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Sujet: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Lun 14 Juil - 10:07
Les souvenirs du passé.
Henry VIII était maintenant mort et enterré, la fin d'un règne, le début d'un autre. En ce temps de transition, Elizabeth Tudor était sous la bonne garde de sa belle-mère Catherine Parr et de son compagnon Thomas Seymour. Vêtue de noir, la jolie rousse voyait de plus en plus l'homme s'introduire dans sa chambre, pour la toucher, parfois seul ou en compagnie de Catherine. La honte étreignait la jeune fille, qui gardait pour elle les agissements du couple. Catherine Parr était accueillante et dans sa résidence à Chelsea, elle avait aussi accueilli Elizabeth Clinton, veuve et vêtue de noir elle aussi. Les deux Elizabeth se connaissaient déjà puisque lady Clinton avait fait partie de la maison de la petite Tudor, quand elle était encore une fillette. Les années avaient passé, mais l'affection qu'elles avaient l'une pour l'autre ne s'était jamais tarie. Seule dans les jardins, les deux jeunes femmes peuvent parler en toute liberté et il se pourrait bien que quelques secrets soient révélés à ce moment-là.
Le défi ♠ Voilà la base de votre défi, vous pouvez RP à partir de maintenant comme vous le souhaitez, le PNJ ne viendra pas vous embêter. Bon souvenir.
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Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Jeu 17 Juil - 17:59
Mon cœur est brisé en milles morceaux, la tristesse me submerge. Le deuil m’accable … Depuis quelques temps, j’ai vécu plusieurs malheurs dont mes deux enfants sont morts en bas âge, je ne les verrais jamais grandir …. La faute de leur morte incombe à ce médecin que je n’aimais point, Anthony le voulait comme médecin pour eux or il est incompétent. Et mes enfants sont morts de cette maladie qu’on ne peut soigner. Si seulement, mon doux Anthony m’avait écouté, Richard et Edward seraient encore en vie … Mais, hélas, il ne m’a pas écouté et ils sont morts. Que dire de plus ? Que j’aurais préféré mourir à ma place que de les voir mourir. Un enfant ne doit pas mourir avant sa mère, ce n’est pas logique. Mais Dieu a décidé de les ramener à lui. Je pense souvent à mes enfants, il n’y a pas une minute où je ne pense pas à eux. J’aurais pensé qu’après la mort de mes enfants, mon époux ne meurt pas. Or, le destin a décidé de me le retiré. Il est mort depuis quelques semaines, et pourtant, je n’avais pas réalisé qu’il est mort. C’est comme un rêve. Je me rappelle de sa tendresse, de sa gentillesse. Je marche dans les jardins de Chelsea Manor, vêtue de noire. Pourquoi suis-je ici ? Catherine Parr m’a recueillit et j’habite depuis peu chez elle, quand le temps du deuil sera fini, je pourrais la quitter. Dans mon malheur, j’ai retrouvé Elizabeth Tudor, fille du feu roi Henry VIII et d’Anne Boleyn. Cette dernière est aussi en deuil, elle a perdu son père. Peut-être que je la retrouverais dans les jardins ? Nous pourrions parler et converser. J’ai connu Elizabeth depuis sa prime enfance. En effet, je n’avais que six printemps quand je me rendis en Angleterre pour être dans la maisonnée d’Elizabeth. Je l’ai toujours considéré comme une sœur, une personne que je dois protéger. Elizabeth Tudor ressemble beaucoup à son père, elle a cette chevelure rousse. Une si belle princesse. Qui va devenir le Monarque d’Angleterre ? C’est le Prince Edward qui sera couronné roi. Il est le fils d’Henry VIII et de Jeanne Seymour. Je me rappelle très peu des anciennes femmes d’Henry, j’ai connu surtout Catherine Parr. Je respire l’air dans les jardins, il est couvert de neige. Une précieuse couche blanche sur le sol. Une idée me vient, celle de construire un château en neige. Je m’accroupis dans la neige et je commence ma bâtisse avec mes mains gantées. D’ailleurs, je m’étonne qu’en Mars, la neige soit parsemée sur notre territoire anglais. J’entends des bruits et je me retourne, c’est Elizabeth. Je me relève, je lui souris. Je regarde mon château de neige que j’ai construit, un peu fière de moi. Ce château me rappelle le château de mon enfance, celui que je suis née et celui que j’ai dû quitter pour entrer dans la maisonnée d’Elizabeth. Je l’observe.
Elizabeth – Bonjour Elizabeth, est-ce que vous aimerez construire avec moi des châteaux de neige ou un bonhomme de neige ? Lui dis-je avec une voix douce.
Je n’avais que vingt-un ans et je garde l’espièglerie d’un enfant. Pendant la construction de mon château de neige, j’ai oublié un instant le sort qu’on m’avait fait. Je n’étais plus une veuve ni une mère. Juste une femme qui voulait ne s’amuser rien qu’un instant. Je me demande ce que la jeune rousse va me dire. Sera-t-elle d’accord d’accepter ceci ? J’espère que si c’est le cas, personne ne viendra perturber notre moment de tranquillité, surtout Thomas Seymour, frère de la feue reine Jeanne Seymour.
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❝ Elizabeth Tudor ❞
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Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Mar 22 Juil - 22:25
Les morts de nos vies.
Il était mort. Le roi était mort, s’éteignant en compagnie de ses serviteurs, dans son imposant lit, par une nuit de janvier. Il avait renvoyé sa famille, disant adieu à tout le monde, sachant qu’il allait mourir prochainement. Ce jour avait été éprouvant pour tous, pour Edward qui comprenait maintenant l’importance de sa tâche, pour Catherine Parr, la reine, qui se voyait à nouveau libre. Pour Mary, la fille ainée, qui perdait son père. Tous avaient pleuré ce jour-là, sauf Elizabeth Tudor. Elle s’était tenue droite, répondant poliment aux dernières recommandations de son père, qui la regardait à peine. Henry VIII n’avait jamais osé les gestes d’amour avec sa seconde fille, celle dont il avait tué la mère. Elizabeth le lui rendait bien, même à l’âge de treize ans, elle se comportait d’une grande politesse avec lui, ne faisant aucun faux pas. Elle avait toujours été parfaite, froide, intelligente, sans amour pour cet homme qui l’avait fait souffert. Cependant, malgré sa colère envers son père, Elizabeth l’avait toujours profondément admiré. Henry VIII avait été un homme puissant, il avait été celui, qui avait su dire non au pape, pour instaurer une réforme brillante de la religion. Le voilà alors chef de l’Eglise d’Angleterre, titre qu’il allait maintenant transmettre à son jeune fils Edward. Désormais le roi Edward VI.
Après la mort du roi son père, Elizabeth avait été demandé par la reine douairière Catherine Parr et par son nouve mari Thomas Seymour. La jeune fille vivait maintenant chez eux, dans une harmonie familiale, entourée d’une femme qu’elle adorait, mais aussi par un homme qu’elle redoutait. Seymour lui avait déjà fait plusieurs propositions incongrues, il se rendait souvent dans sa chambre, alors qu’elle s’habillait, ou quand elle dormait encore. Une fois, l’homme s’était même glissé dans son lit, ce qui faisait frissonner la jeune femme. Pour le moment, Elizabeth n’en avait jamais parlé à personne, mais elle soupçonnait son ancienne belle-mère d’être au courant de ces histoires. Seymour lui faisait peur, et si un jour, il allait beaucoup plus loin ? Ce jour ne devait pas arriver, mais la jeune femme ne voulait pas quitter la seule famille qui lui restait : Catherine Parr. En cette année de deuil, la neige semblait perdurer sur l’Angleterre, comme si le ciel, de glace, pleurait toujours son roi défunt. Edward avait été couronné le 20 février, l’évènement avait été joyeux, surtout pour son oncle Edward Seymour, qui était le Lord Protecteur du royaume. Elizabeth se souvenait encore du comportement exécrable de l’épouse de ce dernier, Anne Seymour, cette dernière avait voulu dominer tout le monde, en passant de la reine douairière, jusqu’aux princesses. Cependant, elle n’avait rien obtenu, ni les bijoux de la couronne, ni la préséance sur l’ancienne reine et ses belles-filles. Ces évènements, Elizabeth les avait rapporté à sa cousine Catherine Carey, sa confidente, tout comme son autre cousine Anne Stafford. Ses cousins Carey et Stafford étaient les derniers liens qu’elle possédait avec la famille de sa mère et surtout ils étaient les seuls à lui procurer un véritable amour familial.
En ce jour de mars 1547, Elizabeth se trouvait au dehors, admirant la neige sur le sol, amusant son chien avec, qui ne cessait de courir dans tous les sens. Parfois un flocon tombé des arbres et comme un petit fou, l’animal essayait de l’attraper. Alors qu’elle se promenait dans les jardins, elle finit par retrouver Elizabeth Clinton, qui désormais veuve, avait été invité par Catherine Parr, pour se consoler de son chagrin. Elizabeth connaissait cette femme depuis sa tendre enfance, puisque la belle irlandaise faisait partie de sa maisonnée. La revoir lui réchauffait le cœur, surtout qu’Elizabeth avait toujours été des plus gentilles avec elle, même quand elle était entrée en disgrâce. Quand elle la vit, lady Clinton lui proposa aussitôt de la rejoindre pour faire des châteaux de neige ou un bonhomme. Heureuse de pouvoir trouver une distraction, Elizabeth accepta aussitôt la proposition.
« Cela sera avec plaisir, ma lady. » Répondit la jeune femme tout en la rejoignant. Mais aussitôt, son chien commença à faire des bons dans tous les sens et ce jeune maladroit ne fit pas attention au château qu’Elizabeth avait déjà construit. « Oh non, Clifford vient ici tout de suite. Je suis désolé Elizabeth, il est jeune et ne fait que des bêtises en ce moment. » S’excusa la jeune Elizabeth.
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Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Mer 23 Juil - 21:12
Oublier le passé pour mieux vivre le présent est très difficile, surtout pour la perte d’un proche. On dit qu’on est bavard lors d’un défunt auquel on n’est point proche mais dès qu’il s’agit des nôtres, nous sommes muets comme des carpes. Il parait qu’il y a plusieurs étapes pour surmonter le deuil, je n’ai pas surmonté le premier. Je suis toujours sous le choc d’avoir perdu mes enfants et mon époux. Ils ne méritaient pas ce destin. J’aurai pu mettre en doute mes sentiments à l’égard de notre foi mais je reste accrochée à mes croyances, comme un arbre qui reste enracinée dans ses racines. Enfin bref, je suis dans les jardins de la demeure de Catherine Parr, dernière épouse du feu Roi. Elle n’a pas donné d’enfant à son feu époux. J’apprécie beaucoup Catherine. De plus, c’est avec joie que j’ai retrouvé Elizabeth Tudor, mon homologue. Cette dernière a perdu son père au début de l’année. Pauvre petite princesse. J’ai toujours appréciée cette princesse. Princesse de mon cœur, je sais qu’un jour, elle accomplira des grandes choses. Pour l’instant, l’Angleterre est gouvernée par le fils d’Henry VIII, Edward. Un jeune prince balancé dans la jungle. J’espère qu’il arrivera à gouverner le pays et qu’il soit un autre Roi que son père. Enfin, moins sanguinaire et avide d’exécution. Je ne devrais pas penser ainsi de notre ancien Roi. Il a tué beaucoup de monde sur l’échafaud à commencer par des membres de sa famille, comme la mère d’Elizabeth. Je construis un château de neige, un qui me rappelle ma tendre enfance. Oh enfance joyeuse ! Enfance de bonheur … Puis, quelqu’un vient, il s’agit de la princesse. Je lui demande si elle désire construire des châteaux de neige ou un bonhomme de neige. Je garde en moi, ce côté enfantin malgré que j’ai enfanté et que je sois devenue une femme.
Elizabeth Tudor - Cela sera avec plaisir, ma lady. Or, le chien de la Princesse a cassé le château. Oh non, Clifford vient ici tout de suite. Je suis désolé Elizabeth, il est jeune et ne fait que des bêtises en ce moment. Elizabeth - Ce n’est rien, ma lady. On va construire notre propre château ? Et puis après tout, ce château évoquait mon passé, maintenant, je suis ici. Lui-dis-je d’une toute petite voix.
Je l’observe. Elle a tellement changé. Tellement grandi. Elle est la digne fille d’Henry VIII et de sa mère. Mais, ils ne seront plus là pour la voir grandir, ni la voir se marier ou avoir des enfants. Mais, je fais la promesse de la voir grandir. Je veux assister à ces nouveaux pas. Etre là pour elle. Une sorte de grande sœur veillant sur sa petite sœur. Je prépare des petites boules de neige et je la regarde avec une certaine malice.
Elizabeth - J’ai peut-être une idée … Je lui accorde un petit sourire. Je touche un peu de la neige et je forme une boule de neige et je lui lance sur elle. Est-ce que vous rappelez nos jeux d’enfant lors de nos hivers avec Thomas ?
En parlant de Thomas, je baisse ma tête. Il faut dire que j’avais eu toujours des sentiments pour lui. Mince, c’est mal de penser à un amour de jeunesse alors que je suis en deuil de mon époux. Je me relève la tête en espérant qu’Elizabeth n’a pas compris pourquoi je baisse la tête ni qu’elle me demande pourquoi je l’ai baissé, surtout que je suis honteuse. Je fais un petit sourire, le même que je lui faisais quand elle n’était qu’une petite fille. Qu’allons-nous faire maintenant ?
Elizabeth – Que voulez faire ma Lady ?
De la neige tombe sur nous. Je souris à Elizabeth et je m’abaisse pour caresser son petit chien. Allons jouer à la boule de neige ? Ou faire des bonhommes de neige. Mystère.
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Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Mer 30 Juil - 20:54
Les morts de nos vies.
Elizabeth Tudor était désormais une orpheline et maintenant, son sort ne dépendait plus de son père, mais de la volonté de tout un état et du gouvernement anglais. En tant que princesse anglaise, elle ne pouvait plus décider de rien, ni de sa destinée et encore moins de son futur mari. Jamais elle n’avait eu le choix de quelque chose et comme elle pouvait le voir, cela ne changerait jamais. Etre chez Catherine Parr était un simple passage dans sa nouvelle vie, la reine douairière avait beaucoup pris soin d’elle, depuis son arrivée dans sa vie et elle avait accordé de l’attachement à chacun des enfants du roi. Elizabeth avait toujours reçu une attention particulière, puisqu’elle était la fille d’Anne Boleyn, celle qui a incité à la Réforme. D’ailleurs, la jeune femme avait été éduquée en ce sens, recevant de nombreux livres et des précepteurs réformés. Elle avait toujours aimé Catherine, la voyant comme la mère qu’elle n’avait jamais eu, mais depuis la mort de son père, quelque chose avait changé et les ambitions de la femme commençaient de plus en plus à s’affirmer. Elizabeth avait peur, elle craignait qu’une tierce personne souhaite prendre le contrôle de sa vie, pour la marier de force et ainsi prendre le contrôle sur l’Angleterre. Elle n’était qu’une jeune fille, elle n’avait que quatorze ans et cette existence incertaine la faisait frémir. Cependant, dans le deuil, elle retrouvait une bonne amie, Elizabeth Clinton, qui l’avait autrefois accompagné durant son enfance et qu’elle avait, par la suite, revu de nombreuses fois à la cour. Son amie était elle aussi en deuil, puisqu’elle venait de perdre son mari. La jolie rousse en était désolée pour elle et elle espérait que la belle irlandaise retrouve vite le bonheur. L’ambiance ne devait pas être amusante pour Catherine Parr qui elle aussi était désormais veuve, mais dans son malheur, elle pouvait maintenant aimer Thomas Seymour, celui qui avait toujours fait battre son cœur. Même si Elizabeth détestait cet homme, elle était heureuse pour Catherine, qui n’avait pas dû avoir, tous les jours, l’existence facile avec son père. Lady Clinton semblait avoir retrouvée un peu de réconfort avec cette neige, elle avait construit un château avec celle-ci, édifice que le chien de la jeune fille cassa, en se jetant dessus. Elizabeth se confondit en excuse auprès de la lady, mais cette dernière ne s’en offusqua pas. La jolie rousse était pâle, sa peau semblable à la neige, mais ce n’était pas pour autant qu’elle était malade, non, mais elle se sentait mal envers Elizabeth, puisqu’elle ne savait pas quoi faire. Elle avait eu très peu de loisirs au cours de sa vie et là, la mort de son père avait fait ressurgir de mauvaises pensées. Pourtant, elle se ressaisit bien vite, surtout quand la blonde, lui demanda si elle se souvenait des jeux de leur enfance.
« Oui, même si ces moments furent courts, ils restent pour moi de bons souvenirs. » Souriait poliment Elizabeth, tout en restant modeste et polie, comme on lui avait toujours inculqué. « Peut-être pourrions-nous construire le château d’Hatfield, c’est là-bas que je garde mes plus beaux souvenirs, que cela soit avec vous et Thomas. » Proposa la jeune fille, tout en choisissant un lieu que l’irlandaise connaissait elle aussi, pour y avoir vécu durant une partie de sa jeunesse.
La neige tombait sur eux et cette année, elle était bien tardive, comme si le ciel regrettait la mort d’Henry le Huitième. La jeune fille attacha la laisse de son petit chien, à un petit arbuste et elle mit les genoux dans la neige pour commencer la réalisation de son château. Elizabeth entreprit de réaliser la première tour.
« Elizabeth, est-ce que vous regrettez votre enfance ? » Demanda Elizabeth, tout en étant absorbée par ses travaux.
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Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Lun 11 Aoû - 22:42
Hier ne sera plus, aujourd’hui n’est point là et demain n’est pas encore arrivé. Hier, nous étions heureuses, aujourd’hui nous sommes tristes et détruite. Quant à demain, on ne sait pas. Tout peut arriver. Quelque chose pour nous rendre heureuse ou à contrario, nous rendre malheureuses. Le destin est ainsi … Difficile. Il n’est point aisé pour les nobles et encore moins pour les pauvres. Mais, je pense que dans chaque vie, on a des moments de bonheurs comme des malheurs. Bref, aujourd’hui est un autre jour. Je construis un château de neige évoquant mon passé. La Princesse Elizabeth arrive et son chien détruit le palais. Je ne suis pas contrarié. Je demande à la jeune rousse si elle se rappelle de nos jeux d’enfances. Ah l’enfance, une époque bénie des dieux … Une enfance dorée et auréolée de bonheur. Mais, elle a pris fin comme toutes choses. Il y a un cycle dans la vie et on doit l’emprunter malgré nous.
Elizabeth Tudor - Oui, même si ces moments furent courts, ils restent pour moi de bons souvenirs. Peut-être pourrions-nous construire le château d’Hatfield, c’est là-bas que je garde mes plus beaux souvenirs, que cela soit avec vous et Thomas. Elizabeth - Les miens aussi. Oui ! On peut faire ça ! Un jour, nous pourrions demander à Thomas de nous rejoindre si Lady Catherine Parr et Milord Seymour sont d’accord ? J’en suis sûre que sa compagnie pourra nous donner de la joie !
La neige tombe sur nous, la princesse attache le chien pour pas qu’il détruit nos merveilles. Ce château sera une des merveilles du monde. Enfin, je pense. Je la regarde. Je me mets à genoux après la princesse. Je prends une boule dans mes mains, je ne touche pas le froid car mes mains sont gantés. Je ne pourrais pas attraper une maladie, enfin pas de cette façon en tous cas. Je vois la princesse construire une tour. Je fais de même.
Elizabeth Tudor - Elizabeth, est-ce que vous regrettez votre enfance ? Elizabeth – Je regrette mon pays l’Irlande, j’aurais tant aimé le connaître davantage. Et, grandir avec ma fratrie mais j’ai été élevée avec vous et cela m’est chère. J’ai adoré nos moments dans notre enfance surtout nos jeux ! Comme la construction de ces châteaux mais également quand nous faisons des courses. J’aurais tellement aimé rester une enfant pour goûter ces plaisirs de notre enfance, et vous Elizabeth ?
Je continue de construire les tours. Je me lève, la neige continue de tomber sur nous. Un paysage magnifique, il est rare en effet qu’en ce mois de mars, il neige. Le vent nous caresse la peau, je souris à la princesse et je regarde notre travail.
Elizabeth – Pour faire la porte d’entrée, on peut prendre du bout de bois ?
Je la regarde, mon ventre grogne. Je pose ma main sur mon ventre plus ou moins plat, ce ventre qui a porté deux enfants et mis deux fils au monde. Je lui souris, je regarde la jeune princesse, elle ressemble tellement à sa mère.
Elizabeth – Excusez-moi, j’ai faim. Pouvons-nous manger un met après la construction de notre château ? Princesse, puis-je vous dire quelque chose ? Je n’ose pas vous le dire. J’ai si peur.
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Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Dim 17 Aoû - 12:43
Les morts de nos vies.
Le temps des poupées était terminé, elle n’était plus une petite fille depuis bien longtemps. Elizabeth était jeune, mais elle connaissait ses devoirs et à l’âge de treize ans, elle pouvait très bien devenir l’épouse d’un homme. Elle était une fille de l’Angleterre, sous l’autorité de son frère, mais surtout du Lord Protecteur Edward Seymour. Sous l’emprise des hommes, elle n’avait le choix de rien, elle devait simplement subir. Elle n’avait jamais eu de réels projets de mariage, même du temps de son père, qui ne s’était jamais résolu à vouloir marier cette fille qu’il pensait bâtarde. Mary avait connu le même sort et à un âge si avancé, elle n’était toujours pas mariée. Qu’allait faire Seymour d’elle ? La marier au plus offrant ou bien la laisser en paix, pour qu’elle puisse jouir enfin d’une vie normale. Toutefois, Elizabeth ne s’imaginait pas vivre en paix, son nom et son rang était bien trop tumultueux et même à treize ans, elle connaissait les enjeux auxquels, elle allait devoir faire face. Elle était une princesse, la sœur du roi et sa vie serait consacrée à servir son souverain, son cher petit Edward. Pauvre enfant, il possédait maintenant un lourd fardeau sur ses épaules et la jeune femme aurait aimé être là pour pouvoir le soutenir, mais on le lui refusait. Son exil chez Catherine Parr exprimait bien cette envie de la cour, de vouloir l’éloigner de tout. Elle n’était pas la bienvenue et on lui faisait clairement comprendre. Toute sa jeunesse, elle avait porté sur ses épaules le fardeau du passé, la haine envers sa mère, la colère de tout un peuple. Si elle voulait survivre, elle allait devoir se faire aimer.
« Thomas doit être occupé maintenant, il devient un homme, il ne doit plus avoir le temps pour jouer. » Répondit la jeune fille avec une incroyable sagesse.
On lui avait appris tout cela, les jeunes garçons devenaient des hommes bien vite et les jeunes filles devaient apprendre à être des femmes très tôt. Apprendre, s’entraîner, le combat, la couture, voilà des activités que les enfants devaient vite assimiler, pour le bonheur de leur famille. Elizabeth avait appris très tôt, les langues, elle en connaissait déjà tellement, le latin, le français, l’espagnol, mais elle avait pour ambition d’en apprendre d’autres. La lecture, l’écriture, la théologie. Ses cours étaient divers et variés, une instruction digne d’une reine, chose qu’elle ne serait sûrement jamais. Elizabeth Clinton était née bien loin d’ici, en Irlande, sa terre, qu’elle n’avait pas dû voir depuis bien longtemps. La jeune Elizabeth savait qu’elle ne pourrait jamais quitter l’Angleterre, elle aimait trop cette terre et elle préférerait mourir, plutôt que de partir, en raison d’un mariage. Aurait-elle aimé rester une enfant ? Elizabeth ne le savait pas, elle n’avait jamais aimé cette période de sa vie, une vie brisée par la mort de sa mère et par la haine de son père.
« Même si j’ai aimé tous les bons moments passés, je préfère devenir une adulte et une grande dame. » Souriait-elle affichant clairement son ambition d’être toujours la meilleure.
Le château commençait à se bâtir petit à petit, les tours, les murs, elle s’amusa même à dessiner quelques fenêtres. Elizabeth lui proposa alors de prendre du bois pour pouvoir faire l’entrer, la plus jeune acquiesça et se leva pour chercher du bois adéquat. Elle cassa quelques petites branches d’un arbre et les apporta à son ainée.
« Ceci fera l’affaire je pense. » Souriait Elizabeth, tout en s’agenouilla à nouveau dans la neige. Le ventre de son amie se mit à grogner, exprimant la faim qu’elle devait ressentir. « Oui, je ne vais pas vous laisser affamer. » Riait la jolie rousse, puis elle répondit à la question qu’elle venait de lui poser. « Allez-y Elizabeth. » Encouragea la jeune fille.
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Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Mer 1 Oct - 18:59
La mort nous a pris des personnes qui nous sont chers, la jeune rousse a perdu son père tandis que moi, je n’ai plus d’époux ni d’enfants. Nous sommes seules dans cette maison, mais, les beaux jours reviendront ensoleiller nos cœurs. Je l’espère. Mais avant, il faudra pleurer nos disparus et panser nos blessures de guerre. Le destin est cruel, tellement cruel. Nous discutons avec la princesse sur notre passé, nos jeux d’enfants. Ah l’enfance, passé lointain. J’ai deux enfances, celle de chez moi, en Irlande avec ma famille et celle que j’ai passé ici depuis que j’étais introduite dans le personnel de la jeune rousse, la fille d’Henry VIII et de sa femme, Anne Boleyn, celle qu’on a décapité. J’étais trop jeune à cette époque, mais Elizabeth également. Elle n’a jamais connu sa mère, la cours peut circuler encore des rumeurs sur sa mère. Pauvre enfant, les enfants d’Henry ont vécu des destins tristes et malheureux … Je pense à notre roi Edward, lui, il n’a pas connu sa mère, celle-ci est morte en couche. La princesse parle de Thomas et que ce dernier doit être occupé, il est vrai. Les garçons ne restent pas longtemps avec les femmes. Nous parlons, nous construisons notre petit château de neige, en espérant que personne ne pourrait le détruire après que la jeune rousse ait attaché son petit chien. La princesse me demande si je regrette mon enfance en Irlande, je lui réponds et je lui pose la même question.
Elizabeth Tudor – Même si j’ai aimé tous les bons moments passés, je préfère devenir une adulte et une grande dame Elizabeth - Et vous serez une grande dame, Elizabeth. J’en suis sûre.
Ma fidélité est sans borne pour cette princesse que je considère comme une sœur, une alliée. Je serais prête à tout pour elle. Je sentais que cette princesse maudite allait changer notre monde, serait-elle une Reine ? Peut-être, mais, elle ne pourra pas devenir Reine d’Angleterre, il s’agit de son frère, Edward qui gouverne sauf si ce chétif enfant vient à mourir, ce que je n’espère pas. Mais Elizabeth, cette princesse de la Rose serait en troisième position dans une logique ? Enfin, je ne comprends pas grand-chose à cette langue juridique et pour devenir un prétendant au trône. Je ne suis qu’une noble, née pour servir les Grands de ce monde. Je demande par la suite à ma chère amie de prendre un bout de bois pour faire l’entrée. Par la suite, mon ventre grogne. J’ai si faim ! Mais, ce n’est pas l’heure de manger pour l’instant. Quelle heure est-il ? Je ne sais pas, je lui demande si j’ai l’autorisation de lui dire quelque chose. La jeune rousse casse quelques branches et elle les installe.
Elizabeth Tudor –Oui, je ne vais pas vous laisser affamer dit-elle en riant. Elizabeth - Je vous remercie princesse mais avant d’aller déjeuner, continuions notre œuvre ? Dis-je en répondant à son rire. Elizabeth Tudor – Allez-y Elizabeth. Elizabeth – Je voulais vous dire que je suis fière de vous, Elizabeth. Je vous ai toujours considéré comme une sœur, une personne que je devais protéger. Je veux respecter tout les engagements que j’ai pris en allant ici, à Londres quand on m’a amené pour vous servir. Mes propos sont sans doute mal placés et je m’en excuse. De plus, je voulais vous dire que votre mère serait fière de vous, ainsi que votre père … Je deviens rouge. Je devrais m’arrêter là … Je baisse la tête avec honte. Je me sens idiote Princesse. Je ne devrais pas parler de vos parents et remuer le couteau dans la plaie. Je m’excuse.
Le vent souffle sur nos chevelures, la neige continue de tomber. J’observe le ciel. Anne Boleyn nous regarde-t-elle ? Que pense-t-elle de nous ? Nous qui sont en bas, sur cette terre. Je me tortille les mains, je ne sais quoi faire. J’ai l’impression d’avoir commis un délit. Oh, ciel … Je suis idiote. La neige s’arrête, laissant place à un autre temps, la pluie. Celle-ci dépose ses larmes sur nous, nous allons être trempées. Devais-je intervenir ? Non, c’est la princesse qui doit décider ce qu’on doit faire.
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Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Dim 12 Oct - 22:09
Les morts de nos vies.
La mort avait pris sa mère alors qu’elle n’avait même pas trois ans et voilà qu’elle venait de prendre son père. Lui cet homme si fort, qu’elle avait admiré et détesté à la fois, lui cet homme qui avait souffert de nombreuses années, avant de mourir d’une longue agonie. L’Angleterre l’avait craint, tant il était parvenu à faire souffrir son entourage, jusqu’à ses épouses. Cependant, la crainte, lui avait permis de recevoir la reconnaissance de tous. Si Elizabeth devait souhaiter une chose à son frère, le nouveau roi du pays, il devrait posséder le même charisme que leur terrifiant père. Son père avait pu maintenir dans la peur les nobles, n’hésitant pas à en faire chuter, même les plus grands, il avait tout compris, puisque c’était en maintenant ces nobles dans la peur et en les récompensant, quand il le fallait, qu’il était parvenu là où il le pouvait. Son grand-père avait usé des mêmes artifices. Cependant, aujourd’hui, c’était la noblesse qui avait le pouvoir, en l’image d’Edward Seymour. Il contrôlait le jeune roi, son neveu. Elizabeth ne savait pas ce qu’il allait advenir de son jeune frère, mais cette période de régence ne présageait rien de bon pour le pays, comme à chaque fois dans l’histoire que s’était arrivée. Elle ne devrait pas se préoccuper de tout cela, elle était loin, elle n’avait pas à s’inquiéter et pourtant, le destin de son pays lui tenait à cœur. N’était-elle pas la fille d’Henry VIII et d’Anne Boleyn ? Son destin était lié à l’Angleterre et un jour, elle serait sûrement l’objet de transactions matrimoniales, auprès d’un Anglais ou d’un autre pays étranger. Certains la disaient peut-être bâtarde, mais tous connaissaient la vérité, son père l’avait légitimé à nouveau et cela était la seule preuve de sa noble naissance. Son ancienne dame de compagnie lui confirma, elle serait une grande dame, mais comment le pourrait-elle alors qu’elle n’avait rien, à part le titre de princesse ? Elle ne répondit pas à la jeune femme qui avait une confiance et une admiration aveugle à son encontre. Elle ne savait pas si elle méritait un tel dévouement, mais l’amitié que lui procurait Elizabeth lui apportait du baume au cœur. Cette dernière commençait à avoir faim et la jeune fille lui proposa d’aller se restaurer au château, mais la plus âgée, lui proposa de continuer leur œuvre sur neige.
« Bien sûr. » Disait la jeune fille tout en s’agenouillant dans la neige pour réaliser à l’identique les créneaux du château d’Hatfield. « Ce qui est triste avec la neige, c’est qu’elle est éphémère, comme nos vies à tous. » S’exclama la jolie rousse songeuse, tout en continuant son château. La blonde voulait se confier à elle et Elizabeth l’encouragea en ce sens, pour qu’elle s’exprime sincèrement. Les paroles de la jeune femme troublèrent Elizabeth qui ne savait pas quoi lui répondre, elle ne recevait que très peu de compliment, sauf de la part de Catherine Parr et d’Anne de Clèves, et c’était la première fois qu’une personne en dehors de ses belles-mères lui parlait aussi sincèrement. Elizabeth ne savait pas si elle devait la remercier et surtout si elle devait la croire, quand elle parlait de la fierté de ses parents. Son père, lui, avait toujours été fier que d’une seule personne, son frère Edward, qui était l’unique chose qui avait de l’importance pour lui. Elle, elle n’était rien, à part une porte de sortie, tout comme sa sœur Mary. « Vos paroles me comblent de joie ma lady, mais je ne pense pas les mériter, je n’ai rien accompli jusqu’à aujourd’hui. » Répondit la jeune femme, tout en ancrant ses yeux noirs, dans ceux de la jeune femme. « Par contre, vous devriez éviter de parler de ma mère à partir d’aujourd’hui. » Ses paroles énigmatiques, elle les agrémenta d’un joyeux sourire, qui n’avait rien à faire dans ce cadre. Alors qu’elles terminaient le château, la pluie commença à tomber sur elles, il était temps de rentrer. « Nous devrions rentrer, avant de tomber malade. » Proposa Elizabeth.
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Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Sam 18 Oct - 21:32
Nous continuons de construire notre château de neige, avec la princesse Elizabeth. Tantôt, nous avons évoqué nos enfances passés. Doux moments de notre enfance. La princesse sera une grande dame, c’est son destin d’être meilleure que nous tous. Par la suite, mon cher ventre grogne. Il a faim. C’est si indécent ! La douce rousse me dit qu’elle ne me laissera pas mourir de faim. Cette jeune princesse a des vertus. Elle ne présente aucun vice. Dois-je arrêter de l’idéalisé ? Il est difficile de le faire. Je sais très bien que la Princesse présente des défauts comme tout le monde, je le sais. Je lui souris. Après je lui avoue des secrets avec ces encouragements, comme le faite que ces parents seraient fiers d’elle. Qui ne serait pas fier de cette douce enfant ? De cette jeune fille accomplie et qui maîtrise les rudiments oratoires ? Elizabeth est destinée à un monde meilleur, peut-être sera-t-elle une Reine ou une Impératrice. Je la servirais toujours, qu’importent les sacrifices que je ferais. Je le ferais pour qu’elle soit heureuse. Après mes aveux, je suis nerveuse face à elle. Que va-t-elle dire ? Oh … J’ai peur. Peur qu’elle me rejette. La pluie tombe sur nous, j’attends toujours la réponse de la princesse, en ayant toujours cette peur qui circule dans mes veines. La peur coule dans mes veines sans que je puisse faire quelque chose. Si seulement, je n’étais pas si peureuse … Je n’aurais jamais du lui dire tout ceci. Je baisse les yeux. Elizabeth Tudor - Vos paroles me comblent de joie ma lady, mais je ne pense pas les mériter, je n’ai rien accompli jusqu’à aujourd’hui. Par contre, vous devriez éviter de parler de ma mère à partir d’aujourd’hui. Nous devrions rentrer, avant de tomber malade. Elizabeth – Ils sont mérités Princesse. Je la regarde avec un grand sourire. Je n'ose pas la toucher par peur d'un mouvement de recul, je me contente de la regarder avec bienveillance. Je souris et je plonge mon regard bleu marine vers elle. L’histoire se souviendra de vous. Dis-je avec une pointe de fierté en mettant ma main sur mon coeur. Je m’excuse princesse et j’éviterais d’en parler. Lui dis-je avec un sourire sincère. Je regarde le ciel avec un sourire, il pleut. Vous avez raison, rentrons pour nous mettre à l'abris avant qu'une tempête nous surprend.
Et nous rentrons sous cette pluie si forte. Mais après la pluie, il y a le beau temps. Il faut toujours essayer d’être positif même si cela est difficile. J’observe la maison de Catherine Parr et de son époux, Lord Seymour, je ne l’aime guère ce renard. Il est le frère du feu Jane Seymour, la troisième épouse de Henry VIII, le père de Lady Elizabeth Tudor. Cette maison va-t-elle raisonner de doux rires et des bavardages. Un jour. Quand la douleur ne sera plus, quand elle sera apaisée. Je souris à la princesse, nous arrivons dans la salle à manger, prêtes à manger notre collation. Quel délice après avoir fait notre château de neige. J’espère qu’il ne sera pas détruit. Je souris à Elizabeth. Une nouvelle ère s’annonce pour nous deux. Un jour, nous serons heureuses. Dieu, nous récompensera de notre dévouement. Je chuchote à Elizabeth " La prochaine fois, nous ferons des bonhommes de neige Princesse ? Je voudrais un bonhomme de neige ... Pas vous ?" dis-je en souriant.
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❝ Elizabeth Tudor ❞
Admin ♛ « Princesse et bâtarde d'Angleterre. »
♕ Métier : Princesse d'Angleterre ♕ Age : 25 ans ♕ Religion : Celle que me dictera ma souveraine. ♕ L'avatar a été fait par : fassophy ♕ Mon nombre de messages est : 3524 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 11 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 11/09/2012 ♕ Mon pseudo web est : Mari-Jane ♕ Mes autres visages : Antanasya Cavendish - Constance Bennet - Edward Seymour
Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton. Sam 25 Oct - 14:19
Les morts de nos vies.
Maintenant que son père était mort, Elizabeth ne savait pas de quoi serait fait son avenir. Un jour, elle finirait par épouser un homme, devenir mère, même si elle savait que ce rôle ne lui irait pas à merveille, elle n’aurait pas le choix. Elle était une princesse reconnue et sur le plan diplomatique, son frère allait avoir besoin d’elle pour créer des alliances avec l’étranger. Les dernières alliances maritales remontaient il y a vraiment longtemps, du temps où les filles d’Henry VII épousèrent les rois de France et d’Ecosse. Peut-être qu’on lui donnerait la main d’un prince espagnol ? Cela serait vraiment un cauchemar pour elle, qui détestait l’austérité et tout ce qui était catholique. Les princes n’étaient guères nombreux actuellement, que cela soit en Ecosse, où il n’y avait que des bâtards, ou encore en France, où ils n’étaient que des enfants. Elle avait le temps de penser à tout cela, mais un jour, elle allait devoir faire face à son destin, même s’il était caractérisé par ses pires cauchemars. Il y avait bien longtemps, qu’on lui avait appris qu’elle ne pourrait pas décider d’elle-même, qu’un jour le roi que cela soit son père ou son frère, prendrait son avenir en main. Même sa sœur ainée Mary pourrait un jour se retrouver marier, d’ailleurs, il était étrange de la savoir célibataire, alors qu’elle était déjà si âgée. Le temps ne jouait pas en faveur des femmes, surtout en ce qui concernait la fécondité, Elizabeth se demandait par moment, si un jour Mary aurait un enfant et si un jour son frère lui accorderait le droit de se marier. Le temps s’écoulait vite, surtout en compagnie de son amie Elizabeth. La jolie rousse n’avait pas vu le moment passer et il était maintenant l’heure de rentrer, en plus la plus avait fini par commencer par tomber et bientôt, toute cette belle neige aura fondue. Les paroles que la lady lui avait dit lui allait droit au cœur, mais la jeune femme ne savait pas si elle les méritait réellement. Après tout, elle n’allait pas pouvoir faire grand-chose, elle n’était qu’une princesse et son frère avait toute sa vie devant lui pour être un grand roi. Les deux jeunes femmes rentrèrent dans le château et rejoignirent Catherine Parr qui les attendait pour le repas. La jeune Elizabeth répondit à ses questions, quant à son état, en effet, la jeune fille était toute mouillée en raison de la neige et de la pluie. Quand son amie Elizabeth lui demanda si la prochaine fois elles pourraient faire des bonhommes de neige, la rousse se tourna vers la fenêtre et lui murmura.
« Si nous avons encore de la neige. » Puis elle conversa avec sa belle-mère, qui lui demandait ce qu’elle comptait étudier pour le reste de la journée. Les études étaient ce qui faisait d’une femme, une grande dame et Elizabeth ne comptait pas déroger à la règle. Les hommes pouvaient se battre avec des épées, mais les femmes pouvaient cultiver les armes de l’esprit. Un jour, elle serait comme son père, forte et aussi impitoyable avec ses ennemis.
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Sujet: Re: [DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton.
[DEFI N°5] Le passé appartient au passé ♣ Elizabeth Tudor & Elizabeth Clinton.