onsieur Flint, votre courage lors de la catastrophe des festivités de décembre fut irréprochable et sa très Gracieuse Majesté vous est reconnaissante de votre loyauté... blahblahblah... équitation... écurie... Henriette Cavendish...
Mes très respectables salutations Etienne Gardiner.

Ce pays se fout de moi ou bien ? Ce gouvernement à un étrange façon de montrer sa reconnaissance, ai-je pensé en recevant cette lettre que j'avais lus en diagonale venant du conseiller de la Reine, Etienne Gardiner. J'avais évité à bon nombre de personne se jour-là de mourir ou d'être blessé et en récompense de cela je dois accompagner Lady Cavendish lors d'une chevauchée que la reine avait organisé afin d'excuser la tragédie de décembre passé. Je ne m'attendais certainement pas à être anoblis mais j'avoue que quelques pièces d'or aurait été le minimum. Mais bon, tout le monde sais que la reine et loin d'être une femme généreuse. J'avais reçu cette lettre une journée avant le jour indiqué. Juste le temps pour moi de trouver, parmi le loyaux garde royal, quelqu'un qui accepterait de faire mes garde à ma place pendant que je veille à la sécurité de la jeune Cavendish.

Le lendemain venue, je me rendis aux écuries assez tôt afin de préparé mon cheval, prénommé Foudre, enfin il n'était pas vraiment à moi, il était à la Reine, celle-ci nous les prête, il vaux mieux d'ailleurs si elle souhaite que nous puissions garantir sa sécurité. Je dis que c'est mon cheval car je prends toujours le même, un étalon noir au sale caractère. J'adore les bêtes qui pensent par elles-mêmes et qui ne sont pas bien dressées cela donne un côté aventureux à chaque chevauchée. Pour Lady Cavendish par contre je choisis Lune, une jument d'une bonne dizaine d'année calme et obéissante. J'ignorait quel était la niveau de la demoiselle donc au cas ou je préférais de rien risquer. Il manquerais plus qu'une grande dame chute de cheval sous ma surveillance.

J'aimais la compagnie des chevaux et, ayant le temps je profitai de les brosser et de les préparer correctement, vérifiant que leur fer étais en bon état. J'étais en train d'attacher la selle à Foudre lorsque j'entendis une voix fluette à l'autre bout de l'écurie, la demoiselle était donc arrivée. On sentait peu d'assurance dans sa voix et cela me fit sourire, je trouvais qu'elle était plutôt attachante. Je terminais ce que j'étais en train de faire puis sorti du boxe et inclina la tête.

« Jeune Lady, je serais votre humble serviteur tout au long de votre balade. J'espère que cela vous convient. Je me suis permis de vous préparer une belle jument. Approchez que je vous la présente. »

Je trouvais que trop souvent, on prenait les chevaux pour des moyen de transport plus rapide que la marche, on en oubliait qu'il s'agissait d'être vivant. Lorsqu'un homme et une femme se voient pour la première fois, ils se présentent pourquoi n'en serait-il pas de même avec les chevaux ? J'attendis que la jeune fille traverse l'écurie et arrive jusqu'à moi puis ouvrit le boxe de Lune. Elle était prête, brossée et sellée.

« Lady Cavendish, je vous présente Lune »

Dis-je doucement en caressant le nez de la bête et en incitant la jeune fille à faire de même.

e jour ou la Reine félicitera un acte de bravoure, ce ne sera plus la Reine Mary sur le trône, cette femme pense que tout lui est dû. J'ai sauvé la vie de plusieurs grandes dame lors de ses foutu festivités, j'ai risqué ma vie pour sauvé les leurs, telle était mon travail et je l'ai accomplis sans craindre la mort, pour l'honneur de mon pays. et voici comment cette vieille garce me remercie. En ne faisant rien, rien du tout à par me tonner une tâche de plus, veiller personnellement à la sécurité de la très jeune Henriette Cavendish, fille du duc de Devonshire que j'avais d'ailleurs sauvée lors des festivités dont je viens de parler. Dans l'absolu, cela ne m'ennuie pas, c'est une charmante petite jeune femme, ravissante et sans nul doute bien plus intelligente que moi. Mais faire passé cela pour une récompense, j'ai du mal à comprendre ! Mais bon, ce que veut la Reine la Reine obtient c'est l'un des nombreux privilège à être Reine je suppose... Je prépare donc une des jument les plus docile de l'écurie royale, la petite Lune, une bête absolument adorable qui ne ferait pas de mal à une mouche. J'adorais la compagnie des chevaux. Tout comme me l'avait un jour dit Elena d'Altafuente, les chevaux sont des êtres jamais ne se révoltera contre vous si vous prenez soin d'eux, pas comme les être humains. Etre avec les bête me permettait d'être moins sur la défensive, je me sentais plus en confiance, plus prêt à être moi-même.

Alors que je brossais la crinière de lune j'entendis la grosse porte en bois de l'écurie grincé et un petite voix fluette ce fit entendre, je souris et sorti du boxe et m'inclina devant la jeune Lady. Lui présentant mes respects puis l'amenant auprès de Lune afin qu'elles fasse connaissance.

« Comment le pourrais-je jeune demoiselle vous escorté lors d'une balade à cheval m'est très agréable. »

Et c'était vrai au moins je ne risquais pas vraiment de devoir me servir de mon arme, à moins que là jeune Cavendish se soit mise dans de sale draps mais connaissant ses parents, cela m'étonnerait beaucoup. Je la laissai prendre la bride de Lune et la laisse passer en souriant. Pour ma part, j'allait chercher Foudre dans le boxe d'à côté qui piaffait d'impatience. Je m'apprêtait à proposer mon aide à la jeune femme pour monter sur le dos de son cheval mais en sortant de l'écurie, je le voyais déjà prête pour la grande chevauchée. Je montais donc rapidement sur le dos de mon étalon et le lança au pas afin d'être à sa hauteur, sa question me fit doucement sourire.

« Je suis un garde Royal Ma Lady, je ne doit nullement espérer quelconque remerciement de la part de sa très gracieuse majesté mon travail est de protéger la Rein et ses sujet et c'est ce que j'ai fait, ni plus ni moins »

Répondis-je humblement, même si je ne pensais pas forcément tout ce que je disais, je détestais la Reine, pas parce qu'elle était catholique, juste parce que je la trouvais incompétente. Mais je ne devais nullement faire part de ce genre de pensée à n'importe qui. Non pas que je pense que Lady Cavendish est n'importe qui, simplement que je ne la connais point encore assez pour me faire une opinion sur elle.

« Et vous êtes vous remise de ses émotions ? je doute que cela n'a point du être simple pour vous, vous étiez loin de votre famille à ce moment-là. »

Il est vrai que l'usage voulait que les hommes lancent la conversation, mais il se trouve, malheureusement que je ne suis point un homme très loquace. Je préfère les actes aux paroles et il m'est parfois difficile de savoir quoi dire, surtout à une femme qui est de rang bien plus élevé que le miens.

e n'étais pas un homme très loquace et c'est peu de le dire. Mais rassurez-vous, il y a une explication très simple à cela, la piraterie, les pirates ne sont nullement bavards ils parlent quand cela est nécessaire, pas juste pour faire la conversation. J'ai passé plus de la moitié de ma vie dans cet univers, au moment justement ou un homme apprends à tenir une réelle conversation avec une femme. Donc voilà, la piraterie n'est pas l'univers le plus adéquat pour tenir une conversation convenable avec la jeune et ravissante lady comme Henriette Cavendish. Je monte en selle et claque ma langue contre mon palais pour faire avancer Foudre, rattrapant aisément la demoiselle qui ne semblait pas vraiment très à l'aise sur sa monture, ce qui me fit doucement sourire. Mais elle avait le port d'une reine. Pour une jeune fill, c'était impressionnant. Je tiens la bride de Foutre à une main alors que je place l'autre à mon côté, plus proche de mon épée, non pas que je songe qu'il puisse y avoir un problème, c'est une simple habitude que j'ai prise au fil des année.

« En effet ma jeune Lady vous êtes bien loin d'être comme les autres, mais je suis ravis que tout cela ne soit qu'un lointain souvenir. »

Répondis-je en tournant la tête vers elle. Sous ses parure de très jeune fille se cachais le courage d'une lionne, comme sa belle-mère. Je ne connais pas personnellement la Duchesse, cependant elle possède une réputation que nul ne peu ignorer. Un femme incroyable disait-on, très impliquée dans la lutte pour rétablir la religion du roi Henry VIII, c'est en tout cas les mots que j'ai crus saisir lors d'une conversation que j'écoutait de loin entre deux protestants. C'était dans une taverne, je n'était pas un service, c'est fou comme les langues se délie dès que je retire l'uniforme de garde royal.

« Ne vous en fait donc point c'est un plaisir de vous répondre » Dis-je sincèrement ravi que la demoiselle prenne les devants pour la conversation. C'était pourtant une question bien simple mais je n'aurais jamais osé là posé à la demoiselle c'est une fille de duc, je ne dois pas l'oublier.
« Je suis né dans un couvent, au abord de Londres, je ne saurais trop vous dire lequel. Si vous voulez tout sa voir, ma mère à eus une liaison avec un ecclésiastique. Et je suis le fruit de cette union. Elle était cependant déjà mariée à un Lord qui faisait parie du conseil du roi à l'époque me semble-t-il. A la mort de ma mère je pris son nom de famille et parti j'avais 14 ans. J'ai été engagé comme mousse sur le Black Lantern de Jack Mortimer durant plus de 16 années, ce qui me permis de voir d'autre choses que l'Angleterre. De découvrir d'autre pays, d'autre coutume et d'autres religions... »

Lorsque je contais mon histoire je ne parlais jamais de Roxelane ma jeune épouse, qui pour moi est simplement une erreur de parcoure. Cette petite conne m'avait eus, j'avais été bien trop gentil et maintenant voilà ce qu'il en est, elle m'a roulé dans la farine.

« Et vous Ma jeune Lady, je sais que vous êtes fille de duc, mais point davantage »

Dis-je afin de l'encourager à parler d'elle. J'ai toujours aimé écouter la vie des noble gens, cela donnait envie parfois. Cela dit, jamais je n'échangerais ma vie contre l'une des leurs. Je suis bien trop heureux d'avoir vécu ce que j'ai vécu.

tre bien née était confortable, certes. Avoir une grande maison avec des serviteurs, un précepteur qui nous éduque port de belle robes. C'est bien beau tout cela, mais en contre partie personne ne la laisse vivre sa vie comme elle le voudrait. Finalement la richesse pourrait s'apparenter à une prison. Henriette ne choisira jamais d'elle même la vie qu'elle voudrait. Ce sera toujours son père ou son époux qui décideront pour elle. Finalement, je préfère venir d'un milieu modeste et gagner ma vie plutôt que des gens décide pour moi comment je suis censé la vivre. Elle doit toujours rendre des comptes à quelqu'un. On doit toujours savoir ou elle se trouve à chaque moment de la journée... A la longue ça doit être vraiment lassant je pense. Mais en même temps elle à toujours vécu dans cette bulle remplie de richesse, je ne pense pas que la jeune fille se rende vraiment compte à quel point sa liberté est amoindrie de par son rang social. Sa vie était celle d'une parfaite petite héritière. Si j'avais été aussi docile, Wilkinson ne m'aurait surement pas mis à la porte et j'aurais sûrement été marié depuis longtemps avec une fille de marchant bien propre sur elle et mon dieu que ma vie serait triste. Je me dis parfois que je serais mort d'ennui si j'étais rester toutes ses années en Angleterre.

« Vous êtes la jeune fille parfaite à marier ma jeune Lady. » Dis-je en souriant une fois qu'elle eus fini de me raconter son histoire. « Je suis certain que votre père mets tout en oeuvre pour vous trouver un courtisant digne de vous »

Ajoutais-je alors que Foudre hennissait, ce cheval n'aimai pas rester tranquille. En même temps, avec moi il restais rarement tranquille quand je le monte c'est pour le faire galoper généralement. Je claque ma langue contre mon palais pour le calmer. et puis s'il s'emballe ce n'est pas grave. Je préfèrerais pas bien sûr mais si c'est le cas, je saurais comment le maitriser.

« Oh mais vous ma Lady, vous n'être pas un vaurien. J'ai quitté ma famille pour voyager mais en revenant je me suis retrouvé sans le sous et sans toit, chose qui ne vous arrivera je l'espère jamais. »

Assurais-je. Nos vie étaient différente c'est certain et je préfèrerais mendier que d'échanger ma vie avec la sienne mais elle reste tout à fait enviable malgré tout.

« C'est très différent. Bon, L'Empire et la France ne sont pas vraiment différent, je dirais même que c'est pire qu'ici. Mais j'ai voyagé de l'autre côté de la mer et j'ai eus l'occasion de visiter l'Empire Ottoman. C'est une contrée magnifique, remplie de richesse, de musique et de couleur. Si un jour vous avez l'occasion de voyager... Allez-y mais attention, le soleil tape très fort. »

Dis-je en me souvenant avec quelle violence le soleil tapait et les plaque rouge que j'avait eu sur la peau à la suite d'une trop longue exposition. je me rappelle aussi de la chaleur extrême de cet endroit. ce qui me fit frissonner car ici il faisait un froid glacial.

« Tout vas bien pour vous ? Si vous avez froid faite le moi savoir d'accord ? »