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Sujet: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Dim 16 Mar - 14:47
Quand la défaite devient amère...
William dormait paisiblement à ses côtés, tandis qu’elle-même ne trouvait pas le sommeil. Depuis la défaite de Thomas Wyatt, ses nuits étaient peuplées de mauvais rêves, si bien qu’elle n’arrivait à dormir que quelques heures. Antanasya était lasse, épuisée par tout cela et même si la famille Cavendish s’en était sortie, grâce à leur double jeu, la défaite était amère. Elle avait tant espéré à la victoire, se voyant à nouveau pratiquer, le culte protestant au grand jour, mais voilà, la reine avait gagné et bientôt, l’Angleterre serait sous le joug de l’Espagne. La duchesse de Devonshire n’arrivait pas à se faire à cette idée, Mary Tudor était à ses yeux une mauvaise reine et maintenant qu’elle avait gagné, elle allait pouvoir se venger et punir les traîtres. Ce qui inquiétait le plus la brune, c’était l’emprisonnement de Thomas Wyatt. Personne ne savait, ce qu’il ait pu dire et son procès approchait à grand pas. Anya craignait pour la vie de son mari et de ses enfants, si Wyatt mentionnait leur nom, ils étaient bons pour la potence, comme Henry Grey et lord Howard. Les traîtres allaient payer et pour la première fois, elle avait peur que sa famille ne s’en sorte pas indemne. A la cour, William avait tellement joué la comédie, que les Cavendish avaient été mis hors des doutes, mais désormais, leurs vies reposaient sur les épaules de Wyatt. Antanasya l’avait connu comme un homme d’honneur, mais sous la torture, n’importe qui pourrait faire des confessions. L’homme était à la Tour et d’après les rumeurs, il avait avoué que lady Elizabeth Tudor avait été mise en cause. Rien d’autres n’avait filtré et actuellement la sœur de la reine se trouvait à Londres, attendant le procès. Si Wyatt avait parlé, les Cavendish auraient déjà été arrêté, cela était presque certains. Cependant, tant qu’il ne serait pas mis à mort, la jeune femme ne pouvait être sûre de rien. Antanasya se tourna vers son mari et regarda son visage paisible, tandis qu’il dormait. La duchesse était fière d’être son épouse, malgré tout ce que cela lui avait coûté. Elle espérait que sa sœur Hélèna connaisse ce même bonheur, avec son mari. Elle ferma les yeux, ce n’était pas le moment de repenser à sa sœur, vraiment pas. Antanasya se redresse alors, son corps enveloppé dans sa robe de nuit blanche. Elle se dirigea, jusqu’à un fauteuil et elle mit sur ses épaules une étoffe rouge bien chaude, en forme de manteau. Discrètement, elle quitta la pièce, et rejoignit le petit salon attenant. Elle ne voulait pas réveiller William, donc autant passer le reste de la nuit, dans une autre pièce. La duchesse rejoignit un fauteuil de couleur pourpre, qui se trouvait près de la cheminée. Au château, tout le monde était endormir, même les servants. Pour ranimer le feu dans l’antre, elle y jeta plusieurs buches et elle se pelotonna dans le fauteuil.
Henry, Henriette, Georgiana, Agnès, ils étaient ses enfants et sans eux, elle ne serait rien. Antanasya avait déjà connu deux fausses couches et plus jamais elle ne voulait connaître le malheur de perdre un enfant. Elle y réfléchissait de plus en plus et pour protéger sa famille, elle allait devoir jouer la comédie, jusqu’à la mort de la reine. L’échec de la révolte Wyatt avait mis à mal ses convictions et maintenant, elle se doit de faire profil bas et attendre. La reine n’avait pas une santé florissante et vu son âge, elle ne mettrait sans doute pas un héritier au monde. Dans le meilleur des cas, elle pourrait mourir en couche, elle et son héritier. Mais, quand est-ce que cela aura lieu ? La vie était compliquée et Dieu était le seul maître des destins. Le Seigneur avait aujourd’hui favorisé Mary Tudor, mais un jour, elle payerait et le revers de la médaille serait lourd pour elle. Le mariage espagnol avait retiré bon nombre de fidèle à la reine, il n’y aurait pas longtemps, avant qu’elle gagne l’inimitié de son peuple. Il fallait espérer, toujours y croire, mais aussi attendre. Dans quelques jours, le procès de Wyatt, pourrait les condamner tous, comme il ne pourrait rien faire. Pendant ce temps, elle ne cesserait d’avoir peur pour ses proches.
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Jeu 20 Mar - 18:05
Antanasya & William ♦ Quand la défaite devient amère...
La nuit était déjà tombée sur le royaume. La situation était toujours la même depuis hier, mais je dormais quand même sur mes deux oreilles dans le domaine du Devonshire, près de ma femme Antanasya. Malgré ce qu'il se passait dehors, avec toutes ces exécutions, ces emprisonnements contre les protestants, on était assez heureux. Disons que j'avais tout fait pour qu'il n'y ait aucun soupçon sur notre famille, sinon, on allait tous y passer. Officiellement je me suis converti au catholicisme, même si ce n'est pas vraiment le cas. Seulement, Antanasya ne le fit point, et voulait clamer haut et fort qu'elle était fière d'être protestante. Je pense qu'on ne s'attendait pas à voir Marie Tudor prendre la couronne anglaise à sa cousine Jeanne Grey. À partir de ce moment, nous savions que des révoltes allaient éclater. Les catholiques s'en prennent aux protestants et inversement. La reine Marie livre une vrai bataille sans merci. La veille, je venais d'apprendre l'emprisonnement de Thomas Wyatt le Jeune. Quelle horrible nouvelle pour nous ! Et s'il nous dénonçait ? Tout ce que j'avais fait serait écroulé, et la famille serait à la Tour de Londres. J'espérais fortement qu'il ne nous trahissent pas, ou du moins qu'il n'évoque pas notre nom. J'y pensai toute la journée, je réfléchissais à un stratagème de secours, mais rien, la situation était complexe. Peut-être que je pourrais m'en sortir, étant officiellement catholique, mais Marie n'aurait aucune pitié pour Antanasya et mes enfants. Je ne savais pas quoi faire, enfin la seule chose à faire pour l'instant était d'attendre. Attendre le jugement, attendre de savoir s'il a parlé. Je connais Antanasya, et je sais qu'elle ne reste pas indifférente à cette affaire. Je suppose qu'elle est toute aussi traumatisée, alors que je tentais de garder mon calme. En y réfléchissant, Thomas ne nous aurais jamais trahis. Sous la torture, tout le monde peut parler, même les plus coriaces. On ne sait jamais ce qu'il peut ce passer. Thomas avait échoué, et la situation s'empire. J'étais surtout troublé par l'attente qui me semblait interminable mais aussi par le fait de ne pas savoir ce qu'aurait pu dire ce rebelle.Heureusement que j'avais reçu une éducation très stricte de mon père qui était très intelligent. Grâce à cela, et aux différentes ruses que j'ai pu mettre en place, j'ai pu protéger ma famille, qui compte beaucoup pour moi, ce sont mes trésors. Nos vies étaient en jeu et je ne pouvais pas me permettre de faire un faux pas. Cependant, il a accusé Elizabeth, la soeur de la reine, ce qui voudrait dire que s'il nous avait aussi impliqués dans cette affaires, nous serions déjà à la Tour de Londres.
Je me reposais donc tranquillement, sachant que le lendemain allait aussi être une dure journée. Tout le monde dormait à poing fermé. On était tout de même content, malgré les moments difficiles qu'on a traversé, Antanasya et moi. Entre les petites infidélités avec les fausses couches, et les menaces de sa soeur Héléna, on a toujours été plus amoureux. Le domaine était grands, et nous en profitions, le temps qu'il nous reste. J'espérais qu'il nous en resterait plusieurs années. Ce mois de Mars n'était pas très indulgents avec nous, il faisait froid. Je rêvais d'un royaume sans la reine Marie, si seulement c'était vrai, on serait bien tranquillement. Tout à coup, la fenêtre de la chambre s'ouvrit. Je me réveillai, et trouvai qu'Anya n'était plus à côté de moi. Par les temps qui courent, je commençais à m'inquiéter. Je me levais, avec difficulté, ferma la fenêtre et me dirigea vers la pièce voisine et aperçus Antanasya seule, l'air pensive. "Quelque chose vous contrarie ma chère ?" lui dis-je tout en m'asseyant sur le fauteuil voisin du sien. Le château était très calme, ça faisait longtemps qu'il n'y a pas eut autant de tranquillité. Le feu crépitait et je pouvais sentir la chaleur, je me sentais mieux.
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Sujet: Re: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Mer 26 Mar - 22:22
Quand la défaite devient amère...
L’amour ne se discutait pas et pouvait arriver à notre porte à n’importe quel moment. Antanasya n’avait rien choisi, rien décidé, elle était tombée amoureuse de William Cavendish, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Encore aujourd’hui, elle aimait son mari d’un amour inconditionnel, sans faille, malgré les épreuves qu’ils ont traversé. Leur histoire n’avait pas été simple, semée d’embûche, mais c’était ce qui la rendait plus belle. Leur amour avait fini par être exaucé par la naissance de trois beaux enfants. Henry, Georgiana et Agnès étaient magnifiques et avec la petite Henriette, issue du premier mariage de William, ils étaient heureux et formaient une famille unie. Antanasya ne troquerait son bonheur pour rien au monde, sa famille était tout pour elle et sans elle, elle ne serait pas ce qu’elle était à ce jour. Voilà pourquoi, la jeune femme était plus prudente, elle ne voulait pas mettre en danger ses proches. Ses convictions étaient importantes, mais pas autant que sa famille. Elle l’avait compris, avec Mary Tudor on ne pouvait pas jouer indéfiniment, sinon, au bout d’un moment on finissait par tomber du haut de l’échelle. L’attente était une sage décision, même si son éternel engouement pour ses convictions reviendrait vite au galop. Antanasya le savait, dès qu’elle aurait une occasion de mettre des bâtons dans les roues de la couronne royale, elle le ferait. Pour elle Mary Tudor n’avait apporté que le malheur sur l’Angleterre et la situation était de pire en pire. Elle en était certaine, d’autres personnes se soulèveraient contre la reine, un jour elle perdrait tout ce qu’elle avait construit.
Seule, la duchesse de Devonshire pensait à tout cela, craignant toujours les prochains jours, et le procès de Thomas Wyatt qui allait bientôt avoir lieu. Même si Anya avait confiance en lui, elle craignait que sous la torture, il ne parle trop. Si c’était le cas, elle et son époux étaient bon pour la Tour de Londres et pour ce qui était des enfants, ils se retrouveraient seuls. Antanasya ne pouvait pas le supporter, ses enfants étaient tout et si Wyatt parlaient, la jeune femme les perdrait. Si cette situation venait à arriver, les Cavendish n’auraient plus qu’à fuir l’Angleterre, comme beaucoup de leurs anciens amis. Partir était inconcevable pour la duchesse, mais en cas de danger, ils n’auraient pas le choix. Le petit salon était calme à cette heure de la nuit et Antanasya profitait de ce moment de solitude, au chaud, devant la cheminée, pelotonnée sur l’un des fauteuils. Au bout d’un moment, alors qu’elle commençait à s’endormir, elle entendit William s’approcher d’elle. Les yeux fatigués, elle l’accueillit avec un sourire amoureux, heureuse de le voir à ses côtés. Son époux s’installa sur le fauteuil voisin, tout en lui demandant ce qui pouvait la contrarier. La jeune femme ancra son regard dans les flammes de la cheminée avant de répondre à son mari.
« Nous sommes heureux William, si heureux, mais j’ai le sentiment qu’il suffit d’une étincelle pour que nous perdons tout. » Répondit-elle sur un ton sombre.
Le bonheur n’était qu’éphémère et en quelques instants ils pouvaient tout perdre. Ils avaient déjà eu un avant-goût de la peine en perdant deux de leurs enfants, après des fausses couches et il en était de même quand William avait trompé son épouse il y a quelques années. Après ce malheur, ils étaient parvenus à se reconstruire, mais qu’adviendrait-il la prochaine fois ? Et si on tentait à nouveau de l’assassiner ? Anya ne voulait pas priver ses enfants de leur mère, ils avaient besoin d’elle, comme William avait besoin de son épouse. Toutes ces craintes empoisonnées son existence et la jeune femme ne savait pas comment elle pourrait retrouver un bonheur complet. Depuis l’arrivée de Mary Tudor au pouvoir, elle restait toujours sombre, malgré un sourire de façade.
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Sam 24 Mai - 14:21
Antanasya & William ♦ Quand la défaite devient amère...
C’était vraiment dur de vivre dans le secret. Je faisais tout pour qu’on ne découvre pas notre véritable religion. Tout le monde croit maintenant que la famille Cavendish s’est convertis sans mal au catholicisme. Je donnais le meilleur de moi même pour que rien ne soit révélé afin que ma famille soit en sécurité. Mais on vivait un vrai calvaire et je ne veux en aucun cas qu’Antanasya et nos enfants soit en danger. Il n’y a rien de pire que d’être coupable de trahison, donc il était de mon devoir d’être un père mais aussi un mari qui puisse protéger sa famille quoiqu’il arrive. J’en ferais toujours ma priorité et avant toute chose. Aujourd’hui je ne souhaite que la reine Mary meurt pour qu’on finisse de jouer les catholiques. Je ne vois pas d’autres solutions. J’aime ma famille plus que tout. Même si avec Anya, c’était assez compliqué au départ à cause de l’histoire avec sa soeur, mais au final, l’amour est plus fort que tout. Rien ne peut nous arrêter de nous aimer. Je suis vraiment content d’être auprès d’elle, et si amoureux pour une fois. C’est vrai que le courant n’avait pas du tout passé entre ma première femme et moi. Elle est ensuite morte après avoir accouché de notre fille. Je suis bien plus heureux avec Anya, et nous avons de merveilleux enfants et c’est bien ma belle-soeur Héléna qui nous envie. Aujourd’hui, nous n’avons aucun souci à nous faire, sauf un. Une affaire assez particulière nous tracassait, c’était évidemment le procès de Wyatt. Thomas Wyatt a été condamné pour trahison et son procès pouvait tout basculer, tout ce que j’avais entreprit serait tombé à l’eau. Depuis son arrestation, je faisais tout de même en sorte que ça ne touchait pas notre famille, et que nous n’avions rien à craindre, mais c’était assez difficile de tenir dans de telles conditions. Mais on n’allait pas se laisser faire, c’est sûr. L’amour, c’est ce qui fait que notre famille est indivisible. Nous sommes très unis, les uns avec les autres. J’avais l’impression qu’on allait jamais en finir. J’essaie pourtant de garder mon calme mais tout ça commence à m’angoisser. Une nuit, je me réveillais et trouvais Antanasya dans le salon, seule. J’en conclu qu’elle n’arrivait pas à dormir. Je m’inquiétais pour elle, et il était hors de question qu’elle lui arrive quoique ce soit. La demeure était très calme pour une fois et ça faisait du bien. On aimerait tous que ce calme continu, même dans le royaume. Je m’étais assez sur le fauteuil près de celui d’Anya. Je lui demandais ce qui l’inquiétait. J’ai une formidable famille, je ne pouvais demander mieux. Je suis enfin heureux avec eux, et j’ai besoin d’Anya a mes côtés c’est vrai. On a eu des hauts et des bas, mais aujourd’hui tout va pour le mieux. Sauf que pour l’instant nous étions dans l’incertitude, de ce qu’il va se passer bientôt au procès. Mon seul espoir était la véritable amitié que nous avons avec Thomas Wyatt. Un seul mot et il nous trahissait, de même que nos amis dans la même situation que notre famille. La seule solution serait de partir aussi vite que possible de l’Angleterre. Je ne voulais pas que ça arrive, loin de là. Je pensais aussi aux enfants, qu’allaient-ils devenir s’ils perdaient leurs parents ? Je n’osais l’imaginer. Le regard d’Anya se perdit vers la cheminée. Elle répondit, et je la regardais d’un air amoureux et lui souriait. « Tu as raison Anya. Mais gardons espoir et peut-être que nous serions tranquilles après tout ce qu’il se passe dehors ». J’essayais de la rassurer, lui dire que ce n’était pas fini et qu’on allait s’en sortir malgré tout. Je lui promettais de tout faire pour que les enfants ne puisse pas se retrouver seuls un jour. C’était ma seule priorité, et toute ma vie je protégerais ma famille.
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Sujet: Re: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Ven 30 Mai - 23:33
Quand la défaite devient amère...
Les flammes continuaient de crépiter dans l’âtre, dansant joyeusement autour de la buche qui se consumait, petit à petit. Le sommeil n’était pas à goût du jour chez les Cavendish, l’inquiétude est trop forte pour le couple, qui ne savait pas, si dans les prochains jours, ils allaient vivre ou mourir. Beaucoup de leurs amis ont péris depuis la révolte de Wyatt. Henry Grey, Howard, ils sont tous morts, sous la hache du bourreau. Antanasya Cavendish était heureuse de former un duo uni avec son époux, puisque c’était cela qui les sauvait, depuis l’arrivée au pouvoir de Mary Tudor. Tous deux jouaient dans leur coin, au jeu du pouvoir, tantôt en se pliant aux nobles conventions de la reine et d’un autre côté, en continuant les actions, contre cette dernière. Leur conversion au catholicisme était ce qui les avait sauvés, même si Anya faisait une bien piètre catholique, elle faisait tous les efforts du monde, pour faire ce qu’il fallait. Les livres protestants ou hérétiques selon le point de vu de la couronne, étaient cachés, derrière des passages secrets et les époux avaient beaucoup investis dans l’achat de livre catholique, pour les ajouter à leurs bibliothèques. Ainsi, aux yeux de tous, ils étaient des catholiques jusqu’au bout des ongles, des brebis égarées, que la reine était parvenue à ramener dans la bergerie. En dehors de ces soucis, les Cavendish étaient heureux, ils avaient quatre beaux enfants et même si la petite Henriette n’était pas de son sang, Anya l’acceptait comme si elle était sa fille. Mary Tudor ne pourra pas leur enlever ce bonheur, cela était certain, Héléna n’était pas parvenue à le faire, pendant dix longues années et pourtant elle mettait du cœur à la tâche. Dans un geste des plus naturels, Antanasya quitta son fauteuil et s’installa aux côtés de son mari, se blottissant contre lui. La jeune femme aimait ces moments d’intimité et surtout, elle aimait son mari, d’un amour profond. Malgré les problèmes que leur union avait causés, malgré le scandale, elle avait pêché pour être à tout jamais avec William et devenir sa femme. Sans lui, la vie ne serait pas la même. Elle s’était toujours demandée, ce qu’elle serait devenue si William avait épousé sa sœur. Sa famille lui aurait-elle fait épouser un homme doux ou une personne cruelle ? Même si son mari avait un passé qui lui était propre, jamais elle n’avait regretté, de lui avoir dit oui dans la charmante cathédrale du comté de Devonshire. William tentait de la rassurer sur la suite des évènements, en l’attendant parler, la jolie brune serra la main de son époux, mais elle savait que tout cela ne serait pas terminé. Tout ceci n’était que le commencement et la fin n’aboutirait qu’à l’achèvement du règne de Mary Tudor.
« Je pense que tous nos problèmes prendront fin, quand cette reine sera morte. Nous n’avons qu’à espérer, qu’elle ne mette pas au monde un héritier. Elizabeth Tudor est protestante, elle pourrait être notre chance. » Soupira la jeune femme, tout en posant sa tête contre l’épaule de son mari.
Si cette nuit devait porter leur conversation, il était temps pour Antanasya de révéler un sombre secret, quelque chose, qu’elle gardait enfouie depuis plusieurs mois, sans jamais le déterrer auprès de son mari. La jeune femme craignait sa réaction, mais il était temps pour elle, vivre dans le secret n’était jamais bon, même pour les couples les plus unis.
« William, il y a quelque chose, que je t’ai caché. » Commença la jeune femme, tout en fixant les flammes. « Peu avant l’arrivée de la reine au pouvoir, j’ai eu une mésaventure sur la route de Londres, un homme a tenté de me tuer. » Elle se reprit alors pour rassurer son mari. « Mais rassures-toi, un garde de la reine suivait mon assaillant et il m’a sauvé. Cependant, nous n’avons toujours pas découvert, qui a tenté de m’assassiner. J’en suis même venue à soupçonner ma sœur. » Disait-elle sur un ton calme.
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Ven 27 Juin - 0:36
Antanasya & William ♦ Quand la défaite devient amère...
Il était assez tard à la maison. Il n’y avait aucun bruit, enfin presque. On pouvait seulement entendre les crépitements du feu de la cheminée, et quelques oiseaux à l’extérieur. Il faisait nuit, et on pouvait aussi voir la lune qui me semblait si belle. Je m’étais réveillé, et n’avait pas trouvé ma femme Antanasya près de moi sur le lit. Je me levais, pris une robe de chambre et me dirigea avec un pas lent vers le salon. Les enfants dormaient tranquillement, c’est tout ce que j’espérais, et que tout ça dure longtemps jusqu’à ne plus s’inquiéter. J’étais enfin heureux avec ma petite famille. On avait cependant traversé pas mal de chose ensemble mais on s’en est toujours sortis sains et sauf, et plus qu’unis. J’étais plus amoureux que jamais d’Antanasya qui a considérablement changé ma vie, c’est vrai et je n’hésite pas à le dire. Mais seul problème, seul atteinte à notre bonheur était la politique de la Reine Mary. À cause de notre religion, on doit vivre cachés de tous. Je dirais que notre amour est plus fort, notre famille unie est plus forte, et ce bonheur, personne ne pourra l’enlever, pas même la reine. Je fais tout pour que nous restions heureux, et surtout en sécurité. J’en fais ma priorité absolue, avant toute chose. Tout le monde a la Cour croit que je me suis converti au catholicisme et je fais en sorte que ce secret reste non révélé et que je sois quelqu’un de loyal envers la reine même si à l’intérieur de moi je la trouve détestable. Sinon, on ne serait plus là aujourd’hui je pense.
Nous étions tous les deux assis sur un fauteuil dans le salon de notre demeure. Nous étions inquiets, inquiets de savoir si nos noms allaient sortir de la bouche du fameux Wyatt au procès, si nous allions mourir d’ici peu. En rejoignant Antanasya dans le salon, ça nous permettait de passer un moment paisiblement, sans être gênés. C’était un petit moment à tous les deux, mais je ne pouvais pas m’empêcher de penser à nos amis qui ne sont plus là, morts sous les coups de la reine. Et si nous étions les prochains ? En aucun cas je ne pouvais le penser. J’essayais d’échapper à cette pensée, et regardais Antanasya tendrement. Je n’aimais pas la voir ainsi, triste et pensive. La connaissant, je savait à quoi elle pensait. Elle me rejoignit près de moi, sur mon fauteuil. J’enlaçais mes bras autour d’elle, lui souriant tout de même. Je préférais rester optimiste en ce moment. Je lui déposa un petit baiser sur sa joue et glissa ma main dans ses doux cheveux. Heureusement qu’elle est là, sinon mon malheur aurait continué, si j’avais encore épousé une femme que je n’aimais pas. Du coup et depuis le moment où j’ai épousé Antanasya, sa soeur Helena nous en fait voir de toutes les couleurs et n’abandonne pas. Étant jalouse, elle veut notre malheur. Habitué, j’essaie de ne plus vraiment y porter attention, ayant autre chose à faire surtout. Je suis heureux et je n’ai pas à penser à autre chose qui pourrait m’apporter du malheur. Anya était la plus belle chose qui m’était arrivée depuis très longtemps. Je me sentais bien près d’elle. On pouvait profiter de cette nuit pour se détendre, on dit qu’elle porte conseil d’ailleurs. Je sentais sa tête sur mon épaule, et ma main se posa sur sa tête. « Si seulement tes paroles pourraient être véridiques. On n’a plus qu’a attendre, encore. Mais on s’en sortira, j’en suis sûr. Je ferais tout pour » dis-je avec un ton bas. Puis il y eu un petit silence jusqu’à ce qu’elle commence à parler. Le début de sa phrase commençait assez mal à vrai dire. « Quoi donc ? » Je la laissais répondre, voulant me révéler quelque chose d’important. « Quoi ?! » dis-je très surpris et assez frustré. « Mais pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ? Et surtout pourquoi me l’avoir caché pendant tout ce temps ? On devrait payer gracieusement ce garde. » Je commençais à être un peu en colère. Je ne la comprenais pas. Ce n’était pas quelque chose qu’on devait prendre à la légère. Si sa soeur était derrière tout ça, elle allait m’entendre. C’est parti trop loin. Mais au fond, je ne pensais pas vraiment qu’Helena serait prête à tuer sa propre soeur pour se venger. Je me disais même que ce devrait être moi à qui elle devrait s’en prendre. C’est quand même moi qui l’ai rejetée.
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Sujet: Re: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Ven 4 Juil - 22:39
Quand la défaite devient amère...
Se sauver coûte que coûte, pour cela Antanasya Cavendish était prête à tout, dilapider sa fortune, vendre son âme au Diable, elle serait capable de n’importe quoi, tant que sa famille pourrait connaître le bonheur. Sa famille avait été avorté depuis dix longues années, avec l’absence d’Héléna, mais elle avait William et ses enfants, elle ne demandait rien de plus pour son propre bonheur. De plus, Anya était bien entourée, elle avait de nombreux amis et des connaissances qu’elle adorait. Sa vie était belle, même si Mary Tudor restait toujours une tâche noire sur ce magnifique tableau. Assise aux côtés de son mari, la duchesse de Devonshire sentait, qu’elle était plus forte, qu’elle pouvait affronter toutes ces épreuves, grâce à la seule présence de son mari. William avait toujours été là pour elle, tout comme elle pour lui, leur couple fonctionnait comme un duo complémentaire et l’amour les rendait plus fort. Anya n’aurait jamais pu supporter un mariage de raison et épouser l’homme dont elle était tombée amoureuse, malgré les difficultés que cela a occasionné, lui a beaucoup apporté dans sa vie. William avait peut-être ses défauts, mais elle aussi en avait et malgré les problèmes qu’ils ont pu avoir, jamais elle n’aurait pu l’abandonner. Sauf, en ce qui concernait l’infidélité. Pour cela, la jeune femme avait été clair là-dessus, à la moindre erreur, elle partait avec les enfants, loin de son mari, loin de son influence. La jolie brune n’avait pas froid aux yeux et sa fougue n’était pas prête de s’arrêter, surtout pas maintenant, alors qu’elle devait se battre contre une reine catholique. Ses amis partaient un à un et bientôt Thomas Wyatt périrait lui aussi. Elle seule pourrait continuer leur œuvre, mais elle allait devoir jouer avec beaucoup de finesse, pour ne jamais être prise. William était optimiste, il avait le sentiment qu’ils allaient tous s’en sortir et Antanasya commençait aussi à le croire. Son mari avait de l’influence, il savait gagner le respect et à nouveau, il parviendrait à les sauver de cette situation, comme la première fois en juillet 1553. Le jour de l’entrée de Mary Tudor à Londres lui semblait être passé qu’hier. Depuis l’accession au trône de la reine, le temps s’était écoulé tellement vite, que la jeune femme n’avait rien vu venir. Mais les Cavendish gagneront, ils y étaient toujours parvenus et un jour leur heure arrivera.
« Oui, nous nous en sortirons. Tant que nous sommes ensemble, rien ne peut nous arriver. » Souriait la jeune femme, tout en embrassa son époux.
Cette nuit n’était pas seulement une nuit de réconfort, mais aussi un moment de vérité pour le couple. Anya avait enfin avoué à son mari qu’elle avait été victime d’une tentative d’assassinat, plusieurs mois auparavant. Elle s’en doutait William était choqué d’apprendre cette nouvelle et la jeune femme pouvait déceler une pointe de colère dans sa voix, sûrement dû là la frustration. Il y avait bien longtemps que la duchesse de Devonshire était censée parler de cette nouvelle à son mari. Elle aurait dû tout lui avouer, mais par peur de perdre sa liberté, elle n’en avait rien fait. Son époux avait des questions et surtout il voulait savoir pourquoi elle avait caché toute cette histoire pendant si longtemps.
« Je ne voulais pas t’inquiéter et découvrir par moi-même, avec ce soldat, qui est derrière tout cela, mais pour le moment, l’instigateur ne s’est plus montré. J’ai pensé à beaucoup de monde, certains de nos ennemis, Héléna, mais malheureusement, nous avons beaucoup d’ennemis qui ont les moyens de nous faire assassiner. » Répondit la duchesse, puis elle continua à répondre aux questions de son mari. « Pour ce qui est du garde, je l’ai déjà payé et je suis toujours en contact avec lui pour évoquer l’avancer de l’enquête. » Tenta-t-elle de rassurer.
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Ven 5 Sep - 20:31
Antanasya & William ♦ Quand la défaite devient amère...
Cette nuit-là, je regardais notre cheminée, l’air pensif. J’avais une discussion avec Antanasya, avec qui j’aime beaucoup parler. J’étais bien assis confortablement dans un fauteuil du salon, au domaine familiale. Je me sentais reposé, malgré notre inquiétude commune. J’étais prêt à tout pour protéger ma famille, c’était ma priorité avant toute chose. Je sentais bien aussi qu’Antanasya était déterminée pour nous sauver. Nous étions plus qu’amoureux l’un de l’autre et nous nous faisions mutuellement confiance, quoiqu’il arrive, c’est ce qui faisait principalement la force de notre couple. Rien ne pouvait nous arrêter et moi-même j’avais la conviction qu’on allait nous en sortir, il n’y avait pas de quoi à ce qu’il arrive le contraire. Pour l’instant, personne ne nous soupçonne, et c’est une bonne chose. En étant présent au procès de Wyatt, nous allions montrer que nous étions en faveur de la Reine et que nous la soutenions, ce qui n’est évidemment pas vrai. Seulement, nous ne nagions pas dans le bonheur non plus. Nous avions quand même des ennemis, dont Héléna, ma belle-soeur, qui n’a qu’un souhait, nous détruire. De ce côté-là, je ne savais quoi faire, et je comprenais la tristesse d’Antanasya. Je me sentais aussi coupable, puisque c’est moi qui ait refusé de me marier avec Héléna. Mais je pensais à moi tout d’abord, je suis quand même le duc du Devonshire et pour une fois, je voulais choisir ma femme, avec qui je voulais passer le reste de ma vie. Cette femme, je l’ai trouvée et il s’est avéré qu’elle était la soeur d’Héléna, ce qui compliqua les chose bien évidemment. Mais je restais tout de même confiant sur la situation. Tout ce que je veux, c’est que mes enfants et ma femme soient heureux, et j’ai le sentiment qu’il le seront vraiment, sans qu’on ait à nous cacher.
Cette nuit là, j’essayais de réconforter Antanasya, assise près de moi. J’étais convaincu qu’il n’y ait pas de raison à s’inquiéter et je la lui faisais partager. Elle compte beaucoup pour moi, elle est ce qui me manquait dans ma vie auparavant et elle a comblé ce trou. C’est vrai que j’ai beaucoup de chance de l’avoir. Elle a du caractère, mais c’est ce qui fait que je l’aime encore plus. Je ne suis plus comme avant, j’ai fait un trait sur le passé, et Anya l’a compris. On dit que derrière tout grand homme, il y a une femme et je peux compter sur elle pour son soutien comme elle peut compter sur moi pour le mien. Je tiens beaucoup à elle, c’est pour ça que lorsqu’elle m’a annoncé qu’on a tenté de l’assassiner, je ne pouvais pas contenir ma colère. Même si l’on est une des familles les plus importantes d’Angleterre, on ne peut se sentir le plus en sécurité, notamment par les temps qui courent. Je voyais mes amis protestants qui ne se sont pas « convertis » partir, un à un, se faisant exécuter par le bourreau de la Reine Mary. Je devais le supporter pour ne pas qu’on découvre notre jeu. C’était alors bientôt au tour de Thomas Wyatt, celui qui s’était rebellé. Il va falloir qu’on reste fort, et ne montrer aucune sympathie envers le condamné. Mais ce soir, je ne voulais pas penser à ça. J’écoutais ma femme, la regardant tendrement. Elle avait raison, j’en étais certain. Notre force c’est qu’on est ensemble, quoiqu’il arrive, voilà comment on allait pouvoir s’en sortir. Je souriais après le baiser de ma femme. Je me sentais plus apaisé qu’avant, mais c’est vrai que sur le coup, je lui en voulais de ne pas me l’avoir dit plus tôt. J’étais aussi très inquiet, et si ça allait recommencer encore une fois ? Je me disais de même qu’heureusement qu’elle est aujourd’hui saine et sauve et je prie Dieu pour cela. Ça faisait quand même du bien de parler entre nous, il le fallait.
« Maintenant je m’inquiète, et s’il t’était arrivé quelque chose sans que je ne sache quoique ce soit ? Je n’en doute pas, c’est vrai nous en avons beaucoup trop même. » Je posais mes bras autour d’Anya tout en lui répondant. « J’espère seulement que tout va bien se passer et que ça ne va pas recommencer ». Puis je me levais, soudainement. Je souriais. C’est vrai que je voulais lui faire une petite surprise. Je me dirigeai vers la commode, et dans l’un des tiroirs, on pouvait trouver une longue boite. Je l’emmenais près de ma femme, lui montrant. « J'ai quelque chose pour toi. Ouvre la » dis-je fier. Dans cette boîte on pouvait trouver un bracelet en diamant. Je voulais lui faire plaisir, après tout ce qu’elle a fait et enduré.
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Sujet: Re: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Dim 14 Sep - 19:28
Quand la défaite devient amère...
L’amour nous donnait des ailes, l’amour était plus fort que tout, mais Antanasya sentait qu’elle ne pouvait pas renier ses idéaux plus longtemps, même si elle voulait protéger sa famille, sa foi était bien trop grande et elle voulait reprendre l’action. Dès que le procès serait loin derrière eux, elle reprendrait tout, secrètement et anonymement, pour que les protestants puissent un jour continuer à pratiquer leur culte. Mary Tudor ne pouvait pas rester reine bien longtemps, son coup de force n’était pas légitime, son prochain mariage mettait en danger l’Angleterre. Un jour, tout cela prendrait fin et Anya espérait bien pouvoir contribuer à tout cela. Elle se mettrait sûrement en danger, mais à quoi bon vivre, si on ne pouvait pas faire ce que l’on souhaitait. William ne saurait rien, il ne devait rien savoir, après tout, il fallait bien que l’un d’eux reste auprès des enfants. Mais pour le moment, elle ne devait pas y penser, le procès était proche, la menace toujours au-dessus de leurs têtes et pour mieux noyer le poisson, elle allait devoir s’armer de patience. Les hommes prenaient les armes, les femmes avaient les mots et dans son cas à elle, elle avait aussi l’argent. Elle ne voulait pas mentir à son époux, mais un jour elle n’aurait plus le choix, William était proche du pouvoir et il devait le rester, cela serait sûrement sa chance pour organiser sa nouvelle entreprise. Elle allait devoir trouver des amis sur qui compter, mais aussi tout faire pour ne pas entraîner leurs affaires dans l’échec. Son accident avait été une piqure de rappel, une personne avait tenté de l’assassiner et cela prouvait qu’elle n’était pas n’importe qui, qu’elle avait les moyens de changer les choses. Puis, qui savait, peut-être qu’en œuvrant clandestinement, elle finirait par trouver la personne qui voulait sa mort.
« Je suis sur mes gardes William, il ne m’arrivera rien, je ne sors même plus seule maintenant. » Elle souriait, tout en caressant la main de son époux. Elle cherchait à apaiser son inquiétude, à lui montrer, qu’elle était sage et qu’elle ne s’était pas emportée dans une dangereuse entreprise, comme elle l’aurait fait auparavant. « Si tout se passe mal, on fuira, beaucoup de nos amis l’ont déjà fait, mais si on le fait, on risque de tout perdre, durant de nombreuses années, jusqu’à ce que la mort emporte cette reine, en espérant qu’elle n’ait pas d’enfants de son Espagnol. » Oui si la reine venait à mourir et qu’elle n’avait pas d’héritier, les protestants avaient toutes leurs chances pour pouvoir revenir au pouvoir, mais en attendant, ils allaient devoir s’armer de patience. William se leva et se dirigea jusqu’à une commode et il sortit de l’un des tiroirs une longue boîte. Anya le suivait du regard, jusqu’à ce qu’elle découvrit dans son écrin, un bracelet en diamant. Le bijou était magnifique, bien trop beau pour elle qui aimait la simplicité, mais l’objet ne dégageait pas seulement la richesse, mais aussi l’amour. William avait dû le faire fabriquer pour elle et elle le reconnaissait bien à la façon dont les diamants étaient disposés. « Will, il est magnifique, je ne sais vraiment pas quoi dire, il a dû te coûter une fortune, même la reine n’en a pas de si beaux. » Elle sortit le bijou de son écrin et le mit à son poignée, la lueur des flammes reflétaient sur l’objet, montrant que les diamants étaient d’une extrême qualité. « Je vous aime Mr Cavendish. » Elle embrassa délicatement son époux, ses yeux brillants d’amour et de passion. Puis après un long baiser, elle se serra contre lui, pour mieux sentir ses bras contre elle.
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Mar 23 Sep - 12:20
Antanasya & William ♦ Quand la défaite devient amère...
Je me trouvais dans un état d’inquiétude ces derniers temps, et je remarquais bien qu’Antanasya l’était aussi. On essayait d’être positifs, et de rester apaisés quoiqu’il arrive. Moi je suis heureux, tant que ma femme et mes enfants sont là, près de moi, et surtout heureux, c’est tout ce qu’il m’importe. Ils me donnent la force d’y arriver, j’ai ce pouvoir quand ils sont présents. Mais derrière tout ça, on essayait d’agir dans l’ombre, je savais qu’Anya en mourrait d’envie, et je n’hésitais pas à lui rappeler que je n’avais un peu peur de ces agissements. La seule chose qu’on pouvait faire désormais c’est d’attendre, faire comme si on n’avait rien à craindre, c’est la meilleure solution. J’espérais qu’Antanasya ne fasse rien de compromettant, et de mon côté j’essayais au mieux, de tout mon possible de montrer notre fidélité à la reine. Heureusement je n’étais pas seul, ayant des amis proches de la reine, cela devrait éviter aux autres de porter un jugement désagréable envers nous, pour l’instant. Ce n’était pas facile à faire, mais il fallait le faire, il fallait leur faire croire, notre vie était en jeu.
Cette nuit-là, nous discussions ma femme et moi, près de la cheminée. Nous étions assis tous les deux blottis l’un contre l’autre sur un fauteuil bien confortablement. J’avais la tête reposée, je me sentais bien malgré le sujet de notre discussion. En effet, dehors, on pouvait risquer nos tête tant que la reine Mary est au pouvoir assise sur le trône d’Angleterre. Le pire ou le meilleur reste à venir, et je n’ai qu’à faire confiance au destin, ce que je ne fais pas particulièrement d’habitude. C’est aussi à moi de faire en sorte que notre future ne soit pas le même que beaucoup de protestants malheureusement arrêtés. Je faisais aussi et surtout confiance à Antanasya, même si j’ai un peu peur qu’elle n’ait trop envie de vouloir changer les choses tout de suite et qu’elle soit trop bruyante à ce propos. Mais je sais au fond de moi que je n’ai pas trop de souci à ce faire, elle et moi sommes prêts à tout pour nous, et en premier lieu pour nos enfants.
Ce soir-là, elle m’avait parlé de son incident, le fait qu’on avait tenté de l’assassiné. Dès qu’elle m’apprit la nouvelle, j’étais presque horrifié, et surtout choqué. Cela voudrait dire que quelqu’un est au courant pour nous. Rien ne pressentait quelque chose de bon tant qu’on aura pas levé le voile sur cette affaire. J’étais aussi en colère qu’elle ne me le dise que maintenant. On avait basé notre couple sur une relation de confiance, on se disait vraiment tout désormais. Anya est une femme forte, et c’est justement pour cela qu’elle sentait qu’elle pouvait le faire elle-même. Mais je ne voulais pas qu’elle lui arrive quelque chose. Je préférais qu’il m’arrivait quelque chose à moi plutôt qu’à elle, en vérité. Je l’aimais de tout mon coeur, elle était le soleil de ma vie, et je me sentais bien à ses côtés. Elle était ma reine, comme celle qui épaule un Roi. Un homme a toujours besoin d’une femme pour le guider. La nuit défilait pendant que nous discutions tous les deux. « J’espère vraiment qu’il ne t’arrivera rien, et s’il y a quoique ce soit, n’hésites pas à m’en parler, je ferais tout pour toi » lui répondis-je. Elle souriait, et je tentais de sourire en retour, tout en tenant sa douce main. « Je ne veux pas entendre ce scénario, et crois-moi, je ferais tout pour que ça n’arrive pas, je n’ai pas le choix. Mais malheureusement, tu as surement raison. » C’est vrai, notre seule chance était qu’elle tombe malade, ou qu’elle meurt rapidement sans héritier, sinon il fallait fuir, même si je n'aimais pas l'idée. J’aimais trop ma famille pour ça. Dans ces moments difficiles, je ne me privais pas d’offrir un petit cadeau à ma femme. J’aimais la combler, c’est vrai, pour lui montrer mon amour inconditionnel. Je lui donnais alors une boîte contenant un bracelet en diamant. « Ne dis rien alors, et ne t’en fais pas pour ça, l’amour ça n’a pas de prix. C’est normal, elle ne t’égale pas le moins du monde ». Elle mit alors le bracelet à son poignet, et ça lui allait à merveilleux, ce que je m’empressais de lui dire. « Je vous aime Mme Cavendish » lui répondis-je fièrement en souriant puis reçu son baiser amoureusement. Je sentais sa chaleur sur moi, et je mettais mes bras autour d’elle. Il était tard, les enfants dormaient toujours paisiblement l’heure tournait, demain était un autre jour.
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Sujet: Re: " Quand la défaite devient amère... " ♣ William. Mar 7 Oct - 21:22
Quand la défaite devient amère...
Les débuts de leur mariage avait été difficile, en proie au scandale, victime des ragots de la cour. Héléna avait été sûrement celle qui en avait le plus souffert, avec l’humiliation de s’être fait voler son fiancé par sa propre sœur, mais les Cavendish en avaient pris des coups aussi. Ils étaient parvenus à surmonter les difficultés ensemble, les tromperies de William, les enfants mort-nés et la douleur qui les avaient accompagné. Antanasya avait souffert de la perte de sa sœur, de ce changement de vie qu’elle n’avait pas prévu, de l’infidélité de William, de la perte de ses deux derniers enfants, mais elle restait toujours battante. Elle ne savait pas si elle pourrait à nouveau avoir un enfant, alors, elle mettait toute son ardeur, pour sa cause, comme pour la révolte de Thomas Wyatt. Si elle s’en sortait avec son époux, elle laisserait un laps de temps s’écouler, avant de reprendre le mouvement en main, elle savait déjà qui contacter et surtout qui étaient les personnes de confiance, avide de se venger de la reine. Thomas Hertford, qu’elle avait longtemps pensé être un traître, était de leur côté, jouant un double jeu et il se pourrait bien qu’il soit un atout de taille. Mais son but premier était de ne pas inquiéter son époux, William avait déjà du mal à avaler, qu’elle ne l’avait pas prévenu de sa tentative d’assassinat et il ne voudrait sûrement pas, qu’elle court à nouveau des risques. William avait toujours été très protecteur envers elle, comme elle-même l’était envers lui. C’était le fondement même de leur histoire. Leur famille était leur force, sans cela, ils ne seraient jamais là où ils se trouvaient aujourd’hui. Anya savait qu’elle avait beaucoup changé son mari avec le temps. Elle se souvenait encore de l’homme qui fuyait sa petite fille, qui ne s’occupait jamais d’elle et maintenant, il tentait toujours de se racheter cette erreur, auprès d’Henriette.
« Tout ira bien, nous devons nous faire confiance. » Souriait la jeune femme, tout en embrassant son mari tendrement. Une nouvelle pensée lui traversa l’esprit et connaissant le passé de son mari, elle préférait le prévenir. « Une femme a décidé de me nuire, tu te souviens de cette maquerelle du Red Lantern, qui voulait engager Henriette dans sa maison, elle a découvert que j’avais lancé ces rumeurs à propos de l’insalubrité de sa maison et des nombreuses maladies. Depuis, elle veut nous faire du mal et elle pourrait aussi t’atteindre. » Prévint la jeune femme, pour qu’elle soit aussi certaine que son mari évite cette maison. Ce n’était pas parce qu’elle n’avait pas confiance en lui, mais elle avait toujours cette crainte, qu’un jour, il ne succombe à nouveau à cette tentation, d’aller voir une autre.
Son mari lui avait offert un bracelet magnifique, un objet couteux qu’elle arborait amoureusement à son bras. Cet objet était une preuve d’amour et de tendresse, et il représentait aussi le fait que son mari ferait n’importe quoi pour la combler et la protéger face au monde qui les entourait. La jeune femme se serra un peu plus dans ses bras. Elle se sentait apaisée pour cette nuit, mais demain serait un autre jour, en attendant, elle souhaitait profiter de cette sérénité, en compagnie de son cher époux. « Nous devrions retourner nous coucher, je pense que cela ira mieux maintenant. » Elle retira tendrement le bracelet, puis le remit dans son écrin, et le déposa sur une petite table. Elle prit la main de son mari et ensemble, ils regagnèrent leur chambre à coucher. Quand elle ferma les yeux, ce n’était pour ne plus les ouvrir avant le lendemain matin.
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