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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
N'hésitez pas à regarder les PV et scénarii en priorité.
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The Majestic Rose
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The Majestic Rose
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♕ Mon nombre de messages est : 956 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 1393 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 28/02/2012

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MessageSujet: MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. »  MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » Icon_minitimeDim 17 Mar - 16:31


La loterie du hasard.


Groupe n°3 ¤ Marie de Guise & Margareth Douglas se retrouvent dans la roseraie du palais de Whitehall, elles ne se sont pas vues depuis des années, après l'entrée à Londres de la Reine. Marie de Guise va résider quelques temps en Angleterre.

Mots à placer : orange (le fruit), verdure, rêve.
Mots à ne pas utiliser : abondant, senteur, retrouvailles.

Objets que vous avez :
Marie de Guise a un chapeau à plume sur la tête.
Margareth Douglas a de jolies escarpins qu'il ne faudrait surtout pas salir.

Bon jeu mesdames MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » 251407505

MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » 20807063702021267367

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MessageSujet: Re: MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. »  MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » Icon_minitimeMer 20 Mar - 0:32
Les vertes prairies d’Ecosse me manquaient déjà. Las et mélancolique, je me remettais difficilement de la perte de mon fils, de la distance qui me séparait de ma fille, de ce pays que je devais tenir à bout de bras, sur mes épaules. J’étais fatiguée par tout ceci, et tout le monde attendait tellement de moi. Cet après-midi là, j’avais pris une pause bien méritée avant les réunions diplomatiques qui se profilaient à l’horizon – des heures de négociations pour sceller une alliance pour engendrer une guerre de religion catholiques contre protestants. J’aimais les roses, les roses rouges étaient mes fleurs préférées. Mary Tudor m’avait dis qu’elle avait une roseraie, lieu où je me trouvais pour respirer, prendre l’air et me changer les idées. L’odeur des roses embaumé, c’était une très belle roseraie que la Reine avait là, une verdure impressionnante. Toutes ces roses rouges et blanches, on se serait crus comme dans un rêve.

Ce voyage m’avait épuisée, j’avais emmené mes plus proches collaborateurs et l’une des raisons qui avait rendu ce voyage agréable c’était que j’allais enfin pouvoir retrouver Margareth. Chère Margareth, ma belle-sœur, que je n’avais pas revue depuis trop longtemps. Elle m’avait hébergée chez elle, alors que je n’étais pas encore reine, notre lien s’était forgé à ce moment-là. Je l’avais fais quémander par Ailen, l’une de mes plus fidèles servantes qui lui avait apporté une note de ma part l’invitant à m’accompagner lors de cet après-midi étrangement ensoleillé. J’admirais le sublime spectacle qui s’offrait à moi, j’étais accompagnée de quelques dames de ma cours et de celle d’Angleterre, des dames de compagnies, quelques grades. J’étais surprotégée, mais j’étais morte de peur on avait essayé d’atteindre à ma vie et à celle de ma fille – je ne pouvais pas tolérer cela sans rien faire. Je cherchais la présence des fleurs et de leurs parfums délicats. Reposant. Apaisant. Quelle délicatesse.

    « Majesté, Lady Douglas, votre invitée arrive dans un instant. »


Je fis un signe de tête pour approuver le message. Un sourire se dessina sur mes lèvres, j’avais hâte de revoir Margareth. Je remis en place ma robe, et mon chapeau à plume, une tenue qui ne se passait guère inaperçue. Je ressentais le regard affolé de mes demandes de compagnies, elles étaient à l’affut du moindre de mes mouvements. J’en avais deux fois plus qu’à l’accoutumer. Mary Tudor m’avait rajoutée des serviteurs pour être au petit soin avec ma personne, alors que j’étais déjà venue avec la plupart de ma cour. J’avais donné l’ordre, qu’on nous laisse seule avec Margareth, une fois qu’elle serait là. Je voulais de l’intimité, des gardes resteraient non loin de là, je n’étais pas rassurée à l’idée d’être à Londres. Des attentats avaient été commis contre moi, et depuis je prenais mes dispositions. J’étais la seule barrière, le seul obstacle entre le monde et Marie Stuart, ma tendre fille et reine d’Ecosse. Je devais préserver son royaume, lui offrir un royaume catholique puis j’aurais finis ma mission. Je préparais depuis 1542 son avènement. Elle aussi deviendrait un jour une grande reine, en attendant c’était moi qui veillais sur l’Ecosse. J’avais toujours voulu sceller par une alliance solide qu’est le mariage ma famille au Douglas, nous faisions déjà partie du même cercle avec Margareth, mais je souhaitais nous réunir encore plus. Quoi de mieux qu’une union entre nos familles ?

J’avais des plans, mille et une stratégies, et des projets plus qu’ambitieux pour l’avenir. Je me levais du banc où j’étais, alors, assise pour mieux accueillir ma douce amie. J’esquissais un petit sourire, j’étais prête à la recevoir. Cela faisait si longtemps.
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MessageSujet: Re: MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. »  MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » Icon_minitimeVen 22 Mar - 18:40
Marie & Margareth

La rose à l'épine comme amie



MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » GNgS9TnW50
Une douce après-midi. Le Soleil répandait sa chaleur enivrante à travers les vitres du palais Whitehall. L'Angleterre arborait un chaleureux halo de tranquillité qui semblait presque sorti tout droit d'un rêve. Un sentiment paisible qui ne saurait durer si l'on en croit les rumeurs qui circulent ça et là dans les rues. Margareth se trouvait dan un des petits salons du palais, où elle avait eu le plaisir de savourer une salade d'oranges délicieusement sucrées en compagnie de nombreuses dames de la cour. La comtesse avait quitté sa contrée de Lennox pour venir accueillir la nouvelle Reine, Mary Tudor et lui offrir les promesses de fidélité dont elle avait besoin. Un séjour de quelques semaines des plus agréables pour Margareth, qui avait alors l'occasion de s'aérer l'esprit, loin des tracas quotidiens de son domaine. Elle était venue seule avec seulement quelques dames de compagnies, les plus proches d'entre elles. Margareth avait toujours eu soif de pouvoir. Cependant, elle ne trouvait pas utile d'exposer aux yeux de tous ce qu'elle possédait déjà. C'est pourquoi elle voyageait léger. En sécurité, mais sans fioritures inutiles à ses yeux.

Un voyage pour lequel elle s'était réjouie à l'avance. La raison de cet engouement était simple – elle allait enfin revoir l'une de ses amies les plus chères, Marie De Guise. Elle avait rencontré sa belle-soeur il y a de cela des années à présent lorsque la comtesse avait hébergé celle qui allait devenir Reine d'Ecosse dans sa propriété. Des liens solides s'étaient alors tissés entre les deux femmes. Ce séjour à la cour de la Reine Mary était une excellente occasion de se retrouver après des mois sans avoir pu échanger quelques mots. Margareth devenait étrangement souriante en pensant à cette idée.
C'est alors qu'on toqua à la porte du petit salon. Un jeune femme fit alors son entrée, un petit papier à la main. S'approchant de la comtesse, elle le lui tendit avec un léger sourire et s'en retourna après une élégante révérence. Margareth se mit alors à lire. Puis, sans dire mot, souriant de plus belle, elle quitta la pièce à son tour, suivie de près par les dames de la cour prises par surprise.

La Roseraie de la Reine était un endroit idyllique. Toutes ces fleurs rouges et blanches mêlées à la verdure de leurs épines devenait un spectacle quotidien. Margareth ne se lassait pas de s'y rendre et de constater chaque jour la manière dont ces roses parvenaient à s'épanouir. Margareth essayait du mieux qu'elle pouvait de marcher sur les pavés sombres qui tapissaient le sol fleuri, pour ne pas salir ou abîmer les escarpins écrus avec lesquels elle déambulait. Le bouquet parfumé qu'offrait ce spectacle rendait la comtesse mélancolique. Mais elle n'eut pas le temps de divaguer plus que d'ordinaire qu'un homme s'avançait vers elle :

    « Lady Douglas, nous allons vous annoncer à lady Marie de Guise. »


Margareth esquissa une légère révérence de politesse et attendit que l'on vienne la conduire à son amie. Cela faisait si longtemps qu'elle attendait pour la revoir. Quand l'homme de main refit surface à travers les fleurs, il fit à un geste à la comtesse pour lui indiquer la direction à prendre. Un chemin que Margareth s'empressa de suivre sans plus attendre. De grands projets pouvaient être évoqués durant cette entrevue. De grands pactes pouvaient être scellés entre les deux femmes. C'est la raison pour laquelle Margareth avait indiqué à ses suivantes de la laisser continuer sa route toute seule. Et quand enfin elle put apercevoir le visage de sa bien-aimée belle-soeur, c'est avec un large sourire qu'elle la salua, une joie non dissimulée, et qui semblait partagée.

    « Ma chère Marie, enfin nous nous retrouvons ! Quel plaisir de vous revoir après tant de temps.. »

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MessageSujet: Re: MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. »  MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » Icon_minitimeSam 30 Mar - 20:26
Le climat de l’Angleterre n’était pas bien différent de celui de l’Ecosse, je n’étais pas dépaysée. Le palais de Whitehall était magnifique, mais je ne me sentais guère chez moi ici. Revoir Margareth me rattachait un peu, à ma patrie. Sa résidence en Ecosse avait été ma première maison dans ce pays, qu’aujourd’hui je gouverne d’une main de fer. Etre Angleterre était loin d’être de tout repos pour moi. Le rendez-vous avec Margareth dans cette magnifique roseraie était pour moi, une trêve dans les réunions solennelles et les négociations. Je savais que Mary Tudor prévoyait de mettre Margareth sur le trône d’Angleterre. J’étais, bien évidemment, entièrement pour cette idée lumineuse. J’affectionnais beaucoup plus Margareth que Mary – envers qui j’avais un respect sans faille.

    « Très chère, le plaisir est partagé. Comment vous portez-vous ? Voulez-vous faire quelques pas en ma présence ?»


Habillée de vert et de marron, les cheveux noués en tresses au dessus de ma tête, puis avec ce chapeau à plume qui aurait pu être gênant pour les dames n’étaient guère habituée à pareil vêtement, je me levais de mon banc pour aller saluer mon amie. J’arborais un grand sourire, sourire que peu avait vu sur mon visage depuis la mort de mon fils. Nous avions tant de choses à nous dire. Je ne savais même pas pour où commencer. Je devais prévoir mon avenir, et mes arrières. J’étais très méfiante envers le futur qui avançait, valser, continuait jour à jour et qui nous échappait. Je savais que je pouvais compter sur Margareth, nos liens du sang par alliance nous unissaient. Les liens familiaux étaient parfois les plus forts, on nous pouvait guère compter sur des étrangers qui restent avec vous uniquement par intérêt. Nous avions dépassé tout cela avec Margareth. J’étais tellement heureuse de la revoir. Enfin.

Nous avions tellement de points communs toutes les deux : Elle avait tout d’une reine, sa démarche, sa manière de parler, son éducation, son ambitieux. Tout. Elle était une mère, elle aussi. Séparée de ses enfants en ce moment-même par conséquent elle devait moins souffrir que moi. Ma fille était destinée à un bel avenir en France, je le savais et cela était pour son bien. Je savais aussi que Margareth avait de jeunes garçons en bas-âge, j’espérais secrètement qu’une union se ferait, un jour entre nos deux familles à nouveau. J’attendais qu’elle acquiesce ma demande pour commencer à marcher, l’une à côté de l’autre et nous donner mutuellement des nouvelles de nos vies et de ce que nous savions. Les femmes à la Cour étaient friandes des rumeurs et des potins, elles occupaient leur journée comme elles pouvaient en ces temps paisibles.


    « Vous êtes mon rayon de soleil au milieu des nuages d’Angleterre, Margareth. Je tenais à ce que vous le sachiez. Vous êtes l’une des raisons de ma venue ici. Vous êtes une alliée précieuse que j’aimerais conserver. »
    .


Mon ton était grave. Cela faisait quinze ans que j’étais reine, Dieu que le temps passait vite… Quinze ans, et j’avais toujours su m’entourer des bonnes personnes. Aujourd’hui, j’avais besoin d’une personne qui pouvait me comprendre, d’une personne de confiance. J’avais besoin de Margareth Douglas, de la femme qu’elle était mais aussi de la mère qu’elle était devenue. Quinze ans de pouvoir et je me sentais déjà user, le poids des années sur mes épaules et surtout l’absence de ma fille qui ruinait mon moral et ma joie de vivre. Je me dirigeais vers une rose rouge que j’humais, ce parfum doux et délicat embellissait mon cœur comme cette délicieuse journée en compagnie de ma très chère amie, Margareth.
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MessageSujet: Re: MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. »  MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » Icon_minitimeSam 6 Avr - 18:47
Marie & Margareth

La rose à l'épine comme amie



MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » DHB5pAUbOu
Margareth avait totalement conscience que le séjour de son amie à la cour d'Angleterre ne devait pas être de tout repos. Elle avait vécu ça elle aussi. Les réunions diplomatiques interminables et ennuyeuses. Des débats sans intérêt concret pour le pays. Autant de contraintes qu'une dame de son rang se devait d'affronter sans rechigner. Les devoirs d'une femme. D'une mère. D'une Reine. Des sentiments partagés par la comtesse de Lennox qui comprenait parfaitement la situation délicate dans laquelle se trouvait Marie aujourd'hui. Elle était mère elle aussi. Elle connaissait très bien la douleur que l'on peut ressentir lorsqu'une personne mal intentionnée en vient à faire du mal, ou à vouloir faire du mal à la chaire de sa chaire. Surtout lorsque ces enfants sont destinés à accomplir de grandes choses. Un destin qui menace de se briser au moindre faux pas. Au moindre signe d'une garde baissée. Pas assez vigilante. Pas assez prudente. Des angoisses que seul une mère peut ressentir. Ce lien si particulier qui se développe entre deux vies singulières et pourtant semblables. Ce jour-là, dans la roseraie de la Reine, Margareth comprenait mieux que jamais son amie. Peut-être mieux que personne. Le soutient que les deux femmes se portaient semblait indéfectible. Un bonne chose en somme. Une amitié qui était devenue indispensable à la comtesse.

    « Mon Amie, je dois dire que cette journée me rend particulièrement souriante. L'idée de vous revoir me met en joie. Faire quelques pas à vos côtés est une très bonne idée, en effet. », répondit-elle en s'approchant de Marie qui s'était levée pour la saluer.


Les deux femmes se mirent alors à marcher le long d'une allée bordée, encore et toujours, de sublimes roses rouges et blanches au parfum enchanteur. Marie de Guise était aux côtés de Margareth et pourtant, son regard paraissait troublé. Les préoccupations concernant sa famille paraissaient grandement la toucher. La Reine d'Ecosse avait l'air épuisée de se battre pour conserver son trône et pouvoir le léguer à sa fille. Margareth comprit immédiatement que cette visite n'était plus seulement cordiale. Ce n'était pas seulement une promenade entre amies. Cette rencontre devenait un conseil de famille. La Famille, cette notion qui s'estompe au fur et à mesure que les années s'écoulent. Ce concept qui, pour certains, ne signifiait plus rien. Jusqu'à oublier d'où l'on vient.

    « Vos mots me touchent profondément, ma chère. Sachez que tout ceci est bien évidemment réciproque. », dit-elle en posant sur son interlocutrice un regard compatissant. « Notre alliance est solide et n'est pas prête de s'effondrer, croyez-moi. N'ayez crainte. Vous obtiendrez ce que vous désirez. », ajouta ensuite la comtesse en vue de rassurer son amie.


La compagnie de Marie réjouissait Margareth mais la mine triste et assombrie par le poids du passé de son amie rendaient la comtesse nostalgique. Elle se souvenait de leur première rencontre. Alors que la jeune française était sur le point de se marier et d'être couronnée. Une fierté pour la comtesse de pouvoir compter Marie parmi ses plus proches amies. Les deux femmes avançaient le long de l'allée fleurie et Margareth contemplait le reflet de sa vie sur les pavés grisâtres de la roseraie. Espérant toujours que son futur et celui de ses enfants s'annonce sous de meilleurs hospices. Il en allait de même pour Marie De Guise et sa fille.
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MessageSujet: Re: MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. »  MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » Icon_minitimeSam 27 Avr - 22:32
Margareth devait être l’une des seules alliées que j’avais ici, et l’une des seules femmes en qui j’avais confiance. Elle nourrissait des desseins qui étaient les mêmes que les miens. Elle était mon amie, et je ne voyais pas en elle une rivale ou une ennemie cachée. Cela se sentait ces choses là, parfois je faisais fausse route mais avec Margareth je ne pensais pas me tromper. J’avais résidé un temps chez elle, et c’est vrai que cette pensée me confortait dans mon jugement. Si elle avait besoin de Marie de Guise, Marie de Guise répondrait présente. Si un jour, elle devenait reine d’Angleterre, une alliance entre nos deux pays s’officialiserait. Je n’avais rien contre Mary Tudor, bien au contraire nous aspirions à la même religion néanmoins je nourrissais mes propres désirs, et quoi de mieux que de faire affaire avec ses amis de longue date. Margareth accepta de faire quelques pas à mes côtés, en même temps soyons honnête avait-elle le choix ? Pas vraiment, ce n’était pas non plus la pire torture que de marcher à mes côtés dans un si beau cadre. J’avais tout ce que j’exigeais, tout ce que je voulais. J’étais la reine d’Ecosse après-tout, et rien ne m’étais refusée.

    « Votre époux, et vos enfants n’ont pas fait le voyage à vos côtés ? Ils ont du bien grandir depuis tout ce temps, quel âge ont-ils à présent ? Marie va avoir onze ans à la fin de l’année. J’espère pouvoir aller à sa rencontre cette année, même si cela me semble d’or et déjà compromis le devoir m’appelle, et la rébellion gronde.»


Un air triste s’afficha sur mon visage, mais j’avais l’habitude d’être séparée de ma fille. Je m’étais faites à l’idée de lui offrir une Ecosse Catholique, éliminer l’hérésie – purifier le pays. J’avais emmené la moitié de ma cour dans mes bagages, j’ignorais la durée de mon séjour mais j’étais invitée à de nombreuses festivités ici en Angleterre. En ce jour ensoleillé, dans cette roseraie où le monde semblait s’être arrêté rien ne présageait l’avenir funeste que nous allions vivre. Onze ans que j’étais Reine d’Ecosse, onze ans déjà… que le temps passe vite. Le temps avait, d’ailleurs, marqué mon visage. D’un air hautain, et satisfait je souriais à Margareth, j’obtiendrais tout ce que je désirais. Je l’espérais vivement. J’affectionnais tout particulièrement le marie de cette dernière, non pas comme amant, mais en défenseur d’une même cause, il était le chef de la noblesse catholique d’Ecosse, un rôle que je préservais.

    « Vous devez avoir des projets, si vous êtes à la Cour n’est-ce-pas ? »


Margareth était en confiance ici, et pouvait parler en toute tranquillité. Je m’arrêtais cueillir une rose blanche tâchée de rouge, d’un geste sec je la détachais de sa tige. Je revins prés de mon amie, la rose à la main et l’odeur nous entourant et embaumant l’atmosphère. J’avais pris soin de ne pas me blesser, si les servantes avaient vu une goutte de sang elles auraient crié à l’attentat, elles dramatisaient vite. Les mus avaient des oreilles, et j’espérais que les roses n’en ais pas. C’était moi qui faisait espionner la Cour non l’inverse. Je doutais que de toute manière, la conversation avec Margareth amènerait à un éventuel complot. Nous partagions les principes et les valeurs de la Reine, nous n’avions rien à craindre. Une visite de courtoisie, entre deux vieilles amies heureuses de ce retrouvé dans un si magnifique endroit.
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MessageSujet: Re: MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. »  MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » Icon_minitimeDim 5 Mai - 20:41
Marie & Margareth

La rose à l'épine comme amie



MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » FwVc70R2Ip
Le privilège de pouvoir compter une Reine parmi ses amies proches n'était pas chose à négliger. Ce genre de relations cordiales pouvait apporter beaucoup à une famille toute entière. Une entente que tout personne qui pouvait se vanter de la posséder, se devait de la conserver. Car même si l'attente est parfois longue et semée d'embûches, elle en vaut la peine et peut se révéler très utile le moment venu. Se savoir soutenu par une telle puissance peut donner des ailes à n'importe qui. La Comtesse savait pertinemment que l'amitié qu'elle entretenait depuis de longues années déjà avec la régente d'Ecosse lui valait d'être jalousée par de nombreux membres de la cour royale. Et cette situation la réjouissait. Elle jubilait de cette attention qu'on lui portait lorsqu'on l'apercevait, souriante, aux côtés de Marie de Guise. Son statut lui valait d'être respectée de la plupart, mais ne la protégeait pas du danger. Cependant, la relation qu'avaient les deux femmes n'était pas seulement une entente cordiale comme on en trouve si souvent au sein de la Noblesse. Une réelle amitié s'était tissée entre elles, depuis le jour de leur rencontre. Depuis, Margareth avait juré un soutient indéfectible à la Reine et elle savait que si un jour, le besoin se faisait ressentir chez les Stuart de Lennox, Marie de Guise serait là pour les aider. Une confiance comme on en voit peu ces derniers temps en Angleterre.


    « Hélas non, mon mari est très occupé entre les affaires de son pays et celles qui l'accablent ici », prononça Margareth en baissant légèrement les yeux. « Et mes enfants auraient été ravis de se joindre à moi pour ce voyage mais j'ai jugé plus prudent de les laisser à Westminster pour cette fois... Ces derniers temps, Londres est instable, vous le savez aussi bien que moi, et je ne veux prendre aucun risque », ajouta-t-elle tristement. « Qu'ils grandissent tellement vite ! Henry, l'aîné, a sept ans, et Charles, le dernier a cinq ans. Je ne vois pas le temps passer à leurs côtés. Cela m'attriste que vous ne puissez pas rester avec votre fille, je ne vous comprend que trop bien, ma chère... »


Les deux femmes continuèrent leur route à travers les roses flamboyantes, la Comtesse se mot à songer à ses fils. Que faisaient-ils en ce moment même ? Peut être courraient-ils dans le jardin de la demeure ou peut-être s'entretenaient-ils avec leur précepteur... L'important pour Margareth était qu'ils aillent bien. Et pour cela, le pays devait rester aussi stable que possible. Ce qui pour le moment, était assez mal engagé. Des rebellions s'organisent à Londres, mais aussi dans les campagnes. Mary Tudor est en danger à chaque instant. Mais la Reine ne semblait pas prête à céder son trône. Un jour ou l'autre, tôt ou tard, la population se soulèvera contre cette souveraine catholique et réclamera justice. Ils ne se rendent pas compte que justice il y eu. Les gens devraient se satisfaire de ce qu'ils ont, avant qu'on ne le leur retire. Car si cette situation perdure, c'est malheureusement ce qui arrivera. Et c'est ce qui devra arriver.

    « Des projets ? », répéta Margareth en relevant les yeux vers son amie. « Et bien, je pense pouvoir vous faire assez confiance pour vous confier ceci. La Reine ma conviée à ces festivités en son honneur, bien évidemment, mais aussi pour renouveler ses engagements auprès de ma personne. Pour parler plus clairement, elle ma confirmé que si aucun enfant de sang royal ne venait à être, je serais la première personne sur la liste de la succession. Une bonne nouvelle je présume... », compléta-t-elle, un pointe d'ironie dans ces dernière paroles. « Et vous ma chère ? »

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MessageSujet: Re: MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. »  MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » Icon_minitimeJeu 13 Juin - 19:12
La senteur d’une rose, ce délicat parfum envoutant d’une fleur à peine éclose. Tous les jours, je me voyais un peu plus dépérir, un peu plus veille. Je n’étais plus une fleur naissante, mais bel et bien une fleur qui commençait doucement à se faner. Les fleurs faisaient partie d’un jardin, je devais me méfier des mauvaises herbes – ces amis qui se devaient proche de moi, mais tout n’était que fourberie, espionnage et commérage et il y avait les autres plantes. Des spécimens rares, ces oiseaux-là, Margareth était  l’une des rares à être sincère envers moi. Peut-être parce que nous étions unis depuis, avant que je sois reine. Cela y jouait beaucoup !  L’amitié se forgeait avec le temps, l’amitié comme une fleur dans un pot, qu’il faut arroser et préserver, comme un bijou dans un écrin de verre. Rare étaient mes véritables amies, méfiante, je me fiais de tous à la cour et les tentatives d’assassinats dont j’avais été victime en était la preuve. Mon cercle de proches était restreint, et il était dur d’y rentrer. Il fallait montrer patte blanche telle un agneau tout juste né.


    « Vous faites bien de garder votre famille en sécurité, un accident est si vite arrivé, croyez-moi... On ne s’y attend jamais, malheureusement. »


J’eus une pensée pour mon fils défunt, peu après mon voyage en France, si j’avais su qu’au lieu de lui dire au revoir je lui disais adieu … Rien n’est plus féroce que le cœur d’une mère, le mien était meurtri, brisé, et cassé par la perte ou l’éloignement avec mes enfants.


    « Le devoir, Margareth. Profitez des vôtres, et faites de beaux mariages pour vous et votre famille. Si je peux vous conseillez d’ailleurs, dans ce domaine là ma chère. Ma fille est en France pour son bien, elle s’assiéra sur le trône de France et d’Ecosse. Le jeu en vaut la chandelle. Le sacrifice d’une mère pour le bien de son enfant. »



Les échanges avec mon amie m’avaient terriblement manqués, on se comprenait avec Margareth. Nous étions deux fleurs sorties du même moule. Deux femmes fortes et deux femmes de pouvoirs. Avoir le pouvoir, c’était être libre. Vous n’aviez personne au dessus de vous, personne pour vous dictez votre conduite ou ce que vous devez faire.  Nous marchions le long de l’allée pas à pas, mes dames nous suivaient plus loin, bien plus loin ainsi que quelques-uns de mes gardes. Depuis mon arrivée à Londres, nous avions pris deux fois plus de précautions au niveau de ma sécurité surtout suite aux différents actes de rebellions qui avaient lieux à Londres. Le futur n’annonçait rien de bon.


    « Une très bonne nouvelle, Margareth. Très très bonne. »


    Je m’arrêtais un instant, songeuse.

    « Je préférerais vous voir sur le trône d’Angleterre plutôt que la sœur de la reine : Elizabeth. Douce jeune fille, mais terrible menace si vous voulez mon avis. Une protestante je ne peux concevoir cela. Il serait bon pour vous, alors, que le futur mariage de la Reine reste stérile. Je vais vous confier une rumeur qui court doucement, on parlerait d’une union avec l’Espagne. »


Margareth, reine d’Angleterre je suppose que cela représentait son plus grand rêve, sa plus grande entreprise, sa plus grande ambition. Cela arrangerait grandement mes affaires, le catholicisme pourrait perpétrer encore et encore. Une alliée de la couronne d’Ecosse, une amie chère à mon cœur, c’était parfait. J’irais prier pour que ce vœu se réalise. Rêve utopique, rêve ambitieux. Avec des si, nous pouvions refaire le monde …

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MessageSujet: Re: MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. »  MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » Icon_minitimeJeu 11 Juil - 10:32
MARIE & MARGARETH ♛ « La rose a l’épine comme amie. » GNgS9TnW50

Ses mains entrecroisées délicatement reposaient sur le jupon de sa robe sombre. Le claquement de ses escarpins sur chaque pavé de la roseraie la ramenant à chaque pas vers la réalité. L'empêchant de se laisser emporter par l'atmosphère douce et les senteurs variées qui y régnait.  L'attention qu'elle portait à son amie ne désemplissait pourtant pas avec le temps. Elle prenait soin d'agrémenter chacune de ses paroles d'un mouvement de tête en conséquence de la gravité de ses mots. Levant parfois même les yeux vers celle qu'elle admirait de part sa volonté à conserver son trône et l'intégrité de son peuple, mais aussi grâce à son courage. Ce même courage qui permit à Madame De Guise de laisser sa tendre petite fille en France, loin d'elle, et de vivre chaque jour avec ce poids terrible sur les épaules. Le réconfort d'une amie en ces temps troublés ne devait pas être de trop pour elle. De plus que la Comtesse avait bien sûr entendu parler des attentas qui visaient son amie de Reine d'Ecosse. Une chose qu'elle trouvait bien évidemment impardonnable et qu'elle redoutait aussi de plus en plus, surtout en cette période mouvementée.



    « On m'a fait part il y  a peu de ces horribles tentatives d'assassinats visant votre personne. Vous me voyez très attristée d'apprendre que de telles choses puissent vous arriver, surtout à vous mon amie », annonça Margareth.  « Si je peux mettre quoi ou qui que ce soit en oeuvre pour vous venir en aide, n'hésitez pas en m'en faire part, ma chère ».



Elle n'avait pas la prétention de se penser plus influente ou d'avoir plus de connaissances que Madame de Guise. Elle avait simplement fait la démarche de lui proposer son aide et son soutient total comme une amie le ferait dans ces cas-là. Elle Marie et Margareth étaient amies. La comtesse se devait alors de prendre soin de celle que sa famille avait hébergé pendant quelques temps. Et plus que ça, elle avait envie de le faire. Marie était certainement la seule personne qui pouvait s'entendre dire ça de la bouche de Margareth. Hormis ses enfants et son mari bien évidemment, mais ces derniers n'avaient même pas à se poser de questions sur ce sujet.



    « Je vous admire, ma chère, d'avoir le courage de laisser vivre votre enfant loin de vous pour sa survie. », dit-elle. « En ce qui concerne le mariage, j'écouterais vos conseils avec plaisir. Je suis persuadée que votre fille fera une très bonne Reine d'Ecosse, à l'image de sa mère. Et si mon aîné peut régner à ses côtés, vous m'en verrez ravie, très chère. Je crois qu'une mère peut difficilement rêver mieux pour son enfant. »



Elle s'arrêta un instant, prenant le temps d'observer les buissons fleuri autour d'elle. Puis, reposant ses yeux clairs sur Marie De Guise, elle vit la Reine songeuse, comme pensive et troublée par les révélations qu'elle venait de lui faire.



    « Je partage vos opinions comme vous le savez, mon amie. Cette jeune Elizabeth ne promet rien de très bon pour nous et notre religion », lui répondit-elle doucement. « Une union avec l'Espagne dite-vous ? Et bien, nous devrons nous en réjouir je présume... Quant à la future progéniture de la Reine Mary, je dois vous avouer ne pas me faire trop de soucis à ce sujet. Même si la Reine se marie, elle vieillit, tout comme nous j'en ai bien peur, une grossesse pourrait s'avérer dangereuse pour elle ».



Car oui, malgré le désir grandissant et sur le point de se voir assouvi pour Margareth de se voir assise sur le trône d'Angleterre, le temps passait. Et il passait vite. Plus vite que les changements ne s'appliquaient sur le Royaume. Et chaque jour, dans le reflet de son miroir abîmé lui aussi par les années, la Comtesse contemplait les ravages de la nuit passée sur son visage autrefois lisse et frais comme les gouttes de rosée sur l'herbe fraîche. Et si elle pouvait les voir, elle n'était pas la seule. Sa cousine la Reine devait les regarder aussi chaque matin avant de s'apprêter. Et chaque jour qui passait la vieillissant un peu plus, la conduisant toujours plus près d'une vie sans enfant. Et Margareth se rapprochant un peu plus de son rêve.



    « Faites moi donc part de vos sentiments vis-à-vis de cette nouvelle ma chère ? » questionna-t-elle en reprenant sa marche lente aux côtés de la souveraine.


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