❧ EVENT n°11 ♣ L'hérésie passe toutes les frontières.

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

L'hérésie passe toutes les frontières.

Les armes s’entrechoquaient dans la salle. Ceux qui avaient eu le courage affrontaient les assassins, pour protéger leur vie ou leurs proches, puis il y avait ceux en détresse. Agnès Livingstone, Louise de Brézé avaient eu la malchance de croiser la route de ces bandits, mais par chance, quelques âmes salvatrice telle que James Stuart, Margaret Stuart et Rosemay De Roy. Janet Beaton se battait seule pour son propre compte et elle laissait les autres se débrouiller.
Après un combat acharné et de nombreuses pertes des deux côtés, les Assassins furent mis hors d’état de nuire. Le sang était omniprésent dans la salle, qui autrefois fêtait une célébration mystique. Samain avait reçu de nombreuses âmes en une nuit. Ceux qui se trouvaient encore dans la salle pouvait respirer et on alla chercher la reine douairière, pour qu’elle puisse se rendre compte des dégâts. Le visage de Marie de Guise était grave, mais une lueur de déception apparut, quand elle vit que son beau-fils était toujours debout et qu’il s’était battu pour protéger le palais.
Alors que les victimes étaient soignées, les morts emmenés, la reine douairière remercia tous ceux qui se sont battus, ses gardes, mais aussi James Stuart et Janet Beaton. Puis, elle annonça à tous de rejoindre leurs appartements, ou leurs demeures. La nuit des morts, la ténébreuse nuit de Samain était désormais terminée.

♣ Information sur le jeu : Notre évènement touche à sa fin et il est désormais temps de conclure vos réponses. Vous pouvez faire ceci en un ou plusieurs RP, mais tout ce qui compte est de conclure. Nous vous remercions pour votre participation et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Dans ma course rapide pour mener Agnès en sureté, j'aperçois du coin de l'oeil Lady De Roy sauver la belle-soeur de ma belle-mère. Je pense que si la situation n'était pas aussi catastrophique, le plus bel air outré serait apparu sur mon visage. Comment ? Je commets l'acte fou d'attirer l'attention de l'assaillant sur moi pour permettre une fuite et cette dernière en a même pas profité ? La peur paralyse bien le jugement de certaines personnes... A moins que ma Marie de Guise ait raison concernant sa belle-soeur ? Je ne saurais le dire avec exactitude.

Alors qu'on parvient avec Agnès à s'éloigner du tumulte du combat, nous croisons une petite servante dans les couloirs qui accourent vers la source du bruit. A cette vue, je me précipite à son encontre en desserrant enfin ma prise sur la main d'Agnès que je n'avais pas conscience d'avoir serrée si fort.

-Vous ! Dis-je avec mon ton le plus autoritaire que je peux faire et qui n'aurait en rien renié mon feu père le roi. Emmenez Lady Livingstone en lieu sur et assurez-vous qu'elle voit un médecin au plus vite pour que nous nous assurions que son enfant ne soit pas en danger ! Si vous croisez des gardes ou des médecins en chemin, dites que la princesse Margaret et le prince James les demandent sur le champ à la salle où la fête se tient. On a été attaqué et on ne sait combien de personnes ont été blessés !

Il est vrai que je ne devrais pas user du nom de mon demi-frère pour appuyer ma demande. Enfin, en ces circonstances, je suppose que James n'en a que peu à faire. Et puis, je me voyais pas utiliser le nom de la Régente en cet instant, cela m'aurait surement amener davantage d'ennui.

-Agnès, suis cette dame. Tu ne voudrais pas que ton enfant pâtisse de cette journée en te rejoignant trop tôt, je suppose ? Déclare-je à ma cousin sans lui laisser le temps de répliquer. Je reviens te voir dès que je peux. Prenez soin d'elle, voulez-vous ? Empêchez-la de rejoindre la pièce des festivités, si les assassins ont tous été miraculeusement tués, la vue du sang risque fort d'importuner ma cousine.

Mes derniers mots ont été adressés à mi-voix à la servante qui s'empresse de faire la révérence pour signifier qu'elle a compris. Inutile d'utiliser trop de sous-entendu pour comprendre qu'Agnès risque d'accoucher prématurément si on prend pas soin d'elle.

Rassurée de la savoir en lieu sûr, je m'empresse de revenir sur mes pas. C'est vrai que je me jette au devant du danger, toutefois, je ne peux guère faire autrement. Je suis bien incapable de rester sans agir alors que mon demi-frère se bat. Et puis, même si je suis illégitime, je suis une Stuart et une Stuart n'a pas peur du danger ! Enfin, je crois !

En pénétrant à nouveau dans la salle, une violente nausée secoue mon coeur. Tant de sang est répandu dans la salle en si peu de temps ! D'ailleurs combien de temps s'est-il écoulé depuis nos dernières paroles paisibles ? Avec difficulté, je réprime une nouvelle nausée d'effroi en voyant les corps au sol. Oh Seigneur ! Faites que James soit sauf ! Pour mon grand bonheur, j'aperçois James debout et en bonne forme en apparence. Les cheveux totalement défaits par les derniers évènements, je m'élance dans la pièce en faisant abstraction du sang omniprésent pour me jeter dans les bras de mon demi-frère.

-Oh James ! Vous êtes sain et sauf ! Déclare-je avec un soulagement évident. J'ai eu si peur pour vous ! Agnès a été mise en sécurité et j'ai fait quérir des médecins ici et auprès d'elle. Savez-vous de qui vient l'attaque ? Demande-je avec angoisse.

Plus que les commanditaires, ce sont les motivations de ces personnes qui m'inquiètent. Quel est le but de cette entreprise ? C'était une fête magnifique pourquoi venir la gâcher ? Pourvu que les coupables soient arrêtés afin qu'on sache la vérité !

L'hérésie passe toutes les frontières

Louise étudiait les fenêtres pendant que sa sauveuse lui répondait qu'il fallait faire très attention à ce que les intrus ne soit pas de l'autre côté. C'est vrai que Louise n'avait pas pensé à ça mais combien de chance il avait que des mécréants ce trouve derrière ? Et puis Louise avait ordonnée à son valet de l'attendre dehors, est ce qu'il était toujours là ? Ou avait il périt lui aussi ? La dame de Brézé sentit des frissons lui parcourir le corps, elle ne savait pas tellement si elle avait la force de s'enfuir et de risquait une nouvelle fois de voir la mort de proche.

Puis tout bascula, des gardes firent leur entrée, Louise attrapa le poignet de Rosemay, et la tira vers un petit coin de la salle. Un combat acharné entre les assaillants et les gardes dura un long moment, Louise avait même fini par fermé les yeux essayant d'oublier l'endroit où elle ce trouvait. Les cris et l'odeur du sang envahir la pièce, Louise n'osait plus ouvrir les yeux elle voulait simplement que ça s'arrête, elle voulait oublier cette soirée. La pensée de ses enfants arriva et elle s'en voulait de ne pas pouvoir partager plus de moment avec eux.

Il allait falloir qu'elle arrange les choses et qu'elle passe plus de temps avec sa famille. Le silence s'installa dans la pièce, Louise ouvrit alors les yeux et les posa sur Rosemay, puis elle regarda les alentours, il avait du sang partout. Beaucoup de gens étaient mort cette nuit mais pourquoi ? Louise aperçu alors la reine revenir dans la pièce, elle n'avait pas fait preuve de grand courage et de tout évidence elle ne semblait pas heureuse de voir certains encore debout. Louise pensa pendant quelques minutes qu'elle était peut être derrière tout ça.

Un garde s'avança vers elles et Louise laissa ses pensées ce dissiper, elle remercia une nouvelle fois Rosemay avant d'être raccompagner vers sa voiture part un garde, par chance son valet était toujours vivant. Elle monta dans sa voiture et ordonna de partir rapidement, ce soir avait été une sombre soirée et elle avait du mal à effacer le souvenir de cette homme qui avait voulu la tuer. Une fois rentré, elle passa dans la chambre de sa fille pour l'embrasser avant de partir à son petit bureau pour écrire une lettre. Il fallait qu'elle récupère ses enfants et vite avant qu'on les montes contre elle.

Spoiler:

Rosemay avait tout comme Louise , fermer les yeux pour éviter regarder le combat qui était en train de faire devant ses yeux. L'odeur du sang et des cadavres asphyxiaient l'air. Elle s'étouffait rien qu'à pensée que tout cela allait se terminer. Il fallait partir d'ici, sinon, elle allait s'évanouir devant tout le monde. Ses pensées tournaient à vive allures dans sa tête, des visions cauchemardesques lui venaient en mémoire. Agnès était sauve, sa Reine était sauve et sa protégée aussi. Elle vivait mais sa vision avait changé tout au tout. Le monde était vraiment cruel et impitoyable. Satan avait parlé lui-même ce soir, sous la peau de ces hommes. Un frisson d'horreur la parcourut de la tête aux pieds. Sa vision candide et innocente venait s'évaporer, mais elle gardait espoir envers le monde, que des gens bons étaient là, quelque part.

Une pensée positive lui venait, Damian, cet homme qui lui avait fait la cour et qui lui donnait toujours de ses nouvelles par de magnifiques lettres, quelle gardait précieusement dans un coffre. Allait-elle le revoir ? Le serrer dans ses bras, sentir son sourire, ses mots doux et poétiques murmurés dans son oreille qui en réclamait encore. Lira-t-elle ses magnifiques aventures qu'il lui avait dédié ? Allait-il lui déclarer sa flamme et l'épouser ? Son coeur battit à la chamade en sentant ses belles joues s'empourprer face à cette pensée positive et le beau visage de Damian venir dans son esprit et faire disparaître le désespoir pour faire venir l'espoir. Les yeux fermés, elle entendit des cris de joies et de victoire. Elle ré-ouvrit ses yeux bleu et regardait la scène d'horreur, des gens gisaient sur le sol , des hommes, des femmes, des domestiques. La bile lui remontait soudainement vers la gorge et son coeur ratait un battement.

Tout cela était horrible, vraiment horrible, le sang imprégnait les lieux. Son soupir de soulagement se fit entendre lorsqu'elle vit sa maîtresse se tenir en haut, saine et sauve ainsi qu'Agnès et Louise. Elle offrit un signe de tête à sa protégée d'un soir , en se sentant étrangement bien. Etait-ce le courage qui avait parlé ? Ce courage enfoui au fond d'elle ? Cette nuit allait être chaotique pour s'endormir dans les profonds abysses des rêves. Docilement, connaissant sa place, elle venait se mettre aux côtés de la Reine afin de s'occuper de celle-ci du mieux qu'elle pouvait, celle-ci l'avait dit qu'elle avait quartier libre, jusqu'à demain matin, pour se reposer et oublier cette soirée où l'horreur s'était peint sur son beau visage. Lançant un dernier regard, elle partit dans sa petite chambre, pour essayer dormir et lire en attendant de pouvoir oublier la soirée qui venait de se passer.

( Fin pour moi )

L'hérésie par delà les frontières.

Fin Octobre 1554.
Forteresse de Stirling.

Lady Janet Beaton appréciait ces festivités de Samain, non pas parce qu’elle pouvait danser avec les hommes de la cour, ni discuter tout en buvant un verre de vin, et encore moins pour la critique des trois quarts des invités. Non, si Janet Beaton appréciait cette fête, c’était bien en raison de l’effusion de sang qu’il y avait depuis l’invasion de mystérieux assassins, sûrement protestants. La druidesse d’un soir s’était transformée en une redoutable tueuse, comme elle l’avait toujours été. La jolie rousse savait tenir une épée depuis son plus jeune âge, elle avait découvert cet art en regardant ses frères et en insistant pour être comme eux. Depuis, elle maîtrisait les épées lourdes, et savait mieux se servir d’un arc que d’une paire d’aiguille.
En compagnie de James Stuart et des autres gardes de la couronne écossaise, elle défendait l’honneur du palais, même si elle n’en partageait aucunement les convictions. Ce que Janet voulait, c’était se battre, et surtout sauver sa peau. Si elle ne se battait pas, il y avait de grande chance qu’elle termine morte, comme certains des cadavres sur le côté. Le combat était acharné, mais le côté de la couronne commença à vite prendre le dessus et bientôt les assassins furent neutralisés. Il y avait de nombreux morts, mais certains avaient pu être prisonniers, ce qui promettait des séances de torture et surtout des exécutions en perspective. Une fois libre, Janet qui était couverte de sang, jeta son épée au sol. Elle n’avait jamais eu un vrai combat où elle pouvait être à tout moment tué et jamais elle ne se serait pensée aussi sanguinaire. Elle avait bien assisté aux conflits de son cher mari avec des clans rivaux, mais jamais il ne lui avait permis de combattre, parce que bien souvent, elle était enceinte. La rousse une fois les mains libres essuya son front et alla en quête d’une cruche de vin et se servit un verre, qu’elle but d’une traite. Elle regarda ensuite le carnage autour d’elle et pensa à sa sœur Grisel, dont elle ne s’était pas inquiétée, depuis le début des combats, elle l’avait vu fuir, mais était telle parvenue à s’enfuir ? Janet eut bien vite sa réponse, puisque Grisel, dont les bas de sa robe étaient ensanglantés, se précipita vers elle pour voir comment elle allait. Une fois rassurée, Janet chercha du regard James Stuart et alla à nouveau à sa rencontre.

« Vous vous battez relativement bien pour un prince. » Disait-elle par provocation. Puis, quand elle vit Margaret Stuart allait à leur rencontre pour savoir comment son demi-frère allait, elle ajouta à son encontre. « Il était entre de bonne main, rien ne pouvait lui arriver. » Riait-elle, avant de conclure. « A bientôt. » Elle fit un clin d’œil et tourna les talons, pour quitter le lieu des festivités avec sa sœur Grisel. Tâchée et poisseuse de sang, elle avait grandement besoin de prendre un bon bain.
En montant dans le carrosse qui allait les reconduire dans leur hôtel particulier, lady Beaton pensa que la cour devrait organiser ce genre d’évènements plus souvent.

Je parle avec ma cousine Margaret, nous discutons de ces rumeurs, je l'écoute. Elle a raison. Puis, je lui dis qu'elle est une déesse et que personne ne pourra pas l'enfermer avec une bague au doigt. Je lui souris et je lui dis que je rejoins un autre groupe. Je rencontre en effet, Louise et Rosemay. Nous parlons … Puis, le mal arrive. Le grand mal. En effet, l'heure est grave, le danger est proche. Tellement proche. Pourquoi des misérables nous attaquent ? Nous n'avons rien fait … Sauf de croire à un autre Dieu. Un homme me fait saigner mon bras après avoir appliquée sa lame froide sur ma gorge et en me faisant pivoter face à ma cousin James, le monstre ! Le barbare ! Il mériterait qu'on l'écorche vif ! Pourquoi les hommes s'attaquent-ils aux plus faibles ? Et surtout aux femmes !

Heureusement que mon cousin vient me sauver des griffes du crapaud ! Lui est un homme ! Pas une mauviette qui s'attaque à des femmes ! Mon bien-aimé cousin tue le lâche, me voilà sauvée. Un regard dur … Il me dit de cesser de geindre, je voulais le frapper, le mordre, le griffer ! Il a le don de provoquer chez moi cette rage, je ne sais jamais vraiment pourquoi. Je ne lui réponds pas, je ne fais que le fixer du regard. Il se glisse contre moi puis il devient plus doux. Je ne lui réponds pas, ma cousine Margaret me prend à part, et nous marchons pour retrouver ma tante Marie de Guise, je n'avais pas le temps de rétorquer quelque chose. Je vois Louise, ma précieuse amie en danger, je regarde Maggy avec un regard affolé. Et s'il arrivait quelque chose à Louise ? Ma cousine réplique une phrase et on continue le chemin pour être en sécurité.

Par la suite, on rencontre une servante, ma cousine me confie à ses soins, je la regarde faire. J'aurais aimé qu'elle reste avec moi, je regarde ma cousine et je lui fais un sourire. Il est difficile pour moi de la quitter, en effet, j'ai besoin de Margaret mais je comprends que ma cousine va devoir retrouver James. Je regarde la servante avec gentillesse.

Margaret - Agnès, suis cette dame. Tu ne voudrais pas que ton enfant pâtisse de cette journée en te rejoignant trop tôt, je suppose ? Je reviens te voir dès que je peux. Prenez soin d'elle, voulez-vous ? Empêchez-la de rejoindre la pièce des festivités, si les assassins ont tous été miraculeusement tués, la vue du sang risque fort d'importuner ma cousine.

Je n'ai pas le temps de lui répondre qu'elle part rejoindre les autres, la servante m'amène dans mes appartements, elle fait appeler d'autres servantes pour s'occuper de moi. On commence par me faire enlever mes vêtements, puis, je prends un bain et je m'habille de mon vêtement de nuit.Par la suite, je me couche dans mon lit en attendant que le médecin vient me voir et m’ausculter. J'aimerais tant que mon époux soit là avec moi … Or, il n'est pas là. Pourquoi n'est-il jamais là quand j'ai besoin de lui ? Où est-il ? Pourquoi ne répond-il pas à mes lettres ? William, où es-tu ? Je pleure dans mon lit.

HJ : Fini pour moi aussi Smile

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