Sujet: Margareth Douglas † once, upon a dream Mar 26 Aoû - 23:55
Margareth Douglas
"Une couronne ne se partage pas, elle se prend par la guerre."
TON PERSONNAGE
PRÉNOM & NOM ♦ Margareth Douglas AGE ♦ Trente-Sept Ans DATE DE NAISSANCE ♦ 8 décembre 1515 ORIGINES ♦ Anglaise de par sa mère, la princesse Margareth Tudor ; Ecossaise de par son père, comte d'Angus SITUATION FAMILIALE ♦ Mariée depuis 1544 à Matthew Stuart, comte de Lennox ; de cette union sont nés deux garçons, Henry et Charles MÉTIER ♦ Comtesse de Lennox GROUPE ♦ La Famille Royale CRÉDITS ♦ fassbenders (bannière), insuline (avatar).
LE JOUEUR
PSEUDO ♦ Elow AGE ♦ Vingt-Trois Ans OU AS-TU CONNU LE FORUM? ♦ Par PRD TON AVATAR ♦ Charlize Theron VOTRE PERSONNAGE EST-IL HISTORIQUE OU FICTIF? ♦ Historique VOULEZ-VOUS ÊTRE PARRAINÉ? ♦ Oui
Audience devant la reine.
▬ QUELLE EST VOTRE RELIGION ET QUE PENSEZ-VOUS DES CHANGEMENTS RELIGIEUX DU PAYS? ♦ Anglaise de part ma mère et écossaise de part mon père, j'ai été élevée dans le respect et selon les préceptes édictés par l'Eglise de notre Seigneur Jesus-Christ : la religion catholique. Sans verser dans le fanatisme de certains bigots, j'ai toujours porté grande attention à ma conduite et fait en sorte de mener ma vie dans l'exemplarité pieuse et vertueuse à laquelle nous exhorte la Foi, ainsi que Sa Sainteté le Pape (bien que pris en la personne de Jules III, il ne soit peut-être pas le meilleur exemple à suivre...). Je suis consciente que des bruits courent à mon sujet : on raconte que je suis plus allégeante à l'opportunisme qu'au catholicisme, surtout lorsque mon oncle, le Roi Henry VIII, a décidé de rompre avec Rome et de former sa propre Eglise d'Angleterre. On murmure aussi que, de part mes aventures galantes - dont le nombre croit d'année en année, avec la rapidité que seuls connaissent les ragots destinés à faire tomber une femme - mon attachement au protestantisme aurait été démontré à de nombreuses reprises. Mais que les choses soient dites, et que le Seigneur Jesus-Christ m'en soit témoin : jamais je n'ai renié mes racines, mes convictions et ma Foi. Aussi, c'est avec grande satisfaction que je vois aujourd'hui l'Angleterre ramenée dans le droit chemin, sous l'impulsion de notre Reine Mary Tudor.
▬ QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE REINE D'ANGLETERRE? ♦ Mary Tudor, fille d'Henry VIII d'Angleterre et de Catherine d'Aragon, est l'héritière légitime du trône d'Angleterre. L'Histoire successorale a beau avoir été réécrite des centaines de fois, au rythme des différents mariages de mon oncle, la vérité est d'un éclat tel qu'elle ne saurait être niée au profit des naissances secondaires engendrées par les mésalliances qui ont condamné ma cousine a attendre son heure dans la dignité qui la caractérise. Et la patience, mère de toute vertu, a su profiter à celle qui en a usé ; que dire de plus ? Je soutiens de tout mon cœur notre nouvelle souveraine, grâce à laquelle le catholicisme a su retrouver le chemin de milliers d'anglais poussés dans un abîme spirituel jusqu'à son ascension au pouvoir. C'est pourquoi je me battrai sans relâche pour que soit combattue toute forme de rébellion, en particulier celle qui consisterait à vouloir placer sur le trône, le fruit d'une mésalliance doublée d'adultère. Elizabeth Tudor, Reine d'Angleterre ? Ridicule.
▬ QUE PENSEZ-VOUS DE JANE GREY? ♦ Après une bâtarde, on voudrait que ce soit une hérétique qui gouverne l'une des plus grandes puissances du monde ? Une enfant, qui plus est, qui n'a aucune connaissance dans l'art de la diplomatie, aucun sens de la stratégie et qui tirerait sa légitimité d'une simple apposition sur un parchemin, de la part d'un Roi qui était lui-même bien trop jeune pour savoir ce qu'il s'apprêtait à faire ? Grotesque. Il est grand temps que l'Angleterre batte sur le même rythme qu'autrefois, sous la protection de Rome et sans être la risée d'une Europe entière qui durant des années, a considéré notre île comme le théâtre d'une décadence politique et sociale sans précédent. Jane Grey sur le trône ne ferait que continuer cette débâcle, et je m'y refuse. En tant que Tudor par ma mère, j'ai les intérêts d'une famille à protéger, une famille qui menace déjà trop d'être détruite de l'intérieur par la mauvaise graine de la bâtardise qu'il faille y rajouter les vents troubles du protestantisme - qui ne fait qu'exhorter à la débauche et à la contestation de l'ordre qui durant si longtemps, nous a été un vecteur de puissance et de prospérité.
▬ AGISSEZ-VOUS DANS L'OMBRE POUR VOTRE CAUSE OU VOTRE FOI, SI OUI QUE SERIEZ-VOUS PRÊT A FAIRE ? ♦ La vie est injuste. Si cette question avait été posée à Margareth Douglas il y a vingt ans de cela, elle vous aurait certifié que non. Alors, elle était jeune et naïve, élevée dans la perspective d'évoluer à la Cour selon son rang - princesse du Sang ! - et dans l'attente d'un mariage qui ne lui assurerait qu'une meilleure position encore. Mais comme tous les contes de fées, il est un moment inéluctable où les rêveries de petite fille prennent le tournant âpre de la désillusion. Pour moi, ce fut l'arrestation, l'emprisonnement et enfin la mort du seul homme que j'ai eu le malheur d'aimer au delà de ma propre vie. L'amour est une chose cruelle et dangereuse, qui sous le couvert de l'éveil du cœur et de cette doucereuse torture que l'on appelle passion, nous pousse à faire des choix douloureux qui peuvent changer votre destin en l'espace d'un battement de cil. Dans un moment de lucidité pour lequel je ne me féliciterai jamais assez, j'ai eu le courage de ne pas choisir la facilité qui consistait à me sacrifier en mourant pour mon amour, mais bien de vivre avec, sur la conscience, la perte d'un être qui m'était pourtant infiniment cher. Depuis, je sais que pour avancer en ce monde, il ne faut jamais écouter l'impétuosité du cœur, mais bel et bien la raison froide et méthodique - quitte à parfois faire souffrir autour de soi. Si j'ai réussi à mener les maisons successives de quatre des mes royales tantes par alliance, c'est grâce à mon sens aigüe du réalisme. Aussi, si je suis fidèle à ma cousine Mary que j'aime comme une sœur, je ne perds pas de vue ce qu'elle pourrait m'offrir : en l'absence d'héritier, je serai de nouveau première dans la ligne de succession - comme ce fut le cas jusqu'à ce qu'Edward ne vint ruiner mes chances de coiffer la couronne d'Angleterre. Pour garder cette position, je suis prête à tous les sacrifices, à mentir, manipuler, trahir, bannir, empoisonner, tuer de mes mains quiconque oserait se mettre en travers de mon chemin. Ce dernier a déjà été suffisamment semé d'embuches, et je ne suis pas prête à abandonner tout ce que j'ai eu la force d'obtenir. Et surtout pas sans me battre !
Dernière édition par Margareth Douglas le Jeu 28 Aoû - 20:37, édité 22 fois
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mar 26 Aoû - 23:55
Beauty is Power
chapter 1. a preserved childhood
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Printemps 1515 à Automne 1529 † Jamais de ma vie je ne pourrai oublier ou ne pas reconnaitre l'odeur du vent. Ce goût de liberté, que l’on retrouve quand on galope à travers les plaines en cheveux défaits, mêlé à celui de la mer qui se fracasse contre les hautes falaises de la côte, grande et majestueuse dans son infinité. Il y a aussi les étendues de champs à perte de vue, dans lesquels on se roule après une course folle. Le vent, c'est aussi un hurlement sourd contre les fenêtres tandis que l'on se rassemble autour de la chaleur réconfortante de la cheminée. Le bruit du parquet lustré qui grince sous les souliers vernis, et le gong de la grande horloge qui bat au rythme des secondes passées. Sans oublier les éclairs d'argent qui se reflètent sur les blasons qui ornent les murs . Je regarde alors mon père s'installer confortablement dans le lourd fauteuil et prendre entre ses doigts fins un livre pour m'en lire un extrait de sa voix chaude. Alors, comme par magie, le très sévère seigneur qui dirige ses terres d'une main de fer laisse place à l'amoureux de la langue écrite, se délectant de chaque vers comme d'un délicieux nectar. Durant mon enfance, j'ai pu observer sa gestuelle : lui qui ne perd pas de temps dans les courbettes et autres manifestations galantes du genre, prend alors un malin plaisir à changer de ton quand passent les personnages, leur moindre émotion retranscrite dans une grimace de douleur ou un pétillement dans ses grand yeux noirs. Il n'y a aucun son au monde que je n'aimerais entendre à nouveau, si ce n'est sa voix qui me berce doucement dans un demi sommeil, allongée sur le grand tapis turque ramené d'orient par ses ancêtres. C'est pour cela que j'aime l'orage : il me permettait toujours de passer un moment privilégier avec mon père, cet étranger du jour qui ne se révélait que passé une certaine heure de la nuit. Et tandis que la lourde horloge rythmait l'écoulement du temps paradoxalement suspendu par son balancement hypnotique, je souriais. Ma mère, elle, ne lisait que très rarement. Et si j'adorais l'atmosphère de la bibliothèque, j'avais encore plus de plaisir à m'adonner aux leçons qu'elle me dispensait, souvent récompensée par un ruban, un bijoux, parfois même une nouvelle tenue. Bien entendu, il n'était pas question de me gâter de trop. Mais combien d'heures pouvais-je passer, les yeux écarquillés par le plaisir, devant les étalages de soie, de broderies et de pourpre - la couleur de la royauté ? Encore aujourd'hui, je ne m'en lasse pas. L'apanage de toute femme coquette, qui redouble d'inventivité pour se façonner une silhouette unique, entre précision et légèreté, dans l'air flottait le doux parfum de fleurs de jasmin baignées dans de l'eau. Sans doute sont-ce les talents de ma mère à aimer prendre soin de soi qui ont fait de moi une femme attachée aux rituels de beauté. D'ailleurs, il n'était pas rare de voir ma mère rappeler mon père à l'ordre, lorsque celui-ci s'enfermait dans son cabinet de travail pour revoir une dernière fois les comptes. Je me cachais alors dans la cage d'escalier et je gloussais devant les nombreuses scènes de ménages, alimentées des grands gestes expressifs de Margaret Tudor et du ton détaché de Archibald Doulas, comte d'Angus. Mes parents. Ils s'aimaient, un luxe rare au sein des familles de mon rang où l'amour est souvent remplacée par l'ambition. Qu'elle soit la sœur du Roi Henry VIII, ancienne Reine d'Ecosse et l'une des femmes au destin les plus rocambolesques que l'Angleterre ait connu n'y changeait rien. Et si elle savait que j'étais destinés un jour à prendre le chemin de la Cour, elle cherchait par tout moyen à me préserver une enfance - paisible. un rien insouciante dans mon Ecosse natale. Aujourd'hui, je réalise que je jouissais alors d'un bien dont peu de jeunes filles de mon âge disposaient : une famille unie, aimante, bercée par le quotidien mais unique en son genre. Pas la moindre ombre au tableau. La coquetterie de ma mère et la curiosité de mon père me restent comme les reliquats d'un temps qui, avec le recul, me semble suspendu. Une existence comme l'on en fait plus, et j'avoue en être nostalgique. Car comme tous les beaux premiers chapitres qui placent un univers, celui-ci se brisa en l'an 1636. J'avais vingt et un ans. J'étais belle, dame de compagnie de la Reine d'Angleterre et sous la protection de mon oncle le Roi qui cherchait déjà pour moi un bon parti. Mais qui allait épouser une jeune fille, dont la réputation était sur le point d'être éclaboussée par l'ombre du scandale et de la mort ?
chapter 2. a tragic adolescence
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Automne 1529 à Eté 1539 † Un sommeil agité gainait mes sens, crispait mes muscles et faisait greloter mon corps tout entier. Je me recroquevillais alors entre les maigres chiffons qu'ils appelaient couvertures, fronçant les sourcils. Plongée dans un abime sans fin, un monde de rêves où se mêlaient le tourbillon de dîners où un jeune homme déposait un baiser mouillé sur ma main, des visages travestis aux dents longues et des yeux injectés de sang qui raillaient ma toilette. Changement de décors. Une ruelle déserte, un brouillard glacé qui s’échappe des rigoles où coule un liquide suspect. Des pas pressés derrière moi, je cours mais déjà trop tard, je trébuche. Nouvelle image. Les pleurs étouffés de ma mère à présent, le regard vide de mon père. Puis plus rien, juste un long et effroyable tunnel sans fin dans lequel je tombais. Plus vite, toujours plus vite. Je criais mais aucun son ne sortait de ma bouche. Puis, au loin, les premiers gémissements. D’abord timides, comme happés par l’infini ténèbres qui continuait de m’engloutir. Mais la peur que je ressentais se dissipait peu à peu, ma concentration restée fixe sur cette plainte qui se frayait un chemin jusqu’à moi, mutant bientôt en véritables cris de douleur. Je tendais les mains en direction de la déchirure, mais je ne voyais rien. S’amplifiant, l’agonie venait se greffer à mon cœur soudain glacé, l’étreignant jusqu’à ce que je sente les premières gouttes de sang s’épancher sur les os de ma cage thoracique. Et dans un dernier cri, je me réveillais. « AH ! » Le souffle court, la gorge sèche, je cherchais des yeux une lumière rassurante. Celle de la bougie à demi éteinte projetait un faible rayon de lumière sur le sol de pierres dallées. Passant une main glacée sur mon front tremblant, je fermais un instant les yeux. Je cauchemardais de plus en plus souvent, et la fatigue se lisait sur mon visage malgré la poudre et le phare à joue dont j’usais à profusion pour me donner un semblant de sérénité. Dehors, je distinguais le jappement d’un chien. J’ouvrais alors les yeux. Secouant la tête d’un air agacé pour chasser les noires idées de ma tête, je glissais mes pieds dans mes souliers glacés et, m’enveloppant d’un châle, délaissais mon lit. J’avais soif. Je traversais la pièce exigüe et me versait, la main encore tremblante, un peu d'eau dans un gobelet d'éteint que je bu en deux longues gorgées. Le silence de la nuit s'installa à nouveau, me permettant de retrouver mes esprits et de penser brusquement à ma mère. Que restait-il aujourd'hui d'elle, et où se trouvait-elle ? Les dernières années avant mon entrée à la Cour, le mariage de mes parents sombrait ; rongés, l'une par ses rêves de pouvoir laissés aux mains des partis pro-écossais, l'autre par ses différentes maîtresses venues lui changer les idées face à une épouse dont il craignait qu'elle ne veuille placer les intérêts anglais sur le trône. Aussi, l'annonce de leur séparation ne fut pour moi qu'une vague surprise - le Pape ayant lui-même consenti à la requête. A présent contrainte de batailler pour ce qui lui était dû, et pour ramener à la concorde deux grandes nations qu'elle avait tant aimées... qu'avait-elle à faire de sa fille, emprisonnée ? « Mylady ? » Je sursautais si fort que le gobelet que je venais de remplir à nouveau me glissa des mains dans un vacarme assourdissant. Etouffant un juron, je me retournais et mangeait les quelques mètres carrés qui me séparaient de la lucarne. Derrière la porte , ses frêles mains cachées sous des mitaines rouge vif, se tenait la vieille Ada. Ma nourrice, ma gouvernante, mon âme damnée qui avait suivi tous mes premiers pas et mon avancée à la Cour. Je laissais alors échapper un soupir de soulagement et tendais une main qui ne passerait pas les barreaux, comme pour pouvoir toucher sa peau ridée par le temps. « Tu m’as fait peur ! Je n’arrive pas à dormir. Que fais-tu ici, qui t'as laissé passé ? »Pour toute réponse, elle secoua la tête. Un silence s'installa alors entre nous ; du coin de l'œil, j'observais celle qui en l’espace de quelques mois, était devenue ma seconde mère. Depuis mon enfermement à la Tour, il n s'était écoulé un jour sans qu'elle n'use de tous les stratagèmes pour venir me voir et m'apporter les nouvelles, bien que trop souvent, elle ne disait rien mais je savais qu’elle était en peine. Après tout, c'était elle qui m'avait à maintes reprises suppliées d'arrêter les folies qui m'avaient jetées en prison. A chaque fois, j'avais catégoriquement refusé, et il semblait alors que plus jamais elle ne me ferait entendre raison. « Mylady... il est encore temps... De grâce, implorez le pardon de Sa Majesté votre oncle, et il pourrait... » Sa voix était pleine de désarroi, mais son regard se plantait dans le mien comme l'on cloua au pilori le Christ. Instantanément, je me raidis. « Tu sais que c'est impossible... et le Roi n'est pas un bon samaritain. » Ada secoua ses boucles blanches, au bord des larmes. « Pourquoi ? Pourquoi vous obstinez-vous ? »« J'ai prêté serment, Ada. Nous nous sommes promis tous deux de rester fidèles, l'un à l'autre. Rompre ce serment, ce serait me damner... » Très droite, le regard soudain lointain, je sentais que les larmes me venaient et pourtant, mes yeux restaient sec à m’en faire mal. Je fixais la vieille femme d’un regard que je voulais convaincant et perçant. Pour la faire taire. Ce qu’elle disait n’avait pas de sens, un rien insultant même. Comment osait-elle insinuer une telle trahison, moi qui était de haut rang alors qu'elle n'était que la simple fille du maraicher qui s'occupait de faire fructifier les terres de mon père ? « Je ne voulais pas vous offenser, Mylady. Mais risquer votre vie pour lui, un Howard... »« TAIS-TOI, NE ME PARLE PAS DE LUI ! Vas-t'en ! Hors de ma vue ! SORS ! » J’avais crié à m’en faire exploser les poumons. Les mains crispées en poings frappant contre la porte de ma geôle, la tête baissée, je cachais mon visage que je sentais rougir. Dehors, le vent commença à hurler. Un long moment de silence. Puis, j’entendis des pas dans le couloir, et des gardes s'emparèrent de la vieille femme. « Holà, la vieille, qu'est-ce que tu fabriques ici ? Il est formellement interdit de parler à la catin ! Allez, dehors, laisse la pleurer son traitre ! »
chapter 3. a woman in exile
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Eté 1539 à Hiver 1541 † L'homme de ma vie, le seul que j'ai aimé d'un amour profond, sincère et dévastateur à la fois - Thomas Howard - mourut le 31 octobre 1537, des suites d’un choléra lent et douloureux. Une mort généralement réservée aux rébus de la société, aux mécréants qui sillonnent les mauvaises rues de Londres avec leurs loques rongeant la putridité ambiante. Mais Thomas était noble, d'une grande famille et le propre cousin de la reine Anne, ma maîtresse. Si ce n'était été pour lui, j'aurais ouvertement détesté ma tante par alliance. Mais il est des choses que l'on apprend vite à la Cour, et l'un des derniers conseils de ma mère avait été : "A la Cour, ma fille, le plus important n'est pas de savoir parler mais d'apprendre à se taire." Alors je m'étais tue, ravalant déjà les premiers excès de colère contre mon royal oncle qui avait sans ménagement répudié une femme aimée du peuple et de la noblesse comme un ange descendu des cieux. Naturellement, je n'ai jamais revu Catherine d'Aragon. UC
Dernière édition par Margareth Douglas le Ven 12 Sep - 11:11, édité 21 fois
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mar 26 Aoû - 23:58
Hann ** Margareth Bienvenue sur TTB, super choix de personnage
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 6:14
Welcome **
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 7:47
Bienvenue sur le forum !^^
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❝ Elizabeth Tudor ❞
Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
♕ Métier : Princesse d'Angleterre ♕ Age : 25 ans ♕ Religion : Celle que me dictera ma souveraine. ♕ L'avatar a été fait par : fassophy ♕ Mon nombre de messages est : 3524 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 11 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 11/09/2012 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya Cavendish - Constance Bennet - Edward Seymour
Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 9:19
MARGARETH Bienvenue sur TTB, si tu as des questions surtout n'hésites pas à venir me voir Bon courage pour la rédaction de ta fiche
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 10:06
Bienvenue sur TTB Bonne chance pour la rédaction de ta fiche.
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 11:05
Merci à tous pour votre accueil, ça fait toujours tellement plaisir
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 11:29
Bienvenue sur TTB, si tu as la moindre question surtout n'hésite pas !
Bon courage pour ta fiche !
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❝ Katherine Grey ❞
La Famille Royale
♕ Métier : Lady Katherine Grey, potentielle héritière de la couronne d'Angleterre ♕ Age : 17 années ♕ Religion : Protestante ♕ L'avatar a été fait par : zuz, tumblr & .TITANIUMWAY ♕ Mon nombre de messages est : 563 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 45 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 05/10/2013 ♕ Mon pseudo web est : Eris
Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 12:02
Bienvenue sur le forum Excellent choix de PV, j'ai hâte de voir la suite de ta fiche
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❝ Lavinia Tyburn ❞
♌ the lioness still has claws
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 12:21
Margareth *_____* Bienvenue sur TTB !
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 16:44
Merci à vous trois !
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❝ William Cavendish ❞
♱ all we need is faith ⚔
♕ Métier : duc de Devonshire ♕ Age : 42 hivers, un âge bien avancé. ♕ Religion : catholique aux yeux de tous, mais a toujours eu un coeur protestant. ♕ L'avatar a été fait par : swan (avatar) / ASTRA (signature) (& BONNIE pour les icons) ♕ Mon nombre de messages est : 2192 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 5 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 26/02/2014 ♕ Mon pseudo web est : proserpina ♕ Mes autres visages : George Hastings
Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 20:06
hooo quel excellent choix de PV !! bienvenue avec la magnifique Charlize !
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 27 Aoû - 21:19
Bienvenue. Bonne chance pour ta fiche. Ce perso est génial.
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❝ Invité ❞
Invité
Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Jeu 28 Aoû - 12:46
Charliiiiize Excellent choix, je suis contente de pouvoir te souhaiter la bienvenue ici Bonne chance pour ta fiche
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Jeu 28 Aoû - 15:15
Bienvenue à toi, même si je pense que tu as commencé ta fiche avant moi.
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Jeu 28 Aoû - 19:15
Merci, Anne !
Effectivement, mais j'ai toujours été particulièrement lente dans les présentations
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Ven 29 Aoû - 12:45
Prends le temps qu'il te faut
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Ven 29 Aoû - 16:48
Merci Rosemary, je veux faire un truc bien donc du coup ben j'ai tendance à laisser le temps au temps
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Ven 29 Aoû - 17:20
Y'a pas de souci **
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Sam 30 Aoû - 9:43
Wahou !! J'avais tellement hâte que Margareth soit prise, car c'est vraiment un super PV !!
Bienvenue sur TTB & Bon courage pour l'écriture de ta fiche J'espère que tu te plairas parmi nous et qu'on se trouvera un super lien.
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mar 23 Sep - 19:08
Tout va bien Margareth ?
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 24 Sep - 8:02
Tout va bien, et je ne suis pas venue pour partir
Mais la partie sur l'exil est la plus difficile à écrire, et comme je ne veux pas bâcler en rendant un truc historiquement faux, je prends un peu plus de temps que prévu
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❝ Invité ❞
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Mer 24 Sep - 13:34
Pas de souci, si tu as besoin d'aide pour un détail ou quelque chose n'hésites pas à demander surtout Je m'assurais que tu étais toujours dans le coin
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❝ William Cavendish ❞
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Sujet: Re: Margareth Douglas † once, upon a dream Dim 26 Oct - 18:14
Fiche Hors Délai.
Coucou
Où en es-tu de ta fiche ? Tu as dépassé le temps convenue pour faire ta fiche qui est de 10 jours. As-tu besoin d'un délai ? D'un coup de main ? Je te laisse jusqu'au dimanche 2 novembre pour montrer signe de vie et que tu es toujours motivé par TTB. Si besoin n'hésites pas à demander un délai supplémentaire pour continuer ta fiche. Si dans une semaine, nous n'avons aucunes nouvelles de ta part, ta fiche sera archivée et ton compte supprimé.
Merci de ta compréhension, n'hésites pas si tu as des questions à poser ! A bientôt