Sujet: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 10:26
Lucy Jane Blackburn
" Life is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing " William Shakespeare.
TON PERSONNAGE
PRÉNOM & NOM ♦ Lucy est son premier prénom, Jane son second, qu'elle tient de sa mère. Elle porte le nom de son père, Henry Blackburn. AGE ♦ 18 ans. Ou 18 malheurs, c'est au choix. DATE DE NAISSANCE ♦ Quatre jours avant les fêtes de Noël de l'an de grâce 1532. ORIGINE ♦ Anglaise, bien qu'elle ne vive en Angleterre que depuis quelques années. SITUATION FAMILIALE ♦ Orpheline, sa mère est morte en mettant son jeune frère au monde, son père et son aîné sont morts en mer, son cadet a été emporté par la maladie voilà deux ans. Elle est également célibataire, quoique sa profession laisse suggérer le contraire. MÉTIER ♦ Prostituée du Red Lantern, à Londres. GROUPE ♦ Peuple d'Angleterre. CRÉDITS ♦ Tumblr & Arwene.
LE JOUEUR
PSEUDO ♦ Oona / Silver Moonlight. AGE ♦ 18 ans. OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ En errant comme une âme en peine de partenariat en partenariat ! TON AVATAR ♦ Hanna Mangan Lawrence. VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Fictif. VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Volontiers ! <3
Audience devant la reine.
▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Ma religion ? Je devrais dire que je n'en ai pas. Que je n'en ai plus. Une part de moi le pense, d'ailleurs : si il y a bel et bien un Dieu quelque part, et non une armée de démons assoiffés de sang, ce Dieu a détourné Son illustre visage de ma petite personne. Je n'ai plus aucune raison de croire en Dieu. Et pourtant... Pourtant, une autre part de moi y croit. Parce-que je suis comme tous les êtres humains, je ne puis échapper à ce qui m'a façonnée, c'est à dire à mon éducation, et mon éducation passe aussi par la religion que m'a inculquée feu mon père : la religion de Calvin, n'en déplaise à certains ici. Oui, je suis protestante. Ou j'étais protestante, c'est vous qui voyez. Je ne sais moi-même si je crois encore en Dieu ou non. Mais je suis, et demeurerais, proche des cercles réformés, par la pensée et par les élans de mon coeur. On ne renie pas aussi facilement la religion de son père, quoi qu'il puisse nous arriver. Je m'efforce d'agir pour protéger, autant que possible, la communauté fidèle à Luther et Calvin, à mon maigre niveau. Ce qui, quand on travaille au sein d'un bordel grouillant d'espionnes à la solde de Mary Tudor, n'est pas facile tous les jours. A fortiori quand on se sent affreusement redevable à sa maquerelle pour ce qu'elle a fait pour nous...
▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ Je n'aime pas Mary Tudor. Oh, je sais bien qu'elle ne s'en prendra pas à moi directement, qui se soucierait d'une prostituée ? Je sais bien aussi qu'elle n'agira sans doute pas pour nous fournir la moindre aide, elle se contrefiche sans doute des rejetés de son peuple. Quoique peut-être suis-je médisante : ce bordel ne serait pas là sans elle, alors si ça se trouve, elle se soucie de nous plus que je ne l'imagine. Mais rien n'empêche que je ne l'aime pas, parce-qu'elle est catholique et que mon allégeance religieuse - je ne puis plus parler de réelle croyance ou de foi - va aux protestants, et que la machine infernale qui va écraser tous les réformés d'Angleterre se met progressivement en place à son initiative. Je sais que je ne souffrirais point des persécutions, mais dans chaque jeune homme, je verrais mes frères, dans chaque père, je verrais le mien, dans chaque femme, je verrais ma mère, partie trop tôt. Et cela m'est insupportable.
▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ Une enfant bien trop naïve et ingénue pour porter sur ses frêles épaules le poids du pouvoir. Il était couru d'avance que sa tête ne serait pas assez solide pour soutenir la couronne, et d'ici peu, elle n'aura plus de tête du tout. Mary Tudor attend avant de prononcer son verdict, mes les récents évènements ne donnent aucune autre alternative : Jane Grey, Wyatt, tous les autres finiront comme Anne Boleyn, Thomas Cromwell, Katherine Howard. Mary Tudor se montrera digne fille de son père. La petite Grey, cependant, ne mérite pas vraiment un tel sort. Elle est jeune, si jeune, plus jeune que moi, elle est protestante comme moi. J'ai tout perdu, elle perdra bientôt tout. Au fond, nous nous ressemblons, elle et moi. Mon propre père aurait été capable d'agir comme le sien. Je la plains, et au fond de mon coeur, je la soutiens, cette frêle colombe tout juste tomber du nid. Mary ne lui montrera aucune clémence, mais Lady Jane n'a en aucun cas mérité une telle peine. La part de moi qui garde encore foi en Dieu prie pour elle, dans le secret de son coeur. L'autre, celle qui ne nourrit ni illusions ni espoirs, pense que le monde pourra bien prier, Dieu n'entendra rien, ou ne voudra rien entendre. Reste à voir ce que l'avenir réserve, même si je crois celui de Jane Grey couru d'avance... Et sans grande durée.
▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Comme je l'ai dit précédemment, je compte bien user de mon peu de pouvoir pour aider au maximum la communauté protestante, parce-que je ne saurais supporter voir des familles détruites, comme la mienne autrefois. Ce n'est pas vraiment une question de foi, même si il y a un peu de ça, c'est avant tout une question de principes : fille de protestants, soeur de protestants, baptisée protestante, agir autrement me semble inimaginable. Seulement si les choses étaient aussi aisées, tout irait bien dans le meilleur des mondes. Ce n'est évidemment pas le cas. Le bordel où je travaille, le Red Lantern, s'est ouvert à l'instigation de Mary Tudor, et nous y sommes non seulement des prostituées, mais aussi des espionnes à la solde. Mon travail, mon rôle au Red Lantern m'oblige à trahir ma communauté pour une reine catholique. Je pourrais tout aussi bien partir, mais je ne le puis : ma maquerelle, Mary-Ann Paton, est une femme à qui je dois beaucoup, pour ne pas dire que depuis la mort de mon frère, je lui dois tout. J'ai une dette envers elle, mais voir les miens opprimés me ronge de l'intérieur. Il semblerait que très bientôt, je doive faire un choix qui ne sera pas sans conséquences.
Dernière édition par Lucy Blackburn le Mar 18 Fév - 8:44, édité 12 fois
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 10:28
Swallowed by the sea
- I will tell them of marvels my eyes have seen, grandest of places where I've ever been, shining oasis, dream made of stone, my fate led me there, where desert winds moan -
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Les coudes posés sur la barrière de bois, hissée sur la pointe des pieds, l'enfant ne quittait pas le lointain des yeux. La terre avait disparu depuis déjà de longues minutes, mais elle continuait de fixer l'horizon, comme si sa vue pouvait se frayer un chemin à travers la brume marine pour à nouveau, lui permettre de contempler ses rivages tant aimés. Elle avait toujours le même coup au coeur, chaque fois qu'elle devait quitter un pays auquel elle s'était attachée. Mais telle était la vie du marchand : de ports en ports, de rives en rives, sans jamais fouler la terre ferme trop longtemps, et passant l'essentiel de son année en mer. La petite fille soupira, battit des paupières, et se rendit alors compte que des larmes avaient dégringolé le long de ses joues pour venir s'échouer sur ses épaules, comme des caravelles après un naufrage. Du revers de la main, elle les essuya. Le vent s'était levé, lui fouettant le visage, l'obligeant à plisser les yeux pour se protéger des éclaboussures de la mer. Passant entre les voiles, entre les mats, la brise produisait un bruit que beaucoup auraient jugé effrayant, mais pas la petite fille. Ni le reste de l'équipage. Face à lui, le navire fendait les flots, filant à toute allure. Comme tous les enfants de la mer, Lucy Blackburn ne craignait pas le vent. Perdue dans ses pensées, elle n'entendit la voix de son frère qu'au bout de quelques minutes. Avec un soupir résigné, elle détacha son regard de l'horizon, ses bras du bord, et se détourna du paysage qu'elle contemplait quelques instants plus tôt pour répondre aux appels de son aîné, qui lui faisait de grands signes.
- Hé bien ? Tu en as mis, un temps ! J'ai besoin de toi, le bébé n'arrête pas de pleurer. - Tu ne pouvais pas le prendre, j'imagine ? Va, fais ce que Père te demande, je vais m'occuper de Richard. - Comment veux-tu que je saches qu'il fallait le prendre ? - Parce-que j'ai dû te le dire une centaine de fois, imbécile ! Et arrête de parler de lui comme du "bébé", c'est notre frère, je te signale !
William haussa les épaules d'un air indifférent, et sa soeur soupira avant de tourner les talons et de descendre le plus rapidement possible les marches de bois qui grinçaient sous ses pas. Elle aimait son frère, mais parfois, se demandait comment il faisait pour être aussi simple d'esprit sur certains sujets. Il connaissait par coeur tous les noeuds de marin, nommait précisément chaque pièce d'un bateau. Mais il n'était pas fichu de prendre un bébé dans ses bras pour quelques minutes : c'était toujours à elle, Lucy, du haut de ses douze ans, de s'en charger. A croire que dès qu'il était question d'enfants, les hommes étaient des incapables. Effectivement, James pleurait à gros bouillons, et Lucy se hâta de gagner le couffin de bois usé et de le lover dans ses bras. Il suffit de le bercer quelques instants pour qu'il s’apaise. Avait-il faim ? Non, elle l'avait nourri avec du lait de chèvre quelques minutes avant le départ. Du regard, elle en inspecta les réserves, priant pour qu'il en reste assez jusqu'à leur arrivée en Espagne. Doucement, tout doucement, elle effleura le front de son frère avec ses lèvres, y déposant un léger baiser. C'est d'une voix aussi légère qu'une plume qu'elle commença à chantonner.
- Hija mia, mi querida, hija mia, mi querida... No te echese a la mar, hija mia... Que la mar sta en fortuna, que la mar sta en fortuna... Mira que te va a llevar... - Tu chantes aussi bien que ta mère, moussaillon. - Père ! Vous m'avez fait peur !
L'homme lui sourit, et elle lui sourit en retour.
- Alors, il pionce, notre bonhomme ? - Il n'est pas loin, oui.
Et comme pour souligner ses paroles, Lucy replaça le petit James dans son couffin et se redressa aux côtés de son père, dont les yeux aussi noirs que l'océan restaient fixés sur l'enfant. Et d'instinct, Lucy sut que ce n'était pas à James qu'il pensait, ni à elle, ou à William, mais bien à leur mère, morte quelques mois plus tôt, après avoir mis son dernier-né au monde.
- Elle me manque, à moi aussi, vous savez. - Je sais, moussaillon. Elle nous manque à tous. Même à nos hommes.
Il lui sourit gentiment, s'assit sur le lit de bois dur qu'il partageait avec ses deux enfants.
- Vous croyez que James sera assez fort pour tenir la traversée ? - Je prie pour. Mais j'ai attendu trop longtemps à Constantinople, je ne pouvais pas me permettre de retarder encore le commerce. I nous reste pas mal de lait de chèvre, non ? - Oui. Je veillerais à ce qu'il ne tourne pas. - Bien. C'était quoi, ce que tu chantais, tout à l'heure ? - Une chanson espagnole que Mère m'avait apprise. L'histoire d'une dame qui parle à sa fille et qui lui dit de ne pas approcher de la mer, parce-que c'est trop dangereux.
Henry Blackburn, veuf de Jane Blackburn et père de William, Lucy et James eut un rire de nez, légèrement jaune et cynique.
- C'est même pas la mer qui l'aura tuée, ta mère. - Ce n'est pas James non plus, Père. Il n'y est pour rien, lui.
Il haussa les épaules, de la même façon que son fils aîné quelques minutes plus tôt. Lucy vint s'assoir à ses côtés et il passa son bras autour de ses épaules.
- Tu crois qu'elle a été heureuse, Lucy ? De vivre comme nous avons vécu ? - Elle ne s'en est jamais plainte. - Elle ne se plaignait jamais. C'était une coriace, ta mère, une vraie dure à cuire. Mais tu crois qu'elle était heureuse ? - Je le crois, oui. Elle aimait la mer autant que vous, Père, vous le savez. Elle n'aurait changé sa vie pour rien au monde. - J'aurais préféré qu'elle soit enterrée en Angleterre. Là bas, au moins, elle aurait été sur ses terres.
Lucy fixa le bout de ses pieds mal chaussés. Elle n'avait rien à répondre à cela. L'Angleterre... Un nom qui signifiait à la fois tant et si peu. Une île, l'île d'Albion disaient certains, l'île qui avait vu naître sa mère et son père. Elle se savait anglaise, mais de sa vie, jamais ses pieds n'avaient touché le sol anglais plus d'une semaine. Elle était née en mer, comme ses frères, elle était une enfant de la mer, comme ses frères. Bien des gens de la terre auraient hurlé au scandale, à voir cette gamine errer sur les ponts du navire, sentant l'eau salée à plein nez, traînant en vêtements usagés, quand il n'étaient pas en lambeaux, au milieu d'un attroupement exclusivement masculin. Mais c'était là le seul univers que Lucy connaissait, et elle ne l'aurait pas changé pour tout l'or du monde : elle était bien, ici, dans son élément. Les tempêtes ne lui faisaient pas peur, elle nageait mieux que bien d'autres. Du plus profond de son coeur, elle plaignait les filles de la terre, qui ne savaient pas ce que c'était que la mer. Elles ignoraient tout ce qui faisait les piliers de l'existence de Lucy : la houle, les rouleaux, l'eau tantôt calme et tantôt déchaînée, les vagues presque noires qui venaient s'écraser contre la coque du navire, le vent marin qui emmêlait les cheveux et sifflait dans les oreilles. Pour le peu qu'elle fréquentait les filles de la terre, Lucy se rendait compte du fossé qui les séparait. Elle même lisait et écrivait, péniblement peut-être, mais mieux que rien. Ses connaissances en littérature, en arts, en musique, frôlaient le néant, mais elle parlait couramment plusieurs langues, du fait de leurs escales dans différents pays. En matière de calcul mental, elle était une championne de rapidité et de précision. En somme, elle était le pur produit de son monde, comme les filles de la terre étaient le pur produit du leur. Ce qui mettait Lucy mal à l'aise, c'était l'opposition radicale entre leurs mondes.
- On ralliera les côtes espagnoles d'ici une dizaine de jours, à condition de ne pas tomber sur des surprises. - Prions pour ça, oui. Ça avait fonctionné, à l'aller ! - Ben espérons que ça fonctionne aussi au retour. Tu crois que ta mère aurait aimé Constantinople ? - Elle aurait adoré.
Comme elle-même, Lucy, avait adoré. De sa vie pleine de voyages, elle n'avait jamais vu pareille ville. Et désormais, une part d'elle y resterait toujours, puisque c'était là que sa chère mère avait été mise en terre, sous le ciel bleu de l'Empire Ottoman. Avec son frère et quelques hommes du bateau, la demoiselle avait arpenté tout le centre ville, cherchant des bonnes affaires pour le commerce de son père. Au total, après plusieurs mois d'arrêt - il avait bien fallu attendre le sevrage de James - ils avaient repris la mer, les cales pleines de trésors. Direction : l'Espagne. Ensuite, peut-être la Sicile ou l'Italie, sans doute feraient-ils une escale par Marseille, avant de longer l'Atlantique en suivant les côtes françaises, puis de gagner l'Angleterre. Ensuite viendrait un nouveau périple, qui les entraînerait cette fois dans le nord : les Flandres, la Hollande, le Danemark, la Suède. Voire même la Pologne et la Russie, si les affaires étaient bonnes. Et encore une fois, ils regagneraient l'Angleterre, où ils ne resteraient pas plus de quinze jours avant de s'en retourner sur les flots. Telle était la vie des marchands. Avec un soupir, James s'assoupit et Lucy sourit tristement. Elle aurait tellement aimé que son jeune frère ait eu le temps que connaître la femme merveilleuse qui l'avait mise au monde, et que Jane Blackburn ait pu rester un peu plus longtemps auprès de son mari et de ses trois enfants. A présent qu'elle était la seule femme de la famille, elle devrait jouer le rôle de mère pour tous ; pour James, pour William, mais aussi pour son père, Henry.
- Les hommes sont tous des bébés, marmonna-t-elle. - Hein ?
Lucy rougit mais n'eut pas le temps de répondre : William fit une entrée tonitruante dans la pièce, manquant de réveiller James.
- Ah, vous êtes là, Père ! Eric vous cherchait, il avait un problème avec les polies, mais je crois qu'il a réglé le problème. - Pour une fois, qu'il se débrouille. Approche, mon fils, que nous prions tous ensemble.
Le garçon rejoignit son père et sa soeur sur le lit, et tous trois se prient les mains. Lucy ferma les yeux. C'était en Hollande que ses deux parents avaient découvert les théories de Luther, ce moine qui avait fait trembler Rome, puis de Calvin, et tous deux y avaient adhéré corps et âme. En bonne fille de la mer, Lucy ne comprenait strictement rien aux tensions qui agitaient l’Église, mais était certaine d'une chose : jamais elle ne renierait la foi de ses parents. Protestante elle était née, protestante elle vivrait, protestante elle mourrait. Ses lèvres s'agitèrent en une prière, de concert avec son père et son frère. Dans le plus profond de son coeur, comme dans chaque parcelle de son être, la fillette priait : pour que le Seigneur éloigne les pirates de leur trajet, pour que les affaires en Espagne soient bonne. Pour que les vents et les eaux soient cléments et leur permettent de rentrer à bon port. Pour que leur mère trouve sa place dans la lumière. Pour que James vive. Les yeux clos, un air léger agitant ses belles boucles sombres, la pieuse enfant remettait tout son coeur entre les mains de Dieu, son créateur et son sauveur.
♌
- And if the night is burning, I will cover my eyes, for if the dark returns then my brothers will die, and as the sky is falling down, it crashed into this lonely town and with that shadow upon the ground, I hear my people screaming out -
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Lucy rêvait. Allongée sur le dos, sur un amas de tissus pour ou moins confortables jetés pêle-mêle sur le dos, la respiration sifflante, elle semblait prise dans un songe qui la prenait à la gorge. Son front brillait de sueur, ses muscles se tendaient, ses cheveux se collaient à son cou. Elle tressaillait, gémissait, tremblait. Là bas, au loin, quelqu'un l’appelait. Une voix, un son qu'elle connaissait. Elle se débattait contre les ombres qui la prenaient en tenaille. Le cri se rapprochait. Quelqu'un avait besoin d'elle, et elle ne le voyait pas ? Où était-il ? Que voulait-il ? Tout était noir, mais une intense odeur de fumée s'imposait à elle, et au cri familier s'ajoutaient d'autre cris, familiers eux-aussi. Mais elle avait beau se tortiller dans tous les sens, rien ne se passait, elle restait prisonnière, incapable de secourir qui que se soit. A son côté, elle sentait une présence. Quelqu(un était couché là, près d'elle. Tout contre elle. Blotti contre elle. Elle était incapable de lui donner un nom ou un visage, mais elle savait que c'était quelqu'un qu'elle aimait. Elle le savait, parce-que à chaque fois qu'elle réalisait sa présence, son coeur tressautait. Cette personne était-elle en danger ? Les cris se rapprochaient, encore et toujours. A ceux qu'elle connaissait s'en ajoutaient d'autres, plus guerriers, plus menaçants. Eux, elle ne les connaissait pas, mais ils lui faisaient déjà peur. Un bruit... Soudain... Une main... Un poing qui cogne avec force contre un panneau de bois... Lucy ouvrit les yeux, poussa un cri, se redressa, trempée. Tout était noir, et pourtant, une source de lumière anormale lui tombait sur le visage, provenant des ponts au-dessus d'elle. Des hurlements, enfin, bien pires que dans son songe. Et une odeur absolument atroce, qui envahissait tout. Un dixième de seconde après son réveil, le coup contre la porte se reproduisit.
- Lucy ! Lucy, ouvre, bon sang ! Lucy ! - William ? C'est toi ?
Chancelante, elle se leva et tituba jusqu'à la porte, encore engourdie par la fatigue. Le visage paniqué de son frère la fit réagir et acheva de la réveiller.
- Nom de Dieu, Will, il se passe quoi, là haut ? - Ross, et d'autres hommes, ils viennent de prendre le navire. Faut que tu te tires d'ici, Lucy, embarque James et tire toi avant qu'ils rappliquent, parce-que si ils te trouvent ici...
Lucy déglutit. Elle n'avait que quatorze ans, mais sa connaissance des hommes était assez solide pour qu'elle sache ce dont ils étaient capables, une fois énervés. Elle était une vraie petite femme, à présent : sa poitrine était ronde, sa taille mince, ses hanches fermes. Plus d'une fois, elle avait remarqué le regard insistant des hommes de son père. Et voilà quelques mois, un an peut-être, que Henry Blackburn lui ordonnait de fermer la porte de leur chambre à clé, la nuit, histoire d'éviter tout problème.
- Lucy ? Will ? Pourquoi ils crient, là haut ? - James !
La jeune fille courut jusqu'à son frère et le prit dans ses bras. C'était lui qui, quelques minutes plus tôt, c'était assoupi tout contre elle. Elle revint vers William.
- Il faut que je remonte, Père va avoir besoin de moi là haut. Toi, sauve à l'eau et nage, tu y arriveras. - Arrête, si par miracle j'y arrive, tu sais que James n'y survivra pas. Je reste. - Pas question, soeurette. Tu dégages de ce bateau, on est pas loin des côtes. Je vais te trouver quelque chose, un canot, une planche... Un truc qui fera l'affaire, quoi. - Je ne peux pas abandonner Père ! Will, lâche moi !
Le jeune homme la traînait par le bras. Leurs échauffourées et les pleurs de James passaient inaperçus dans le tumulte général, mais Lucy se doutait que ce répit ne durerait pas. Bientôt, les assaillants détruiraient les portes menant aux étages inférieurs, et ils n'auraient plus qu'à courir à l'aveugle, et à prier pour mourir vite. Ce que Lucy ne pourrait même pas espérer. William pila, et flanqua ses yeux vert foncé dans les siens, bruns. Il avait les yeux de leur père.
- Tu ne comprends donc pas ! Ross et ses gars, là-haut, ils vont nous descendre ! Il s'est encore disputé avec Père l'autre jour, leur rivalité a fini par exploser. Et c'est de ma faute, aussi... - Enfin, tu n'y est pour rien ! - J'ai emprunté de l'argent à Ross, pour réparer les voiles. J'avais rien dit à Père, pour pas qu'il se fâche, et je comptais tout rembourser après, mais... - Mais tu ne l'as pas fait. Je vois. - Ne me regardes pas comme ça, Lucy !
Un bruit sourd les fit sursauter : les portes qui barraient la voie vers les étages d'en dessous venait d'être briser, et bientôt, le tumulte fut assourdissant.
- Lucy ! Prends James et va t'en, vite, vite !
Leur père. Sous ses commandements, poussée par William, James en larmes dans ses bras, Lucy paniqua et s'élança dans le couloir. Les cris des hommes sur ses talons la poussaient à redoubler de vélocité, et elle ne cessait pas un instant de courir. Pleinement réveillée à présent, une seule pensée lui cognait dans la tête : sauver James. A tout prix. William, qui lui tenait toujours le bras, la fit pivoter et ils grimpèrent un escalier qui les mènerait droit au pont. Dehors, tout n'était que cendres et flammes. Avec la fumée, Lucy peinait à y voir, et plaqua le visage de son petit frère contre sa poitrine pour l'empêcher d'être atteint. Se munissant d'une dague ramassée sur un des cadavres étendus là, elle suivait tant bien que mal son frère au milieu de ce cauchemar éveillé. Le combat faisait rage, et les deux jeunes gens parvinrent tant bien que mal à se frayer un chemin pour atteindre une planche... Un morceau du pont que les affrontements avaient arraché. William la jeta à l'eau, bien près, puisque le navire était en plein naufrage.
- Saute, Lucy, maintenant. Saute ! - Viens avec moi ! - Non, saute ! Saute !
Lucy hurla : quelqu'un venait de saisir son frère, plaquant un poignard contre sa gorge. La jeune fille reconnut aussitôt l'homme. Ross.
- Tiens, mais tu m'avais pas dit que ta soeur était aussi mignonne ! - Ne la touche pas, enfoiré, tu m'entends ! - Sinon quoi, saloperie ? Hein ? T'avais une dette envers moi, file moi ta soeur, on sera presque quittes ! - Lucy, saute... S'il te plait...
Tenant toujours son cadet contre elle, à moitié évanoui à cause de la chaleur, de la panique et de la fumée, Lucy enjamba la balustrade. Avant de s'exécuter, elle se tourna vers son frère.
- Souviens toi que personne sur Terre ne t'a aimé plus que moi.
Et elle sauta. Tombant dans les eaux sombres, elle regagna vite la surface et déposa son frère inanimé sur la planche, puis, en nageant, trainant son fardeau, elle s'éloigna. Son visage était trempé. D'eau de mer, ou de larmes ? Mystère. L'odeur de fumée restait autour d'elle, comme un halo qui ne voulait pas la lâcher. Dans ses oreilles résonnaient encore les cris, la voix de son père. Elle savait que si elle fermait les yeux, elle reverrait le visage de son frère. Et si elle se retournait, elle verrait son navire, son foyer, le seul qu'elle eut jamais connu, partir dans les flammes. Et dans son coeur, déchiré entre le désespoir, la peur, l'adrénaline, remontait progressivement une autre saveur, plus amère, plus prenante de minute en minute. Toujours plus envahissante, et mortelle. La saveur de la vengeance.
- Tu me le paieras, Ross. Je te jure que tu me le paieras, siffla t-elle entre ses dents.
Mais au bout d'un moment, sans s'être une seule fois retournée, la fatigue la gagna plus vite qu'elle ne l'aurait cru : ses jambes ne voulaient plus nager, ses bras étaient ankylosés, son souffle court, ses paupières se fermaient toutes seules. Alors elle grimpa sur la planche, se pelotonna contre son petit frère, et d'épuisement, s'endormit. Mais les cris, ni l'odeur de fumée, ni les visages n'avaient quitté son esprit. Ils ne la quitteraient jamais.
♌
- On est les enfants oubliés de l’histoire, mes amis. On n’a pas de but ni de vraie place. On n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c’est nos vies -
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bladescription bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bladescription bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla
♌
- Tout comme il y a deux versions à chaque histoire, il y a deux versions à chaque personne. Une version que nous révélons au monde et l’autre que nous gardons cachée... Une dualité gouvernée par l’équilibre de la lumière et de l’obscurité -
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bladescription bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bladescription bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla
Dernière édition par Lucy Blackburn le Ven 21 Fév - 22:21, édité 18 fois
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 11:03
OH MY GOD ! *_* Une prostituée du Red Lantern ! ( qui a mis en titre la phrase de Melisandre dans le trailer de la saison 4 de Game of Thrones, en plus ) Je suis la patronne Bienvenue, j'ai vraiment hâte de lire ta fiche.
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 11:16
Mon Dieu, c'est toi la patronne ! Merci beaucouuuuuup de ton accueil
En plus, tu as reconnu ma citation de Mélisandre Oui, GoT, c'est ma vie ! XD
J'espère que ma petite Lucy vous plaira, alors, très chère maquerelle !
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 11:18
On va bien s'entendre, GoT c'est aussi ma vie ! *_* <3 Je suis sûre que cette petite Lucy va me plaire Hâte de lire ta fiche ( et hâte que la saison 4 de GoT commence, aussi ! )
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 11:44
GoT powaaaaaaaaaaaaaaa !
Et dire qu'il va encore falloir attendre le mois d'avril...
Comme tu risques fort d'être mentionnée dans ma fiche, n'hésites pas à me dire si quelque chose coince
Dernière édition par Lucy Blackburn le Lun 17 Fév - 13:48, édité 1 fois
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 11:45
Ouais, encore 49 jours :'( :'( ! Et, pas de soucis, je te dirais si je vois une incohérence
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 13:48
J'ai déjà commencé le décompte ! XD
Merci bien, maquerelle adorée
▲
❝ Constance B. Wayne ❞
LA FILLE DU BOURREAU ♌ le petit oiseau des rues.
♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 14:31
Hannn une nouvelle copine pour Mary-Ann Bienvenue sur TTB Si tu as des questions surtout n'hésites pas Bon courage pour la suite de ta fiche
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 15:04
Ouuuuh ! Ton personnage a l'air énorme !! Bienvenue parmi nous !!
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 15:09
Bienvenue ici =) bon courage pour ta fiche
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 16:43
Merci à vous trois !
J'espère que mon perso va vous plaire
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 17:52
Bienvenue !! Excellent choix d'avatar et de citation^^ GoT power !! Bon courage pour ta fiche !!
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 17:57
Bienvenue ici J'ai hâte de découvrir ton personnage
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 18:09
Merci, les filles !
Katherine, OMG Daeneryyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyys ! GoT en force, mwahaha !
Et Héléna, Katie est sublime L'avatar et le gif viennent de Dracula, non ?
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 18:13
Bienvenue sur TTB, Lucy !
Si tu as une question, ou le moindre petit soucis, surtout n'hésite pas à te tourner vers nous !
Une prostituée du Red Lanter, t'étonnes que Mary Ann soit contente.
Bon courage pour la suite de ton histoire.
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 18:17
Merci, Lyra !
Moi aussi, je suis bien contente d'avoir une maquerelle aussi cool
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 18:48
Oui tout à fait ♥
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 20:40
C'est bien ce qui me semblait aussi... Je crains, j'ai toujours pas vu la série --'
▲
❝ Katherine Grey ❞
La Famille Royale
♕ Métier : Lady Katherine Grey, potentielle héritière de la couronne d'Angleterre ♕ Age : 17 années ♕ Religion : Protestante ♕ L'avatar a été fait par : zuz, tumblr & .TITANIUMWAY ♕ Mon nombre de messages est : 563 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 45 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 05/10/2013 ♕ Mon pseudo web est : Eris
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 21:04
Bienvenue !
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Lun 17 Fév - 21:15
Merci !
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Mar 18 Fév - 13:02
Oh bienvenue
Je ne connais pas ton actrice mais elle est
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Mar 18 Fév - 18:20
Merci !
Oui, Hanna est très peu connue, mais elle a joué dans la série Spartacus, et correspond tellement bien à mon personnage que...
▲
❝ Antanasya L. Cavendish ❞
Admin ❧ « Duchesse de vos coeurs. »
♕ Métier : Duchesse ♕ Age : 30 ans ♕ Religion : Protestante ♕ L'avatar a été fait par : fassophy ♕ Mon nombre de messages est : 2572 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 0 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 06/10/2012 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Elizabeth - Constance - Edward
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Mar 18 Fév - 19:14
Tu as bien fais elle est superbe
▲
❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in. Mer 19 Fév - 1:17
Regarde Dracula, Lucy surtout si t'es fan du genre
▲
❝ Contenu sponsorisé ❞
Sujet: Re: LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in.
LUCY ♌ There is only one hell : the one we're living in.