Nicholas Smith

" Plus douce est la folie quand on en a conscience d'elle. " TON PERSONNAGE PRÉNOM & NOM ♦ Nicholas Smith AGE ♦ 29 ans DATE DE NAISSANCE ♦ 26 décembre 1523 ORIGINE ♦ Anglaise SITUATION FAMILIALE ♦ Marié et sans enfants MÉTIER ♦ Baron de Burrington GROUPE ♦ La Noblesse CRÉDITS ♦ Notre bien aimé Marie Jeanne *pan* LE JOUEUR PSEUDO ♦ Sammix AGE ♦ 24 ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Dans le néant intergalactique TON AVATAR ♦ Sébastian Stan VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Euh, c'est un PV, c'est ce que cela veut dire qu'il est fictif ou historique, telle est la question, à vous de voir *pan* VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Oui, évidemment, je suis novice dans les forums rpg *pan*

▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦
La religion ? Qu'est ce que c'est que cette chose là ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler franchement. Ah, mais si, je comprends mieux, vous voulez que je vous dise catholique ou protestant, c'est ça ? Si je vous dis que je ne suis ni l'un, ni l'autre vous me croyez ? Evidemment que non, c'était une certitude. Disons que la version officielle fait de moi un catholique. Et oui, notre nouvelle reine est de cette confession, alors je suis la tendance, je préserve mon image, je n'ai pas envie de finir en prison pour hérésie.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦
Attendez, la nouvelle reine vous dites ? Donc, vous ne parlez pas de Jane Grey, cela se saurait, mais donc de Mary Tudor. Et bien écoutez moi, ce que je penses de la nouvelle reine, je le garde pour moi. Du moins, dans la version officielle ce ne sera jamais ainsi. Je ne vais pas dire à ma reine qu'elle m'indiffère profondément, jamais de la vie. Au contraire, je lui dirais que mon allégeance va envers sa petite personne dans un ton bien pompeux et honorifique. Elle a le soutien d'une majorité du peuple, mais elle ne possède pas vraiment le mien, mais elle ne me dérange pas non plus.

▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦
Que ce soit Jane Grey ou Mary Tudor, pour moi, c'est la même chose, je dois bien vous l'avouer. Cette gamine n'a pas eu de chance, elle a du régner pendant une dizaine de jour avant de se faire détrôner. Que voulez-vous que j'y fasse ? A mon niveau je n'y peux rien. Je ne la déteste pas, je ne l'aime pas non plus, son sort m'indiffère totalement, c'est plus fort que moi, mais c'est ainsi. Ma femme ne dirait peut être pas la même chose mais qui se soucis de l'avis de madame Smith après tout ?

▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦
Tant que je peux vivre comme je l'entends, je ne ferrais rien de spécial. Mais si jamais ma foi ou ma cause sont remise en cause, je mènerais mon cheval de bataille pour faire éclater la vérité. Je suis un bon croyant, ne vous en déplaise. Suis-je prêt à tuer pour que je puisse vivre ma vie tranquillement ? Non, je ne suis pas dans ce genre là. Mais si vous vivez à mes côtés, il faudra surtout me supporter, et vous serez agrée si vous y parvenez !

L'histoire du chapelier à moitié fou

Oui, je trouve que ce titre va bien à mon histoire même si je suis en avance sur mon temps. Mais la réalité est tout autre bien évidemment. Enfin, ce n'est même pas important. Nous sommes donc en 1523, le lendemain de Noël, plus précisément quand je décide de pointer le bout de mon museau. Pourtant, je n'aurais pas du venir au monde puisque ma mère était stérile. Mon père serait-il marabout ? Malheureusement non, mais il avait fallu d'une fois pour que leur vie bascule complètement. D'ailleurs, je le sentais, mon père m'aimait tellement qu'il aurait souhaité que je ne vois jamais le jour mais j'étais bien là ! J'ai cru comprendre qu'il aurait souhaité me jeter dans la Tamise alors que j'étais là depuis quelques jours seulement, une belle preuve d'amour en somme. J'ai donc grandi avec une mère aimante, un père méprisable, mais je ne pouvais pas faire grand chose à son encontre. C'est sans doute toute cette disparité qui a fait de moi, quelqu'un d'unique en son genre. Je ne laisse personne indifférent, tout le monde a un avis sur moi, positif ou négatif. Mais avant de parler de cela, je vais vous parler un peu de mes parents, c'est important de connaître les parents d'un jeune homme comme moi. Mon père et ma mère semblaient s'entendre très bien avant mon arrivée. Ma mère était plutôt mignonne et grâce à son physique, elle avait atteint le rang de baronne. Mon père était donc le baron en l'épousant, un titre pompeux, qui ne sert à rien mais qui vous donne une bonne image auprès des autres. Mais une fois que je fus arrivé, tout ne semblait pas être aussi rose, mon père me détestait cordialement. Peut être se doutait-il que je ne sois pas son fils ? Ma mère était peut être infidèle, je ne savais pas, en tout cas, je n'étais pas le bienvenue dans sa famille, malheureusement pour moi. Il me le fit comprendre tout au long de notre vie en commun. Si au départ je ne comprenais pas, le temps me fit comprendre que mon père était sans doute le plus idiot de la bande. Ma mère ne semblait plus lui convenir, alors il batifolait ailleurs, comme si mettre au monde un enfant l'avait rendu horrible à ces yeux. Mais peut être qu'il avait vu ces entrailles de trop près et que cela ne lui plaisait nullement, je ne saurais jamais de toute façon. Heureusement, mes parents avaient de l'argent alors je ne manquais de rien, si ce n'était qu'un peu d'amour de la part de mon père. Même si je n'étais pas très grand, ni très musclé, je mangeais largement à ma faim. Cependant, peu de temps après mes dix ans, ma mère mourut de la suette. Par chance, je ne contractais pas la maladie, mais mon père non plus. Je me retrouvais donc agé de 10 ans, sans la protection de ma mère. Mon père s'en donna alors à coeur joie avec moi. Il connaissait mes peurs et usa de cela pour me rendre plus ou moins fou, m'enfermant parfois des jours dans le noir d'une pièce sans fenêtre chez nous, me donnant à manger et à boire une fois par jour seulement. Mais cela ne durait qu'un ou deux jours parce que j'avais selon lui fait un dessin provenant du diable. Oui, j'aimais beaucoup dessiner, tout ce que je voyais, des choses que je pouvais m'imaginer aussi. Mon fusain et ma feuille de papier étaient mes meilleurs amis. Puis mon père décida alors de m'enfermer définitivement dans ma chambre. Il avait fortement barré la fenêtre pour que je ne puisse m'échapper. Il me donnait à boire et à manger une fois par jour. J'ai du lutter contre ma peur de l'enfermement, puis un jour il ouvrit la porte sans me donner à manger. Je n'osais pas sortir de peur qu'il ne me fasse quelques choses de mauvais. Puis j'arrivais dans le salon, il s'était pendu au lustre avec une corde, la chaise le tenant en équilibre étant par terre. Je le vis agonisé dans ces derniers instants, ne faisant rien pour le sauver, à croire que cette vision m'enchantait presque.

Je devenais ainsi le seul héritier, et devint baron de Burrington alors que je n'avais qu'une quinzaine d'année. J'aimais les grands espaces, alors je visitais un peu la campagne environnante de Londres et c'est là que j'ai rencontré ma femme qui était une pauvre paysanne. Je décidais de l'épouser quelques mois après alors que j'étais à peine majeur, mais cela ne me faisait rien, j'étais baron, j'étais mon propre patron. On me disait fou, et oui à quelques parts je l'étais à avoir été enfermé durant des mois dans ma chambre. Il m'arrivait d'avoir des crises de colère, sans grande conséquence avant de redevenir un être amusant, car oui, j'aimais être un fanfaron, le clown de la galerie. Lors de nombreuses soirées, j'amusais les gens par mes conversations à côté de la plaque, ou par mes tours de passe passe que j'avais appris dans le noir d'une chambre d'enfant. On me prit alors pour un sorcier, mais lorsque j'ai eu expliqué mes tours à mes accusateurs, ceux-ci étaient étonnés et encore plus amusés du subterfuge. Je m'amusais bien avec les gens que je ne connaissais pas bien ou que je croisais seulement lors de soirées. Avec ma femme et mes serviteurs, je m'amusais d'une autre façon, mais ils avaient trop peur de moi pour oser dire du mal du baron. Personne à part eux, ne sait qu'il m'arrive de faire des crises de colère, et j'espère bien que cela durera, je n'ai pas envie de passer pour un véritable fou auprès de la cours. J'ai un certains standing à respecter voyez-vous ? Le roi est mort, vive la reine ! La reine se fait renverser, vive la nouvelle reine ! Je n'ai nullement envie de changer de train de vie, je m'amuse trop ainsi, surtout avec ce cher Robert bien plus amusant que mon très cher cousin Foster. Mais le jeu est encore plus amusant quand je provoque la mère Brandon. Il me reste encore une des filles Grey pour l'amuser. Bref, cette petite vie aisée me plait grandement, je ne changerais pour rien au monde.