❧ EVENT n°11 ♣ Chasse royale.

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Chasse royale.

L’automne était la saison idéale pour la chasse. La cour anglaise, friande de ce sport, enfourchait ses chevaux et allait au-delà des forêts pour se laisser aller à ce plaisir meurtrier. Le roi Philippe ne dérogeait pas à la règle et en ce jour du 18 octobre, il participait à une grande chasse en compagnie de tous les nobles. La journée était douce, la reine était présente pour l’occasion, mais ne montait pas à cheval, plus depuis qu’elle avait épousé son mari. Il faut la comprendre, l’équitation était très mauvaise pour les enfants et Mary Tudor ne voulait plus prendre de risque, si jamais elle tombait enceinte, elle ne voulait pas causer de tourments à son héritier.
Les hommes galopaient en forêt et les femmes se retrouvaient sous une grande tente de toiles blanches et or, des coussins à même le sol pour elles et une table de bois face à laquelle se trouve un trône d’or, où l’on trouvait la reine. Les musiciens jouaient une musique entraînante, les dames chantaient et dansaient, sous la surveillance des gardes de la reine. Dès qu’une bête était tuée, on la présentait à la souveraine, qui ne cessait d’applaudir sous les exploits de son mari. Malheureusement pour elle, cette journée, qui aurait pu être jusqu’au bout joyeuse, allait vite se transformer en une grande débandade.

♣ Information sur le jeu : Les participants de ce topic sont les écossais, ainsi, vous rencontrerez John Herbert, Elizabeth Clinton, Frances Radclyffe, Helen Bird, Gomez de Figueroa, Priam d'Anjou, Sybille Parker. Si d'autres personnes veulent s'inscrire, vous pouvez toujours le faire (ICI). En ce qui concerne nos participants, pour ce premier tour, vous pouvez autant de réponses que vous le souhaitez, mettez en place votre personnage pour ce jeu, allez à la rencontre des autres. Pour y répondre vous avez jusqu'au 14 janvier. Si vous avez une impossibilité, contactez un membre du staff.

Chasse royale

Event n°11

L'automne nous offre un soleil radieux aujourd'hui. Les oiseaux sifflent leur louange depuis très tôt le matin. Je peux l'affirmer puisque, dès l'aube, mes yeux s'étaient ouverts et le sommeil m'avait lâchement échappé, comme à son habitude. Je n'avais cependant pas perdu mon temps puisque, à l'aide des écuyers, nous avions préparer les chevaux pour la grande chasse du jour. Ainsi que la tente qui allait abriter ces dames.

Je n'ai pas souhaité participer à la chasse car, d'après moi, ma place est au prêt de la reine. Tel est mon devoir : sa sécurité. Elle avait, sans même bronché, accepté ma demande. Elle souhaitait sans doute être sereine afin de ne pas perturber la croissance de son, peut être, futur héritier.
Je porte donc l'une de mes tenues les plus élégante. Une côte de maille, une cuirasse argentée ornée de motifs dorés et une cape rouge vif. Mon avant bras droit, gravement atteint lors de mon combat contre ce maudit espagnol, est toujours bandé mais ne me fait plus souffrir. Il est bien évidement camouflé par mes vêtements et nul n'a pu se douter que cette blessure fut grave. J'avais été très discret à ce sujet. Mes cheveux blonds sont dégagés de mon visage, laissant paraitre mes yeux incroyablement bleus grâce aux rayons du soleil.
Je me tiens droit, les mains liés dans le bas de mon dos, non loin du trône royale où Mary se trouve. J'observe l'intérieur de la tente qui nous abrite. L'ambiance est à la fête. La musique, les rires et le roucoulement des femmes de la cour entrain de danser. Je laisse échapper quelques sourires, amusé par la folie de ces demoiselles, sans doute un peu arrosées par le vin que sert un courtisan.

Chasse royale

John & Elizabeth & Helen & Frances

Une musique entraînante régnait sous la tente et royal. La Reine Mary était assise sur son trône entourait de ses dames d’honneur et d’autres dame de la cour. L’ambiance était joyeuse et pourtant j’avais du mal à prendre part à tous ces festivités. Le Roi était à la chasse et régulièrement, un gibier apparaissait, trophée de Sa Majesté, le Roi Phillipe. Je n’appréciais certes pas franchement la Reine, mais j’aimais encore moi son royal époux. Pourtant je leur servais toujours mes sourires joyeux et innocent. Mes yeux clairs suivaient les dames qui dansaient et chantaient au son des violons et autres instruments. D’ordinaire, j’étais la première à rejoindre les pistes de danse pour danser et faire profiter ma bonne humeur, mais pas aujourd’hui. Et cela se vit. Une jeune Lady m’attrapa les mains pour me trainer de force et me fit danser. Peu à peu, un petit sourire timide réapparut sur mes lèvres oubliant la tension qui régnait en moi. Mes cheveux blonds tourbillonnaient autour de mon visage et mon rire se mêla à celui des autres dames.

Cependant dès que quelqu’un pénétrait sous la tente, je me retournais inquiète. Mon cœur ne cessait de taper fort dans ma poitrine. Entre la peur qui me nouer le ventre et la danse qui faisait naturellement accélérer mon rythme cardiaque, j’avais sans cesse le souffle court. Mais je continuais à danser pour m’occuper l’esprit et tenter de me détendre. Je savais mon époux aux côtés du Roi, mais j’ignorais ses dessins. Et cela m’effrayait. Il était rare de voir l’inconnu me faire peur à ce point mais aujourd’hui j’avais peur. Peur que tout dérape. Peur qu’une bêtise arrive. Les débordements étaient si vite arrivés. Mais je devais rester calme, si quelqu’un me demandait, je servirais un joli mensonge comme à chaque fois et tout le monde me croirait. J’avais déjà mon mensonge en tête, je ne me sentais pas très bien, des nausées depuis quelques jours alors on croirait surement que je portais un enfant, ce qui n’était pas le cas car j’avais saigné une semaine plus tôt. Mais ce détail, personne ne le savait.

fiche créée par Rinema

Je suis rentrée à la cour depuis deux mois, ce mois d'août a été bénéfique pour moi. J'ai pu réfléchir sur mes derniers moments passés à la cour. En ce mois d'automne, je suis invitée à aller chasser avec Edward mon mari. J'espère que sur notre chemin, je ne reverrais pas ce soldat détestable. Pourquoi ? A cause de notre entrevue. Personne n'était au courant. Je faisais semblant. Je me sent perdue dans toutes ces histoires. Il fallait que je vois Héléna. Je soupire, la Reine Mary Tudor ne chasse pas. Est-elle enceinte ? C'est une question que tout le monde se pose. Un enfant pourrait changer la donne. Si seulement, elle pouvait mourir en couche, tout serait plus simple. Mais cette hideuse femme est increvable. Elle ne mourra pas. Elle est une plante qui ne fanera pas. Enfin si elle deviendra une vieille femme sans doute avec plusieurs diablotins. La paix ne sera jamais sûre avec elle. Jamais. Les femmes restent dans la tente royale, nous sommes gardées par des soldats. Heureusement pour moi, ce soldat ne nous garde pas. Je souris, je suis assise à une chaise. Je vois les dames dansent, elles chantent et s'amusent. Je reste calme. Je vois Helen, une amie à moi. Je m'approche d'elle et je lui sourit. Elle n'avait pas changé depuis la dernière fois que je l'ai vu. C'était quand la Princesse Elizabeth Tudor fait sa procession pour aller à la Tour, comme sa mère ou sa cousine. Cette famille est maudite. J'espère que la Princesse pourra s'en sortir de cette malédiction qui pèse sur cette famille et qu'elle pourra vivre heureuse. Un jour, elle se mariera. Aurais-je de la chance de la voir se marier ? Sauf si ce soldat me tue avant. Je n'avais pas revue Constance, Jane-Ann ou Rosemary. Elles font partie de mes faiblesses malheureusement. Bref, je soupire et je la regarde.

Elizabeth – Bonjour Helen, comment allez-vous ?

Des personnes dansent. Je regarde Helen, celle-ci est veuve. Je vois Frances danser. Je regarde Helen avec un sourire, je prend une coupe de vin. C'était si calme avant la tempête. La vie à la cour ou ici est bien étrange. On n'est pas éternel mais on vit entre les vents et les marées. La vie n'est pas facile. Rien n'est jamais acquis. Demain, on peut être déchu ou gagner une position. Comment vivre là-bas ? En devenant comme eux, en se protégeant … En ne disant rien sur sa foi ou sur son appartenance de clan. Je respire et je soupire.

Je regarde le chef des gardes. Est-il au courant pour moi ? J'ai peur. Je ne montre pas ma peur. Je ne dois pas lui montrer que j'ai peur sinon ça ira mal pour ma vie. Je n'ai pas envie qu'il m'attaque en ce jour presque radieux.

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/10/2014

Priam d'Anjou ♦ Chasse royale.

L'hiver annonçait déjà son arrivée à Londres en Angleterre. J'étais certain qu'en France il faisait un peu plus chaud. Seulement cette journée allait faire exception. À mon levé à la Cour anglaise, je voyais déjà le soleil briller, quelle chance. J'avais assisté au mariage de la Reine et du roi Philippe, et il me tardait d'aller en parler par lettre à Sa Majesté le Roi Henri. À vrai dire, je commençais à bien m'y plaire à Londres surtout, où il y faisait bon vivre. Lors du mariage, tout ce déroulait comme prévu, et la Reine Mary nous avait éblouie. Mais je ne cachais pas la grandeur des mariages français aussi. Je souriais rien qu'en y pensant. De plus j'avais bien eu l'occasion de peindre des portraits de mariés en guise de cadeaux, ce qui j'espérais, avait plu à la Reine et son nouveau mari. Seulement je soupirais quant à l'attitude qu'avait les deux gardes espagnol et anglais, ce ne fut point des manières, mais bon, non plus mes affaires. En ce jour du mois d'octobre, je décidais d'aller dans les bois près de Londres, en compagnie de plusieurs nobles, anglais mais aussi étrangers principalement. En effet, une grande chasse était organisée par le couple royal. Contrairement aux Anglais, je n'étais pas vraiment un amateur de la chasse, mais ne détestais pas non plus ce sport que je pratiquais de temps à autres dans mon pays natal avec mon défunt grand-frère surtout.

Enfin arrivé sur place, je vis la présence de gardes, puis de grands chevaux qui n'attendaient que d'être montés. Cela faisait longtemps d'ailleurs que je n'avais pas monté sur un cheval, mais j'y prenais toujours le même plaisir. Mais quelque chose me surpris bien plus, c'était le fait que la Reine décida de ne pas chasser. Cela ne voulait dire qu'une seule chose à mon avis, parce que oui, j'écartais l'hypothèse selon laquelle elle n'aimerait pas cette activité. La vie à Londres est de plus en plus intéressante. Malgré tout je regardais les alentours, c'était bien la première fois que je voyais un tel paysage. Je saluais les personnes que je croisais, mais aussi Gomez, un bon ami espagnol. Je me dirigeais donc vers lui. "Comment-allez vous mon cher ami ?" lui lançais-je alors.

©clever love.

" Je vais fort bien, et vous-même ? "

Surprise est clairement le mot pour me décrire lorsque j'ai reçu une invitation à la chasse royale. Je ne peux pas dire que je suis une intime de la Reine, aussi une telle faveur me surprend énormément. La pensée que ce soit un piège me paraît peu probable. Hormis le partenariat avec le capitaine Mortimer, les affaires de la Compagnie sont aussi pures qu'un nourrisson. A cela près qu'une femme se trouve à la tête de la Compagnie...

Quoiqu'il en soit, je me suis empressée de répondre favorablement à l'invitation de la Reine. Il aurait en effet des plus inconvenants de refuser une telle chose à moins d'être alitée. Aussi, c'est pourquoi je me tiens sous la tente royale, vêtue d'une robe verte. Celle-ci peut paraître simple au vu de l'absence de pierres précieuses pour l'orner. Toutefois, son tissu est de très bonnes factures. De plus, l'étalement de richesse de certains nobles espagnols ici présent me fait intérieurement grimacer tant je trouve cela d'un mauvais gout. A croire qu'ils transportent toutes leurs richesses sur eux ! Néanmoins, bien sûr, je me garde bien d'en faire la remarque.

A l'entrée de chaque nouveau gibier, je fais comme le reste de la foule présente et applaudit à tout rompre en simulant mon émerveillement. Je me souviens que lors de certaines chasses, mon défunt mari arrivait à attraper des bêtes bien plus immenses que celles que nous voyons.

Soudain, l'ennui qui commence à me prendre se dissipe. J'esquisse un sourire en voyant Lady Clinton se rapprocher. Je ne pensais pas qu'elle serait présente mais cela est en aucun cas pour me déplaire, bien au contraire. Peut-être que cette chasse sera plus sympathique en sa compagnie ?

-Lady Clinton ! Salue-je en retour avec un sourire. Ma foi, cette splendide journée animée par une chasse n'est guère une journée où l'ennui peut me prendre !

Avec l'enthousiasme qui transparaît dans le son de ma voix, il est difficile de croire que je m'ennuyais quelques secondes auparavant. Néanmoins, l'hypocrisie est de règle à la Cour, pourquoi remettrons mes paroles en cause ? Je ne me fais que me fondre dans la place après tout !

-Et vous, my lady, comment vous portez-vous ? Demande à mon tour avec un sourire.

Comme c'était humiliant d'être la suivante d'Elizabeth Clinton, qu'elle ait été sa Première suivante ou pas d'ailleurs ! Toutes les dames présentes ou presque étaient celles de la Reine ! Encore une fois, le cœur de Sybille se pinça ! Elle descendait d'une des plus grandes familles de ce pays, était la petite nièce de Margaret Beaufort, sa tante avait été également la belle sœur d'une reine et voilà à quoi elle était réduite … servir une comtesse ! Certes la dame de Lincoln était de la plus belle race noble mais tout de même, était-ce son rôle ? Fort heureusement, il y avait l'utilité de sa charge pour compenser, si en effet elle parvenait à faire que la lady tombe enceinte (grâce à ses plantes bien sûr et non pas grâce à son aura comme on le croyait), son odeur de sainteté qui était sa plus belle couverture s'en verrait confortée.

C'est cette pensée qui la fit à peu près sourire tandis qu'elle rentrait à la suite de sa maîtresse sous le tente royale. Elle s'avança ainsi du trône installé là et fit une profonde révérence à Sa Majesté. Déjà bon nombre d'animaux morts avaient été présenté à la reine et gisaient à ses côtés, sans doute il y aurait-il un grand festin dès la nuit tombée donc ! Une seconde pensée qui décontracta encore davantage la baronne. Enfin, ce qui eut définitivement raison de sa contrariété, ce fut bien entendu la belle musique dont profitait toute l'assistance féminine ainsi que la vision des couples de danseurs ! Que n'aurait-elle pas donné pour être invitée à danser par l'un de ces braves chasseurs, faisant une halte avant de retourner abattre quelques cerfs ou sangliers, ou même d'ailleurs par une de ces ladies. Mais pour l'heure, ces messieurs-dames étaient tous et toutes occupés, et comme Elizabeth Clinton s'était engagée dans une conversation avec Helen Bird, Sybille osa s'approcher de Frances Radclyffe. Elle ne savait peu de choses d'elle, mais cette jeune femme, intimement liée aux Dudley, l'une des plus puissantes familles du royaume, était connue de toute la Cour et c'était suffisant pour pouvoir l'approcher et tenter de lui faire la conversation.

Tout en espérant de ne pas être rejetée, comme elle en avait l'habitude, à cause de ces satanées rumeurs qui faisait d'elle l'équivalente de sa tante : une traîtresse, une dévergondée en somme !

A quelques pas de la belle blonde, Sybille s'aperçut de la blancheur de son teint.

- Lady Radcliffe, pardonnez-moi cette intrusion, mais est-ce que tout va bien ? Vous semblez si pâle ! La vue de ces pauvres animaux sans doute, comme je vous comprends !

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Chasse royale.

Les dames et la reine ne pouvaient pas être mieux protégées que par John Herbert, chef de la garde. Lors de cette chasse royale, la protection était au maximum, pour protéger les souverains et éviter le moindre impair, dans un royaume où le mariage était toujours contesté. Tandis que les dames goûtaient et écoutaient de la musique sous la grande tente blanche et or, installaient sur des coussins et des fauteuils, les hommes comme Priam d’Anjou et Gomez Suarez se trouvaient à la chasse, en compagnie du roi.
Les gibiers s’entassaient, prouvant que la chasse était fructueuse. Après plus d’une heure d’effort, le cheval de Priam se blessa, ce qui le contraint à rebrousser chemin, Gomez décida alors de l’accompagner. Les deux hommes rejoignirent les gardes et la cour de la reine. Ils restèrent à l’écart, jusqu’à ce que la souveraine appelle face à elle Gomez.

« Senor Suarez. » Disait-elle dans un espagnol parfait. « Mon mari m’a avoué que vous étiez le meilleur duelliste d’Espagne, pourriez-vous faire une démonstration pour moi et mes dames, en compagnie de Mr Herbert, mon garde en chef. » Elle demanda alors à John de venir face à elle, attendant la décision des deux hommes, qui pour la satisfaire ne devait être que positif. « Lord d’Anjou, vous arbitrerez ce duel bien sûr. » Elle était toute souriante et furtivement, elle toucha son ventre, avant de prendre un fruit et de le manger.

♣ Information sur le jeu : Les participants de ce topic sont les écossais, ainsi, vous rencontrerez John Herbert, Elizabeth Clinton, Frances Radclyffe, Helen Bird, Gomez de Figueroa, Priam d'Anjou, Sybille Parker, Damian Blackwood. Si d'autres personnes veulent s'inscrire, vous pouvez toujours le faire, même après ce second tour, (ICI). En ce qui concerne nos participants, pour ce deuxième tour, vous pouvez autant de réponses que vous le souhaitez, parlez de ce qui va se passer, surtout pour vous les dames, vous pouvez même lancer des paries. Attention, c'est un tour calme, les hostilités commenceront après. Pour y répondre vous avez jusqu'au 1er février. Si vous avez une impossibilité, contactez un membre du staff.

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/10/2014

Priam d'Anjou ♦ Chasse royale.

Cela ne faisait pas très longtemps que je me trouvais ici à Londres. Mais c'était comme si je connaissais bien la ville. Je m'y plaisais fort bien mais il est vrai que la Cour française me manquait, surtout les dames qui, à mon goût, ne pouvait être comparées aux anglaises. Je ne savais pas encore combien de temps je resterais dans ce pays, cela était au bon plaisir de Sa Majesté le Roi Henri. Ce jour-là j'avais alors reçu une invitation royale à une partie de chasse. Ce n'était pas mon activité préféré mais ça valait le coup d'y participer. Je me rendais donc dans les bois près de la ville. Sur place, je pouvais y rencontrer beaucoup de nobles, et la Reine aussi y était présente, bien que je n'avais pas eu l'occasion de la rencontrer pour l'instant puisque les femmes se trouvaient à l'intérieur d'une tente. Nous autres les hommes se trouvaient entourés des arbres, tentant de chasser. Je me trouvais à cheval, à côté de Gomez, l'ami espagnol. "Ah vous parlez très bien ma chère langue maternelle mon ami ! Je vais fort bien, je vous en remercie" lui répondis-je en français, que je n'avais pas parlé depuis un bon moment. Non loin se trouvait le mari de la Reine, alors la chasse pouvait alors commencer.

La chasse se passa correctement, jusqu'à ce que mon cheval se retrouvait blessé, ce que je trouvais bien dommage. J'avais réussis à le calmer, mais je ne pouvais continuer à chasser malheureusement. Le comte espagnol m'accompagna jusqu'à la tente où se trouvais la Reine. Au moment où je me trouvais en face d'elle, je la saluais comme il se devait, avant qu'elle ne décide de voir les compétences de duellistes de Gomez et le garde royal. Je devais donc arbitrer ce duel, c'était bien connu, les Français sont partials. "Entendu Votre Majesté" dis-je. Je remarquais bien que la Reine était heureuse, il avait fallu que j'en sache un peu plus, pour en informer Sa Majesté le Roi de France. Soudain, j'aperçu la baronne Morley, une femme que je connaissais bien. J'aimais peindre ce visage peu commun. Je lui lançais donc un simple regard et un sourire. Je me trouvais alors sur le côté pour être en mesure de voir tous les faits et gestes des deux hommes lors du duel.

©clever love.

Alors que Lady Clinton et moi sommes en train de discuter, deux hommes font irruption sous la tente. D'une oreille distraite, j'écoute les raisons de leur venue tout en continuant ma conversation. De ce que je peux comprendre, le comte du Maine a des soucis avec son cheval qui le contraigne à nous rejoindre. Une fois cette information obtenue, je me plonge à nouveau avec délice dans la discussion avec Lady Clinton. Les accidents de chasse sont courants après tout. Il est juste dommage pour notre bon pays que cet incident concerne seulement le cheval du comte et non la personne de l'espagnol. Cependant, j'ai beau détesté profondément l'arrivée de ces maudits espagnols dans mon beau pays, je ne suis pas encore assez folle pour en venir à une telle extrémité !

De manière assez impromptue je dois dire, la Reine déclare soudainement vouloir assister à un duel entre un garde royal et l'espagnol intime du nouveau roi si on en croit les commérages. Mes yeux se plissent légèrement lorsque ma souveraine annonce que Priam d'Anjou sera l'arbitre. Ce n'est pas le choix de l'arbitre qui me dérange (à vrai dire, je m'en moque beaucoup), c'est le geste effectué par la Reine lors de cette annonce. Cette main qui s'est tendrement posé sur son ventre me crispe énormément. La reine Mary aurait-elle été si fougueusement honorée par son mari pour se croire enceinte ? A moins qu'il s'agisse d'une retranscription d'un désir maternel ? Je ne peux que prier Dieu pour que cela ne soit pas la première possibilité car cela serait plus que mauvais pour mes affaires et celle de l'Angleterre plus généralement !

En essayant de me décrisper, je déclare sur un ton joueur à l'oreille de mon interlocutrice :

-Un shilling que l'espagnol va manger la poussière face au garde de sa Majesté.

Il est vrai que mon attitude n'est pas digne d'une bonne chrétienne mais je reconnais sans l'ombre d'une hésitation que voir le garde gagné me serait extrêmement plaisant ! Tout est bon pour humilier ces espagnols !

Chasse royale

John & Elizabeth & Helen & Frances & Priam & Sybille & Gomez

Une jeune femme brune m’aborda, s’inquiétant de mon teint pâle. Arrêtant de danser, je me tournais vers elle. Sybille Parker. Je ne la connaissais pas, où juste de nom. J’ignorais beaucoup de chose sur elle, bien sûr je connaissais les rumeurs. Elle était l’arrière petite nièce de Marguerite Beaufort mère du grand père de la Reine Mary. Et certains la qualifié de traitresse mais je ne me fiais rarement aux rumeurs. Je préférais me faire mon propre avis sur la personne. Mais je lui souris pour la rassurer. Il était vrai que la vision des animaux chasser par les hommes étaient quelque peu ragoutante mais ce n’était pas cela la cause de mon mal aise. Bien que cela cette morbide vision n’aidait en rien.
« Lady Parker. Rassurez-vous, rien de bien grave. Juste quelques nausées depuis ce matin et la vue de ses animaux, ne m’aide pas aller mieux, il est vrai. »

Je vis en la présence de la jeune femme, un moyen pour éventuellement me détendre et penser à autre chose. Enlever le nœud qui me tordait l’estomac et qui me menacer de rendre mon repas. Mais malheureusement la présence de Sibylle n’aida pas. Deux hommes entrèrent. Priam d’Anjou et un espagnol. Visiblement des chevaux s’étaient blessés. Petit soulagement ou pas. Mon anxiété ne diminuait pas. La Reine voulut une démonstration des talents d’épéiste de l’espagnole contre John Herbert, de la garde Royal. Je me tournais vers Sybille.
« Venez assister au duel avec moi au côté de la Reine. Vous ne manquerez aucune miette de ce combat. »

Et j’aurais quelqu’un avec qui discuté en dehors des autres dames d’honneur de la Reine qui était présente. Je les connaissais toute et beaucoup de leur discussion m’ennuyait. Et Mary semblait occupée à observer les deux combattants. Les duels n’étaient pas ce que je préférais. Même si j’avais longtemps observé mon frère lors de ses leçons quand nous étions plus jeunes. J’entraînais donc la jeune femme vers la Reine et je pris place non loin de Sa Majesté. J’observais les deux combattants. Je connaissais les qualités de bretteur du garde Royal mais j’ignorais tout de l’espagnole.
« Connaissez-vous les talents du Seigneur Espagnole ? »

fiche créée par Rinema

Chasse royale

Event n°11

Faisant preuve d'un incroyable calme, je reste là, presque immobile. Telle une statut élégante de marbre blanc, je fais partie du décor, j'en ai conscience. Mais ce décor peut violement s'effondrer si qui que ce soit s'attaque à sa majesté. J'observe la cour qui se laisse entrainé par le rythme de l'orchestre symphonique. Quelques rares personnes s'ennuient à en mourir, je souris en les voyant patienter depuis des heures. Tandis que des dames parlent entre elles, comme à leur habitude d'ailleurs, j'entend les rumeurs courante sur la reine et sa grossesse. Cette aveux me réjouirais mais m'inquiéterais tout à la fois. Malgré le calme revenu après le mariage, je crains une nouvelle fois une révolte et par instinct, sent un danger naitre au sein de l'Angleterre jusqu'à même dans la cour royale. Il faut que je sois sur mes gardes.
Soudainement, mon attention est attiré par l'entrée de Priam d'Anjou et de l'espagnol, comte de Feria. Mon regard embrasé par des flammes ardentes se pose un seul instant sur ce dernier, puis finit par se détourner. Impassible et indifférent. Il n'a de cesse de soutenir la cause du "mauvais perdant". Je n'ai que faire de ce qu'il pense de moi, de ce que tout le monde pense de moi. Ils ne savent pas a quelle point je tiens à être invincible, et pour quelle raison. Ce que j'ai de plus fort est ma dévotion pour la reine Mary, ma loyauté, ma fidélité. Si je ne peux la protéger d'un homme tel que Gomez, je manquerais à ma tache et irais brûler dans les tréfonds de l'enfer. Plus de rédemption pour moi cette fois ci.

Au bout de plusieurs minutes, la reine prend la parole. Elle demande que le seigneur Gomez s'avance, ce qu'il fait docilement. Je porte alors mon attention sur lui. Que veut elle faire avec ce foutu espagnol? Je ne tarde pas a avoir la réponse, pour mon plus grand désarroi... et ma plus grande satisfaction. Je m'avance alors au prêt du comte.

Comme il vous plaira, votre majesté.

Je me redresse alors et m'éloigne un peu plus loin. Agilement, je décroche ma cape rouge d'une main tandis qu'un courtisan s'avance vers moi et la récupère. Je ne veux pas m'encombrer d'un tel fardeau, il me faut toute ma liberté pour que je sois maitre de mes mouvements. L'ouïe fine, j'entend les dames jaser entres elles jusqu'à même lancer des paries. La tension et l'excitation montent, envahissant la tente de sa chaleur insoutenable. Je n'apprécie pas vraiment faire le spectacle mais ce duel est une opportunité pour moi. Ma frustration lors de mon premier combat contre l'espagnol, après le mariage, a nourrit sans relâche ma détermination. Je me suis entrainé jour et nuit, telle une véritable machine de guerre. Aujourd'hui, je vais pouvoir enfin contempler le résultat.

Je souffle, me retourne puis m'avance au centre de la tente. La main sur le manche de mon épée, encore nichée dans son fourreau, je mélange mon regard ardent à celui de Gomez qui se trouve face à moi. Mon cœur tambourine contre ma poitrine. Mon visage est impassible, froid. Si il faut faire le spectacle, autant le faire jusqu'au bout non? J'incline légèrement la tête, en signe de respect, pour saluer l'homme. Je dégaine alors mon arme tandis qu'elle chante en frôlant le métal de l'étui. J'attend patiemment qu'il fasse de même puis, quand ce fut le cas, un sourire en coin apparait malicieusement sur mes lèvres et mon regard se transforme en arrogance pur et dur.

" Qu'il en soit selon votre bon vouloir très chère Reine. "

❧ Event n°11 ♣ Chasse royale.

Me voici par je ne sais quel hasard embarqué dans une chasse aux sangliers effréné dans la grande et herbacé contrée Anglaise. J'ignore de qui m'est venu cette invitation, mais j'eu l’heureuse surprise ce matin de recevoir une missive à l'écriture enroulé et raffiné, m'invitant à me rendre à la chasse de l'année que sa majesté elle-même organisait ! Voilà un honneur que je ne pouvais certes pas refuser. Je ne suis que depuis peu de retour dans mon pays natal, mais je n'en ai nullement oublié les plaisirs, et la chasse en fait pour sur parti.

Après quelques heures de galops fougueux, presque guerrier dans la nature, et de nombreux animaux tués, la chasse prit soudainement fin. Apparemment le cheval de l'ambassadeur Français c'est blessé et comme la bienséance le veut, le cor raisonna et la chasse se termina. C'est donc légèrement frustré de n'avoir pu tuer aucune bête que je me rends à présent, avec les autres nobles à la tente principal ou se trouve ça grande majesté et ses grades royaux. Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas sentis si vivant. La vie sans ma douce Rosemay me semble si peu savoureuse et attrayante. Mais ce fiévreux moment, m'a permis le temps de quelques heures de dégager mon esprit troublé de ses sombres et douloureuses pensées qui m'anime parfois, depuis mon départ d'Édimbourg et de sa cour énergique et bruyante.

Après m’être rafraîchis, je me risquais à présent à pénétrer dans la grande tente ou la reine, les nombreuses lady et lords semblaient en discussions très animée. Ne connaissant encore que très peu les personnes ici présentent, je restais tranquillement en retrait écoutant avec calme et assiduité les nombreuses conversations autour de moi, tout en saluant de temps à autres le peu de personne qui me reconnaisse d'un signe de tête élégant. Le temps de l'action ne semble pas encore venu, mais qui sait, dans ce genre d’événement, nous ne sommes jamais à l’abri de rien...

Tiens je ne pensais surement pas si bien dire, puisque un duel se prépare ! Voilà qui promet d'être des plus palpitants ! Je souris attendant comme tous les autres le dénouement de ce duel qui semble à présent bien décidé à s'engager.

lumos maxima

Chasse royale

Event n°11

Le seigneur Gomez ne tarde pas à se mettre face à moi tandis que Priam nous observe de biais pour juger notre performance. Les jeunes femmes s'amassent autour de nous, impatiente d'assister à la scène. Accompagnés par quelques braves hommes. La reine, quand à elle, nous fixe du haut de son trône. Elle semble ravie de la tournure que prend la fête.

Je viens de dégainer mon épée et saluer mon adversaire. Il fait de même tandis que, de chaque coté, nos regards sont déjà meurtriers. J'ai choisis de jouer sur l'arrogance afin d'alimenter l'excitation du spectacle mais surtout, de titiller l'humeur massacrante de l'espagnol. Je lui souris et, tout en faisant tournoyer mon épée entre mes doigts, fait un pas de coté puis deux. Le regard fixé dans le sien. Il fait de même afin de rester face à moi. Avec agilité et vitesse, j'attaque le premier. Bien évidement, ce coup d'épée est facilement paré. Le battre dès la première attaque serait trop facile. Nous nous lançons donc habilement dans un jeu de main et d'épée. Une danse à la fois passionné et violente. Mêlant la virilité du combat et son élégance.

Les femmes parlent, sursautent, soupirent. La tension est à son comble. Brutalement, nous nous fixons tout les deux. Telles des statuts de marbre représentant deux colosses en guerre, immortalisé dans une seule et même position. La pointe de mon épée est posé contre le cœur du jeune homme. Je tiens fermement le fusée de la main droite tandis que la paume de ma main gauche est posé contre le pommeau. Prête a appuyer d'une force inconsidérable afin que la lame pénètre le plus profondément possible dans sa poitrine, à l'aide des mes pieds bien incrustés sur le sol. Cependant, je n'ai pas gagné et me trouve moi aussi en mauvaise posture. Le côté aiguisé de son épée est posé contre ma nuque, sur le coté gauche. Prête à me trancher la tête.

Nous restons quelques secondes ainsi à nous regarder, tout deux surpris de la situation. On peut même croire qu'on va chacun finir de lancer nos gestes pour nous entretuer. Cela me démange amplement en tout cas. Fort heureusement, ce ne sera pas le cas. Je souffle et me redresse en remettant mon épée dans son étui. Je regarde l'espagnol et le salue à nouveau. Se fut un beau combat même si je ne peux cacher une certaine déception qu'il n'y ai pas un vainqueur commis d'office. Je me tourne alors vers la reine pour exécuter une élégante révérence. Maintenant, la conclusion du combat est entre les mains de Priam.

« Lady Parker. Rassurez-vous, rien de bien grave. Juste quelques nausées depuis ce matin et la vue de ses animaux, ne m’aide pas aller mieux, il est vrai. »

Sybille sourit avec sincérité ! La chose était rare et méritait d'être soulignée ! Il faut dire que la jeune fille était tellement à l'affût de la moindre parole vénéneuse à son encontre, qu'elle s'armait bien souvent de cynisme et d'hypocrisie ! Mais aujourd'hui, l'échange promettait d'être cordial et sympathique ! C'était une première, et donc elle en était rassurée voire heureuse ! C'était dit, en ce jour de chasse, elle resterait dans le sillage de Frances Radclyffe autant que le Ciel et la dame le lui permettraient !

- Vous m'en voyez navrée. Si nous étions à Londres et non dans les bois, je vous aurai volontiers conduite chez un merveilleux apothicaire qui a mis au point une décoction ayant fait ses preuves. Il ...

Tout à coup, plusieurs cors retentissant au cœur de la forêt l'interrompirent. Les dames cessèrent aussitôt leur danse. L'attention générale se porta toute entière sur les hommes s'approchant du dais royal. Il y avait là, le fameux John Herbert, pour qui les femmes se pâmaient et Sybille d'ailleurs ne pouvait qu'en rouler des yeux d'exaspération, il y avait également l'espagnol Suarez et une connaissance de la belle : Priam d'Anjou. Ce dernier qui aimait tant la peindre venait de la gratifier d'un sourire, alors elle fit de même bien sûr ! Le pauvre malheureux était couvert de poussière et on apprit rapidement que son cheval s'était blessé.

Pourtant, on eut pas le temps d'en savoir davantage, la Reine lança un défi au comte de Feria et au chef de sa garde royale ! C'était fort curieux de sa part, elle qui n'aimait pas particulièrement les animations si ce n'est sans doute faire allumer des bûchers, voilà qu'elle décrétait d'une joute entre ces deux hommes.

« Venez assister au duel avec moi au côté de la Reine. Vous ne manquerez aucune miette de ce combat. »
- Avec plaisir, je vous suis.

Depuis sa libération de la Tour de Londres, Mary Tudor n'avait eu à lui faire aucun reproche, Sybille au contraire jouait son rôle de presque sainte catholique à merveille, au point qu'elle l'avait émue au moment de son procès d'ailleurs. Certes, la jeune femme savait que sa confiance n'était pas entière, et voilà pourquoi elle ne faisait pas partie de sa Maison alors que sa tante avait servi trois reines, mais elle ne s'inquiétait pas outre mesure de se retrouver à proximité de la souveraine.

« Connaissez-vous les talents du Seigneur Espagnol ? »
- On dit qu'il a été un grand soldat et qu'il s'est illustré à la fameuse bataille de Cérisoles , je pense qu'il va être un farouche adversaire pour sir Herbert.

Elle ne se trompa pas ! Le combat commença et chacun des duellistes faisait preuve de prouesses incroyables ! C'était à en perdre le souffle. Une dame à gauche porta de peur sa main à sa poitrine, et une autre à sa droite, sautillait presque d'excitation, c'est dire ! Il serait difficile à Priam de déterminer le vainqueur ! Car oui, quelle tâche délicate, il faudrait qu'il mette toute sa diplomatie pour ne vexer aucun des deux.

A l'issue du combat, Sybille applaudit les deux combattants, mais un détail la contrariait. Elle osa alors se tourner humblement vers la Reine.

- Votre Majesté, l'usage veut que deux hommes qui s'affrontent à terre comme à cheval portent les couleurs de leur dame, ou à défaut d'une dame. Alors, avant que monseigneur d'Anjou nous dise qui est le gagnant, ne faudrait-il pas que ces messieurs demandent un ruban à deux d'entre nous ?

D'un autre sourire, elle poussa alors lady Radclyffe à donner également son avis sur la question. Serait-elle d'accord avec elle ?

Déjà plusieurs dames gloussaient. Il ne faisait aucun doute, que son idée faisait mouche. Mais c'est bien sûr la Reine qui aurait le dernier mot sur la question.

Je parle avec Lady Helen, une de mes proches amies. Je la salue avec courtoisie et lui demande comment elle se porte. Je lui souris, je l'avais vu pour la dernière fois lors de l'emprisonnement de la princesse Elizabeth, sœur de la Reine Mary Tudor.

Helen -Lady Clinton ! Elle me sourit. Ma foi, cette splendide journée animée par une chasse n'est guère une journée où l'ennui peut me prendre ! Elle se tait. Et vous, my lady, comment vous portez-vous ? Me dit-elle avec un sourire.

Elizabeth – En effet, au moins, nous pourrions bavarder avec joie. Et bien, je me porte bien, je dois avouer que je me sens après m'être ressourcée sur mes terres. Je lui murmure. Je pense que je pourrais me réjouir d'une bonne nouvelle me concernant. Lui dis-je avec un sourire.

Sybille Parker est cette personne qui a changé ma vie, en effet, grâce à ces plantes, je pourrais tomber enceinte. Et je commence à ressentir des symptômes identiques pour les femmes enceintes, les nausées ou la fin de ces menstruations douloureuses … Mais, je n'étais pas sûre d'être enceinte. Qui est le père ? Edward. Ce dernier m'a rejoint dans mes couches, il y a peu, après les conseils que Thomas lui a prodigué quelques temps avant sa fuite. Si je suis enceinte, je pourrais remercier Lady Sybille et Thomas.

Par la suite, la reine commence à parler. Je l'écoute, j'observe son geste maternel. Est-elle enceinte ? Comment une femme comme elle pourrait concevoir alors que moi si jeune j'ai du mal à porter la vie ? Est-elle bénie par le Seigneur ? Sans doute. Il est temps pour moi comme comme pour les dames de lancer les paris sur ces deux hommes qui allaient se battre. Il s'agit d'un espagnol contre un garde de la reine arbitré par un français. Quel trio ! Mais qui choisir ? Dois-je être fidèle à mon pays adoption ou choisir l'Espagne? Un choix épineux.

Helen - -Un shilling que l'espagnol va manger la poussière face au garde de sa Majesté. Me dit-elle à l'oreille sur un ton joueur.
Elizabeth – Alors je serais pour l'espagnol et je paris deux shillings ! Dis-je avec un petit rire.

Je découvre un homme (Damian), il est près de nous, je regarde Helen. Je souris à ma partenaire. Le connaissait-elle ? Je ne sais pas. Je vois également d'autres hommes dont mon époux. Ce dernier est fier ? Peut-être. Je m'excuse auprès d'Helen et je lui dis que je reviens. Je m'approche de l'inconnu.

Elizabeth – Milord, voulez-vous nous rejoindre mon amie et moi pour pouvoir assister à la joute ? Je me présente Lady Clinton. Venez, enfin, si notre compagnie ne vous dérange pas. Dis-je avec un sourire. Avez vous choisi votre champion my lord ?

Je le regarde. Par la suite, Sybille prend la parole. Elle a raison, il faut que les deux combattants portent les couleurs des dames de la cour. Je regarde Helen avec un sourire, accepterais-t-elle de donner ces couleurs ? Qui sera choisi ? Je regarde la Reine en me demandant si elle va accepter ou non la requête de Sybille. J'attends pendant ce temps la réponse de l'inconnu. Je souris. Je regarde Helen. Que va-t-il se passer maintenant ? Je l'ignore.

Ce que la reine veut, ce que la reine exige, elle l'obtient, il n'y a pas de secrets là dessus, alors je me mets face à John. Je l'ai déjà battu, mais c'est un très bon combattant, que j'ai blessé dans son orgueil et cela ne lui a pas plus du tout. Depuis ce petit tournoi, il me déteste, je le déteste, nous nous détestons, mais nous allons à nous combattre ensemble rendez-vous compte. J'ai un petit rictus sur le visage, je sais que je peux le battre mais devant la reine, il ne sera pas facile à vaincre, il va donner tout ce qu'il a. Je n'ai pas envie nous plus de me ridiculiser devant tant de monde, j'ai une réputation à tenir par la même occasion. Le combat commence alors, il attaque le premier, mais j'esquive sans aucun problème son coup, car il ne va pas m'avoir aussi facilement, c'est une certitude. S'en suit un combat acharné, véritablement qui laisse peu de place aux doutes, peu de places à l'incertitude, peu de place au faux pas, si bien que mon épée finie à côté de sa nuque prête à lui trancher la gorge. Je pourrais dire que j'ai gagné, mais son épée à lui fini au niveau de ma poitrine comme s'il allait me transpercer le coeur et que moi, j'allais lui couper la tête. L'envie est présente, l'envie de finir ce geste, de faire en sorte que sa tête jonche le sol m'effleure l'esprit, mais ce ne serait pas bon pour moi, pour l'Espagne. Je vois clairement que John hésite aussi grandement, mais qu'il ne va pas au bout de ces gestes, fort heureusement je n'avais pas l'intention de mourir immédiatement dans un combat de ce genre. Intérieurement, je suis quand même heureux. Même si ce combat n'a vraisemblablement pas de vainqueurs puisque nous rangeons nos épées laissant Priam juge de savoir qui est le gagnant, je jubile car j'ai toujours une longueur d'avance sur lui, j'ai gagné notre premier combat et le second se finit sur un match nul. Peut être que la reine décidera d'un autre combat, je ne sais pas trop, mais si c'est le cas, je suis prêt à y mettre encore plus de force et de vigueur pour l'emporter. J'étais tellement concentré sur ce combat que je n'ai pas observé ce qui pouvait se passer autour de moi, notamment ces jeunes femmes qui avaient fait une requête à la reine semble-t-il, ni ce chasseur qui était rentré dans la tente alors que nous commencions le combat.

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

Chasse royale.

La reine avait un humour bien à elle et même si elle n’avait eu connaissance de la rivalité entre John Herbert, son chef de la garde et de l’espagnol Gomez Suarez, elle aimait comparer les forces des deux pays. Lorsque Sybille Parker prit la parole pour dire que les hommes devaient sûrement porter les couleurs d’une dame, la reine répondit que ce n’était pas la peine, sinon certaines seraient sûrement jalouses de ne pas avoir l’attention de l’un des champions.
Le combat débuta alors, à forces égales, les épées s’entrechoquaient, sous les exclamations de ces dames et leurs applaudissements. La reine était amusée et regardait avec beaucoup d’insistance, tout en attendant de voir qui allait gagner. Et bien, il n’y eut point de gagnant, étant de la même force, les deux hommes rangèrent leurs épées et Priam les déclara à égalité sous les exclamations des ladies qui avaient suivis toute la scène.

Pourtant, la joie fut de courte durée, quand on entendit soudainement, venant de la forêt, des coups de feu, des cris, puis un silence pesant. Aussitôt, la reine se leva, prise d’une crise d’hystérie.

« Allez voir, allez voir, allez sauver mon tendre mari. Dépêchez-vous. » Hurla-t-elle tout en s’agitant, alors que ses dames tentaient de l’apaiser. « Ce sont les hérétiques, ils veulent tous nous tuer. »
Dans sa crise, la reine n’avait pas tort, on avait bien tenté d’assassiner le roi et personne ne savait s’il était encore en vie. Les hommes, Gomez, Damian, Priam partirent ensemble vers la forêt, tandis que John devait, au péril de sa vie, protéger sa reine.
Après quelques minutes, l’un des chasseurs, qui se trouvait auprès du roi, galopa vers eux, l’épaule en sang pour les prévenir qu’un groupe d’hommes, vêtus de noirs avaient tenté de tuer le roi. Pour le moment, il ne savait pas s’il était toujours en vie. Ses paroles provoquèrent une nouvelle crise d’hystérie de la part de la reine.

♣ Information sur le jeu : Les participants de ce topic sont les anglais, ainsi, vous rencontrerez John Herbert, Elizabeth Clinton, Frances Radclyffe, Helen Bird, Gomez de Figueroa, Priam d'Anjou, Sybille Parker, Damian Blackwood. Si d'autres personnes veulent s'inscrire, vous pouvez toujours le faire, même après ce troisième tour, (ICI). En ce qui concerne nos participants, pour ce troisième tour, vous pouvez autant de réponses que vous le souhaitez, parlez de ce duel, du verdict de la reine, mais aussi des nombreux coups de feu qui ont été entendu dans la forêt et des cris. Pour y répondre vous avez jusqu'au 15 février. Si vous avez une impossibilité, contactez un membre du staff.

Event n°11 : Chasse royale.

Damian & D'autres

L'ambiance semble à la fête. Tout le monde autour de moi n'a d'yeux que pour les futurs combattants ! Le fier John Herbert me semble bien me taillé pour la victoire ! Ma préférence lui est donc acquise. Je navigue encore quelques instant seul parmi les nombreux invitant, lorsque une charmante Lady s'adresse à toi. Elle se présente comme étant Elizabeth Clinton. Je la salue d'un élégant hochement de tête puis je lui réponds :
-Ravi de vous connaitre Lady Clinton. Je prends sa main et lui dépose un fin baiser.
-Je suis Damian Blackwood. Je regarde l'ami qu'elle me montre un peu plus loin.
-Je serais enchanté de me joindre à vous et si vous voulez mon avis, Lord Herbert me semble le plus à même de remporter la victoire. C'est donc au bras de Lady Clinton que je rejoins son amie, devant laquelle je m'incline avec élégance, avant de prendre place aux côtés de ces Dames.

La joute commence enfin ! Les deux hommes sont rapides et efficaces. Les coups fusent plus habile et puissant les uns que les autres. Ce sera apparemment un match nul. Ainsi en a décider Priam. La reine a l'air d'accord avec cela, donc tout va donc pour le mieux. C'est dommage, j'aurais apprécié une victoire franche et ferme, mais au fond, c'est peut-être mieux ainsi, cela calmera sans doute les rivalités dans les deux camps. Tout le monde semble donc plutôt heureux de ce dénouement.

Tout le monde applaudit à présent les champions et l'arbitre qui a su se montrer impartial et à la hauteur de la tâche qui ne fut pas des plus aisée. Je le salue lorsqu'il passe devant moi. Je me reprends ensuite un verre, j'en apporte également un aux charmantes Lady à mes côtés. La journée suit son cour de manière calme et agréable lorsque soudainement, des coups de feu et des cris nous parvinrent de la forêt. Tout le monde se lève à présent. Nos regards se posent immédiatement sur la forêt pour retomber ensuite sur la Reine qui semble prise d'une crise d'hystérie !

Elle hurle au meurtre et à la machination des hérétiques protestant ! Ses dames de compagnie tentent vainement de la calmer... Je suis moi-même plutôt inquiet pour notre roi, la reine exige alors que l'on parte à son secours ! Je ne me fis évidemment pas prier lorsqu'elle me désigna ainsi que le Lord Figueroa et mon ami l'ambassadeur d'Anjou, pour partir secourir notre roi ! Je la salue et file à tout à allure vers les montures.

Nous montons à présent sur nos chevaux, les sabots claquent avec forces sur le sol fait de pierres et d'herbes. Sur notre chemin, nous apercevons un des chasseurs blessé au bras qui se dirige vers la tente de la reine. Il n'y a pas une minute à perdre ! Je cravache alors fortement ma monture, notre roi me semble vraiment en danger !

crackle bones

Chasse royale

Event n°11

Le duel est donc clôturé par un match nul. Ce Gomez n'est donc pas si invincible que je le croyais. Nous avons tout les deux un haut niveau en terme de combat et je suis certain qu'une revanche sera de mise une autre fois.

La fête reprend son cour en musique tandis que, après m'être désaltéré un peu, je reprend ma place au prêt de la reine. Mon cœur et mon esprit embrasé par l'adrénaline ont cependant peu de temps pour se calmer. En effet, des coups de feux et des cris retentissent en direction de la forêt. La surprise et l'inquiétude envahi l'ambiance de la tente. La reine quand à elle s'emporte dans une véritable crise d' hystérie. Je la regarde surpris, car je n'ai pas l'habitude de la voir agir de cette manière. Après tout, il y a de quoi. Son époux est en danger. Elle ordonne donc à Priam, Gomez et Damian de lui porter secoure. En guise de soutient, je demande à deux de mes hommes de les accompagner. Nous ne sommes plus que quatre, ici, pour assurer la sécurité.

Tandis que je m'apprête à parler à la reine, un chasseur fait son apparition. Il est blessé au bras. Il nous informe que des hommes en noirs ont tenté d'assassiner le roi et qu'il ne sait pas si ils sont arrivés à leur fin. Mary s'emballe d'avantage, dégageant autour d'elle un excès de panique générale. Je souffle et m'approche de l'homme blessé pour le faire s'assoir. Je me met alors à bander son bras afin de lui éviter l'hémorragie. Je le questionne discrètement en même temps.

Racontez moi. Je veux connaitre chaque détail de ce que vous avez pu observer là bas.

Ils... Ils étaient vêtu de noir. Ils ont débarqués de nul part... des démons, ce sont des démons. Ils n'ont même pas dégné regarder si des femmes étaient présente. Ils se sont jetés sur nous sans aucune pitié .

Combien étaient ils?

Une dizaine, tout au plus.

Mon cœur tréssaille quelques peu tandis que mon regard se pose sur les femmes présente ainsi que sur la reine. Si ils viennent jusqu'ici, se sera un véritable carnage. Un bain de sang. Mon attention se reporte sur l'homme.

Etes vous encore capable de monter à cheval?

Alors, galopez jusqu'au château et faites appeler ici huit hommes de la garde. Soyez bref, dites seulement que la reine et sa cour sont en danger.

Il faut en effet escorter en lieu sur tout ce petit monde. L'homme prend son courage à deux mains et se lève afin de se diriger vers son cheval. Après s'être installé sur la selle, il s'en va aussitôt au grand galop. Je l'observe un instant s'éloigner.

Vous deux, postez vous derrière la tente. Toi, à l'entrée. Vous serez mes yeux, je veux être tenu informé du moindre mouvement.

Ils s'exécutent. Je me tourne alors vers la reine qui est toujours en crise, personne ne semble arriver à la calmer. Je n'en peu plus des cris et fronce les sourcils. Je m'avance vers elle. Il faut employer les grands moyens.

Ma reine, vous devriez vous calmer.

Votre majesté?!

Mary! Si vous cédez à la panique, votre cour entière tombera avec vous!

Elle me regarde alors droit dans les yeux, ahuri. Alors qu'elle a enfin cessé de crier, je la lâche en prenant un air plus doux.

Je suis certain que les hommes prêt du roi on su faire barrage. Ils sont brave ne l'oubliez pas.

Nous devons également le rester ici. Et je ne suis pas sur qu'une telle crise soit bonne pour ce que vous avez.

Elle semble se calmer et s'assoit. Je souffle alors avant de demander à tout le monde de se placer au fond de la tente afin d'éviter l'éparpillement, et qu'une personne soit malencontreusement mise à l'écart.

Chasse royale

John & Elizabeth & Helen & Frances

Le combat fut époustouflant, deux fines lames pour nous distraire, cela réussit presque à me faire oublier mes tourments de la journée. Priam allait avoir du mal à départager le vainqueur. Les dires de Lady Parker sur l’espagnole n’étaient pas faux, bien au contraire. Et comme Ser Herbert était de même niveau, ils furent déclarés à égalité. J’applaudis comme toutes les autres dames de la Cour mais avec beaucoup moins d’ardeur. Les combats de se style ne m’avait jamais passionné. Je pouvais apprécier la démonstration de force mais je n’en raffolais pas et n’était point hystérique face à cela. Je préfèrerais de loin les duels d’esprits qui étaient nettement plus passionnant et avec d’autres enjeux que la vie ou la mort.

Mais la bonne humeur régnant dans la pièce disparut lorsque des cris et des coups de feu se firent retentirent. Mon cœur s’emballa, je formulais rapidement une prière silencieuse pour ma cause avant de prendre mon masque de parfaite catholique et dame d’honneur proche de la Reine. Je me précipitais vers la Reine pour tenter de la calmer et de la rassurer. Les hommes partirent rapidement pour porter secours à ceux qui avaient été attaqué. Bien que mon cœur battait aussi vite que celui de la Reine, ce n’était pas pour la même cause, pour la même raison.
« Votre Majesté, calmez-vous. Je suis sure que le Roi va bien, et qu’il reviendra sain et sauf. »

Mais l’arrivé d’un chasseur ne fit qu’aggraver l’état de la Reine. Pendant que John Herbert soignait le chasseur, il raconta ce qu’il s’était passé. Tout s’était déroulé comme prévu mais il n’avait pas dit si le Roi était en vie. La Reine était dans tous ses états, et n’arrêtez pas de crier à l’hérésie. Mon cœur de protestante se gonfla de colère mais rien dans mon attitude ne montra cette colère. Mes yeux reflétaient l’inquiétude que je pouvais ressentir pour ma suzeraine. John réussit à faire cesser les cris. Je forçais la Reine à s’assoir, je me tournais vers les autres Lady.
« Un verre d’eau pour la Reine, s’il vous plait. »

Puis je me retournais vers Mary.
« Votre Majesté, si ce sont des hérétiques qui ont attaqué le Roi, le Seigneur ne leur a surement pas permis d’achever leur infâmes dessins. »

Le problème quand on jouait sur deux faces, parfois on pouvait se mettre à ressentir de la compassion pour le camp ennemi. En ce moment même j’espérais sincèrement que mes paroles apaiseraient la Reine alors que sur moi cela ne faisait que produire l’effet inverse.

fiche créée par Rinema

♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/10/2014

Priam d'Anjou ♦ Chasse royale.

Cette journée allait être assez intéressante. C'était aussi l'occasion pour moi de découvrir les manières anglaises, et leur train de vie. Je pouvais bien l'avouer, Paris, la France, ça me manquait. Heureusement je pouvais compter sur la présence de ma soeur Aliénor. Je l'avais emmenée avec moi, simplement pour la protéger, c'était ma priorité. Ce jour-là, le Roi consort avait organisé une chasse dans les bois, près de Londres. J'étais seul, entouré de quelques nobles, et du couple royal. Nous, les hommes, montions tous à cheval pour commencer à chasser. Malheureusement, et ce qui ne fut pas un honneur, mon cheval se blessa et j'avais du rebrousser chemin pour me diriger vers la tente où se trouvait la Reine. Le comte espagnol m'avait accompagné. La reine ordonna ensuite un duel entre ce dernier et son garde, et me désigna comme arbitre. Le combat se déroulait avec rigueur, et force. La tension était à son comble. Les deux hommes avaient de belles qualités pour cela, tellement que leur force s'égalisa. Je ne pouvais rien faire que les déclarer tous les deux gagnants.

Nous étions bien entourés, et nous nous amusions comme nous pouvions. Le loyal duel était désormais terminé, sous le regard admirateur de la Reine. Pour le moment tout se passait bien. Mais une journée comme celle-ci ne pouvait pas être sans embûches. Soudainement, on entendit des coups de feu et des cris. Ce n'était pas normal, même en temps de chasse. Pas le temps de discuter, tout le monde paniquait, pour ma part je tentais de garder mon calme, ce qui n'était pas du tout le cas de la Reine qui faisait une crise. Je ne l'avais jamais vue comme cela. Une très grande colère grandit en elle, et ordonna qu'on aille voir, surtout pour protéger son mari. Il ne fallait pas créer un incident diplomatique, alors je m'exécutais, accompagné de Gomez et Damian. "Oui Votre Majesté" dis-je en la saluant et en partant la seconde plus tard. Enfin sur un cheval, nous galopions à une vitesse inimaginable. D'un coup, un homme quelque part ensanglanté fit son apparition devant nous. Nous commencions vraiment à nous inquiéter, et il fallait agir au plus vite. Surtout que nos soupçons se tournèrent vite vers les hérétiques. "Nous devrions ne pas perdre de temps les amis, la vie du Roi consort est en jeu !" m'adressais-je à Damian et Gomez dans un bon anglais.

©clever love.

Sujet: Re: ❧ EVENT n°11 ♣ Chasse royale.

» « Qui va à la chasse perd sa place. » ☆ gabriela m.
» La chambre royale
» ♕ LA FAMILLE ROYALE
» LA FAMILLE ROYALE [07/09]
» LA GARDE ROYALE [03/05]