It's four o'clook in the morning ft. Evelyn

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 10/08/2016

Mars 1556.

Evelyn était une très belle femme. Ses longs cheveux blond doré couvraient une partie de son corps alors qu’elle demeurait allongée, la tête posée sur le torse de Théodore qui caressait d’un geste régulier la peau douce de ses courbes féminines.

Ils avaient passé la soirée ensemble dans une chambre d’auberge après qu’elle soit revenue le voir à l’Eglise. Dans le confessionnal, elle l’avait séduit, encore. Il ne l’avait pas reconnu toute de suite, ne pouvant voir son visage, même si la voix lui était familière. Elle avait commis un pêché, disait elle, et elle avait envie de recommencer encore. Théodore demanda quel était ce pêché. Le pêché de chair, avec un homme d’église, avait elle dit. Théodore l’avait alors reconnue, mais il n’avait pas pu résister à l’audace d’Evelyn. Il lui avait donné rendez vous dans une chambre d’auberge car il était tout de même hors de question de remettre ça dans un lieu sacré.

Théodore n’était pas vraiment un coureur de jupons. C’était plutôt propre à son frère Jan, ou à son plus proche ami ici, James Stuart. Mais il était un homme séduisant, il n’y avait nul doute là-dessus, car il n’avait pas besoin d’aller vers les femmes ; elles venaient souvent à lui. Les femmes qui lui plaisaient le plus étaient les femmes intelligentes et audacieuses ou intelligentes et douces. L’intelligence était sans doute ce qu’il y avait de plus séduisant pour l’allemand. Ce n’était pas étonnant, étant donné qu’il passait sa vie entre connaissance et livres. L’audace était peut être ce qui l’attirait le plus physiquement, et la douceur…ce qui l’atteignait au cœur…Il ne savait pas vraiment. En tout cas, chez Evelyn, c’était l’audace qui lui avait plus. Du reste, il ne connaissait presque rien d’elle, à part ce qu’elle lui avait dit au confessionnal.

Elle était veuve ou divorcée… En tout cas, elle lui avait dit que son mari n’était plus à ses côtés aujourd’hui. Elle avait 3 enfants. Elle était catholique. Mais tout le monde se disait catholique en Angleterre, encore plus devant un prêtre. Peut-être était-elle protestante, mais il ne fallait pas trop espérer. De toute évidence, ce qui se passait entre eux n’était que physique, ce n’était pas de l’amour.

La nuit était bien avancée maintenant. Il devait être 3 heures, peut être même quatre, et cette fois, ils étaient tout deux assez rassasiés et fatigués que pour commettre à nouveau le pêché de chair. Alors que sa main glissait le long des courbes de son amante encore une fois, il brisa le silence. Son ventre portait les marques de l’enfantement, sans pour autant l’enlaidir, loin de là. Cela lui rappela que la femme qui se trouvait dans le même lit que lui avait des enfants et quelque chose entre la curiosité et simplement l’envie de discuter un peu le poussa à demander ;
« Tu m’as dit que tu avais des enfants…Où sont-t-ils, pendant que tu es ici avec moi ? »

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/08/2016

Théodore & Evelyn
It's four O'clook in the morning

J

'étais incorrigible et insatiable aussi. J'aurais crue que devenir maquerelle de l'établissement de plaisir qu'était le Red Lantern calmerait mes besoins, en réalité je pensais que ces besoins physiques n'étaient pas vraiment des besoin mais plus mon devoir en tant que prostituée, après si je prenais de plaisir c'était un bonus. Maintenant je me rends compte que cela me manque, ce d'autant, qu'en tant que patronne de l'établissement, j'avais la possibilité de me prostitué ou non et si je le faisais, de choisir mes clients. Ceci était non négligeable je dois bien le dire. Mais pour le moment je n'ai pas usé de cette possibilité, bien trop inquiète pour mes filles et pour la bonne marche de la maison close. Depuis le départ de Mary-Ann, je fais de mon mieux mais il est vrai que gérer un tel endroit n'était pas évident.

Ayant besoin de prendre l'air, j'ai quitté le Red Lantern ce soir, marchant dans les rues encore animée de Londres dans l'une de mes fameuse robe rouge qui finissait par faire ma réputation. Mais cela ne me gênais point, j'aime lorsque l'on me regardait. En passant devant l'église, mo bas ventre se tordit délicieusement, cela me rappelai un instant suspendu dans le temps, un instant ou je suis parvenue un séduire un prêtre, simplement par quelques mots dans le confessionnal. Peut-être travaillait-il ce soir ? C'est avec ce petit espoir pervers que je gravissait les marches du parvis, me signant en entrant dans ce lieu saint avant de rejoindre le confessionnal. Je reconnu sa voix immédiatement et un sourire se dessina sur mon visage.

Une chose en entrainant une autre, nous étions tout deux allongés, nos corps nus l'un contre l'autre dans une auberge de qualité moyenne mais je n'en demandais pas davantage, les draps étaient propres s'était le principal. Je n'allais tout de même pas demander à une homme d'église de pénétrer au Red Lantern, il ne serait pas venu, déjà que même ici je craignais qu'il ne me fasse faux bon... Fort heureusement ce ne fût pas le cas et ses caresses dan mon dos étaient divinement apaisantes. Nous étions tous deux silencieux, ma fois nous ne nous connaissions pas, je savais juste qu'il s'agissait du Père Clinton Ashby, qu'il était très respecté à Londres et finalement c'est tout. Il ne sais pas grand chose de plus sur moi finalement à part peut être le fait que je suis une mère célibataire. Mais il ne connait pas mon emplois et ignore le fait que Margery la nouvelle maquerelle du bordel le plus huppé de Londres et moi sommes une seule et même personne.

Après quelques minutes de calme, nous permettant de reprendre notre souffle et nos esprits, il pris la parole, je redressai la tête pour le regarder alors que mes cheveux détaché caressaient son torse

« Mon fils, Jack est avec son père. Lorsque mon époux, ex- époux m'a quitté il m'a chassée moi et mes filles mais a garder Jack afin qu'il deviennent parfumeur à son tour. Mes filles Joan et Eleanor sont en pension à l'école pour jeune fille de la comtesse de Lyon Il se trouve que je n'ai pas le bras très long pour ma part mais je connais quelques personnes qui elles ont pu m'aider. J'espère qu'avec une telle éducation elles trouveront de bons maris »

Oui, j'essayais de me concentrer sur mes filles et de ne pas penser à Jack, mon bébé, mon garçon. Il me manquait atrocement. Y penser me rendait mélancolique. D'ou ce désir de l'oublier le plus rapidement possible. Pour Eleanor le mariage est presque, je dis bien presque conclu, enfin... le futur mari n'est pas vraiment au courant ni même ma fille mais elle serait si bien avec Elliott, ce garçon est gentil, il a un travail honnête et prendra soin d'elle. Pour Joan en revanche, je vise un peu plus haut, en cela elle me ressemble. Je la verrais plus avec un noble marchant ou pourquoi ne pas rêver d'un marquis ou d'un comte tout est envisageable. Mon ainée possède en tout cas l'ambition pour.

« Tu n'as pas d'enfant toi n'est pas ? Ni de bâtard ? »

Le réponse devrait couler de source c'était un homme d'église, cependant après ce que nous venions de faire, sait-on jamais peut être a-t-il des bâtards quelques part. A quoi cette information me servirait de toute façon. Il peut bien être franc avec moi, je l'ai été avec lui

WILDBIRD

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 10/08/2016

Evelyn lui appris qu’elle avait deux filles et que toute les deux fréquentaient le pensionna ouvert par la duchesse de Lyon. Les divorces étaient si rares que Théodore se demanda ce qu’il avait pu se passer pour que l’époux d’Evelyn demande à se séparer d’elle… (car soyons franc, une femme ne pouvait pas demander le divorce. Elle n’avait jamais gain de cause). Son ex-mari avait gardé leur fils. Il supposa que cela devait être difficile pour une mère. Evelyn lui confia cependant espérer qu’avec une telle éducation, ses filles trouveraient de bons maris.

« Si elles ont la beauté de leur mère, cela devra être une entreprise aisée. », répondit Théodore, ou plutôt Clinton Ashby. Ce n’était pas une flatterie, uniquement la pure vérité. Evelyn était une très belle femme, que les années avaient épargnée. Ses filles deviendraient sans doute de grandes beautés.

« Tu n'as pas d'enfant toi n'est ce pas ? Ni de bâtard ? »
Théodore eut un léger rire. Clinton Ashby n’était pas censé être dans le lit d’une femme. Théodore avait prévu de jouer son rôle comme celui d’un homme plutôt sage et obéissant à ses vœux. Mais se faire passer pour quelqu’un qu’il n’était pas à longueur de journée était épuisant…Et finalement, il avait trouvé la chaleur humaine qui lui manquait dans les bras d’Evelyn. Si Clinton avait des enfants, non…Si Théodore Wolmar avait des enfants…Pas qu’il sache.

« Non, je ne pense pas. », répondit Théodore dans son rôle de Clinton Ashby, d’un léger rire. « Je ne suis pas censé être si peu sage…», ajouta t il comme justification.
La conversation de nuit, honnête et sans prétentions, était lancée entre les deux amants qui ne se connaissaient presque pas.

« Les divorces sont des choses rares…Comment se fait-il que votre couple en soit arrivé là, si ce n’est pas trop indiscret ? », demanda Théodore.

Sujet: Re: It's four o'clook in the morning ft. Evelyn

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