♕ Métier : Reine d'Angleterre ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : gentle heart ♕ Mon nombre de messages est : 129 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 14 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 29/08/2013
Sujet: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Sam 2 Nov - 18:18
Visite au dispensaire.
« Lorsqu'on est reine d'un pays, on doit avoir un bras de fer pour tenir les rênes de chacune de ses provinces. On doit être digne, ne pas se laisser attendrir, être dure, cruelle, impitoyable même. Ce côté violent de moi, vous le connaissez ou vous le connaîtrez bientôt. Il faut dire que j'ai été à bonne école en ayant comme père Henry VIII. Oui, je poursuis les protestants car je pense qu'ils sont des moutons égarés, oui je les abattrai s'il le faut mais si vous grattez un peu la surface, vous verriez que sous cette femme de roc, se cache une autre personne. Une personne plus aimable et humaine, une femme qui peut laisser parler son cœur et se mettre en danger pour venir en aide aux nécessiteux et aux malades.
En ce jour de mi janvier 1554, ne soyez donc pas tous surpris de voir mon carrosse dans de nombreuses rues de Londres. Je visite des dispensaires, recueille les volontés des mourants, prend note des grandes difficultés de mon peuple. Sans doute leur donnerai-je moi même à manger, sans doute que je fournirai les bonnes soeurs ou les prêtres de médicaments, je ferai tout ce qui sera en mon possible. Je leur parlerai tout simplement et peut-être même que vous verrez alors une larme couler sur ma joue, lorsqu'un père me racontera l'histoire de sa fille morte de la suette. Quant à ma cour, partout où je vais, ne doit-elle pas me suivre ? Donc elle me suivra, je me moque bien de leur nez délicat ou du fait qu'ils aient peur eux-même d'attraper un virus mortel. C'est leur devoir autant que le mien. Ces hommes et ces femmes les nourrissent par leur dur labeur. Il est grand temps qu'on les écoute. C'est bien un minimum. La parole est donc toute à eux ! »
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Lun 4 Nov - 20:21
The wounds would heal, but the scars will remain
Mary Grey & la Cour
La règle est simple : là ou va le roi, sa cour suit. Comment, autrement, expliquer la présence de Mary Grey ici, au dispensaire ? En tant que pupille de Sa Majesté, elle n'eut guère d'autre choix que de suivre cette souveraine envers qui ses sentiments, autrefois si virulents, étaient en train de s'adoucir, progressivement. Certes, elle était coincée ici. Certes, Jane et les Dudley étaient toujours à la Tour. Certes, leur père était mort. Mais son père à elle, Mary, était libre. Une réconciliation serait-elle, après tout, envisageable ? De tout son coeur, l'enfant le souhaitait.
Ni Mary ni sa soeur Katherine n'avaient l'habitude de ce genre de sorties, et en réalité, jamais la fillette n'aurait imaginé la reine Tudor en train de prodiguer des soins ou de réconforter les malades. Jane était faite pour ce rôle, douce comme elle était, mais Mary Tudor... Tout le temps que dura le trajet en carrosse, l'enfant s'interrogeait sur la façon dont les choses allaient se dérouler, cet après-midi. Jamais elle n'avait vu de vrai pauvre de près, autrement qu'à travers les fenêtres de son carrosse. Dans le Suffolk, c'était ses parents qui s'occupaient de ce genre de choses, et ni Henry ni Frances n'avaient consentis à ce que leurs filles participe à la besogne... Sauf Jane, peut-être : après tout, la future duchesse, c'était elle. Mais ni Katherine ni Mary n'y avaient pris part.
Mary, cependant, était plus habituée que son aînée aux quartiers populaires de la ville. Avec ses fugues nocturnes, elle avait visité des endroits guère recommandables pour une enfant de duc. Mais toujours, elle avait été sous bonne garde : Ginger, parfois Aliénor, et son chien ne la lâchait pas d'une semelle. Pitié, que personne ne me reconnaisse là-bas... Si la reine apprends que je m'y rends en douce, je suis bonne pour la potence... Et, soucieuse, elle planta une canine dans sa lèvre inférieure. Avec elle, la blonde et douce Katherine était raide comme un piquet. Sans doute craignait-elle le spectacle qu'elle allait découvrir. Tentant d'être encourageante, Mary glissa ses doigts dans ceux de son aînée.
L'hiver n'épargnait personne, la preuve était les innombrables malades que la reine visitait. Assez étrangement, celle-ci se montrait incroyablement douce, compatissante et attentive, à des années-lumières de la femme monstrueuse qui avait alimenté ses craintes pendant six mois. Mais si Mary ne détestait plus autant la souveraine, elle s'en méfiait comme de la peste, et l'exécution de John Dudley, ami de son père et beau-père de sa soeur, lui laissait un arrière-goût d'amertume. Néanmoins, en ce jour de charité, la Tudor se montra exemplaire. Un modèle de bonté, même. Mary crut rêver lorsqu'un homme, visiblement malade et sans doute profondément mal en point, racontA l'histoire de sa fille morte de la suette. Déjà, Katherine pleurait, mais quelle ne fut pas la surprise de l'autre fille Grey lorsqu'elle vit une larme glisser sur la joue de la reine ! Elle avait donc un coeur !
Le reste, et bien... Don de médicaments, de nourriture, recueil, prières. Alors que la souveraine s'activait autour des malades, Mary eut la brusque sensation d'être inutile. Autour d'elle régnaient la maladie et l'ombre de la mort. Certains enfants n'étaient pas plus vieux qu'elle, et pourtant leurs visages portaient les marques de toutes ces années d'interminable labeur. Et d'autres... A l'âge ou elle-même apprenait à se tenir droite, à grand renfort de piles de livres posés sur le sommet du crâne, et sous le regard glacial et réprobateur de Frances Brandon, ces gamins réclamaient leur pain, parce-que personne chez eux ne pouvaient leur en donner. A quoi servait tout ce que sa mère avait essayé de lui apprendre ? Quelle importance, de se tenir droite, de faire la révérence, de savoir coudre, alors que quelque part, en ville, il se passait ça ? La gorge de Mary se noua, et elle glissa à sa soeur :
"Mère aurait dû nous apprendre à aider les autres, au lieu de nous casser les pieds avec l'entretien d'une maison et ce genre de choses stupides. Crois-tu que la reine accepterait que je participe aussi ?"
La fillette coula un regard vers la souveraine, en pleine conversation avec un prêtre. Mary Tudor ne l'aimait pas beaucoup, elle le lui rendait bien. Pouvait-elle se permettre la moindre requête ?
Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Mar 5 Nov - 2:59
Rien n'est plus féroce que le coeur d'une mère.Ma robe trainait sur le parvis de l’abbaye de Westminster, je me souviens encore du couronnement de Mary Tudor et de ma robe violette qui ne passait guère inaperçue. Beaucoup me connaissent comme étant plus tendre, et peut-être plus humaine que Mary Tudor. Sans doute, ont-ils raisons. A la cour, on se créer un double, une facette, une carapace. Il le faut. La cour est impitoyable. Je suis comme une pieuvre qui attrape mes ennemis dans mes tentacules, je les étouffe doucement, lentement, sans un bruit. Pour être reine, il faut savoir en payer le prix. Donner de sa personne. Se planter une fourchette dans la main, et faire mine d’aller bien. Tel en est le prix. Je me veux proche de mon peuple, l’alliance avec l’Angleterre est plus que fragile, je trouve mon réconfort dans les Français et pourtant je fais acte de ma présence auprès de la reine pour cette visite au dispensaire. Sous cette apparence de reine froide, intransigeante et inflexible il faut voir la mère, la reine, la femme, l’humaine qu’il y a derrière. Oui dans le fond, j’étais profondément humaine mais l’amour est une faiblesse, et un sentiment à manier avec précaution. Faisant partie de la cour Anglaise pour encore un temps, je devais me plier à leur coutume, et à leur activité. J’avais fais le trajet dans un des carrosses qui suivait celui de la Reine avec une poignée d’Écossais et de Français. Tout était silencieux. La reine voulait montrer un autre visage, une autre facette de sa personnalité depuis le début de son règne elle s’efforçait de jouer sur deux fronts, mais jusqu’à quand l’illusion serait parfaite ? Nous visitions des malades, je fus particulièrement touchée par l’état de santé d’une enfant qui ne devait plus avoir beaucoup de jours à vivre … Autant de familles déchirées, autant de vies prises, nous étions impuissants face à la maladie. J’allumais une bougie pour elle, et prononçais une prière pour tous ses malades. Je ne pouvais faire guère plus pour eux si ce n’est de compatir à la douleur qu’un parent peut ressentir lors de la perte de son enfant. Une partie de nous doit mourir. Une perte terrible. La maladie nous entourait, elle était tout autour de nous. Je surpris la conversation de la petite Grey avec sa sœur.
« Si je puis me permettre, Mesdemoiselles. »
Je fis un sourire amical à la jeune Mary Grey que j’avais plusieurs fois aperçue auparavant, je regardais la reine, bien trop occupée pour se soucier de la petite Grey.
« Venez avec moi, mon enfant. »
Nous nous approchions d’un malade, un enfant, peut-être un peu plus vieux que Mary Grey et qui me rappelait étrangement mon fils défunt.
« Cela fait partie de l’éducation d’une jeune fille : l’entretien d’une maison. Cela dit… la générosité, la compassion, l’altruisme fait partie de l’enseignement de la vie qu’une jeune fille doit avoir également pour devenir une future mère exemplaire. »
Je lui tendis une sorte de gourde rapiécée et usée que j’avais, au préalablement remplie sous les yeux ébahis de mes dames d’honneurs – les plus courageuses.
« Tenez Mary, donnez lui à boire. »
Je fis un petit signe de la tête pour inciter la jeune enfant à le faire, je restais à côté d’elle pour la réconforter et lui montrer que j’étais là. Ce n’était pas grand-chose, mais déjà beaucoup aux yeux des malades. Parfois, on n’a pas conscience de l’impact d’un petit geste, pour nous insignifiants pour les autres, un trésor tombé du ciel, un cadeau de la vie, une lueur d’espoir à l’horizon.
Mini-Event ¤ Visite au Dispensaire Mi-Janvier 1554 Après le noël à la Cour ¤ 25 décembre 1553
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Dim 17 Nov - 23:09
LOVE NO ONE, BUT YOUR CHILDREN. ON THAT FRONT, A MOTHER HAS NO CHOICE.
Des années s’étaient écoulées. Des années durant lesquels j'avais rêvé d’apercevoir son visage dans la foule. Des années durant lesquelles j’avais espéré qu’ils aillent bien, autant lui que son frère, que le sort les aie épargné et qu’ils soient toujours en vie, heureux. Parfois, l’espoir avait fait place au doute. Les années passaient et je n’avais aucunes nouvelles. Cela pouvait s’expliquer par deux choses : soit ils étaient morts, soit la rancune les habitait toujours. Et dans les deux cas, je risquais de ne jamais les revoir. Certes moi aussi, je nourrissais une certaine rancune, quoi qu’étouffée par l’amour que je leur portais dans mon cœur de mère, et les remords, d’avoir fait un choix qui semblait m’avoir privé d’eux à jamais. Mais je savais qu’à la seconde où j’aurais enfin de leur nouvelles, elle s’envolerait. Ce qui n’arriverait probablement jamais. Alors je m’étais presque faite à cette idée. J’essayais de ne plus trop espérer. S’ils avaient décidé de vivre loin de moi et ne voulaient plus jamais me revoir, libre à eux. C’était difficile à accepter bien sûr, mais ce qui l’était encore plus, c’était de ne pas savoir. D’être laissée dans l’ignorance la plus totale. De ne pas savoir si mes fils vivaient ou étaient morts. De ne pas savoir si je devais prier pour leur bonheur ou pour le repos de leurs âmes.
- Êtes-vous certaine qu’elle viendra par ici ? Sa voix me tira de mes pensées. Je n’en revenais toujours pas de l’avoir retrouvé. Je n’en revenais toujours pas, qu’il soit en vie, qu’il soit revenu, qu’il se tenait près de moi en ce moment même. - Oui, ne t’inquiète pas.
C’était à Mary Tudor que je devais ma maison close et ma situation financière. C’était à Mary Tudor que je devais ma vie actuelle, mes précieuses filles, ma liberté. Et c’était à Mary Tudor que je devais maintenant le retour de mon jeune Arthur. Mais à quel prix ? La fascination que je lisais dans ses yeux et son dévouement, bien qu’admirable, m’effrayait un peu. Il n’y avait rien de mal au fait qu’il admire la reine, mais je ne voulais pas qu’il risque sa vie pour elle ou pour la religion. D’autres mères auraient sans doute été fière d’une telle détermination, d’une telle ambition. D’autres mères auraient sans doute espéré que leur fils parvienne à la gloire par les voies de l’honneur et devienne un héros. Pas moi. Je l’avais retrouvé, ce n’était pas pour le perdre aussitôt. Je l’avais déjà de trop nombreuses fois cru mort, sa vie et son retour apparaissait comme un miracle à mes yeux. Elle valait bien trop. Il est vrai qu’il était un homme maintenant, un homme de plus de vingt ans. Il tenait de moi ses reflets auburn dans les cheveux, et avait les yeux clairs de son père. Je le regardais et j’avais encore du mal à m’y faire. Il avait grandi. Il avait le physique d’un homme c’est vrai, mais il restait dans mon esprit le garçon de seize ans que j’avais vu partir un jour. Un garçon trop jeune pour se battre. J’espérais que la reine verrait les choses de la même façon. Si je n’avais pas pu lui refuser cette faveur, si je n’avais pas trouvé la force de lui dire non, de risquer de le laisser filer encore, c’était aussi parce que je me disais qu’elle le trouverait trop jeune, pas assez apte, pas assez noble ou digne de confiance. Dieu merci, mon fils n’avait pas de titre. Un titre aurait signifié une prise de parti obligatoire dans cette guerre qui, je le sentais, arrivait à grand pas. Un titre aurait signifié le combat pour l’honneur, pour la religion…Pour toutes des choses qui ne valait pas la vie de mon fils. Moi j’avais été une lady. Je ne m’étais jamais sentie lady mais je l’avais été par obligation. La reine n’aurait pas fait appel à moi si ce n’était pas le cas. Elle ne m’aurait pas connu, elle ne m’aurait pas accordé sa confiance. Et par la grâce de Dieu, elle ne connaissait pas mon fils. Alors, elle n’accepterait pas de lui faire confiance. Peu importe l’excuse qu’elle choisirait, du moment que c’était refus. C’était mal pour une mère de souhaiter que les rêves de son fils se brisent. Mais c’était là des aspirations trop dangereuses. Il fallait que la reine décline. Il fallait qu’il soit déçu. Pour son bien. Pour sa vie.
En attendant, j’étais là dans la rue du dispensaire, déjà très animée et qui serait bientôt bondée de monde, jusqu’où j’avais guidé mon fils qui, ayant quitté Londres depuis de nombreuses années, n’aurait pu trouver le chemin sans aide. Une odeur de mort et de maladie régnait autour de nous et cela me rappelait des souvenirs que je n’aimais pas réveiller, des moments que j’aurais préféré ne jamais vivre.
- Tu sais, tu ne devrais pas placer trop d’espoir dans cette journée, Arthur. La reine est surtout venue voir les enfants malades et les gens en difficultés, elle n’a pas de temps à accorder à tout le monde, tu ne sauras sans doute pas lui parler…
- Je ne compte pas la déranger. Il est logique qu’elle s’occupe des malades en priorité, c’est une femme de bien. Je veux simplement la voir.
- Bien…Tant mieux alors, lui répondis-je. Je vais te laisser. J’ai déjà vu la reine de nombreuses fois, et je n’aime pas rester dans un endroit rempli d'enfants malades. Ca me rappelle de mauvais souvenirs.
Arthur savait bien de quoi je parlais. Si je ne disais pas à voix haute qu’il s’agissait de son frère, c’était parce que nous avions décidé de ne pas le présenter comme mon fils aux yeux des gens. Lui parce qu’il voulait avoir une chance d’avoir un poste dans la garde, ou quelque chose qui lui permettrait d’observer la justice du seigneur – et peut-être aussi, je l’en soupçonnais, parce qu’il ne voulait pas, même si nous étions réconciliés, être présenté comme le fils d’une maquerelle -. Quant à moi, j’avais adhéré sans problèmes à cette idée parce qu’elle était la meilleure chose à faire, pour lui comme pour moi. Et surtout parce que j’espérais qu’une fois la reine lui ayant fait part de son refus, je puisse dormir en sachant que mon fils était en parfaite sécurité. Or, je m’étais faite une ennemie au nom puissant qui serait trop heureuse d’apprendre que l’un de mes fils étant encore en vie, et qu'elle pourrait exercer sa vengeance sur lui. Et il était hors de question qu’Arthur se retrouve en danger par ma faute. Il était hors de question qu’il se retrouve en danger tout court. C’était surtout pour cela que je préférais partir. Il ne fallait pas éveiller les soupçons, même dans un endroit bondé et même si les excuses étaient déjà toutes trouvées.
- Tu passeras par la porte de derrière quand tu rentreras. Ne te fais pas remarquer. Ni dehors, ni par les filles. Et fais attention à toi, avec toutes ses maladies qui courent, lui chuchotais je en dernier conseil. J’avais prévu que cette nuit serait la dernière qu’il passerait caché dans ma maison close. Dès demain, il irait se trouver une chambre dans une auberge. Je la lui paierais. Il fallait être prudent. Il fallait protéger notre secret.
Il me répondit par un oui. Plus de « oui, mère » en public, c’était la règle maintenant. Dommage. Voilà une appellation qui m'avait manquée et que j'aurais aimé entendre plus souvent.
*
// J'ai décidé d'accompagner mon retour de celui d'Arthur, même si il est pas pris. Parce que je l'aime trop. Sinon y 'aura trop de mois de différence entre son arrivée et les révoltes et ce sera plus crédible son histoire. Ceux qui postent après moi peuvent croiser Mary-Ann alors qu'elle s'en va justement de l'endroit, mais ne vous sentez pas obligé, j'ai posté pour l'introduire, si personne n’interagit avec Mary-Ann c'est vraiment pas un soucis, je peux m'en tenir à ce post
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❝ Constance B. Wayne ❞
LA FILLE DU BOURREAU ♌ le petit oiseau des rues.
♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward
Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Sam 23 Nov - 12:53
Save the children
« Dis Contance, tu penses que la reine voudra bien prier pour ma maman. » Demandait une petite fille assise sur le lit de sa mère mourante. » « Bien sûr Jane-Ann, la reine prie pour tous ses sujets, elle est généreuse et si nous arrivons à la voir, elle le fera pour toi. » Ajouta la jeune femme tout en épongeant le front de la mourante.
Constance connaissait depuis plus d’un an cette petite famille Sarah Smith était une brave femme qui chaque matin vendait des rubans sur le marché, c’était une mère courage, qui se battait depuis plusieurs années pour sa fille Jane-Ann et pour qu’elle ait un avenir et de quoi manger tous les soirs. Malheureusement avec les débuts de l’automne, Sarah était tombée malade et voilà un mois qu’elle se mourait, attendant bravement sa fin, sous les regards inquiets de sa fille. Constance les avait rencontré toutes les deux sur le marché, et au fil des jours, une amitié était née et les deux femmes bavardaient souvent ensemble. La jolie serveuse avait commencé à s’inquiéter en ne voyant plus la mère et la fille sur le marché, pus l’affreuse nouvelle était tombée, Sarah était malade et ces médecins, ces charlatans, lui avaient pris ces derniers écus. La nourriture, Constance avait fait de son mieux, avec l’aide de Louis Fontaine, mais elle-même n’étant pas riche, elle n’avait pu que leur trouver de maigres aliments. La jeune femme était lucide, elle savait qu’il n’y avait plus d’espoir pour son ami, mais pour réconforter le cœur de la petite Jane-Ann, elle avait décidé de l’emmener à l’abbaye de Westminster, puisque la reine, d’après toutes les rumeurs devaient s’y trouver. Symboliquement, l’enfant comptait offrir à la souveraine un joli ruban pourpre pour la remercier pour ses prières. La petite avait tout prévu, espérant pouvoir ainsi sauver sa mère. Constance n’avait pas eu le cœur à la contredire, la fillette tenait tellement à sa mère. Après un dernier au revoir et après qu’elles se soient couvertes de laine pour affronter l’hiver, Constance et Jane-Ann quittèrent le petit logement des Smith pour affronter les rues animées de Londres. Après une longue marche, elles arrivèrent toutes les deux, main dans la main à l’abbaye de Westminster où tout un attroupement tenté de rentrer. La reine devait être là, c’est sûr, mais comment allait-elle pouvoir l’atteindre ? Constance ne voulait absolument pas décevoir la petite Jane-Ann, l’enfant devait voir absolument la reine, mais pour cela, elles allaient devoir affronter une foule bien trop nombreuse. Tout en se donnant du courage, elle avança vers la masse, tentant de trouver une brèche pour pouvoir passer, mais il n’y en avait pas. Ce fut alors qu’elle aperçut la flamboyante Mary-Ann Paton qui semblait quitter l’endroit. Tout de suite, Constance accourut vers elle, la petite toujours à ses côtés.
« Mary-Ann ! Oh mon Dieu merci, je vois enfin un visage familier. Savez-vous où est la reine, nous devons absolument la voir ? » Lui demanda la jeune serveuse, un peu essoufflé.
S’il y avait bien quelqu’un qui avait de la ressource pour ce genre de chose, c’était bien Mary-Ann Paton et Constance espérait qu’elle puisse l’aider, comme elle l’avait fait par le passé.
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Lun 25 Nov - 14:00
Visite au Dispensaire.
Ce fut d’un œil anxieux, presque terrifié, qu’Anne observait la pâleur du petit poupon enfouit dans son couffin. Sa peau lisse et douce perlait de sueur. Ses petites pommettes délicieuses étaient rougies par la fièvre tandis que sa respiration sifflait faiblement. L’enfant était enfin parvenu à s’endormir, bercé par la voix de la jolie blonde alors que quelques minutes plus tôt, il pleurait, hurlant de tout son souffle tant la maladie l’étreignait. Désormais, ses yeux ne pouvaient plus être que voilés de peur tandis qu’elle contemplait avec une horreur muette les maux de sa nièce s’aggraver de jour en jour. Anne avait proposé à sa sœur Catherine de prendre soin de l’enfant malade. Elle tenait trop à cœur de s’en occuper, ayant vu son frère et sa mère mourir des causes d’une maladie à ses côtés. Elle ne souhaitait pas revivre cela et affliger une pareille douleur à Catherine. Elle avait vu la mère occupée auprès de tous ses autres enfants et elle lui offrait ce servir avec une ferveur peu commune. Néanmoins, cela lui coûtait énormément, ayant peur à chaque instant que l’enfant ne dépérisse. Elle avait pourtant pris le soin d’aller chez Anna l’apothicaire, afin de sélectionner quelques onguents et médecines pour offrir un rétablissement à l’enfant. Malheureusement, rien n’y faisait. La fièvre ne baissait pas et les maux du bébé semblaient s’intensifier de minute en minute. C’était presque un miracle qu’elle soit parvenue à l’endormir dans l’état dans lequel il se trouvait. Assise constamment à son chevet, elle priait toutes les entités qu’elle connaissait et qu’elle pensait susceptible de lui venir en aide. Elle invoquait autant l’aide de Dieu, que celle des anges ou encore des esprits de la forêt. Après tout, les elfes, fées et lutins possédaient aussi des propriétés magiques. Ne pouvaient-ils pas créer une plante médicinale avec leur magie qui guérirait le nourrisson ? Anne était prête à faire et croire n’importe quoi, pourvu qu’elle garde l’espoir. Puis un jour elle apprit la venue de la reine Mary Tudor au dispensaire de Londres. L’on prêtait des pouvoirs divins aux grands seigneurs au sang bleu et la jeune femme était si désemparée qu’elle songea immédiatement à demander son recours. Pourtant, elle connaissait tous les mauvais tours que la reine avait joués à sa cousine tant chérie. Elle avait été mise au courant du la personnalité dangereuse de la souveraine, mais aujourd’hui, ce n’était pas ce qu’elle voulait voir. Tout ce qu’elle percevait chez la reine Mary, c’était une potentielle sauveuse pour cet enfant qui pleurait dans ses bras chaque jour et chaque nuit. Aussi n’hésita-t-elle pas plus longtemps. S’emmitouflant dans un chaud manteau pour affronter l’hiver glacial de cette année 1554, Anne prit l’enfant dans ses bras et fila jusqu’au dispensaire. Elle le tenait serré tout contre son cœur, afin que la chaleur de sa peau se communique à la sienne. Elle l’avait si bien dissimulé sous les pans de sa cape, que personne n’aurait pu deviner qu’elle portait un enfant contre son sein. Jamais elle ne courut aussi vite que ce jour-là. Ce fut essoufflée le visage frigorifié par le froid et la chevelure parsemé de neige, qu’Anne entra dans l'Abbaye de Westminster en trombe. Elle ne prêta même à attention à la présence de sa charmante amie Mary Grey, ou encore de celle de sa nouvelle connaissance, Mary-Ann Paton. Elle était uniquement focalisée sur une seule idée : trouver la reine et lui demander son aide. Elle la vit bientôt, en grande conversation avec un prêtre. Elle se hâta donc jusqu’à elle, oubliant tout le protocole imposé lorsqu’il s’agissait d’une reine. Bien entendu, cette arrivée soudaine et empressée alerta les gardes qui firent barrage pour que la souveraine soit hors d’attente.
« Ma reine je vous en prie ! Il faut que vous me veniez en aide ! » supplia-t-elle au bord du désespoir. « Vous êtes la seule à pouvoir le sauver… »
Puis à travers ses yeux brillant de larmes, elle baissa les yeux et dévoila l’enfant souffrant en écartant les pans de sa cape.
« De grâce… sauvez-le… » pleura-t-elle.
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Mar 26 Nov - 21:20
LOVE NO ONE, BUT YOUR CHILDREN. ON THAT FRONT, A MOTHER HAS NO CHOICE.
A peine avais je tourné les talons que je regrettais d’être partie… Je n’avais pas vu mon fils pendant presque sept ans et je me rendais compte que maintenant qu’il m’était revenu, je n’avais qu’une envie ; être à ses côtés. Je craignais qu’il ne fasse quelque chose de stupide qui le mette en danger. Tant de situations étaient imaginables...Mon fils aîné, Charles, n’avait il pas vu sa vie basculée au cours d’une ridicule bagarre dans une taverne ?…
Je tentais de refouler ses pensées absurdes, car j’étais bien consciente que m’inquiéter ainsi risquer de me rendre complètement paranoïaque. Mais l’imprévisibilité de la vie me faisait craindre pour l’avenir du fils qu’il me restait… Je ne me sentais pas capable de supporter une autre perte comme celle de mon mari, de Charles, de Thomas et d’Edmond, qui selon ce qu’Arthur m’avait dit, ne risquait pas de revenir... Maintenant qu’Arthur était de nouveau à Londres, le savoir mort serait la plus abominable des choses qui pouvait m’arriver. Je voulais le voir se marier. Je voulais le voir devenir père. Je voulais le voir vivre… « Au moins lui, que je le voie vivre »…Voilà ce que j’ajouterais à mes prières.
Mes sinistres pensées se transformèrent peu à peu en vision optimiste de l’avenir. Mon inquiétude ne venait-elle pas de me faire oublier le principal ? Ilétait là. Je me plaisais alors, tout en marchant pour rentrer chez moi, à l’imaginer me présenter sa fiancée, puis dans ses plus beaux vêtements pour se marier, et enfin le regard émerveillé devant son premier né. Et je m’imaginais lui dire toutes ces choses qu’une mère dit à son fils. Que j’étais fière de lui. Que je l’aimais. Que j’étais heureuse pour lui.
Il vivrait tout cela, c’était ce que j’avais décidé. Du moins, il en aurait la possibilité. Je ne laisserais personne lui faire du mal, personne dans cette ville, personne sur terre. Il était mon fils et je n’échouerais pas à le protéger. Pas cette fois. Une voix me tira de mes réflexions qui concernaient toutes à l’instant, mon fils retrouvé.
« Mary-Ann ! Oh mon Dieu merci, je vois enfin un visage familier. Savez-vous où est la reine, nous devons absolument la voir ? », me demanda Constance, essoufflée, accompagnée d’une petite fille adorable que je ne connaissais pas.
« Constance ! », m’exclamais je en la voyant. Je lui souriais, et adressais par la même occasion un sourire à la petite fille qui se tenait près d’elle. C’était toujours un plaisir de la rencontrer dans la rue.
« La reine doit être à l’intérieure de l’abbaye, j’imagine. Mais si vous désirez la voir de près, je pense qu’il est un peu tard pour entrer. Se frayer un chemin sera difficile…A votre place, j’irais attendre que son carrosse passe plus loin. Il est prévu qu’elle rende visite aux malades du dispensaire à trois rues d’ici. » – Mon fils y est. – pensais-je, mais je n’en dis rien. En dépit du bonheur que me procurait le retour de mon fils, il allait falloir que je contienne mes sentiments. Trop d’enthousiasme éveillerait les soupçons. Et une seconde d’inattention comme cela, où je dévoilerais la présence à Londres, de l’un de mes fils, - que la plupart des gens croyaient morts –, pourrait ruiner tout ce que nous avions « provisoirement » décidé, lui et moi, pour lui donner une chance d' exercer la métier de son choix, comme lui le dirait, pour sa sécurité surtout suivant ma pensée...
« Certaines personnes l’attendent déjà, mais la foule n’est pas encore trop importante…Vous voulez que je vous y conduise ? », proposais je à Constance. Cela ne me dérangeait pas. Constance était d’agréable compagnie et j’avais beaucoup d’affection pour elle. Peut-être avait-elle des choses à me raconter, peut-être sur cette petite fille qui m'était étrangère... Après tout, cela faisait un moment que je ne l'avais pas vue, beaucoup de choses avaient pu se passer. Il suffisait de prendre mon propre cas...Il y a une semaine, j'avais mes filles et ma maison. Et maintenant, par la grâce de Dieu, j'avais aussi un garçon sur qui veiller. Et avec qui rattraper le temps perdu...
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Ven 29 Nov - 22:07
La reine Mary Tudor se rend à l’abbaye de Westminster, comme elle est la reine, la cour doit la suivre. Il est doit de mon devoir de lady de la suivre et de me rendre ou elle va. Pourquoi va-t-elle là-bas ? Elle fait son rôle de chrétienne et de reine. Aider et écouter son peuple. Là-dessus, je n’ai rien à redire, il est important qu’un peuple se sente écouter et aider … Enfin, pour moi, elle ne doit pas être sur le trône mais la princesse Elizabeth. Pourquoi elle ? Elle a toujours été ma préférence, j’ai toujours voulu la voir sur le trône depuis qu’elle est venue au monde. Ma petite Elizabeth, sera-t-elle Reine ? Peut-être, si sa sœur ne donne pas d’héritier et qu’elle meurt. Je ne devrais pas penser au trépas de cette reine. Mais, je ne la porte pas dans mon cœur. Peut-être , un jour ? Sans doute, pas pour le moment. Je verrais bien ce qu’elle fera pendant pour son règne mais je ne pense pas que je lui resterais fidèle bien longtemps, enfin, je ne le suis plus vraiment. Enfin, c’est compliqué. Je pense qu’il vaut mieux ne plus penser à cette reine pour l’instant. Je commence à me préparer dans les appartements qui me sont donnés quand je suis à Londres. Je m’habille, aidée de mes servantes. Puis, je regarde un miroir, grâce à lui, je me regarde dans le miroir, en essayant de voir la femme que je suis devenue. Je ne suis plus cette petite fillette d’autrefois, le temps et les épreuves a fait de moi ce que je suis maintenant. C’est ainsi. Si je n’avais pas eu ces épreuves, qu’est-ce que je serais devenue ? Je ne sais pas. Je peux y réfléchir en émettant des hypothèses sans que ces derrières se réalisent. Je me regarde une dernière fois dans cet objet qui peut nous rendre narcissique, je souris et je décide d’enfin de sortir. Je décide d’aller à pied, je marche et je laisse vagabonder mon esprit. Je souris. Je ne pense pas à cette reine ni à Elizabeth et encore moins à Jane Grey. Mais, je préfère penser à mon époux. Et, également sur le fait que je ne suis pas enceinte. Suis-je si vieille que je ne peux plus enfanter d’enfant et surtout des fils ? Ou suis-je maudite ? Qu’ai-je fait pour offenser dieu ? Est-ce parce que j’ai trahi ma promesse que je ne peux plus concevoir un fils ? Je ne sais pas mais si c’est le cas, je ne sais pas si mon époux ne va pas me répudier car je n’ai pas donné d’enfant. Bien qu’il soit père de quelques enfants, il est toujours préférable qu’une femme donne des enfants à un homme. Les femmes de ma lignée ont eu de nombreux enfants, pourquoi pas moi ? Je ne sais quoi penser. Je continue de marcher, j’arrive enfin près de l’abbaye. Je tente de me frayer un chemin près des personnes sauf que je fais tomber une fillette, je l’aide à se lever et je vois deux femmes. Je les regarde, elles veulent se rendre près de la Reine.
Elizabeth – Si vous voulez, je peux vous aider Mesdames. Je suis une dame de la cour ….
Je ne rajoute rien d’autre. Je ne voulais pas préciser que j’étais une traitresse. Pourquoi ? J’ai peur qu’on me rejette pour ce que j’ai fait à Jane … Ceci va me détruire, je le sais et je le sens. Que puis-je faire ? Je ne sais pas … Je souris.
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Mer 11 Déc - 11:16
The wounds would heal, but the scars will remain
Mary Grey & la Cour
Trop occupée à pester, la petite Mary ne vit pas s'approcher la régente d'Ecosse, pas plus que Katherine, et l'enfant sursauta légèrement lorsque Marie de Guise s'adressa à elles... Avant de rougir jusqu'aux oreilles. Evidemment, il fallait que la Guise vienne lui parler quand elle était en train de râler, histoire de, peut-être prêter à croire qu'elle en avait après la reine. Oups...
Les soeurs Grey plongèrent en révérence - manquée pour Mary, qui se serait cassée la figure si son aînée ne l'avait pas rattrapée - puis Mary obéit à la française et la suivit, un peu étonnée par son sourire. Venait-elle la sermonner pour avoir pesté ouvertement ? Elle fit un bref signe de tête à sa soeur, puis emboita le pas à la souveraine, quelque peu confuse. La menait-on auprès de la reine Tudor ? Pitié, non ! Fort heureusement, ce n'était pas le cas, et constatant du regard qu'elles ne s'en approchaient pas, la fillette eut un léger soupir de soulagement. Elle n'avait aucune envie de se retrouver face à Mary Tudor, en dépit de son désir de se rendre utile.
"Cela fait partie de l’éducation d’une jeune fille : l’entretien d’une maison. Cela dit… la générosité, la compassion, l’altruisme fait partie de l’enseignement de la vie qu’une jeune fille doit avoir également pour devenir une future mère exemplaire."
Mary sourit. Pourquoi est-ce que sa propre mère ne lui tenait pas ce genre de discours ? Même si la petite n'avait encore aucune envie de devenir mère, ni même d'être une jeune fille bien élevée selon l'idée de ce temps sur l'éducation des jeunes filles, elle était d'accord avec le fait qu'il était du devoir des nobles de secourir ceux qui ne l'étaient pas. N'était-il pas du devoir des chevaliers de protéger les paysans ? En aidant les enfants malades, elle se comporterait en vraie noble et en vrai chevalier.
Marie de Guise s'approcha d'un enfant malade, la fillette sur ses talons. C'était un jeune garçon, à peine plus vieux que la petite Grey, mais tellement maigre ! Comme si la maladie l'avait rongé depuis l'intérieur, il ne lui restait que la peau sur les os, et sur son visage se lisaient les coups durs que sa courte vie lui avaient déjà donnés. Mary eut un frisson, mais ne bougea pas.
" - Tenez Mary, donnez lui à boire. - C'est vrai ? Je peux ?"
Et voyant le signe de tête de son interlocutrice, elle prit la gourde et s'approcha doucement du jeune garçon, puis s’accroupit pour se mettre à sa hauteur.
"Tenez, buvez un peu, ça vous aidera", murmurra-t-elle en approchant la gourde de ses lèvres. Mais comment faire ? Quels gestes adopter ? Plusieurs fois, Mary avait vu Jane reproduire devant elle le geste qu'elle avait pour donner à boire aux malades et, faisant travailler sa mémoire, Mary l'imita du mieux qu'elle pouvait.
Ce qui apparemment fonctionna, car le petit garçon put boire à l'envi.
"Doucement quand même, vous allez avoir mal au ventre si vous buvez trop vite !"
Quand le petit se détacha de la gourde, les deux enfants se regardèrent, et la petite Grey lui sourit.
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Ven 13 Déc - 21:18
Visite au dispensaire.
« La reine entourée de ses gardes, est beaucoup sollicitée comme elle s'y attendait mais elle tente de son mieux d'être disponible pour tout le monde. Ses sujets la réclament, comme le font les malades pour la disparition des écrouelles en France, ils demandent qu'elle les bénisse, les touche, ou leur donne à boire. D'ailleurs, Marie de Guise et la jeune Mary Grey sont au chevet d'un malade ayant besoin d''eau, la jeune enfant trouvant là un moyen de se rendre très utile, elle qui ne supporte pas l'apprentissage des bons usages de la cour. Un peu plus loin, la jeune Anne Stafford s'est frayée un chemin jusqu'à la reine, portant dans ses bras un bébé mourant. De leur côté, Constance Bennett voulant venir en aide à une famille qui lui tient à coeur, cherche par Mary Ann Paton à rencontrer également la reine et ce coûte que coûte. Elizabeth Clinton leur propose son aide. Tout ici regorge d'altruisme et de bons sentiments, on a laissé à la porte de ce dispensaire le luxe et les privilèges, tous semblent être égaux. En sera t-il encore de même avec l'arrivée des nouveaux venus ?
En effet, un bruit strident et très métallique se fait tout à coup entendre. C'est une crécelle, celle des lépreux pour annoncer leur arrivée dans les rues. Comme tous les jours, ils viennent chercher leurs miches de pain et quelques plantes au dispensaire pour survivre dans leur léproserie, qui se trouve dans un quartier très éloigné de Londres. Et comme la loi leur commande de se faire annoncer assez en avance pour ne pas qu'on les approche de trop près, ils ont avec eux cette crécelle. On entend donc aussi forcément les pas de ceux qui s'enfuient à leur vue. Ce brouhaha soudain effraie les chevaux des équipages de la cour. Ceux ci se mettent à hennir et se cabrent furieusement. Et l'accident dramatique a lieu, des coups de sabots sont donnés par ci, par là, certains cochers se retrouvent blessés à terre en essayant de calmer les animaux. Quelques jeunes femmes et enfants étant venus voir la reine, sont également renversés. Quant aux lépreux, beaucoup se retrouvent très mal en point, des chevaux ont foncé droit sur eux. On les entend gémir. Des nonnes sont déjà sorties du dispensaire pour porter secours à tous ces malheureux. La reine les suit de près pour faire de même, mais la colère et l'injustice gronde tellement aux alentours, que le guide désespéré des lépreux s'avance d'un air mauvais vers la reine puis se met à hurler devant tous : SOIS MAUDITE, REINE DE MALHEUR ! Toi qui fais tant souffrir tes sujets, qui sont aussi tes enfants, tu seras frappée par là. Que tu te maries ou non avec l'espagnol, que Dieu te punisse de tes péchés en t'ôtant le bonheur d'un jour enfanter ! Alors cet homme sera t-il mis en prison pour avoir osé offenser la reine ? Pardonnera t-elle ? Que feront les gens de la cour ? Reculeront-ils devant cette maladie très contagieuse et devant celui qui vient d'insulter autant leur reine ? Viendront-ils au contraire à leur aide, comme ils l'ont fait avec les autres malades ? La vie est une question de choix et c'est le moment ou jamais d'en prendre un. »
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Sam 21 Déc - 23:28
Rien n'est plus féroce que le coeur d'une mère. Je regardais Mary Grey d’un air gentils, je n’étais pas certaine qu’elle saisisse l’ampleur de mes mots ou le vrai sens de ce que je disais, toujours est-il aidée les pauvres semblaient être quelque chose qui ne dérangeait pas Mary. Cette petite, malgré quelques maladresses étaient prometteuses, elle avait juste un peu de mal à rentrer dans le moule de la parfaite jeune femme, mais cela viendrait avec le temps, j’en étais certaine. Je restais à côté de Mary l’accompagnant presque dans son geste pour donner à boire à ce jeune garçon. Il me rappelait mon fils, ou mes deux enfants mort-nés, quoi que mon fils fût plus robuste c’était certain mais au moins ce jeune garçon vivait encore… Peut-être qu’il n’aspirait qu’à la mort ? Que la mort serait un soulagement pour lui ? Je ne voulais y penser, voir ces enfants maladifs, chétifs, aux portes de la mort, les larmes me montèrent aux yeux, je les ravalais. Sous cette apparence sombre, et froide il y avait bel et bien un cœur de verre, un cœur de mère. Je posais délicatement ma main sur l’épaule de Mary, et regardait le petit garçon d’un air désolé. Longuement, je soupirais, me perdant dans mes plus funestes pensées cela ne me faisait pas du bien de voir la misère du monde sous nos yeux, voir ces personnes mourir ici, nous étions impuissants. La mort était omniprésente. La mort nous entourait. Je regardais autour de moi, m’éloignant un peu de Mary Grey tout en restant à ses côtés au cas où elle aurait besoin de quelque chose, je n’étais pas rassurée à l’idée d’être ici en compagnie des malades. J’avais le cœur sur la main, mais je craignais pour ma vie, cette peur perpétuelle qui me suivait comme mon ombre et qui me suivrait toute ma vie. Anne Stafford avait un bébé mourant dans les bras, mon cœur se serra, se déchira comme si je l’avais empoignée si fort, tellement fort que je suffoquais presque. Ce spectacle, si tant est que cela en soit un, était choquant, un spectacle macabre malheureusement, la reine ne pourrait rien faire même si, ici, aujourd’hui, elle représentait la Sainte Mère et qu’elle nous transmettait la voix de Dieu comment pouvait-elle sauver cet enfant qui avait peut-être déjà eu son dernier souffle. Je ne quittais pas des yeux Anne, mais un bruit me fit sursauter. Une crécelle qui retentissait. Je connaissais ce son - des lépreux. L’un de mes gardes me regarda affoler, je restais de glace craignant pour la suite.
« Venez avec moi, Mary, allons un peu plus loin, voulez-vous. Attrapez votre sœur également par la même occasion. »
Je cherchais la Reine du regard, et je me dirigeais vers elle. Pas le choix, je me doutais bien que Mary n’aimerait pas cette idée-là. Tout le monde s’affolait à la venue des lépreux, je ne savais pas trop quoi penser, une reine démunie face à la maladie ? Terrible maladie. Maudit enfer. Les chevaux se cabraient, les cavaliers voulaient fuir la venue de ses personnes contagieuses, de cette maladie terrible, des femmes et des enfants sont renversés. Je n’osais ordonner à mes gardes d’aller les aider. Je restais silencieuse, scandalisée par les images qui défilaient devant moi. Des lépreux étaient également touchés, des nonnes sortaient pour les aider que de femmes courageuses… La reine les suit de prés, je fis un geste pour la retenir.
« Majesté… »
Lançais-je un peu fort. Oui, il fallait qu’elle montre une bonne image d’elle mais tout de même… Elle risquait d’être infectée. En effet, le guide des lépreux prit la parole et encore une fois ce fit une joute verbale contre la Reine que l’on entendit. Malédiction. Mauvais augure. Le lépreux ne se rendait pas compte de ce qu’il venait de dire et quel impact aurait ses mots. Un présage qui se réaliserait au grand désespoir de Mary Tudor. Je restais derrière la Reine, trop loin pour lui parler, j’étais prête à beaucoup de choses mais je ne pouvais pas venir en aide à ces personnes. Cela m’était impossible, et les gens seraient fous de tenter le diable et de faire l’impossible. Je m’approchais des femmes et des enfants qui avaient été renversés, les aidants à se relever comme je le pouvais. J’ignorais les paroles du lépreux, ce n’était pas à moi d’y répondre.
« Vous n’avez rien ? Vous n’êtes pas blessés ? »
J’examinais ces personnes, visiblement elles se remontraient, je cherchais du regard quelqu’un sachant panser des blessures pour me venir en aide, une nonne ou une personne du peuple n’importe qui pouvant m’aider à soigner ces personnes en détresse.
Mais quelle journée… quelle journée… Je gardais un œil sur les lépreux, la crainte et l’inquiétude pouvaient se lire sur mon visage.
Mini-Event ¤ Visite au Dispensaire Mi-Janvier 1554 Après le noël à la Cour ¤ 25 décembre 1553
C’était totalement désespérée qu’Anne s’était jetée au-devant de la garde pour atteindre la reine. Nul désir de révolte ni de protestation, aucune agression ni tentative de meurtre comme aurait pu le craindre les soldats qui s’étaient interposés. Non ce n’était rien de plus que l’appel de détresse d’une jeune fille qui désirait sauver un enfant, sa nièce tant chérie. La maladie la consumait et la blonde voulait à tout prix remédier à ce mal. Puis elle avait promis à Catherine qu’elle prendrait soin de l’enfant. Elle souffrait déjà l’absence d’un mourir, la perte d’un enfant serait alors plus que tragique. Anne ne pouvait s’y résoudre. De plus que la mort était désormais une chose qui lui faisait horreur. Ces corps diaphanes et froids, ces pupilles fixes, vidées de tout éclat de vie, cette respiration rassurante qui ne se faisait plus entendre et qui laissait place au néant. L’anglais avait, par le passé, vécu la mort de sa mère et de son frère, dont elle avait suivi la lente agonie avec souffrance. C’était un évènement qui l’avait tout particulièrement traumatisé et qui l’avait forcé à s’enfermer dans ce monde merveilleux dans lequel elle évoluait et qui appartenait à l’enfance. Elle ne souhaitait donc pas que le même schéma se reproduise. Elle ne pourrait le supporter, pas plus qu’elle ne voulait cela pour Catherine. Si malheur devait arriver à sa nièce, elle ne se le pardonnerait jamais. La douleur serait bien trop atroce, d’autant qu’elle avait promis de veiller sur elle. Tout serait alors de sa faute. Anne s’était donc élancée auprès de la reine. Elle était désormais la seule, avec Dieu, à pouvoir lui venir en aide. Ses pouvoirs provenaient directement du créateur, ils avaient le pouvoir de guérir les malades. Qu’importait la religion aujourd’hui tant qu’elle pouvait éloigner la mort qui planait autour du petit nourrisson. La blonde le sentait d’ailleurs s’agiter tout contre elle, le corps tremblant de fièvre. Sa respiration sifflante se faisait entendre, faible et douloureuse comme si chaque souffle pouvait être le dernier. L’intervention de la reine était donc une urgence et elle ne pouvait plus se permettre d’attendre. Chaque seconde qui s’écoulait pouvait être fatale au bambin. Pourquoi les gardes ne comprenaient-ils pas cela ? Elle avait donc dévoilé timidement le bébé lové tout contre son sein, protégé et à l’abri du temps afin de la montrer à la reine. Elle devait faire quelque chose ! Son seul regard était un appel à l’aide. Elle était en train de supplier Mary Tudor de venir à son secours, quand soudain, un bruit strident et métallique se fit entendre. Anne n’y prêta, tout d’abord, guère attention. Tout son intérêt était porté vers la reine et ce qu’il se passait ici présent. Mais bientôt, le son devint trop fort pour qu’elle puisse l’occulter complètement, d’autant que tout le dispensaire se retournait maintenant vers la source du vacarme. La jeune fille ne reconnaissait pas ce son, mais il avait l’air de susciter la frayeur de beaucoup qui s’éloigner, les fuyant comme la peste. Le hennissement des chevaux s’ajouta bientôt à l’agitation et résonnait comme quelque chose de dangereux et funeste. Les bêtes s’affolent soudain et dispensent des coups alentour qui renversent hommes, femmes et enfants. La peur grandit dans la poitrine d’Anne en voyant cet affreux spectacle. Comme elle aurait donné cher pour que Lorenzo soit à ses côtés, lui qui avait toujours su la protéger de tout ! Des lépreux eux-mêmes ont été touchés et les gémissements montent progressivement autour d’eux. Dans un geste protecteur, Anne resserra un peu plus l’enfant contre elle et le dissimula une fois encore sous sa cape pour l’éloigner de tout danger. Beaucoup s’étaient lancés au secours des pauvres victimes et des blessés. La reine elle-même s’était joins à eux. En d’autres circonstances, sans doute la blonde aurait-elle fait de même car elle préférait aider les gens, mais aujourd’hui, elle avait ce désir égoïste de préserver uniquement la vie de cet enfant qui se trouvait dans ses bras. Elle ne songeait à nul autre que la faible vie qui ne tenait plus qu’à un fil tout contre sa poitrine. Puis la terreur la coulait littéralement sur place. Elle ne parvenait plus à bouger un muscle, pas même lorsque l’enfant se remit à pleurer. Elle était totalement anéantie et dépassée par tout ce qu’il se passait ici, n’osant croire à un tel fléau. Quand soudain, des cris, proches des hurlements éclatèrent et glacèrent le sang de la blonde, faisant redoubler les pleures de l’enfant. Un des lépreux s’en prenait à la reine et l’injuriait. Il proféra des menaces envers Mary Tudor et la maudit, de telle sorte qu’elle ne puisse plus jamais enfanter. La scène fut terrible, atroce et Anne recula encore de quelques pas, jusqu’à buter complètement contre le mur du dispensaire. Ses pâles prunelles n’étaient plus que terreur et détresse.
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❝ Constance B. Wayne ❞
LA FILLE DU BOURREAU ♌ le petit oiseau des rues.
♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward
Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Ven 3 Jan - 23:29
Save the children
Elle devait absolument conduire la petite Jane-Ann auprès de la reine et Constance voulait mettre toutes les chances de son côté. La fillette voulait voir la reine pour qu’elle prie pour sa mère et la sauve, même si cela allait être de plus en plus difficile, la jeune serveuse voulait au moins apaiser la conscience de sa petite protégée. Constance n’avait pas le choix, elle allait devoir traverser la foule et conduire Jane-Ann jusqu’à la souveraine. Cette situation désespérée de plus en plus la jeune femme qui voyait bien que la foule était trop danse autour de la reine et à moins d’un mouvement de panique vers la sortie de l’abbaye, elle ne pourrait pas passer, à moins qu’elle trouve un passage secret. Cependant, Constance ne connaissaient pas les constructeurs de l’abbaye et à l’heure qu’il était, ils devaient être tous morts. Un prêtre aurait peut-être une solution, mais il n’y en avait nullement aux alentours, ils devaient sûrement être tous autour de la souveraine anglaise. Mary-Ann était sa seule chance, elle connaissait du monde, elle pourrait l’aider à rencontrer, cependant la maquerelle semblait aussi désappointée qu’elle en voyant cette foule. Sans vouloir l’attrister, elle lui avoua qu’il serait impossible d’entrer dans l’abbaye et d’approcher la reine. Elle lui conseilla alors de se rendre au prochain dispensaire que la reine allait visiter. Constance n’était pas sûre. Et si la reine avait un imprévu et ne se rendait pas à la prochaine étape de ses visites ? La petite Jane-Ann serait attristée et la serveuse aurait failli à sa promesse. Constance serra un peu plus la main de sa petite protégée contre la sienne pour la rassurer.
« Je ne sais pas Mary-Ann… Et si la reine ne pouvait pas se rendre au prochain dispensaire ? Il faut absolument que j’amène la petite jusqu’à notre souveraine, elle compte beaucoup là-dessus. » Disait Constance à voix basse pour ne pas se faire entendre de la petite.
Il y eut une petite bousculade juste à côté d’elles et la petite Jane-Ann tomba sous la pression. Constance n’eut pas le temps de réagir, qu’une femme l’avait déjà remise sur ses deux jambes. La brune s’agenouilla pour voir si la petite allait bien, par chance il y avait plus de peur que de mal. Cette foule devenait vraiment plus que dangereuse. Alors qu’elle désespérait et qu’elle voulait partir pour la sécurité de la petite Jane-Ann, la femme qui avait redressé l’enfant leur proposa de les aider. Elle avait probablement entendu sa conversation avec Mary-Ann.
« C’est vrai, vous pouvez nous faire rencontrer la reine ? » Demanda-t-elle à l’intention de la blonde, tandis que le sourire de l’enfant s’agrandissait de plus en plus. Mais avant qu’elles n’aient pu faire quoi que ce soit, elles entendirent les bruits de crécelles. Les lépreux ! Constance serra la petite Jane-Ann contre elle et se recula pour mettre plus de distance entre elles et les malades. C’était des gens normaux, mais très contagieux. Leurs visages étaient marqués par la maladie, tous aussi effrayant les uns que les autres. Tout aurait pu bien se dérouler, si les chevaux des différents attelages n’avaient pas pris peur face à tout ce bruit. Les animaux se cabrèrent et de nombreuses personnes finirent au sol, dont les lépreux. Constance aurait voulu les aider, mais elle avait la fillette à protéger avant tout. Il y eut des cris, des hennissements et les gardes de la reine qui se précipitaient pour remettre de l’ordre à tout cela. Mais, il était trop tard, il y avait des victimes. Des nonnes arrivèrent au secours des blessés, puis la reine sortit de l’abbaye entourée de ses gardes pour constater l’ampleur de la catastrophe. Alors que le respect aurait dû être de mise, le guide des lépreux accusa la reine d’être la raison de tous ces malheurs. L’homme était-il fou ou ne mesurait-il pas l’ampleur de son propos ? Constance était effarée, maintenant, elle savait qu’elle ne pourrait pas tenir sa promesse.
« Jane-Ann, je suis désolé, mais je pense que la reine ne voudra pas nous rencontrer après tout cela. » Disait la jeune femme désolée. « Mais pourquoi ? Tu m’avais promis. » Pleurnichait la fillette devant Constance qui était de plus en plus désespérée de cette situation.
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Ven 17 Jan - 21:23
Rendre service aux autres et prier sont deux principes de ma foi, c’est pourquoi j’aide régulièrement le roi ou la reine pour aider le peuple, ceux qui ne sont pas favorisé comme nous les nobles. Je me rends en ce jour à l’abbaye pour aider une population, celle de notre souveraine. Pendant le trajet, je me demande pourquoi je ne suis pas mère de nouveau. Malédiction ? Sans doute. Je bouscule une fillette, je m’excuse et je l’aide à se relever. Elle est en compagnie de deux femmes, elles veulent rencontrer la reine. Je me propose de les aider.
L’inconnue - C’est vrai, vous pouvez nous faire rencontrer la reine ? Elizabeth - Bien entendue … Je vais vous y emmener de ce pas ! Lui dis-je avec un sourire.
Puis, un cri se fait entendre. Il est strident, ce dernier me perce les tympans. Les lépreux arrivent, ces êtres sont malades et victimes d’une maladie difficile à soigner de nos jours. Les pauvres âmes. Que veulent-ils ? Se nourrir, bien évidement. Certaines personnes fuient, je reste avec le trio. De plus, il y a les chevaux qui sont effrayés par tout ceci. Des gens meurent sous nos yeux, c’est horrible. Que faire ? Je ne peux pas rester là sans rien faire. Puis, un homme vient hurler à la Reine qu’elle ne pourra pas enfanter, cette dernière était descendue avec des nonnes. Que va-t-elle faire ? Je la regarde et j’observe le trio. Nous ne sommes pas très loin de la Reine. Je regarde l’échange entre la femme et la fillette. Je devais aider cette enfant. Il le fallait.
Elizabeth - Je vais vous aider. Vous voulez me suivre ? Nous aiderons les lépreux plus tard. Je regarde la jeune fillette et je lui dis d’une voix douce. Je ne sais pas si cela va marcher jeune fille, mais, nous allons essayer. J’espère que la Reine pourra nous parler même si ça va être risqué. Prions pour que cela marche.
Je les regarde avec un sourire. Un sourire agréable. Je commence à me tourner vers la reine. Mais, des lépreux nous barrent le passage et commence à nous encercler. Je regarde la petite et les deux femmes. Que faire dans cet enfer infernal ? Oh que faire ? Je leur demande de se pousser pour qu’on puisse passer et je leur promis que nous les aiderons. Enfin s’ils se poussent. Certains hurlent des propos désagréables. Je respire doucement et je serre les poings. Il faut agir et vite. Je prends une profonde inspiration et j’hurle.
Elizabeth- écoutez, nous allons tous vous aider ! Ne vous en faites pas. Nous soignerons tout le monde. Pour les personnes qui ont des maladies graves comme pour les personnes qui sont lépreux et ne bougez pas, allez sur la droite, ceux qui ont des maladies moins graves, prenez la gauche. Nous allons vous distribuer de la nourriture. Remercions notre Reine pour sa bonté. Vive la Reine !
Je ne sais pas ce qui va se passer et surtout comment va réagir notre Reine. Je reste de marbre. Je regarde les personnes sans rien rajouter de plus.
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Dim 19 Jan - 12:46
LOVE NO ONE, BUT YOUR CHILDREN. ON THAT FRONT, A MOTHER HAS NO CHOICE.
« Je ne sais pas Mary-Ann… Et si la reine ne pouvait pas se rendre au prochain dispensaire ? Il faut absolument que j’amène la petite jusqu’à notre souveraine, elle compte beaucoup là-dessus. »
La reine ne peut rien faire pour cette petite, quel que soit sa demande, pensais-je, à part lui apporter un peu d’espoir. L’espoir, les gens malades et en difficulté en avaient besoin. C’était tout ce qui leur restait. Moi-même je me serais jetée à genoux aux pieds du roi, aux pieds de la reine, en les priant de sauver mon fils si j’en avais eu l’occasion. Ca n’avait pas vraiment de sens, car même si le souverain d’un pays était le protégé de Dieu, seul Dieu pouvait décider de la vie ou de la mort d’une personne. Mais dans ce genre de situation, tout est insensé.
C’est à ce moment qu’une dame aux cheveux blonds, qui avait accidentellement bousculé la petite fille qui accompagnait Constance, et qui avait entendu notre conversation, nous proposa son aide, tout en aidant l’enfant à se relever. J’avais proposé à Constance de la conduire là où elle pourrait rencontrer la reine, mais je ne voulais pas la rencontrer, moi. Pas le temps de répondre quoi que ce soit, qu’un bruit strident se fit entendre. Comme je vivais à Londres depuis très longtemps, ce son m’était familier. Je tournais la tête vers la source du bruit, et ce que je vis confirma ce que je pensais. Les lépreux, déjà proche, s’avançait vers nous. Immédiatement, je reculais. Rien au monde ne m’effrayait plus que la maladie. La maladie, qui m’avait déjà pris deux êtres aimés. C’était largement assez.
Les chevaux, effrayés par le bruit strident prévenant de l’arrivée des lépreux, s’agitèrent et se cambrèrent. Ainsi, cette journée tourna au désastre, comme la plupart des sorties publiques de la reine ces derniers temps. Des gens avaient été renversés et étaient blessés. La reine sortit alors pour constater l’ampleur des dégâts, quand le chef des lépreux s’avança vers elle pour l’accuser d’être coupable de tout ces malheurs et pour la maudire ensuite. Il était certain que le début du règne de Mary Tudor semblait être marqué par de nombreux drames successifs. Mais ce n'était nullement la faute de la souveraine. Elle était ma reine, ma bienfaitrice, la fille de Catherine d’Aragon qui fut la meilleure reine que l’Angleterre aie connu sous Henry VIII. Je restais cependant en retrait, impassible et silencieuse. Ce n’était pas à moi de réagir. Grâce à Dieu, Arthur était à plusieurs rues d’ici. Grâce à Dieu, car s’il avait été là, il n’aurait sans doute pas hésité à défendre la reine. Les années avaient passés, mais en quelques jours seulement j’avais réussi à cerner la nouvelle personnalité de mon fils. Il était déterminé et prêt à tout pour défendre sa religion. Il me faudrait le protéger de sa propre personne car son la force de ses convictions pourrait le mener à sa perte s’il ne la modérait pas davantage.
Mon regard croisa un instant celui de la souveraine d’Ecosse, qui semblait visiblement chercher quelqu’un capable de soigner les blessés qu’elle avait relevés. Il y avait un petit garçon, et mon cœur me disait d’aller l’aider. Constance était bien placée pour savoir que je n’étais pas indifférente à la souffrance des inconnus. Il était dans ma nature d’aider ceux qui en avaient besoin... Mais pas cette fois, je ne pouvais pas, cette fois. Je détournais le regard, feignant de n’avoir rien vu, même si cela était difficile. Quelqu’un d’autre aiderait cet enfant si je ne le faisais pas. Moi, il fallait que j’aille chercher mon fils, que je le protège de sa propre impulsivité. Le souvenir de Charles était encore très frais dans ma mémoire, même si cela remontait à plus de cinq ans. C’était une simple bagarre de taverne qui l’avait conduit sur l’échafaud, comme quoi la vie ne tenait qu’à un fil fragile qui pouvait se briser à tout moment…Et j’étais peut-être devenue paranoïaque, mais savoir Arthur ailleurs dans cette situation de désordre ne me rassurait pas du tout.
La noble aux cheveux blonds prit alors la parole, essayant de rétablir le calme et décidée à venir en aide aux personnes blessées. Je ne savais pas qui elle voulait désigner par « nous », mais j’espérais qu’elle ne m’avait pas compté dans le lot car discrètement, je jouais des coudes pour tenter de m’éclipser. Ce n’était pas dans mes habitudes de me comporter lâchement, et cela étonnerait sans doute Constance si en remarquant mon absence, elle comprenait que j’avais disparu volontairement. Mais je ne pouvais la prévenir de la raison qui me poussait à partir, car personne ne devait savoir que mon fils était vivant. Je n’avais pas le choix...
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❝ Mary Tudor ❞
Pudding d'amour de Mary Tudor
♕ Métier : Reine d'Angleterre ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : gentle heart ♕ Mon nombre de messages est : 129 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 14 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 29/08/2013
Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Lun 19 Mai - 21:47
Visite au dispensaire.
Mary Tudor était souveraine d'Angleterre depuis juillet 1553, elle a connu le pire pour parvenir sur le trône, mais elle savait surtout que son rôle de chef, ne lui apporterait jamais la paix. Ses ennemis, ces maudits hérétiques étaient partout, cette sale engeance pouvait n'importe quand la frapper, même quand elle se trouvait dans une noble abbaye. Mary Tudor était une femme fière et pieuse, elle savait, que ses ennemis ne la laisserait pas et étrangement, aujourd'hui, elle s'attendait à une nouvelle catastrophe. C'était comme si Dieu lui donnait chaque jour de nouvelles épreuves, pour qu'elle soit plus forte, pour affronter la suite. Les lépreux, ce fléau du Diable, ces chevaux qui s'emballent, elle était ici pour aider le peuple, non pour le voir mourir. En tant que reine, elle pouvait guérir certains maux, rien qu'en priant pour les malades, mais aujourd'hui, la mise en valeur de son pouvoir thaumaturgique provoqua la mort. Mary Tudor était protégée de ses gardes et ceux-ci l'entourèrent, dès que le brouhaha commença au dehors. Certaines personnes criaient, d'autres agonisaient dans la douleur. Alors qu'elle s'approchait entourée de sa garde, le chef des lépreux se dressa face à elle, l'injuriant. Un garde réagit tout de suite et il enfonça son épée dans le ventre de l'homme, qui menaçait sa reine. Mary regarda l'homme mourir, choquée par cette scène, mais bien vite, elle reprit son masque de reine. Son garde avait bien agit, il avait faire l'opportun, tout en la protégeant. Tel était son rôle. La reine d'Angleterre se tourna alors vers son peuple. Tous la regardaient, tous avaient vu, le lépreux qui venait d'être tué. Bientôt ses détracteurs s'en donneraient à coeur joie.
" Dieu, nous apporte de nouvelles épreuves. Il nous chercher à nous punir, des actes de ces hérétiques qui sont dans notre pays, ces morts, vos morts sont une punition divine, tant que l'hérésie sera dans notre pays, nous ne vivrons jamais en paix. Moi Mary Ière, reine d'Angleterre, je vous en conjure d'aider votre pays, si vous connaissez des hérétiques, dénoncez-les, sinon, les pires plaies finiront par s'abattre sur nous, comme elles ont atteint ces pauvres hommes." Mary faisait son discours, d'une voix forte, tout en le terminant en dénonçant les lépreux. Elle avait confiance en elle-même, elle était la fille de sa mère, le peuple l'aimait.
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Sam 24 Mai - 21:59
Le chaos nous envahissait. Des personnes étaient blessées, la Reine était menacée. J’étais auprès des personnes qui avaient été bousculées, mes gardes non loin de moi accompagnée des filles Grey. Je m’assurais que les lépreux n’étaient pas trop prêts de moi, je ne voulais pas être infectée. Etre Reine était un métier à risque. Je remarquais une femme qui m’était inconnue, ou bien l’avais-je oubliée, j’ignorais qui elle était mais je remarquais son comportement bizarre et sa mine de faire comme si elle ne m’avait pas vu. Je restais abasourdie face à un tel égoïsme, une nonne vint m’aider à s’occuper des personnes autour de moi, je n’étais pas la meilleure personne pour leur prodiguer des soins, toute ma vie était régit par d’autres, je n’irais pas jusqu’à dire que je n’étais plus capable d’être indépendante de mes servantes mais presque.
La blonde à l’enfant mourant s’était reculée au fond du dispensaire, je devais aller voir si elle allait bien, elle avait l’air tellement mal en même temps qui aurait cru que les lépreux auraient un tel comportement, le monde devenait fou. Lady Clinton prenait les choses en main, donnant des ordres essayant de rétablir la situation comme elle le pouvait au nom de la Reine. Surprenante Clinton, je ne le croyais pas capable de faire cela mais pourquoi pas. Je restais figée sur place lorsque le lépreux injuria la Reine et que le garde lui transperça le ventre. Parfois, nous étions plus en sécurité dans nos palais plutôt qu’au dehors. Je tenais Mary Grey par la main, je serrais sa main fort, cette enfant voyait trop souvent la mort pour quelqu’un de son âge… Elle grandirait trop vite, deviendrait trop vite mâture, ne pourrait pas profiter de son enfance, sa vie en serait à tout jamais meurtrie. La Reine énonça son discours, que je n’approuvais pas totalement mais je comprenais pourquoi elle avait dit ses mots.
« Vive la Reine d’Angleterre ! »
Je suivais les paroles d’Elizabeth
Je laissais un instant Mary prés de Lady Clinton en qui, aujourd’hui, je faisais confiance au vue des circonstances. Je me dirigeais vers Anne Stafford qui était à quelques pas plus loin.
« Mon enfant… venez. Ne restez pas seule, gardez le petit ange que vous portez dans vos bras prés de votre cœur. Peut-être qu’en entendant les battements de votre cœur, le sien battra également.»
J’avais peu d’espoir pour l’enfant que portait Anne, peut-être était-il déjà mort et je l’ignorais. Anne était comme pétrifiée face à tout ce remue ménagé, j’avançais en lui tenant le bras, se rendait-elle compte de ce qui était en train de se passer ? J’avais quelques doutes, dans les épreuves il valait mieux rester unis, catholique, protestant en ce jour, les barrières étaient tombées. La Reine voulait démasquer les hérétiques, elle n’était pour rien dans ce regrettable événement, personne ne pourrait réparer le mal qui a été fait, c’était malheureux mais nous étions impuissants face à la maladie. Elizabeth Clinton avait beau essayé de faire le nécessaire, elle ne mettrait du baume au cœur à ces gens que pour un instant. Accompagnée d’Anne Stafford, j’étais de nouveau prés de Mary Grey et d’Elizabeth Clinton, à qui je fis un signe de la tête assez discret pour lui montrer que j’approuvais ses réactions, ses faits et gestes, elle avait su, elle avait osé prendre les choses en main on n’en attendait pas moins d’elle.
« Tout va bien Mary ? Nous allons rentrer, il ne fait plus bon à rester par ici, si vous voulez mon avis… »
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❝ Constance B. Wayne ❞
LA FILLE DU BOURREAU ♌ le petit oiseau des rues.
♕ Métier : Ancienne serveuse au Flying Dutchman et désormais mère au foyer ♕ Age : 29 ans ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : 400 Lux ♕ Mon nombre de messages est : 1622 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 3 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 14/04/2013 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya, Elizabeth, Edward
Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Dim 1 Juin - 21:12
Save the children
Voir la reine allait devenir périlleux, jamais la belle Constance n’aurait cru voir une telle catastrophe, à croire qu’un mauvais esprit voulait gâcher les apparitions en public de la souveraine anglaise. La jeune femme était déçue pour la petite Jane-Ann, parce qu’avec toute cette pagaille, elle doutait de sa mission. La reine finirait par partir, surtout si sa vie était en péril. Les lépreux, les chevaux qui prennent peurs, Constance craignait aussi pour la vie de sa petite protégée, mais elle savait que l’enfant serait terriblement déçue, si elle ne pouvait pas voir la souveraine anglaise. Son cœur battait à la chamade, elle se mettait sur la pointe des pieds, pour chercher la reine, mais elle ne la voyait pas. Etait-elle toujours à l’intérieur ? Certaines personnes étaient gravement blessées, d’autres mortes. Quel carnage ! Comment Dieu pouvait-il laissé faire cela, aux portes même de sa demeure. La serveuse frissonnait d’horreur, puis finalement, elle la vit. Mary Tudor, reine d’Angleterre, sortait de l’abbaye, dans toute sa grandeur, allant au-devant de tous, entourée de ses gardes. Quelle femme courageuse. Avait-on déjà vu une telle femme auparavant ? Constance en doutait. Alors qu’elle se trouvait là, un homme se dressa et menaça la reine, il l’accusait de tous les maux du pays et de bien d’autres choses encore. La jolie serveuse était choquée de voir ce fou s’en prendre ainsi à la souveraine anglaise, mais un garde le fut sûrement bien plus qu’elle-même, puisque le jugeant trop dangereux, il planta son épée dans son corps. Aussitôt, Constance cacha la vue à la petite Jane-Ann, elle n’avait pas besoin de voir cela. Une fois le calme un peu revenu, la reine parla à son peuple, elle voulait rassurer tout le monde, mais surtout, elle voulait que son peuple dénonce les hérétiques qu’ils connaissaient. Constance connaissait des protestants, comme Catherine Carey, mais ce n’est pas pour autant qu’elle la dénoncerait, elle était une femme géniale et une bonne mère, pas une hérétique. Alors que la reine s’apprêtait à retourner dans l’abbaye, pour repartir, Constance eut une idée de génie.
« Viens Jane-Ann, nous allons voir la reine. » Disait-elle tout en entraînant la fillette à sa suite.
Autant profiter du chao pour aller voir la reine, cette dernière serait plus à même d’écouter la fillette et toutes les deux allaient pouvoir lui parler. Constance joua des coudes et enfin elle fut à quelques pas de la souveraine anglaise, il ne restait plus qu’à convaincre la barrière de soldats, qu’elles n’étaient pas des tueuses en puissance.
« Votre Majesté. » Supplia la jeune femme. « Aidez-nous, la mère de cette enfant est gravement malade et la petite voudrait que vous priez pour elle. » Continua la jeune femme, tout en baissant la tête humblement.
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Mer 25 Juin - 19:25
Je suis allée pour rendre service à ma Reine. Je suis au dispensaire pour aider les pauvres. Je rencontre sur ma route, une jeune femme avec un enfant. Elle veut voir la Reine, je la propose de me suivre. Après ceci, je pourrais aider les malades, ceux atteint du fléau de Dieu. Or, le destin a décidé autrement. Un cri se fait attendre, il faut agir pour que la populace reste calme et ne cause pas plus de dégât qu’il y a déjà. Et, je décide d’hurler et de faire un discours. Je regarde la foule, et je vois disparaître une jeune femme, celle que j’avais vu tantôt avec moi. Pourquoi s’en va-t-elle ? La Reine se fait injurier par un lépreux, ce dernier se fait tuer par un soldat. Je détourne les yeux pour ne pas voir ce spectacle horrible. Je ne sais pas quoi faire. Je regarde la Reine faire son discours après m’être retournée, je souris. Vive la Reine. La Reine d’Ecosse continue avec Vive la Reine. Mary Grey reste près de moi, je l’avais vu autrefois. Dans la chapelle, je rappelle ce que nous avions échangé. Elle est une amie, une amie secrète. Je ne peux pas l’aider pour l’instant, nous courrons des dangers et le mauvais sort plane sur nous. Je lui souris, et je distribue de la nourriture aux malades en essayant de les calmer. Que va-t-il se passer ? Je ne sais pas, mais il faut calmer les personnes. Oh Dieu nous a abandonné ? Oh, je ne l’espère pas. Il ne faut pas qu’il nous abandonne, pas maintenant. L’Angleterre a besoin que son Seigneur veille sur elle. La Reine d’Ecosse approuve mes faits et gestes en me souriant, elle me fait confiance, à moi ? Je suis étonnée que cette Reine d’un pays lointain puisse avoir confiance en moi. La trahison peut arriver à n’importe qui et à n’importe quel cœur surtout dans des circonstances … Je lui souris. Vais-je trahir ma Reine ? Je ne sais pas encore, j’attends de voir quelle souveraine est cette Mary Tudor, fille d’Henry VIII et de Catherine d’Aragon et si ce n’est pas le cas, je changerais de position. Ceci sera dur pour faire changer mon époux de position, il tient à sa vie. Et moi ? Je tiens à la mienne mais j’ai trahi une amie qui est en prison … Enfin bref, revenons au temps présent, à quoi ça sert de remuer le cœur avec ces sombrées idées ? A rien. Je suis de nouveau auprès de la reine d’Ecosse. Je cherche de mes yeux la femme avec l’enfant. Je hisse mes pieds pour la voir. Je l’aperçois enfin et je décide de la rejoindre. Je laisse Mary Grey ainsi que la Reine d’Ecosse. Je m’approche de la jeune femme (Constance) et je décide de l’accompagner. Nous arrivons près de la Reine, la femme du peuple commence à parler. Les gardes ne bougent pas. Je regarde la Reine.
Elizabeth – S’il vous plait, laissez-nous voir la Reine. Cette dame que voici veut voir notre douce Souveraine, je vous en conjure laissez-nous la voir.
Je prie pour que ces gardes nous laissent passer et que cette femme puisse voir la Reine. Mais, celle-ci va-t-elle les écouter ? Elle le doit, c’est notre Souveraine. Notre mère …
En sentant la main de la régente d'Ecosse se poser sur son épaule, la fillette redressa la tête et eut un sourire qu'elle espérait poli et courtois.
"Je crois bien qu'il avait très soif, Votre Majesté. Il a presque tout bu. Est-ce que je peux aller donner à boire aux autres qui sont là bas ?"
Katherine regardait d'un air désolé un petit attroupement de gamins faméliques et aussi chétifs que des ombres. Alors que Marie de Guise s'éloignait un peu, Mary s'approcha de sa soeur et, lui prenant la main, l'entraîna vers ledit groupe. L'espace de quelques minutes, les deux soeurs se relayèrent pour donner à boire aux quelques enfants. Ils ne sont pas plus vieux que moi... Celui-là est même plus petit... Quoique... Ils étaient tellement maigres et insalubres que leur donner un âge relevait d'une mission impossible.
"Quand je pense que Mère ne cesse de me répéter que je suis trop petite pour mon âge," grogna la brunette à l'intention de sa soeur. Face à elle, le garçon qui lui semblait plus jeune qu'elle - six, sept ans peut-être ? - la dévisagea avec des yeux ronds. Elle eut un sourire tendre : dans un autre temps, dans une autre vie, ils aurait pu être amis. En glissant la main dans la poche de son manteau, les doigts de la plus jeune des Grey entrèrent en contact avec un objet de bois : un petit cheval sculpté dans du sapin, dont elle se servait pour montrer des plans de bataille avec des soldats assortis, lorsqu'elle était dans sa chambre du Suffolk. Sans trop y réfléchir, elle tendit l'objet au gamin.
"Tiens, c'est pour toi. Tu pourras jouer avec si tu t'ennuies."
Le garçon se prit entre ses doigts, l'observa sous toutes ses coutures, et le sourire de Mary redoubla. Elle se sentait de plus en plus utile, et prit la résolution que la prochaine fois qu'elle fuguerait, elle reviendrait au dispensaire et distribuerait d'autres jouets. Un bruit, cependant, fit s'extraire la fillette de ses pensées. Une clochette. Elle se redressa, sentant toute la salle se raidir.
" - C'est quoi, ça ? Katty ? - Je crois que ce sont des lépreux, en tout cas Jane m'a dit qu'on les entendait arriver à ce son..."
Mary s’avança vers le bruit, sa soeur à quelques pas derrière. Elle tendait le cou pour voir arriver ces personnes que tout le monde semblaient croire menaçantes ; tant de fois elle avait entendu parler d'eux ! C'est la Régente d'Ecosse qui l'interpella, et la fillette fit pour une fois ce qu'on lui demandait. Apparemment, c'était urgent et dangereux. Ces gens étaient-ils si terribles qu'on le disait ? Mary s'empara de la main de Katty et suivit Marie de Guise jusqu'à... Mary Tudor. Superbe. Elle fit la grimace : il ne me manquait plus que ça.
De grands bruits se font entendre : la panique provoquée par les lépreux est telle que les gens se mettent à courir en tous sens, les chevaux hennissent, se cabrent, les accidents s'enchaînent et les blessés affluent d'un coup, tellement vite que personne n'a le temps de lever le petit doigt. La Reine ne se soucie pas de Mary, au grand bonheur de cette dernière : déjà, elle se dirige vers les blessés. Les lépreux sont renversés, des religieuses tentent tant bien que mal de leur venir en aide, et au milieu de tout ce tohu-bohu, un lépreux se lève et prend la parole.
"SOIS MAUDITE, REINE DE MALHEUR ! Toi qui fais tant souffrir tes sujets, qui sont aussi tes enfants, tu seras frappée par là. Que tu te maries ou non avec l'espagnol, que Dieu te punisse de tes péchés en t'ôtant le bonheur d'un jour enfanter ! - Katty... Il vient vraiment de maudire la Reine, là ?"
Mary ne sait comment réagir : d'un côté, son coeur se réjouit de voir cette femme détestée en mauvaise posture, de l'autre la panique générale est tellement palpable qu'elle se sent opprimée, elle sent la peur la gagner aussi. Et si la malédiction du lépreux s'étendait aussi sur les autres membres de la famille royale ? Elizabeth, Katty... Moi.
Alors que Marie de Guise venait en aide aux blessés, Mary se décida à en faire autant. Son amie secrète, Elizabeth Clinton, s'était pas bien loin. La fillette se pencha, essaya de relever une femme tombée à terre, et son aînée vint lui prêter main forte. Comme cinq minutes plus tôt, les deux soeurs s'activèrent comme elles le pouvaient, mais reculèrent au discours de la Reine. Lorsqu'elle parla de dénoncer les protestants, Katherine baissa la tête et Mary fusilla la souveraine du regard. C'est vous, l'hérétique, à tel point que nous ne voyez même pas que vous faites fausse route. C'était son père qui lui avait apprit que les catholiques refusaient de reconnaître que la vérité était dans le protestantisme, par peur, par crainte de voir diminuer leur pouvoir. Elle n'était pas certaine de tout comprendre, quoiqu'elle affirmait le contraire, mais elle savait que son père disait la vérité... Jamais Henry Grey ne mentait : c'était un chevalier et un homme d'honneur, pas un de ses félons papistes qui pullulent à la Cour.
De loin, Mary vit sa chère amie Anne Stafford. Marie de Guise revint vers elles, et la fillette s'inclina, à défaut d'avoir une parfaite révérence.
" - Tout va bien Mary ? Nous allons rentrer, il ne fait plus bon à rester par ici, si vous voulez mon avis… - Je vais bien, Altesse, et ma soeur aussi." Elle jeta un regard aux pauvres gens qui restaient là, les yeux rivés sur la Reine. Attendaient-ils un miracle ? Quel miracle pouvait bien venir d'une telle souveraine ? A part des plaies pires que les Sept d'Egypte, je ne vois pas à quoi ils peuvent tous s'attendre. "Votre Majesté, que va-t-il arriver au lépreux qui a maudit la Reine ? Va-t-il se faire trancher la tête ?... Peut-on condamner à mort un malade tel que lui ?"
Elle rougit brusquement. De trop nombreuses fois, sa mère lui avait dit de ne pas poser de questions, que c'était bon pour les gamines du peuple de faire preuve de curiosité. Si tu ne sais pas quelque chose, c'est parce-que tu n'as pas à le savoir. Une fois de plus, Mary avait parlé sans réfléchir... Glissant son bras autour de la taille de sa soeur, qui passa le sien sur ses épaules, c'est forte de sa promesse de revenir un soir qu'elle prit le chemin du retour, emboîtant le pas à Marie de Guise, régente d'Ecosse.
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❝ Mary Tudor ❞
Pudding d'amour de Mary Tudor
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Dim 20 Juil - 15:19
Visite au dispensaire.
Son discours fut bref, mais lourd de sens. Mary Tudor en avait maintenant fini avec tout cela et au fond d’elle, elle était furieuse de voir que cette visite aux dispensaires ait été gâchée par un tel évènement. Discrètement, elle donna l’ordre à ses soldats qu’on conduise l’homme à la prison de Fleet Street, tout en précisant, qu’il ne doit recevoir aucun soin. Si l’homme voulait la juger, il allait désormais, en punition, périr de sa propre maladie. La lèpre était à ses yeux une maladie divine qui punissait les hérétiques et les gens mauvais. Si cet homme en était atteint, c’était qu’il ne méritait pas de vivre. Alors qu’elle allait repartir, Mary Tudor entendit une voix féminine l’appeler, la priant d’accorder une prière à la mère de l’enfant qui l’accompagnait. Toujours entourée de sa garde qui la protégerait à n’importe quel prix, la reine s’approcha de la petite fille et lui prit ses deux petites mains.
« Je prierai pour votre mère mon enfant, que Dieu vous bénisse pour votre courage et pour l’amour que vous lui portez. » Disait-elle simplement avant de retourner dans l’abbaye de Westminster. La reine avait maintenant terminé sa visite et se rendit jusqu’à une porte dérobée de la bâtisse, toujours en compagnie de ses dames d’honneur et de ses gardes, pour monter dans le véhicule qui la conduirait à Whitehall Palace. La voiture se trouvait sur le côté du bâtiment et même si une foule se trouvait autour de lui, elle était beaucoup plus gérable pour les gardes, que celle à l’avant de l’abbaye. L’évêque de Londres vint la saluer une dernière fois, puis elle monta à l’intérieur. Bientôt cette journée sera vite oubliée.
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Mer 23 Juil - 13:07
Je décide d’aider la jeune femme que j’avais vue tantôt. Nous arrivons près de la Reine Mary Tudor, la souveraine est dans l’abbaye. Les gardes font un barrage, la femme du peuple parle à la Reine mais elle reste de marbre. Je décide d’intervenir et je parle. Vont-ils nous laisser lui parler ? Notre Reine va accepter d’aider les deux personnes. Je souris et j’attends avec impatience que la Reine parle enfin. La Reine se rapproche de nous, toujours entourée de sa garde royale. La souveraine prend les mains de la petite fille, j’observe sans rien dire. Un bel tableau qu’il fallait peindre. Le peuple devrait aimer voir la Reine aussi.
Mary Tudor - Je prierai pour votre mère mon enfant, que Dieu vous bénisse pour votre courage et pour l’amour que vous lui portez.
Une belle femme qui fait plaisir à ces sujets. Mais néanmoins mon cœur est perfide. En effet, je ne suis pas réellement pour cette Reine. Sur le trône de l’Angleterre, Elizabeth Tudor doit gouverner. Mais, je dois m’efforcer d’être pour cette Reine qui est montée sur le trône. Je souris, je suis une courtisane, mais ce n’est pas moi. C’est qu’un jeu pour garder les apparences et ne pas me retrouver exécutée. Il fallait que j’aie l’air de défendre la Reine. Mais certains peuvent penser que je ne défends pas la Reine comme le Renard ou plutôt Simon Renard. En effet, il a entendu des paroles que j’avais échangées avec Catherine Willoughtby surtout par rapport à la révolte. Et, il avait Mary Grey, je suis devenue son amie secrète. Personne ne le sait. Personne, c’est un secret entre nous deux mais également notre Seigneur qui est témoin de notre relation amicale. Enfin bref, il ne faut pas que mon époux sache pour tout ceci. Il risquerait de m’envoyer au couvent pour expier mes pêchés. Quoique il n’aurait pas tord. Mais qui est le plus coupable de nous deux ? Lui ou moi ? Il m’a forcé à trahir ma meilleure amie. Cette dernière est maintenant en prison. Je lui en veux. Je soupire doucement et je tente de me calmer. Allez, je ne dois plus penser à tout ceci. La Reine nous laisse. Je regarde la femme du peuple et je lui fais un grand sourire. Je lui donne une bourse remplie d’argent.
Elizabeth – Prenez cet argent Madame, c’est pour vous et la petite. J’espère que la mère de la douce enfant pourra s’en sortir. Je prierais notre Créateur pour l’âme de la mère de cette ravissante jeune fille. Ne perdez pas foi à notre père. Il est toujours là pour nous. A très bientôt.
Et, je pars de l’abbaye sans lui laisser le temps de répliquer ou de me refuser ce présent que je lui offre . Je prends une voiture et je rentre chez moi. Retrouvé mon époux, Edward Clinton. Ciel faites que mon époux ne soit jamais au courant de ce que mon cœur ressent. Faites qu’il ne sache pas que je hais cette Reine. Arrivée chez moi, enfin, dans mes appartements, je pense à la petite Mary Grey. J’aime beaucoup cette petite fille, si j’avais une fille, j’aurais aimé qu’elle soit ma fille. Une fille douce et généreuse. Un jour, Dieu m’accordera un enfant. Et, cet enfant sera choyé et aimé par moi. Un jour, je serais mère de nouveau. Mon corps ne sera plus des branches qui se meurent mais je serais en bourgeon. C’est-à-dire que je porterais dans mes entrailles, le fruit d’une relation consommée et que je donnerais un enfant. Un enfant qui sera pour moi, le plus beau des joyaux d’une couronne ou de mes propres bijoux.
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❝ Constance B. Wayne ❞
LA FILLE DU BOURREAU ♌ le petit oiseau des rues.
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire". Sam 16 Aoû - 17:39
Save the children
Cette visite de la reine aurait dû être pleine de joie, sa bienveillante majesté était là pour aider les malades, pour les soutenir, mais voilà qu’une catastrophe avait transformé ce moment en horreur. Il y avait des blessés, sûrement des morts, mais aussi cet homme, ce lépreux, qui avait accusé la reine des pires maux, cet homme allait souffrir, il serait enfermé pour son crime, pour sa trahison, pour avoir osé défier la reine. Constance avait tenté de protéger la petite Jane-Ann, que sa mère avait mis sous sa protection, la petite fille n’avait presque rien vu de ces horreurs et maintenant, elle était concentrée par la reine, qu’elle désirait voir, pour qu’elle sauve sa maman. Constance savait que les prières de la souveraine pourraient lui apporter beaucoup de réconforts. La mère de Jane-Ann risquait fortement de mourir, la maladie était de plus en plus importante et semblait gagner du terrain, sans qu’ils ne puissent avoir recours à un médecin. Ceux-ci étaient trop chers et la petite famille n’avait pas les moyens de pouvoir s’en offrir un. La prière était le seul recours et elle serait peut-être plus miraculeuse, si elle venait de la reine. Alors qu’elle était en compagnie d’une femme de la noblesse, qu’elle voyait pour la première fois, Constance coinçait par des gardes fut audacieuse et alerta la reine, lui indiquant qu’une petite fille avait besoin de ses prières. La reine allait partir et cela serait sûrement sa dernière chance pour pouvoir combler le souhait de Jane-Ann. Mettant bien l’enfant en avant, elle fut heureuse de voir Mary Ière tourner les talons et avancer vers eux. La souveraine prit les deux mains de Jane-Ann et lui accorda les paroles les plus touchantes que la jeune femme ait pu entendre. Emue, une larme coula sur sa joue, elle n’avait jamais vu la reine d’aussi près. Qu’elle était grande ! Qu’elle était majestueuse ! Et en plus, elle venait de redonner de l’espoir à une petite fille. Elle prononça quelques mots, puis repartie, entourée de ses gardes qui la protégeaient.
« Maintenant, maman va peut-être pouvoir guérir si la reine prie pour elle. » Disait Jane-Ann tout en regardant Constance de ses grands yeux noisettes. « Oui ma chérie, notre Seigneur est le seul à pouvoir décider maintenant. »Répondit la jeune femme, tout en déposant un baiser sur les cheveux de l’enfant. Elle se tourna alors vers la noble blonde pour la remercier. « Je vous remercie pour votre attention et votre aide, je me présente Constance Bennet, si un jour, vous avez besoin d’aide, vous pourrez me trouver au Flying Dutchman. » Elle marqua une pause, puis elle reprit. « Vous m’excuserez, mais nous devons retrouver la mère de la petite. » Souriait Constance. Elle se fraya un chemin parmi la foule et alla alors rejoindre la route, qui les conduirait jusqu’au petit logement où vivait la mère et la fille.
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Sujet: Re: ❧ MINI-EVENT ♣ "Visite au dispensaire".