Sujet: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 26 Juin - 20:41
Luisa del Carmen
" I read somewhere how important it is in life not necessarily to be strong but to feel strong. "
TON PERSONNAGE
PRÉNOM & NOM ♦ Luisa del Carmen AGE ♦ 23 ans DATE DE NAISSANCE ♦ le 28 janvier 1531, au Nouveau Monde ORIGINE ♦ Espagnole SITUATION FAMILIALE ♦ Mariée MÉTIER ♦ Goûteuse de Jeanne de Habsbourg GROUPE ♦ Les étrangers CRÉDITS ♦ tumblr et soapflaws
LE JOUEUR
PSEUDO ♦ summer flicker AGE ♦ 18 printemps OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Il fut un temps où j'étais Isabelle Marelle, sinon je viens de GOTA ! TON AVATAR ♦ Alicia Vikander ♥ VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Fictif VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Ca devrait aller, merci !
Audience devant la reine.
▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Ma religion... cela fait bien longtemps qu'elle m'échappe. Personne ne le sait hormis ma famille, mais je suis juive, du plus profond de mon âme. Mes parents ont cultivé notre appartenance au judaïsme pendant toute mon enfance, loin des regards et loin de l'Espagne. De l'autre côté de l'Atlantique. Jusqu'à mes douze ans, je pus me présenter comme juive. Puis, alors que mon père était décédé, nous fûmes contraintes, ma mère et moi, de quitter le Nouveau Monde pour rentrer en Espagne. Mais là-bas, tous les juifs étaient expulsés depuis 1492, ou forcés de se convertir au catholicisme. Je comprenais alors mieux la chance que nous avait offerte mon père en s'installant au Nouveau Monde... Arrivées aux frontières espagnoles, les inquisiteurs veillaient au grain. Ma mère, fragilisée par les récents événements abandonna le judaïsme sans beaucoup de réticences... Pour moi, il en fut tout autrement. Mais j'acceptais finalement après des semaines d'acharnement, de mauvaise grâce. Depuis, je suis officiellement catholique, mais officiellement seulement... Concernant les changements religieux de l'Angleterre, je ne m'en préoccupe pas tellement. Comme je suis catholique, tout le monde autour de moi pense que je suis heureuse de voir ma religion au pouvoir, mais il n'en est rien. Je préfère me taire et ne pas m'aventurer sur ce terrain-là... Pour l'instant je ne crains rien, mais j'espère néanmoins pouvoir un jour retourner au judaïsme sans peur d'être montrée du doigt ou expulsée...
▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ Elle m'a tout l'air d'une femme forte qui sait ce qu'elle veut. Est-ce une qualité ou plutôt un défaut ? Je ne saurais vraiment dire, mais pourvu que le pouvoir ne lui monte pas à la tête. Je ne suis pas en Angleterre depuis assez longtemps pour me faire une idée plus approfondie d'elle, mais l'idée d'une reine catholique ne me plaît pas tellement. Le règne du catholicisme, ou d'une quelconque autre religion est absurde à mes yeux. Regardez ce que les partisans de cette religion ont fait en Espagne ! L'extradition de plusieurs milliers de juifs ! La conversion de force ! Et je suis une de ces victimes ! Si la reine Mary Tudor agit de la sorte, rien de bon ne sortira de tout ceci. Mon allégeance va à Jeanne de Habsbourg, et à elle seule. Ne peut-on pas laisser les gens en paix ? Les laisser choisir ce en quoi ils croient ou non ?
▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ J'ai vaguement entendu parler d'elle depuis l'Espagne, cette « reine de neuf jours », même pas vingt ans, poussée sur le trône après la mort d'Edward VI, puis exécutée. Bien triste destin pour une si jeune fille. Mes années auprès de Jeanne de Habsbourg m'ont permis d'en apprendre un peu plus sur cette Jane Grey. De ce que je sais désormais, cette jeune fille était bien trop fragile et naïve pour la tâche qui lui avait été confiée, celle de diriger l'Angleterre. Autour d'elle, certains ont su profiter de la situation, et c'est elle qui en paya le prix fort...
▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ Si d'extérieur je suis catholique, à l'intérieur il n'en est strictement rien. Juive dans l'âme, je le serai jusqu'à ma mort. Pour ne pas éveiller les soupçons, je tente de me comporter comme une catholique pratiquante, mais loin d'être une fanatique. Je ne vais pas dans l'excès, et agit dans la limite du supportable pour ne pas trahir plus que je ne l'ai déjà fait, malgré moi, ma véritable foi. Loin des regards, je continue cependant de pratiquer le judaïsme dans ma chambre. J'ai même caché sous une latte de mon parquet, près de ma table de chevet, un exemplaire du Tanakh ! On peut donc dire que oui, j'agis dans l'ombre. Et j'aime à penser que je serai prête à prendre des risques pour ce en quoi je crois.
Dernière édition par Luisa del Carmen le Lun 30 Juin - 16:26, édité 15 fois
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 26 Juin - 20:41
ultraviolence
Les yeux pétillants et grands ouverts, la jeune Luisa observait son père avec une admiration sans pareil. Marin connu et reconnu, Alvarez del Carmen représentait à lui seul, pour sa fille, le parfait aventurier, celui qui n’a peur de rien, celui qui affronte les océans avec talent et qui changea la face du monde par ses grandes découvertes. Luisa connaissait cette histoire par cœur, à tel point qu’elle pouvait s’imaginer à ses côtés à bord de la Pinta, tandis que lui et ses hommes, menés par le navigateur italien Cristoforo Colombo, employé pour le compte de souverains espagnols, accostaient dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492 près de ce qu’ils pensaient être la côte Est de la Chine... « Mais il n’en était rien… » S’exclama doucement Alvarez. « C’était le Nouveau Monde… » Luisa chuchota ses mots à l’adresse de son père, le visage éblouit, et dans la voix, ce brin d’émerveillement que seul son paternel pouvait déclencher en elle. Agenouillée derrière le canapé, presque cachée, sa tête posée sur l’accoudoir, la fillette fixait son père avec tendresse et buvait ses paroles sans oser l’interrompre. Ou tout du moins assez bas pour ne pas briser le rythme de son récit. Alvarez del Carmen était en effet un incroyable conteur, capable de retranscrire avec de simples mots la beauté du Nouveau Monde et ses aventures par delà les océans. Il racontait ses récits de marin chaque jour, alimentant toujours un peu plus le goût de l’aventure chez sa fille Luisa, laquelle naquit en ces lieux de beauté.
En effet, après la découverte de l’Amérique en 1492, Alvarez del Carmen décida de s’y installer définitivement en compagnie de sa jeune épouse, Castilla, se protégeant par la même occasion de la grande extradition des juifs d’Espagne. Juif et fier de l’être, le marin hors pair qu’il était eu du flair en décidant de rester de l’autre côté de l’Atlantique. Il n’était pas naïf au point de penser que lui et sa famille aurait été épargné, en raison de son rôle lors de la découverte du Nouveau Monde. C’est pourquoi Luisa eut la chance de voir le jour en Amérique, le 28 janvier 1531. Ce jour-là, la chaleur était telle que sa mère tomba dans les pommes juste après lui avoir donné naissance. Elle ne recouvrit ses esprits que quelques heures après, posant pour la première fois son regard sur sa jolie petite fille.
Alvarez était véritablement tombé amoureux de ce pays, mais sans jamais renier l’Espagne, sa terre natale. Une Espagne qu’il désirait revoir du plus profond de son âme, au moins une fois disait-il, au moins de loin. Combien de fois rêva-t-il des côtes espagnoles une fois installé ? Encore plus lorsque, trop affaiblit, il était incapable de se lever, ne voyant plus que le monde à hauteur de son lit… L’homme mourut de vieillesse en 1542, laissant derrière lui une femme accablée, ne sachant comment faire pour sortir de son chagrin, tout en s’occupant de leur fille, alors âgée de seulement onze ans. Lorsque son père émit un dernier souffle, Castilla se tenait à sa droite, et Luisa à sa gauche, du côté de son cœur. Elles restèrent immobiles à ses côtés pendant de longues heures après qu’il les eut définitivement quitté, les joues rougies par les torrents de larmes qui s’échappaient de leurs yeux. Lorsque le médecin vint pour arracher Alvarez de leurs bras, Luisa embrassa longuement son père une dernière fois, avant de se précipiter dans sa chambre. Elle passa la nuit entière et les jours qui suivirent à retranscrire mots pour mots les récits de son paternel, en particulier celui de 1492. Plusieurs fois elle s’en voulut de ne pas se souvenir exactement des paroles de son père, mais il suffisait qu’elle calme sa respiration, qu’elle ferme les yeux et qu’elle se concentre sur la voix de son père pour se souvenir. Se souvenir, ne pas oublier. Si Luisa remplissait ces carnets, c’était par peur d’oublier et de délaisser les fabuleuses histoires de son père. Qu’est-ce-qui lui garantissait qu’elle se souviendrait de sa voix et de ses paroles dans dix ans ? Rien, ou pas grand-chose, si ce n’est l’amour qu’elle lui portait et lui porte toujours. Néanmoins, la fillette préféra prendre toutes ses précautions, considérant dès lors ces carnets comme ses trésors.
Par la suite, la fin du règne des conquistadors sur le Nouveau Monde sonna, ces terres se devant d’être rendu à la couronne. Il était temps pour Castilla del Carmen de rentrer au pays, et pour Luisa de rencontrer enfin, pour la première fois, le territoire espagnol si cher aux yeux de ses parents. A douze ans, la brunette se voyait arraché quelque chose d’autre encore : son pays natal. Elle commençait à croire qu’elle n’avait plus le droit au bonheur et à la paix depuis la mort de son père, et se voir obliger de quitter le lieu où son paternel reposait, et contrainte de se convertir au catholicisme une fois aux frontières espagnoles marqua une nouvelle étape en elle.
Après plusieurs jours de navigation sur l’océan Atlantique, plus chaotiques qu’elles ne l’auraient crût, Castilla et Luisa arrivèrent enfin aux abords de Séville, d’où Castilla était originaire. A la vue de sa ville qu’elle avait quittée depuis des années, et sans Alvarez à ses côtés pour ces retrouvailles brutales, Castilla laissa échapper des larmes de son regard azur. Ce moment, à la fois paisible et déchirant pour la jeune femme, fut finalement brisé par le discours froid d’un inquisiteur après le débarquement au port de Séville. Il était venu le temps d’abandonner le judaïsme pour le catholicisme. A l’intérieur, Luisa bouillonnait. Juive au plus profond de son âme, une religion que ses parents avaient toujours prit soin de cultiver, l’enfant était loin d’être sotte, et ne comptait pas se laisser convertir aussi facilement comme les autres de son âge. A douze ans, sa maturité était impressionnante, et elle avait la dent dure. « Tu es bien la fille de ton père… » S’était écriée un jour Castilla, après des semaines de luttes acharnées pour convertir sa fille. La jeune femme était fatiguée, marquée par le voyage et les jours à tenter de convaincre Luisa que c’était la seule chose à faire si elles désiraient rester en Espagne pour reprendre les commerces de feu son père. Consciente de la fragilité de sa mère, la fillette accepta finalement de renoncer, mais seulement officiellement, au catholicisme auprès de Pedro Mendoza, l’inquisiteur qui ne la lâchait plus depuis qu’elle avait mis le pied sur la terre espagnole. C’était la première fois pour ce jeune inquisiteur débutant qu’une gamine de cet âge lui posait autant de fil à retordre, et elle lui fit bien comprendre que si en apparence il s’agissait d’une victoire pour lui, il n’en était rien… « Je tiens trop à ma mère. » furent les seuls mots qui sortirent de sa bouche après des semaines à ne pas prononcer un son. Au moment de dire adieu pour de bon au judaïsme, aux yeux du monde tout du moins, des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Néanmoins, Luisa préféra les chasser d’un revers de main, ne souhaitant pas faire part de sa faiblesse face à ceux qui la privait d’une des seules choses qu’il lui restait.
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Désormais catholique, veuve, et mère courageuse pour sa fille, la vie ne semblait plus vouloir sourire à Castilla del Carmen. Plusieurs fois elle pensa qu’il s’agissait uniquement du retour de la médaille après avoir passé de merveilleuses années loin de l’Espagne. Si, légitimement, Castilla devait hériter des commerces de son mari décédé une fois de retour sur le sol espagnol, il n’en fut rien, ses beaux-frères bien décidés à continuer de lui mener la vie dure. A leurs yeux, les commerces de leur frère Alvarez leur revenaient de droit et ils comptaient bien se battre pour les récupérer. Castilla découvrit malgré elle une tout autre facette de ses beaux-frères… « Tu veux gérer les commerces ? » En cœur, « les beaux-frères maléfiques », ainsi furent-ils surnommer par Luisa, se mirent à rire. « Tu n’y connais strictement rien, et les ferait pour sûr couler avec toi et ta pauvre fille en moins d’une semaine ! Nous ne te laisserons pas mettre la main dessus. Pas cette fois-ci. Bien crédule fut notre Alvarez en t’épousant ! S’il fut assez naïf pour croire en ta sincérité, nous, nous ne le sommes pas. » Luisa, elle, assistait impuissante au massacre psychologique qu’exerçaient ses oncles sur sa mère, meurtrie par les soucis et les accusations infondées de ceux qu’elle considérait autrefois comme sa famille. Tout ce qu’elle pouvait faire, de son petit niveau, c’était la réconforter, la couvrir d’amour, bien que la démonstration n’eut jamais été son fort. Heureusement, au fil de ces mois de luttes acharnées, Castilla put compter sur Pablo, le quatrième frère d’Alvarez qui ne prit jamais part dans les immondices de ses frères. Calme, posé et réfléchi il resta toujours auprès de Castilla et de Luisa, et y fit son nid, doucement mais surement. Luisa voyait en lui le reflet de son père, même s’ils ne se ressemblaient pas tant que ça.
Toujours emprise aux griffes de ses beaux-frères, l’état de santé de Castilla déclinait à vu d’œil de jour en jour. Elle se brisait en deux tous les soirs sous les maux de ventres déchirants et les migraines infernales. Bientôt incapable de bouger, elle passait ses journées dans son lit à souffrir le martyr. Peu à peu, la maladie inconnue qu’avait contractée Castilla empira, et les nausées n’étaient plus que monnaie courante. Luisa passait tout son temps aux côtés de sa mère qui dépérissait sans qu’elles ne sachent ce qui se passait, à lui éponger le front, à lui changer ses draps trempés par les sueurs dont Castilla était éprise. Esclave de son propre corps, elle n’était plus capable de rien. Heureusement pour Luisa, qui se dirigeait vers ses frêles quatorze ans, Pablo était là pour veillait sur sa mère. Il prenait soin d’elle comme si elle eut été sa femme, l’aidant à se nourrir, et à se redresser sur son lit quand elle avait un peu plus de force. Luisa le remercia chaque jour pour sa présence, jusqu’à cette nuit de 1544 où sa mère émit son dernier souffle dans un râle de douleur… En l’espace de deux ans, la fillette avait perdu ses deux parents, les deux personnes les plus importantes au monde pour elle. Pendant des semaines, Luisa resta cloitrée dans sa chambre, refusant de parler à qui que soit, même à son oncle.
Unique fille d’Alvarez et Castilla del Carmen, Luisa hérita des commerces de sa mère, qui fonctionnaient tant bien que mal malgré les querelles qui déchiraient la famille. Ses trois autres oncles décidèrent d’abandonner la partie, ou tout du moins de faire profil bas pendant un temps, se sentant coupable de la mort de Castilla, bien qu’ils n’eu jamais le cran de l’avouer. Luisa vécut dès lors chez sa grand-mère paternelle, où son oncle Pablo venait lui rendre très régulièrement visite jusqu’à s’installer finalement là-bas au bout de plusieurs années.
Mais ce que Luisa ignorait, c’était que sa mère n’était pas décédée des suites d’une maladie inconnue qu’elle aurait attrapé par malchance. Non. Son déclin médical était tout simplement dû à des doses mortelles de poison ingérées chaque jour par Castilla, dont l’instigateur n’était autre que Pablo, l’oncle attentionné et insoupçonné de Luisa, avide de richesse et désireux d’acquérir à n’importe quel prix les fameux commerces qui attisaient tant de convoitises depuis la mort de l’aîné des Del Carmen. Si cupide et vénal, qu’il n’hésita pas à empoisonner sa nièce pendant des années après la mort de sa mère, en parallèle de son rôle d’oncle prévenant, attentif et aimant. Malheureusement pour lui et heureusement pour Luisa, le manège ne prit pas cette fois-ci. Pensant que tout ceci n’était plus qu’une question de temps, quelques semaines, quelques mois tout au plus, Pablo injecta dans la nourriture de Luisa du poison à plus faible dose. Endetté par tous les produits qu’il avait achetés, l’homme pensait que Luisa ne tiendrait pas bien longtemps la route. Ce petit corps fragile ne résistera pas bien longtemps, j’en mets ma main à couper pensa-t-il. Bien naïf fut-il cette fois-ci, de croire ça…
En effet, Alvarez del Carmen, loin d’être aussi ingénu que ses frères puissent le penser, croyait véritablement en la sincérité et la fidélité de sa femme. Certes beaucoup plus jeune que lui, il eut toujours la certitude qu’elle ne l’avait jamais épousé pour son argent mais bien par amour. En revanche, l’homme n’était pas dupe, et savait bien que ses frères mèneraient la vie dure à sa femme, si par malheur il devait mourir, pour mettre la main sur ses commerces. Marin mais aussi commerçant, Alvarez se savait jalouser par sa famille. Encore plus lorsque Castilla, sublime créature espagnole à la voix chantante, courtisée de partout, accepta de l’épouser et lui donna une adorable petite fille. La découverte et l’installation au Nouveau Monde fut le coup de trop pour les frères Del Carmen. Conscient de tout ceci, et du caractère encore plus corrompu de Pablo, Alvarez prit soin de protéger sa fille, à son insu. Pendant toute son enfance, le marin lui fit boire des mixtures indiennes pour l’immuniser contre un éventuel empoisonnement. Le poison était la façon la plus discrète d’éliminer quelqu’un sans éveiller les soupçons pensa-t-il, et si lui y avait songé, pour sûr que Pablo aussi. Castilla, elle, refusa catégoriquement de boire ces mélanges. Elle était confiante et optimiste, et cette croyance en la bonté de ses beaux-frères causa sa perte...
Pablo, en constatant son échec, décida d’augmenter toujours un peu plus les doses sur Luisa. Il ne comprenait pas comment une jeune fille comme elle pouvait résister à autant de poison sans avoir jamais ressenti d’effets secondaires. Aucun maux de ventre ou maux de tête, aucunes nausées ou évanouissements. Cette mascarade continua pendant des années, à tel point que Luisa eut le temps d’atteindre la vingtaine sans jamais être inquiétée de quoique ce soit. Mais il fallait bien que tout ceci cesse un jour, et Lana Valencia fut celle qui mit un terme à la folie de Pablo del Carmen. C’était elle qui le fournissait en poisons, et l’homme avait accumulé tellement de dettes chez elle depuis toutes ces années qu’elle préféra le dénoncer plutôt que d’attendre sagement son argent dont elle était persuadée de ne jamais voir la couleur.
A l’annonce officielle de la culpabilité de Pablo del Carmen sur le décès de Castilla del Carmen des années plus tôt et sur la tentative d’assassinat par empoisonnement sur la personne de Luisa, le procès fit grand bruit. Toute l’Espagne et bientôt tous les royaumes voisins connaissaient désormais le nom de l’empoisonneur le plus célèbre de la péninsule ibérique, et surtout les prouesses incroyables de Luisa. Lors du procès, Pablo dévoila un tout autre visage de lui-même aux yeux de sa nièce, et il énuméra le nombre de doses de poisons que Luisa ingurgita pendant toutes ces années. Une liste si grande qu’on lui demanda finalement de s’arrêter après un nombre déjà affolant. Se sentant profondément trahie, Luisa s’effraya, ne comprenant décidemment pas comment elle avait pu survivre à tout ceci. Elle se sentait comme une bête de foire, tous les regards braqués sur elle, et s’en voulut de ne s’être jamais rendu compte de la comédie de son oncle…
Dernière édition par Luisa del Carmen le Ven 27 Juin - 22:48, édité 4 fois
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 26 Juin - 20:42
dark paradise
Les exploits de Luisa del Carmen étaient tels que l’histoire de cette fille espagnole née au Nouveau Monde et qui survécut aux empoisonnements répétés de son oncle remonta peu à peu jusqu’aux oreilles de la famille royale. Bientôt, tout Séville, où Luisa habitait, ne parlait plus que des Del Carmen et de la volonté de Charles Quint de voir la fille du célèbre navigateur Alvarez del Carmen. Lorsque Luisa apprit que l’empereur désirait la voir, son cœur manqua un battement. Jamais elle n’aurait pensé rencontrer tel homme dans sa vie, se demandant alors ce qu’il pouvait bien lui vouloir. Une année à peine après le procès de son oncle, les espagnols avaient toujours cette affaire à la bouche, et ce nouveau chapitre de la vie de Luisa allait être encore le fruit de nombreuses discussions, cela ne faisait aucun doute. Charles Quint l’a reçu donc en audience dans son cabinet et lui annonça son désir qu’elle devienne l’une des goûteuses de la famille royale et en particulier de sa fille Jeanne.
Impressionnée par une telle figure et par l’annonce qu’il venait de lui être faite, Luisa ne prononça pas un mot et resta bouche-bée devant l’empereur pendant plusieurs longues minutes, avant que celui-ci ne reprenne la parole. « Qu’en dites-vous alors ? » Luisa n’avait aucune idée de ce qu’elle devait répondre. Refuser une demande de Charles Quint serait impensable, mais accepter lui semblait tout autant difficile. Elle voulait parler et poser des questions, elle le souhaitait véritablement, mais était-ce un comportement à avoir face à tel homme ? Constatant que quelque chose l’a tracassé mais qu’elle n’osait pas lui en faire part, l’empereur reprit la parole. « Parlez je vous prie. » Luisa ne pouvait décemment pas faire attendre Charles Quint, et passa en revue à une vitesse folle, dans sa tête, les aspects positifs d’un tel poste. Sous la pression, Luisa lâcha un oui à l’empereur, qui la remercia, et fut aussitôt reconduite auprès de l’un des conseillers de l’archiduc d’Autriche et prince des Espagnes. Celui-ci l’emmena dans son propre petit cabinet et la fit s’asseoir face à lui. Tout allait très vite pour Luisa qui ne comprenait pas si bien que ça le rôle et la charge considérable qui venait de lui être confié. « Bien, Mademoiselle… del Carmen. C’est ici que commence une nouvelle page de votre vie, et pas des moindres. Avez-vous bien compris ce que l’empereur et sa famille attendent de vous ? » Elle déglutit et se lança. « A dire vrai, pas vraiment… une goûteuse ? » L’homme leva les yeux au ciel, tout en continuant de griffonner sur un tas de papier. « Je crains que vous n’ayez alors saisi l’ampleur de votre nouvelle tâche… » La jeune espagnole sentit alors les sueurs froides perler sur le haut de son front et pâlissait à vu d’œil. « N’ayez crainte jeune fille, entre vous et moi, vous avez vécu bien pire. Que je vous explique ! Par on ne sait quel miracle, vous avez survécu à plusieurs années d’empoisonnement. Des doses tellement importantes qu’elles feraient tourner de l’œil n’importe qui ici à la cour, même le plus valeureux des soldats ! Votre rôle désormais, consiste à goûter chacun des plats de la famille royale et plus particulièrement ceux de Jeanne de Habsbourg –que vous suivrez partout– avant que celle-ci ne s’en empare. Que voulez-vous, votre organisme ne semble pas aussi sensible que nous autres vulnérables mortels ! » A mesure qu’il parlait, Luisa était entrain de prendre conscience de ce dans quoi elle venait de se jeter… « Ainsi, grâce à vous, nous éviterons tout empoisonnement. » Les mains moites, Luisa commençait à regretter sa décision. « Vous voulez dire que, tous les jours, je… je risquerai ma vie ? » « Exactement. » L’homme trempa une dernière fois sa plume dans l’encrier et la tendit à Luisa avec un parchemin. « Evidemment, vous serez traitée à hauteur de votre sacrifice. Toilettes flamboyantes, bijoux et tout ce qui constitue le luxe feront partis de votre quotidien. On vous accordera si je puis dire… le même égard que celui d’une reine. » S’exclama-t-il le regard illuminé et petit sourire en coin. « Pour signer, c’est en bas. »
Lorsqu’elle eut quittée la cour, Luisa s’était mise à sourire bêtement. Elle venait de prendre l’un des risques les plus énormes de sa vie, mais étrangement, elle ne le regrettait pas. Alors qu’elle écoutait cet homme lui énumérait tout ce qu’elle pourrait acquérir en acceptant cette offre, la réponse lui semblait être une évidence. Toute sa vie, Luisa cultiva le goût des belles choses et de l’argent. Elle avait vu sa famille se déchirer sous les coups de l’or, et alors qu’elle aurait pu décider de ne pas faire les mêmes erreurs en accordant pas la même importance à l’argent que ses oncles, il n’en fut rien. Evidemment, jamais elle n’agirait comme eux, mais si on lui proposait monts et merveilles, comme c’était le cas ici, elle n’allait pas refuser. C’était aussi pour elle l’occasion de dire adieu à toute son adolescence en Espagne et aux querelles familiales qu’elle ne supportait plus. La possibilité de partir et d’ouvrir un nouveau chapitre de sa vie ; une vie trépidante et dangereuse. Dès lors, comme elle risquait de mourir à chaque repas, elle décida de profiter de chaque jour comme si c’était son dernier. Carpe diem.
*
« Ah les femmes, vous leur parlez de diamants et de vêtements, et vous obtenez tout d’elles, même qu’elles risquent leur vie… »
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Quelques mois plus tard, après avoir finalement donné la gérance des commerces au frère aîné de sa mère Castilla, provoquant une fois de plus la rage des frères Del Carmen, il était venu le temps de quitter l’Espagne pour l’Angleterre, Luisa devant partir un peu en avance par rapport au convoi royal. C’était la première fois que l’espagnole mettait les pieds sur le sol anglais, et elle fut frappée par le froid ! Habituée aux chaleurs du Nouveau Monde et de l’Espagne, elle souhaitait se réchauffer au plus vite et fit connaissance avec la boisson anglaise. Le lendemain matin, les souvenirs ravagés par l’alcool, Luisa ouvrit les yeux, allongée auprès d’un bel anglais. Ce n’est que quelques heures après qu’elle se souvint qu’il ne s’agissait pas seulement d’un inconnu, mais de son nouveau mari. Peu à peu les souvenirs lui revenait et elle se rappela avoir fait appel, avec Richard Bellantrae –son époux donc– à un prêtre pendant la nuit, afin de les « unir pour le meilleur, et pour le pire ». Depuis ce jour ils tentent de faire annuler leur union mais se retrouvent dans l’incapacité de jurer devant Dieu que le mariage n’a pas été consommé.
pure heroine
Désormais proche de Jeanne de Habsbourg, après des premières rencontres ô combien difficiles, Luisa raconta sa gênante histoire à celle qui était devenue son amie. Le comique de la situation les fit tellement rire que Jeanne en oublia de conseiller son amie. Finalement, cette dernière lui recommanda d’essayer de faire connaissance avec ce mari inconnu… « Qui sait, peut-être que vous êtes faits l’un pour l’autre sans même le savoir ! » S’écria-t-elle dans un éclat de rire. « La probabilité que ce soit le cas est quand même très mince, avoue-le ! » « Plus sérieusement, je pense que ça vaut le coup d’essayer. Toi qui risque ta vie tous les jours pour moi, encore un peu plus d’aventure ne devrait pas t’effrayer ! Essaye d’en profiter ! » « Tu as peut-être raison… En tout cas, ne te fais pas de soucis pour moi, je profite très bien de ma condition ! » Lui répondit Luisa, les yeux rieurs. « Je t’envie tu sais. » Souffla Jeanne, dans un murmure à peine audible…
La première rencontre entre Jeanne et Luisa se fit dans le froid le plus glacial. Jeanne avait en effet beaucoup de mal à remettre sa vie entre les mains de l’espagnole. Après tout, elle était la nièce d’un empoisonneur, alors qu’est-ce-qui lui disait qu’elle n’était pas faite de la même graine ? La confiance mit plusieurs mois à s’installer entre les deux jeunes femmes, en particulier du côté de la fille de Charles Quint. Cependant, avec le temps, sa malice et sa bonne humeur à toute épreuve, Luisa fit doucement son nid dans la vie de Jeanne, lui prouvant même sa loyauté en la sauvant d’une assiette meurtrière. Elle réussit à la mettre à l’aise, et à gagner sa confiance, créant un véritable lien d’amitié entre elles deux. Complices comme des meilleures amies, voir des sœurs, Luisa est jalousée et fortement enviée. A tel point que de folles rumeurs circulent à propos d’elles : elles seraient amantes ! Luisa préfère en rire, mais Jeanne ne prend pas ces insinuations à la légère, et préfère mettre de la distance entre Luisa et elle…
Blessée par ce comportement, Luisa se complait dans la richesse en dépensant comme bon lui semble. Dépensière de nature, ce trait de caractère ne fait que s’amplifier, sans pour autant faire de Luisa une jeune fille superficielle, avide d’argent, comme ses oncles qu’elle ne voit plus d’ailleurs. Elle aime ce qui brille, estime le mériter et n’hésite pas à le dire. Timide dans son enfance, elle ne l’est plus tellement, marquée par de durs événements. Pas noble pour un sou, on la traite pourtant presque comme une reine. On ne lui refuse rien, on lui accorde –presque– tout. Les bijoux, les vêtements luxueux, elle aurait aujourd’hui du mal à s’en passer si on les le lui retirait. Ils sont un peu devenus son héroïne. Luisa adore l’extravagance de certains de ses vêtements, et attirent les regards à chacune de ses sorties. Détestée ou adulée, certains estiment qu’elle ne mérite pas tout ce qui lui arrive et d’autres profitent d’elle. Si seulement ils savaient qu’au fond d’elle, la jeune fille souffre terriblement de l’absence de ses parents et de son étiquette de catholique. Mais elle est obligée de jouer la comédie, car si son appartenance au judaïsme arrivait aux oreilles de personnes malintentionnées, pas sûr qu’on lui attribue les mêmes égards qu’aujourd’hui…
Dernière édition par Luisa del Carmen le Lun 30 Juin - 16:25, édité 7 fois
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 26 Juin - 20:50
REBIENVENUE Je suis trop contente de te retrouver ici Il nous faudra un lien itout itout
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 26 Juin - 20:56
Bienvenue sur TTB Je suis vraiment contente de te retrouver ici Bon courage pour la rédaction de ta fiche
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 26 Juin - 21:03
Je connais tes créas alors je suis très contente de voir sur TTB <3 Ton choix d'avatar est top ! J'espère que tu te plairas ici
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 26 Juin - 21:11
Oh ! Comme je suis contente de te retrouver ici !
(Re)Bienvenue sur TTB & Bon courage pour l'écriture de ta fiche En passant, superbe choix d'avatar
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❝ William Cavendish ❞
♱ all we need is faith ⚔
♕ Métier : duc de Devonshire ♕ Age : 42 hivers, un âge bien avancé. ♕ Religion : catholique aux yeux de tous, mais a toujours eu un coeur protestant. ♕ L'avatar a été fait par : swan (avatar) / ASTRA (signature) (& BONNIE pour les icons) ♕ Mon nombre de messages est : 2192 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 5 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 26/02/2014 ♕ Mon pseudo web est : proserpina ♕ Mes autres visages : George Hastings
Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 26 Juin - 21:23
ooh tu viens de GOTA !! moi aussi (je veux savoir !! ) breff en tout cas biienvenue ici !!
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 26 Juin - 21:37
Owii une revenante *-*
reee *-* amuses toi bien
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 26 Juin - 22:31
Rosemary : Et bien sûr pour le lien ! C'est obligé !!
Jane : Merci Je suis contente de vous retrouver, vous et votre univers
Catherine : Merci arwene ! je connais tes créas aussi la jolie Emilie en plus
Thomas : merci merciiii William : oui je suis issue de la famille GOTA J'étais Nora Vendel ! et Annalisa Wise vers la fin. Et toi ? Elizabeth : que tu es joliiie
Merci à tous pour ce très joli accueil en tout cas
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❝ William Cavendish ❞
♱ all we need is faith ⚔
♕ Métier : duc de Devonshire ♕ Age : 42 hivers, un âge bien avancé. ♕ Religion : catholique aux yeux de tous, mais a toujours eu un coeur protestant. ♕ L'avatar a été fait par : swan (avatar) / ASTRA (signature) (& BONNIE pour les icons) ♕ Mon nombre de messages est : 2192 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 5 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 26/02/2014 ♕ Mon pseudo web est : proserpina ♕ Mes autres visages : George Hastings
Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Ven 27 Juin - 0:39
aah c'était toi !! (moi Mark Hodkins et aussi plus tard vers la fin Nina Midford) contente de te revoir ici alors ! (la famille gota me manque )
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❝ Lavinia Tyburn ❞
♌ the lioness still has claws
♕ Métier : Comtesse douairière de Westmorland ♕ Age : 22 ans. ♕ Religion : Catholique ♕ L'avatar a été fait par : Elynore ♕ Mon nombre de messages est : 709 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 130 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 15/06/2014 ♕ Mon pseudo web est : BloodyWonder ♕ Mes autres visages : Arthur Wayne & Théodore Wolmar
Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Ven 27 Juin - 7:05
Re-bienvenue sur TTB et bonne chance pour ta fiche !
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Ven 27 Juin - 8:56
Re bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche !^^
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Ven 27 Juin - 8:57
Bienvenue ! J'étais Lavinia Hertford de GOTA Super choix de PV et d'avatar, en tout cas Il nous faudra un lien
Bonne chance pour ta fiche !
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Ven 27 Juin - 10:01
William : Oui ça fait bizarre de ne plus avoir GOTA j'espère qu'on pourra se trouver un lien sympa ici
Merci Lavinia et Isabelle Mary : ARYYA merci, et avec plaisir pour le lien ! on n'en avait pas ensemble sur GOTA en plus
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Ven 27 Juin - 15:16
Re Bienvenue !!
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Ven 27 Juin - 20:05
Merci
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Ven 27 Juin - 21:30
L'Espagne au pouvoir! Yeah yeah! Bon courage pour ta fiche!
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Lun 30 Juin - 13:22
Ouaiiis Merci Aiden
J'avance dans ma fiche, ne me reste plus que la deuxième partie de mon histoire
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Lun 30 Juin - 13:27
Bon courage miss ♥
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Lun 30 Juin - 13:35
Merci
EDIT : Fiche terminée
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Mar 1 Juil - 22:27
Félicitation!
Ta fiche est parfaite *.* Ce n'est pas avec Rosemary qu'on va avoir un lien mais bel et bien avec Héléna Elle va t'adorer ! Tu as bien suivi le PV, tu te l'ai appropriée, tu as parlé des liens et tout bref vraiment superbe fiche
Et voilà, tu es validée et pour toi une longue aventure commence, pour commencer à jouer avec nous, il va falloir travailler un peu et faire votre fiche de lien [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], comme ça tu auras le grand bonheur de te faire harceler par les membres du forum. Pour RP aussi, rien ne vaut une fiche de RP, cela sera beaucoup plus simple pour les membres de venir t'en réclamer [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]. Par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], tu peux aussi faire une demande de rang et d'habitations, bah oui être SDF, c'est pas toujours drôle surtout à l'époque Si tu veux, tu peux créer un ou des scénarii, pour faire une famille, des amis, un compagnon ou une compagne, ça se passe par [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]!
Après tout pour bien commencer sur le forum, tu peux tout aussi bien passer par le flood et les jeux, c'est la meilleure porte à prendre pour une meilleure intégration [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Et voilà, maintenant tu sais tout sur tout et ton aventure à Londres peut parfaitement commencer
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Mar 1 Juil - 23:34
Oh je suis trop contente qu'elle te plaise, merci On va se créer un super lien avec Hélèna alors ! mais je compte bien en avoir aussi un avec ta jolie Rosemary
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 3 Juil - 21:03
Bienvenue Luisaaaaaaa !
Que ça me fait plaisir que ma petite Pandora ait été prise même rebaptisée. Mais je pourrais quand même t'appeler Pandy pour un nom de code entre nous ? * sort *
Je suis d'ailleurs désolée, étant sous l'eau ayant un travail très prenant actuellement, je ne passais plus vraiment sur le fofo et je n'avais pas vu ton intérêt pour le perso ! (Mais me revoilààààà ) Mes collègues ont eu raison de te permettre de la prendre et les changements que tu as demandés me vont tout à fait.
Ta fiche est parfaite aussi, tu feras de ce perso quelque chose de grand c'est sûr.
Welcome to TTB !
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs... Jeu 3 Juil - 21:53
Lyraaaaaa
Je suis vraiment heureuse que les changements ne soient pas un problème pour toi, et que ma fiche te plaise ! J'avais peur que ça ne soit pas le cas J'ai vraiment eu un coup de cœur pour Pandora donc je vais tout faire pour honorer ton super PV Et tu peux m'appeler Pandy, c'est trop chou
J'espère qu'on pourra se faire un lien du tonnerre
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Sujet: Re: Luisa del Carmen ♣ la fille venue d'ailleurs...