. Mais Lorena lui avait exposé un talent étranger qui avait su faire la différence. L'espagnole savait danser une danse sensuelle venue d'ailleurs et inconnue en Angleterre. Mary-Ann l'avait donc prise à l'essai, afin de voir si le charme opérait...Et ce fut immédiatement le cas. Le « numéro » de Lorena plaisait, intriguait, ramenait du monde. Et c'était encore le cas aujourd'hui, maintenant qu'elle faisait partie à part entière de la maison et qu'elle était au même titre que les autres filles, engagée pour se prostituer et espionner. Mary-Ann l'avait formée à la séduction et à l'espionnage, mais au sujet de la danse qu'elle maitrisait, elle n'avait rien à lui apprendre. C'était son petit plus à elle ; son côté exotique.
Mary-Ann, appuyée au chambrant de la porte du salon principal, observait sa petite espagnole danser au centre de la pièce. Trois clients lui servaient de public, tout les trois assis, une fille de leur choix à leur côté. Deux filles avaient pris place au bras du plus séduisant et jeune des trois, qui indécis, n'avait pas encore choisi la jeune femme avec qui il passerait à l'acte. Malheureusement pour les autres filles, il semblait à Mary-Ann qu'il soit davantage intéressée par le charme espagnol d'Ava, depuis qu'elle s'était mise à danser. L'homme détourna un court instant le regard vers Mary-Ann qui lui offrit un sourire chaleureux et séducteur à la fois, comme elle avait l'habitude de le faire depuis qu'elle était à la tête du RedLantern. Tout devait mettre les hommes en confiance. Tout devait séduire. Tout devait être beau. Tout devait leur faire croire à chacun qu'ils étaient les plus clients les plus apprécié, les plus séduisants, les plus forts. Remarquant que la première bouteille de vin de cette soirée, qui promettait d'être longue, était vide, elle posa son attention sur l'une de ses filles assise au bras de l'indécis et lui demanda d'aller chercher une autre bouteille, gardant toujours ce sourire qui cachait pourtant bien des peines. Se montrer forte, toujours.
Le jeune homme finit, comme Mary-Ann l'avait pensé, par suivre Avaline dans une chambre après l'avoir généreusement applaudie. La soirée poursuivit ensuite son cours habituel. Des clients franchissaient la porte, choisissait une fille, se laissait guider vers une chambre. Et Mary-Ann s'occupait de ses filles. Remettre en place leur coiffure, changer leur tenue si un homme les préférait en rouge plutôt qu'en blanc...La routine d'une maison close, ni plus ni moins. Profitant d'un moment de répit où elle n'avait plus rien à faire car tout les clients étaient occupé, Mary-Ann se rendit compte qu'Avaline était absente depuis un long moment. Elle gravit les escaliers qui menait aux chambres et c'est là qu'elle croisa justement le jeune homme avec qui l'espagnole était montée. Celui ci la complimenta sur sa recrue étrangère, ce à quoi Mary-Ann répondit en disant qu'elle était ravie d'apprendre qu'il avait trouvé satisfaction. La maquerelle frappa ensuite à la porte de la chambre de sa « fille » avant d'entrer dans la pièce.
« Pas très désagréable à regarder, celui là... », dit Mary-Ann, souriant à Avaline, qui était allongée sur son lit. Elle parlait bien sûr du client qui venait de s'en aller. « A-t-il des choses à cacher derrière son joli minois ? » demanda-t-elle, ensuite, s'installant sur le bord du lit de la jeune fille et la regardant.
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❝ Lorena I. Martines ❞
La séduction a un visage
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Sujet: Re: Rapport de mission Mer 30 Oct - 14:55
Rapport de mission
Avaline (Lorena) & Mary-Ann
Lorena était à moitié endormie sur le lit, son bras sur son visage couvrant ses yeux. Elle soupira avant de se lever pour aller dans le tiroir où elle avait caché la copie de la note qu'elle avait trouvé. Elle prit de quoi écrire et une feuille de papier avant d'aller se rallonger, sur le ventre cette fois, sur son lit où elle recopia, en balançant ses jambes, ce que l'homme lui avait dit après avoir été enivré d'alcool et de sexe.
Une fois fini, elle secoua la feuille pour faire sécher l'encre en esquissant un petit sourire de triomphe. Une fois l'encre sèche, elle regarda ce qu'elle avait écrit quand quelqu'un frappa à la porte. Cela devait être la patronne ou un(e) de ses collègues car les clients ne pouvaient pas entrer seuls dans les chambres.
"C'est ouvert"
La seconde d'après, la maquerelle du Red Lantern fit son entrée dans la chambre avec un:
« Pas très désagréable à regarder, celui là... » Elle parlait du client qui venait de partir. Lorena sourit à sa patronne et mère de substitut en déposant son menton au creux de sa main et dit d'un air mi coquin mi conquérant: Croyez moi, il n'avait pas que ça d'agréable chez lui... Surprenant pour quelqu'un qui ne l'avait jamais faitSourit elle avant d'éclater de rire devant la tête de Mary-Ann. En effet, son client du soir était demeuré chaste avant de passer entre les griffes de la danseuse du Red Lantern. Il lui avait dit qu'il allait bientôt rencontrer sa future épouse et, pour être prêt pour sa nuit de noce, son père l'avait envoyé ici pour le... Dévergonder un brin. Ceci dit, je comprend mieux pourquoi il n'était pas très endurant... « A-t-il des choses à cacher derrière son joli minois ? » Avec un sourire, elle tendu son rapport à sa patronne. C'est assez croustillant. Encore plus de savoir que son paternel l'a envoyé ici pour le dépuceler avant ses fiançailles! En effet, cet homme était protestant et il avait des notes sur les siens.
Dernière édition par Avaline P. Clives le Lun 18 Nov - 9:35, édité 1 fois
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Sujet: Re: Rapport de mission Ven 15 Nov - 21:29
Rapport de mission
Un, peu surprise, Mary-Ann sourit quand Avaline lui annonça que le jeune client qu’elle venait de croiser n’avait jamais touché à une femme avant elle. Sa petite perle exotique devait avoir passé un bon moment, en dépit de sa condition de prostituée, entre les mains d’un jeune novice. Cela changeait un peu des habituels nobles et riches bourgeois adeptes des plus grandes perversité que l’on voyait trop souvent dans des établissements comme le sien. Ayant beaucoup d’affections pour ses employées, Mary-Ann ne souhaitait que leur bonheur, et ce malgré leur métier. Etre prostituée et heureuse n’était sans doute pas chose facile, mais la maquerelle œuvrait pour qu’au sein de ses murs, cela soit possible. Du moins, elle faisait de son mieux dans cette optique. Ainsi, elle appréciait particulièrement les clients qui se montraient attentionnés envers ses filles, les jeunes hommes dont la venue arrachait toujours un sourire à l’une ou l’autre de ses filles, les plus gentils, les plus doux. Elle n’était pas contre le fait que ses filles entretiennent des relations plus proche avec l’un ou l’autre client de la maison, elle avait droit comme toutes les femmes à être aimée et à aimer en retour. Cela dit, une prostituée devait craindre l’amour plutôt que d’en rêver. Mary-Ann leur avait déjà expliqué ce qu’imposait leur conditions. Il était possible qu’un homme soit épris de l’une d’elle, cela pouvait arriver. Mais dans ce cas, il ne sacrifierait rien pour cet amour interdit. Il n’épouserait pas la jeune fille en question, ne la sortirait pas de sa condition. La réalité ne tolérer pas ce genre de choses, comme les hommes ne tolèrent pas d’épouser une femme qui en a déjà vu des tas d’autres avant eux. Si une prostituée veut vivre l’amour, elle doit savoir se contenter de le vivre dans l’ombre, sans rien espérer de plus. Telle est la réalité. Avaline, de son vrai nom Lorena, tendit un morceau de parchemin à sa patronne, sourire aux lèvres en lui annonçant que le père du client l’avait envoyé au RedLantern de sorte à ce qu’il aie un peu d’expérience avant ses fiançailles. « A moins qu’il soit un homme d’honneur exemplaire, tu risques fort bien de le revoir si tu veux mon avis. » , répondit Mary-Ann, en dépliant la note. « Il s’est dit très satisfait en sortant de ta chambre… » ,expliqua-t-elle, souriant en coin. Mary-Ann se mit à lire. Ayant appris à écrire et à lire adolescente, la maquerelle transmettait ce savoir à ses filles quand celles-ci n’étaient pas occupées. Cela pouvait toujours leur servir dans la vie quotidienne et pour l’avenir. Mais aussi comme venait de le prouver Avaline, dans leur métier. Ceci dit, ce n’était pas Mary-Ann qui avait appris l’écriture à la belle espagnole. Elle connaissait déjà cela en rejoignant sa maison, étant donné qu’elle venait d’une famille aisée. La note se révélait être une invitation à une réunion protestante et citait le nom d’un organisateur. Plus si sûr maintenant, que l’on reverrait ce jeune homme franchir la porte de l’établissement…Mais cela, elle préférait ne pas y penser. Elle ne faisait que son travail, transmettre les informations. Ce qui arrivait ensuite, ça ne la regardait pas. En tout cas, cette note était un véritable trésor. La reine allait être ravie et la récompense serait à la hauteur de son enthousiasme. Mary-Ann releva les yeux sur Avaline et lui adressa un sourire resplendissant de fierté. « Faut il être complètement stupide pour laisser de telles informations traîner sur soi lorsque l’on franchit les portes d’un bordel » , s’exclama-t-elle avant de serrer sa fille dans ses bras, et de l’embrasser sur la joue, dans un élan joie. « La reine sera probablement très intéressée. Tu as fait de l’excellent travail. », lui dit elle. « Je suis fière de toi. » L’espionnage valorisait le travail des filles et leur donner un autre but que celui de plaire aux hommes, purement et simplement. Mary-Ann le voyait bien, et n’était pas avare de compliments quand l’une de ses filles lui rapportait d’importantes informations. Elle se disait fière et l’était réellement. Ses filles étaient belles et intelligentes . Elle les aimait de tout son cœur, car elles étaient tout ce qu’il lui restait, et aimait encore plus les voir heureuse, comme Avaline semblait l’être en cet instant.
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❝ Lorena I. Martines ❞
La séduction a un visage
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Sujet: Re: Rapport de mission Sam 16 Nov - 12:19
Rapport de mission
Avaline (Lorena) & Mary-Ann
Lorena pouffa de rire en voyant la tête de sa maquerelle. En tout cas, elle devait admettre que pour un novice de l'art de l'amour, il s'était affreusement bien débrouillé! La preuve: le temps qu'ils ont passé ensemble dans la chambre. Evidemment, au début elle avait simulé le plaisir mais après…C'était tout ce qu'il y avait de plus sincère. Dommage que son client se soit endormi de fatigue après! Elle aurait bien recommencé! "J'en ai aussi profiter pour lui dire comment faire pour satisfaire sa future femme!" Bien que, vu le contenu de la lettre, celle ci n'allait pas pouvoir profiter de son mari très longtemps! « A moins qu’il soit un homme d’honneur exemplaire, tu risques fort bien de le revoir si tu veux mon avis. » La ce fut à Lorena d'être surprise, non pas qu'elle sous estimait son talent pour satisfaire un homme au lit, mais cet homme avait l'air tellement "propre sur lui" qu'elle en serait étonné de le voir revenir. « Il s’est dit très satisfait en sortant de ta chambre… » Rajouta sa patronne arrachant un sourire et un nouveau rire de la bouche de la perle espagnole du Red Lantern mais elle se reprit et dit: Hou? Je l'aurais perverti? Dit elle avait une satisfaction non dissimulée dans sa voix. Mais elle soupira et dit: Mais, franchement, je doute qu'il revienne! Elle se plaça assise en tailleur sur son lit: Lisez! Vous comprendrez ensuite!
Cette note révélait une invitation à une réunion protestante et le nom du ou d'un des organisateurs! Il faut être un abruti fini pour se trimballer avec une telle note sur soi! Surtout quand on va dans un bordel! Ce pauvre homme allait l'apprendre à ses dépends! Lorena ne se faisait pas trop d'illusion. A cause de ce qu'elle avait vécu, la Reine était particulièrement hostile envers les protestants au point qu'elle s'en prendrait à un membre de sa famille si il avait le malheur de s'être converti à la religion hérétique! La prochaine fois qu'elle reverra son client, ça sera sur le bucher accompagné de son clan! Au moins, aura t'il gouter aux plaisirs charnels avant de rejoindre le Seigneur! Que Dieu aie pitié de son âme!
« Faut il être complètement stupide pour laisser de telles informations traîner sur soi lorsque l’on franchit les portes d’un bordel » Je ne vous le fait pas di….Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'elle se retrouva lover contre la poitrine de sa patronne et que celle ci ne l'embrasse sur la joue. « La reine sera probablement très intéressée. Tu as fait de l’excellent travail. » Elle fit un magnifique sourire en reprenant ses esprits. Elle adorait encore plus espionner que se prostituer… Si avec la prostitution, elle avait droit à des plaisirs physiques sans non; l'espionnage valorisait son intelligence et sa malice. Elle eu, cependant, un blocage en entendant la dernière phrase: « Je suis fière de toi. »
Alors, sans qu'elle ne sache pourquoi, des larmes coulèrent et, aussitôt, elle se servit d'une de ses manches pour éponger l'eau salée mélangée à son maquillage:Ho, c'est pas vrai! Dit elle en voyant une petite tache noire de mascara sur la manche verte claire de son peignoir. Elle se reprit vite et bredouilla: Excusez moi, je ne sais pas pourquoi je pleure. Peut être que si en fait… La dernière fois qu'elle a eu un compliment venant d'une femme qu'elle considérait comme sa mère, c'était sa génitrice qui lui avait fait après qu'elle aie fait un solo de piano dédié à sa mère déjà malade et au lit. Elle n'avait jamais pu oublié les traits apaisés par la musique de sa mère et son magnifique sourire. A ce moment là, elle pensait que sa mère guérirait et que sa famille resterait toujours unie…Mais un mois plus tard, elle était morte! Le jour de l'anniversaire de sa fille…
Puis, ce genre de compliment, elle en n'avait plus jamais reçu… Et ce n'était pas son harpie de belle mère et sa jalousie mal placée qui allait lui en faire une. Avaline se leva du lit et se dirigea vers sa table à maquillage: Je vais arranger ça…Vous savez si mon client habituel est arrivé? Elle s'installa face au meuble et entreprit d'enlever les traces de larmes et de maquillage coulé.
Mary-Ann ne s’attendait pas à ce que ses mots fassent autant d’effet à sa petite perle espagnole, cependant, elle pouvait en deviner la cause. Elle connaissait l’histoire de Lorena et savait que pour elle, comme pour les autres filles, elle faisait figure de mère. Et à l’inverse, toutes les prostituées de sa maison étaient à ses yeux aussi précieuses que des filles l’étaient pour leur mère. Elle n’eut pas le temps de réagir que la jeune fille se précipitait pour aller se refaire une beauté et effacer toutes traces de larmes.
« Excusez moi, je ne sais pas pourquoi je pleure… », bredouilla-t-elle.
« Ne t’excuse pas, ce n’est rien… », répondit Mary-Ann. Elle ne pensa pas à ajouter la formule habituelle, le " cela arrive à tout le monde ", car pour dire vrai cela ne lui arrivait pratiquement plus jamais. Encore moins en présence de quelqu’un. Elle avait probablement déjà trop pleuré dans sa vie, ou de trop nombreuses fois sur une trop courte période. Comment peut-il en être autrement quand on a perdu, en moins d’un an, son mari, puis son fils cadet âgé d’à peine douze ans, puis son fils aîné, brutalement exécuté sous ses yeux, et puis les deux garçons qu’il lui restait, partis elle ne savait où et peut-être même mort à l’heure qu’il était. « Je vais arranger ça…Vous savez si mon client habituel est arrivé? », demanda Lorena. Mary-Ann se leva à son tour et s’approcha d’elle. Son reflet se dessina dans le miroir devant lequel était postée la jeune espagnole. « Il n’est pas encore là, tu n’as pas à te presser. », dit elle. A ces mots, elle prit la bourse laissée par le jeune client et en sortit plusieurs pièces. Au lieu de tendre ses pièces à Lorena, elle lui tendit la bourse et tout ce qu’il restait à l’intérieure. « Tout travail mérite salaire. Le tien étant très bon, il mérite un très bon salaire. Je te laisse donc les deux tiers de son payement. », déclara-t-elle, lui souriant. Ce n’était pas pour atténuer son soudain chagrin qu’elle lui offrait cette argent, en vérité, ça avait été son intention à la seconde où Avaline lui avait appris qu’elle avait obtenu des informations importantes. Cela dit, sensible à ce que pouvait ressentir la jeune fille, elle ajouta : « Tu dois savoir que je ne suis pas la seule à être fière de toi. Tu es une femme bien, et une femme ravissante, alors ta mère, de là où elle se trouve, l’est aussi j’en suis certaine. Une vraie mère l’est toujours. Une vraie mère n’a que faire de la profession qu’exerce ses enfants, de ce que les gens appellent honneur et vertu. Je le sais parce qu’à défaut de ne pas avoir eu de vraie mère, j’ai été mère. »
Mary-Ann n’avait jamais parlé à sa protégée, qui n’était pas des plus anciennes de sa maison, des similitudes qui existait entre leurs histoires respectives. Elle n’était pas du genre à raconter sa vie à tout bon de champs, et certainement pas les passages qui l’avaient faite souffrir, comme la mort de son mari et de ses fils. Ni son adolescence affublée du titre de lady, qui pour elle était davantage une honte à étouffer, un sobriquet déplaisant, qu’un objet de vantardise. Alors elle ne s’éternisa pas sur le sujet de sa génitrice, car parler d’elle reviendrait à reparler de tout le reste. « Tu étais promise à ce qu’on appelle un grand mariage…Mon fils aîné était promis à une belle carrière, sur les traces de celle de son père. On a tendance à penser que ce genre de chose fait la fierté des parents, les grands mariages, les grandes carrières…Mais c’est faux. Je pense que je n’ai jamais été aussi fière de mon fils que lorsqu’il m’a annoncé qu’il allait travailler dans une forge de pouvoir m’aider à payer les soins de son père, qui était malade. Savoir que je suis fière de toi ne devrait pas t’étonner. Tu devrais l’être, toi-même. Comme je voulais qu'il le soit. Fière de lui. Fière d’être ce qu’il était. Tu as toutes les raisons de l’être, sache-le. Tu es la petite perle exotique de cette maison, après tout… »
A ces mots, elle lui sourit.
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PS : Lorena est censée déjà savoir que Mary-Ann a été mère. En revanche, elle n'est pas censée savoir grand chose au sujet de ses fils puisqu'en plus elle n'est pas au RedLantern depuis longtemps
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❝ Lorena I. Martines ❞
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Sujet: Re: Rapport de mission Mar 17 Déc - 18:33
Rapport de mission
Lorena & Mary-Ann
Elle n'aurait jamais cru craquer devant sa patronne! Aussitôt après avoir lâché quelques larmes devant celle ci, elle s'était levée en s'excusant pour aller à sa coiffeuse pour se re poudrer le visage et cacher les traces de larmes qui avaient rougi autour de ses yeux. Elle en profita pour demander à Mary-Ann si son prochain client, un habitué des lieux et qui demandait souvent ses services, était arrivé. Elle entendu des bruits de pas derrière elle et le reflet de sa maquerelle dans le reflet du miroir.
« Il n’est pas encore là, tu n’as pas à te presser. »
Lorena calma un peu ses gestes et vit sa mère de substitut prendre la bourse que le client - et peut être futur condamné - avait laissé. En tant normal, la patronne garde les trois quarts de la somme pour elle et laisse le reste à la prostituée qui avait fait son travail. Une façon pour empêcher les filles de régler leurs dettes, qu'elles avaient accumulés en portant les vêtements et en mangeant la nourriture de la maison, trop rapidement et, donc, de les garder à leur service le plus longtemps possible. Une prostituée qui arrête jeune et encore désirable est très rare. En général, une prostituée arrête quand elle commence à vieillir et que l'âge se voit trop sur leur visage et qu'elle n'intéresse plus personne charnellement parlant.
C'est pourquoi, quand Mary-Ann lui présenta la bourse au lieu des quelques piécettes, Lorena ne pu réprimer un haussement de sourcils.
« Tout travail mérite salaire. Le tien étant très bon, il mérite un très bon salaire. Je te laisse donc les deux tiers de son payement. »
Lui expliqua Mary-Ann. Après avoir hésité, elle ne se fit pas prier pour prendre des mains de sa patronne ce qui lui revenait de droit. Elle fit un petit sourire avant de se lever et de se diriger vers sa garde de robes. En ouvrant, elle vit deux de ses plus belles robes du premier coup d'oeil. Alors la verte ou la rouge? N'ayant encore jamais mis la la verte avec ce client, elle se décida avec celle.
« Tu dois savoir que je ne suis pas la seule à être fière de toi. Tu es une femme bien, et une femme ravissante, alors ta mère, de là où elle se trouve, l’est aussi j’en suis certaine. Une vraie mère l’est toujours. Une vraie mère n’a que faire de la profession qu’exerce ses enfants, de ce que les gens appellent honneur et vertu. Je le sais parce qu’à défaut de ne pas avoir eu de vraie mère, j’ai été mère. »
Lorena n'en était pas aussi sure. Que dirait sa mère, la jolie Arina dont sa fille avait hérité des traits et de la chevelure rousse, si elle apprenait que sa fille bien aimée était devenue une prostituée? Oui, elle avait voulu l'être pour se protéger et elle avait trouvé bon nombres d'avantages à faire partie d'une maison close (dont le fait que sa famille ne voudrait plus d'elle en apprenant qu'elle vend son corps) mais plus le temps avançait, plus elle craignait de commencer à regretter son geste et d'avoir "harcelé" Mary-Ann à lui faire confiance. Elle ne mettait pas en cause et les capacités de Mary-Ann a deviné ce genre de chose - après tout, elle a été mère - mais d'autres génitrices ne doivent pas voir les choses de la même façon en ce qui concerne leurs progénitures et, en particulier, leurs filles!
« Tu étais promise à ce qu’on appelle un grand mariage…Mon fils aîné était promis à une belle carrière, sur les traces de celle de son père. On a tendance à penser que ce genre de chose fait la fierté des parents, les grands mariages, les grandes carrières…Mais c’est faux. Je pense que je n’ai jamais été aussi fière de mon fils que lorsqu’il m’a annoncé qu’il allait travailler dans une forge de pouvoir m’aider à payer les soins de son père, qui était malade. Savoir que je suis fière de toi ne devrait pas t’étonner. Tu devrais l’être, toi-même. Comme je voulais qu'il le soit. Fière de lui. Fière d’être ce qu’il était. Tu as toutes les raisons de l’être, sache-le. Tu es la petite perle exotique de cette maison, après tout… »
Oui, elle était la touche d'exotisme du Red Lantern mais… Elle ne laissa rien paraitre de son trouble pendant qu'elle enfilait sa nouvelle robe. Bien au contraire! Elle souri à Mary-Ann. Il ne restait plus qu'à attacher le corset.
Heu, vous pourriez venir me l'attacher s'il vous plait?
Bon, après tout Mary-Ann était sa bienfaitrice. Et, oui, sa mère devait être fière d'elle. Après tout, elle avait choisi, elle même, la voix qu'elle allait suivre.
A tout ce que Mary-Ann venait de dire, Avaline n’avait rien répondu. Aucuns de ses dires n’avaient été relevé, approuvé ou contesté…Elle n’avait répondu que par un simple sourire. Cela n’était pas normal. Malheureusement pour la jeune fille, Mary-Ann connaissait la signification d’une telle réaction. Derrière ce sourire là, se cachent des pensées que l’on n’ose pas dévoiler. Des secrets, des mauvaises intentions. A son tour, la propriétaire du Red Lantern garda le silence quand l’espagnole lui demanda de l’aider à nouer son corset, et la regarda. La dévisagea, même. Elle était un peu comme une mère pour toutes ses filles, mais elle était aussi leur patronne. Il ne fallait pas l’oublier.
Le regard méfiant, elle s’approcha de la prostituée, laça son corset, et finit par le nouer avec soin.
- De toute évidence, cette vie, c’est le choix que tu as fait, lui rappela-t-elle simplement, plus froide qu’à son habitude. La mère avait fait place à la patronne. Et si c’était le gout amer du regret qui se cachait derrière ce silence étonnant, Mary-Ann tenait à ce que l’espagnole se souvienne qu’elle était seule responsable de son choix. Lorena n’avait sans doute pas oublié les nombreux refus de la patronne, lorsqu’elle lui avait si elle pouvait travailler pour elle. Et pour cause, Mary-Ann n’engageait pas n’importe qui dans sa maison. Une jeune femme comme elle, qui avait toujours vécu dans un certain confort, dans un certain luxe même, et n’avait jamais connu la prostitution auparavant, risquait fort bien de devenir une petite pleurnicharde inutile et peu reconnaissante. Mary-Ann préférait bien mieux engager des filles sans famille, sans argent, des filles qui avaient eu le temps de rêver d’intégrer sa maison. Mais elle avait fini par céder à sa demande, après avoir accepté qu’elle danse pour ses clients, à l’essai, et après avoir constaté que cela remportait un certain succès.
Mary-Ann se dirigea vers la porte, et avant de l’ouvrir, se retourna une dernière fois vers la prostituée. - Au fait ! Je voulais aussi te prévenir que demain soir, tu accueilles les hommes dans le salon avec les autres filles. Comme Amelia est indisposée, il me faut une fille en plus et je pense que tu conviens bien. Tu danseras pour eux et quand ils s’en seront lassés, tu iras t’asseoir avec eux et les filles. Fais en sorte de leur plaire, et fais en sorte qu’ils croient qu’ils te plaisent. Enfin, tu sais ce que tu as à faire, je n’ai plus à t’apprendre ton travail pas vrai ? Tu seras là pour 19 heures. Et inutile de se couvrir de trop.
NB : Je me suis permise de finir ainsi parce que pour ma part, je n'ai plus grand chose à dire xD Tu peux répondre si tu veux, ou alors on peut cloturer à ce message ci. Préviens moi par message de ce que tu préférés faire, ainsi si tu ne comptes pas répondre, je préviens une admin pour la fermeture du sujet.