Alasdair Stewart

" Citation Citation Citation " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Son prénom est Alasdair, un prénom typiquement écossais, tout comme son nom de famille, Stewart. Un Stewart d'Atholl, dont il porte le nom -celui de comte d'Atholl-. AGE ♦ Trente-deux ans. DATE DE NAISSANCE ♦ 20 décembre 1521 ORIGINE ♦ Il est Ecossais, ça se voit à ses cheveux roux, aux kilts qu'il ne cesse de porter, et cela s'entend à son accent. SITUATION FAMILIALE ♦ Il est veuf. MÉTIER ♦ Il est noble, comte d'Atholl et laird du Clan Stewart d'Atholl, dans les Highlands. Il fait également parti de la délégation écossaise à la Cour d'Angleterre. GROUPE ♦ Les Etrangers CRÉDITS ♦ tumblr & castamere rains LE JOUEUR PSEUDO ♦ castamere rains AGE ♦ 18 ans. OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ j'ai été pervertie par une blonde. TON AVATAR ♦ sam heughan VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ fictif, bien que le titre/clan soit réel. Je m'inspire fortement de John Stewart, 4e comte d'Atholl. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ non merci.

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ En Écosse la situation est délicate. La Régente a beau être française et catholique, le protestantisme ne fait qu'augmenter. Je suis né et j'ai été élevé en tant que catholique, néanmoins, et ce même si je ne crois pas en Dieu, j'ai décidé de me convertir au protestantisme, notamment pour échapper à l'Eglise dont la suprématie contredit tout ce qui est dit dans la Bible, et parce que je ne crois pas en l'immaculé conception, base du catholicisme, que réfute le protestantisme.
Ce que je pense des changements religieux de l'Angleterre ? Je n'aime pas les Anglais, mais Henry VIII a eu raison de s'affranchir de l'autorité du Pape. Malheureusement sa fille ne partage pas la même "religion". Néanmoins, étant un homme assez important, je demeure toujours officiellement catholique, et je continue même à soutenir cette religion par simple ambition.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ C'est une Anglaise. C'est aussi simple que cela. Une Anglaise. Et elle n'est pas ma Reine. Elle se bat au nom d'une foi qui n'est pas mienne par dessus tout.
Je pense qu'elle sera une reine impitoyable, l'exécution à venir de la jeune Grey en est la preuve, de plus les catholiques ont une légère tendance au fanatisme, un peu comme les Espagnols. Est-ce que la Cour Anglaise, autrefois si joyeuse, va se transformer en une sorte de couvent ou monastère remplis de tristes mines ? Sûrement.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ Je pense que ce n'était qu'une innocente jeune femme, qui n'est qu'une victime, sacrifiée à cause de l'ambition démesurée de ses parents, ambition que son père a payé de sa vie. Mais tous ont été poussés par Lady Grey, du fait de sa parenté avec la royauté puisqu'elle est fille de princesse.
Son exécution est compréhensible, car lorsqu'on veut affirmer son pouvoir, il faut abattre tout les obstacles, néanmoins moi je ne cautionne pas cela. Elle est trop jeune, et elle ne voulait sans doute pas cela.

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Non. Trop de sang a déjà été versé au nom des religions, que ce soit pendant les Croisades ou ailleurs. De plus je ne crois pas en Dieu, même si nous apprenons soit-disant à nous aimer les uns et les autres, et ce, peu importe les différences. C'est faux. La religion est prétexte à tout.

Ton Titre

Le troisième comte d'Atholl faisait les cent pas dans la grande salle, entouré de ses hommes, qui attendaient, à la fois silencieux et inquiets. Les cris de son épouse retentissaient, toujours plus forts.
C'était normal pour un premier enfant lui avait-on dit, la naissance durait longtemps. Mais tout de même, cela faisait presque un jour entier que sa femme souffrant et même si il n'éprouvait pas énormément d'affection pour cette dernière, qui n'était que la fille d'un seigneur irlandais, il avait très mal pour elle, surtout qu'il était responsable de son état, puisqu'il était le père de l'enfant à naître. Enfin, au bout d'un long moment, alors que le feu commençait à mourir dans le grand foyer, les cris d'un nouveau-né. Calmement il se redressa, attendit qu'une servante vint le voir, elle lui murmura quelques mots à l'oreille et le comte eut un rugissement de joie « Mes frères ! Buvons à la naissance de mon fils ! »
Les cornemuses sifflèrent, et les hommes entrechoquèrent les chopes de whisky tandis que les félicitations fusaient. Un fils était né, et ils allaient célébrer cela. Le nouveau père s'assura ensuite, avec retard, que sa femme allait bien, et lorsqu'on le lui confirma que tout s'était bien passé, il s'enivra jusqu'au petit matin, et roula saoul, sous une table, en compagnie de ses hommes.

Le jeune garçon fut nommé Alasdair John. Il fit la fierté de son père, et agaça toujours profondément sa mère. Deux ans plus tard, cette dernière donna naissance à un second fils, calme et doux, ce garçon fut aimé de sa mère. On l'appela Lachlan. Alasdair ne comprit jamais les réticences qu'avaient sa mère contre lui, certes, sa nourrice lui répétait sans arrêt de ne pas s'en faire, que l'accouchement avait été si difficile pour elle qu'elle avait cru ne jamais s'en remettre. Il était seul. Son père l'aimait, bien sûr, il était son fils, son héritier.
Fort heureusement pour lui, à l'âge de sept ans, il quitta les appartements des femmes pour passer le plus de temps avec des hommes. Il commença à apprendre la manière de s'occuper des chevaux, suivit son père dans quelques petits voyages chez des Clans voisins, puis, plus âgé, on lui donna des flèches et un arc, afin qu'il s'entraîna. En parallèle, le prêtre l'éduquait, lui apprit à lire et à écrire, à parler anglais, et français, lui inculqua des notions de latin. Les études ne le dérangeait pas, Alasdair était un garçon intelligent, et il fallait l'avouer, ambitieux. Il savait que la connaissance, c'était du pouvoir. Et du pouvoir, il en aurait besoin un jour, pour faire face à ses ennemis.
Rarement il quittait les Highlands, sauf pour se rendre en Irlande, dans la famille de sa mère. Il aimait l'Irlande, c'était un pays qui ressemblait aux Highlands, mêmes plaines verdoyantes à pertes de vues, mêmes hommes sauvages et libres. Mais Alasdair était un Highlander, et il retournait toujours de là où il venait.
Régulièrement son père était appelé à la Cour, parfois, il emmenait son fils avec lui, et d'autre fois non. Alasdair était fasciné par Édimbourg, et par la vie, si différente de celles des Highlands.

A seize ans, il fut considéré comme un homme, et il demeura alors à Atholl, tandis que son père restait à la Cour. Il était comte, et un homme important. Alasdair le comprenait, et savait qu'un jour, ce serait à lui de prendre la place de son père.
Lorsqu'il eut dix-huit ans, il épousa une jeune fille dénommée Elizabeth Gordon, qui était la fille du comte d'Huntly. Il ne l'aimait pas, c'était un mariage arrangé. Certes, Elizabeth était de nature agréable, douce, et assez jolie, mais elle ne lui plaisait pas.
Trois ans après son mariage, son père mourut, et Alasdair devint le 4e comte d'Atholl. De son mariage avec Elizabeth naquirent deux filles, dont l'une seulement survécu, prénommée Elizabeth comme sa mère, et sa grand-mère avant elle.

Son épouse mourut en 1549 en donnant naissance à Elizabeth, au cour d'un hiver particulièrement glacial, le laissant seul avec sa petite fille qu'il chérissait, mais qu'il voyait peu. Il passait le plus clair de son temps à la Cour d'Edimbourg, et ce, même après la mort du Roi. C'est durant cette période qu'il décida de se convertir au protestantisme, tout en continuant à soutenir le catholicisme de manière officielle. Pour lui, la religion ne signifie rien, il ne croit pas en Dieu, mais c'est néanmoins par conviction personnelle qu'il se convertit tout de même.
Il est récemment arrivé à la Cour d'Angleterre, membre de la délégation écossaise. Il n'a d'autres rôles de d'observer, être présent, et rapporter ce qu'il voit à l'ambassadeur, ainsi qu'à la Cour à Edimbourg.