Je parlais avec les personnes, puis, je vais dans une autre direction. Je retrouve avec plaisir ma chère Catherine. Je suis heureuse de la revoir, je la salue puis je présente mes hommages aux autres personnes qui sont dans notre cercle.

Catherine - Ma chère Agnès, comment allez-vous ? C'est un plaisir pour moi aussi, chère amie ! Anne nous rejoindra peut-être plus tard, elle n'était pas encore décidée lorsque nous sommes partis avec les enfants.

Agnès – Je me porte comme un charme, chère Catherine. Lui dis-je un avec un grand sourire. J'espère qu'elle pourra venir.

La femme qui se présente est Anne de Clèves, je l'ai déjà entendu. Mais où ? Je ne me rappelle plus, je lui adresse un grand sourire. Par la suite, un crieur intervient. Ce dernier demande qu'on le rejoigne pour faire un concours de tir à l'arc. Je demande à mes nouvelles rencontres si elles veulent venir.

Par la suite, nous sommes près du stand, il y a beaucoup de monde. J’aperçois Jane Dormer, elle parle avec le jeune espagnol que j'avais rencontré tantôt. Tant de monde, tant de visages.

Gomez - Et si nous autres espagnols tentions de faire valoir nos valeurs devant ces anglais, en tout bien tout honneur évidemment dit-il à la jeune espagnole ;

Les Écossais pouvaient gagner aussi. J'observe mon mari, ce dernier s'assoit près d'Anne de Clèves et Catherine Carey. Je rejoins mon mari, je commence à m’asseoir .La demoiselle espagnole me demande de les rejoindre. Je fais un sourire à la lady.

Agnès – Ceci sera un plaisir, nous formerons une belle équipe. Les étrangers contre des anglais ! Dis-je encore dans les gradins.

Puis, je commence à descendre pour rejoindre mon équipe. Je croise Jane Dormer que j'avais aperçu tantôt.

Agnès – Jane, je suis heureuse de vous croiser ici, comment allez-vous lors du dernier banquet en l'honneur du mariage de la reine ? Je reste un mois ou plus ici, on pourrait se rencontrer si vous le voulez bien ? Puis, je lui souris. Excusez-moi Jane, je dois rejoindre mon équipe. Mais promettez-moi que nous pourrons nous voir !



Je suis près de mon équipe, nous sommes plusieurs équipes à prétendre le titre de la meilleure équipe. Je regarde les deux espagnols. Qui va commencer ?
Peu de temps après, je sens des fines gouttes tombent sur nous. J'observe les participants puis l'homme nous demande de nous réunir. Puis, je lève les yeux vers le ciel, on peut voir des nuages noirs. La fin d'une belle journée ?

L'homme - Je suis désolé de vous apprendre ceci mais les jeux seront remis à demain. La météo n'est point clémente. Je vous prie d'aller vous restaurer dans nos auberges ! Amusez vous bien à Londres.

Je regarde mon groupe. Qu'allons-nous faire ? Allons-nous resté ici ou aller dans un autre endroit ? C'est un mystère. William me rejoint peu de temps, nous sommes près d'une botte de paille.

William – Nous devons partir Agnès, au palais. Me dit-il en me touchant l'épaule.

Des personnes nous rejoignent. Celles que j'avais vu tout à l'heure. Je souris. L'aventure n'était pas finie …

La foire anglaise, avril 1555

Le petit concours continuait et Elena attendait la réponse de son compatriote avec une certaine impatience. Cette dernière ne tarda pas et la jeune Espagnole encaissa la réponse avec un léger soupire. Ainsi lui aussi n'avait pas ou plus de frères et sœurs. La vie était si injuste. Pourquoi Dieu leur donnait autant d'épreuves à traverser. Elena, la mine triste répondit tout de même au sourire de l'homme. Elle ne pouvait se permettre de montrer ainsi à quel point la réponse de l'espagnol l'avait chagriné. À quoi pourrait bien penser les autres personnes aux alentour. Et surtout elle ne voulait pas que Jane se fasse de fausses idées à son sujet. Elena avait que faire de Gomez et de sa famille, du moins dans le sens d'un potentiel mariage. Elle savait bien qu'elle devrait un jour trouver un mari, sa position d'héritière le lui imposait. Mais ce jour n'était pas encore venu et elle comptait bien prendre le temps de trouver le mari idéal. Mais elle savait aussi que plus le temps passait et plus son père la presserait à prendre époux. Était-il si important de se décider maintenant. Pour le moment ses seules préoccupations étaient de servir Mary Tudor et la couronne espagnole du mieux possible le reste passait après.

Le concours continuait jusqu'au moment où la jeune femme sentit quelques goûtes tombées. Elena leva les yeux au ciel et constata qu'il pleuvait. Saleté de temps anglais. Elle avait presque oublié une après-midi le temps capricieux des terres anglaises. Elena soupira et alla récupérer sa cape qu'elle remit rapidement. L'homme qui les avait tous conviés au tournois leur annonçait maintenant la fermeture anticipée de ce dernier. Il leur donnait tout de même le choix de revenir le lendemain pour finir ce qu'ils avaient commencé. Gomez la regarda après avoir jeter un coup d’œil à Jane. L'héritière andalouse lui sourit avant de se diriger vers sa jeune camarade. « Je vais retourner au Palais. Faites ce que vous voulez très chère, je parlerai à sa Majesté. » Elena voulait que Jane ne se sente pas obliger de la suivre. Elle pouvait très bien décider de suivre ou Gomez ou bien elle-même. Elena salua ensuite l'autre femme qui les avait encouragé dans les gradin, Agnès Livingtone. Elena prit rapidement le chemin la ramenant au Palais. Mais en chemin son regard croisa celui d'un homme. La jeune femme resta un court instant interdite avant de reprendre son chemin. Elle devait se tromper. Cet homme n'était pas celui auquel elle pensait, il n'avait aucune raison de se trouver en Angleterre, pas l'héritier du Duc del Infantado.

La foire aurait été différente s'il n'avait pas eu cette terrible pluie ! En effet, j'aurai pu participer au tir à l'arc ou encore parcourir d'autres échoppes mais le mauvais temps ne m'a pas permis de faire tout ceci. Le forain nous propose de le rejoindre dans une auberge pour pouvoir discuter. Mon époux me demande de retourner au palais. C'est dommage que cette pluie soit tombée au mauvais moment ! Mais, peut-être qu'avec William, nous aurons la chance de participer à une autre foire pendant notre séjour londonien ? Peut-être que oui, peut-être que non. Seul Dieu le sait. Je soupire. Je fais mes adieux aux gens que j'avais rencontré tantôt.
Nous partons en direction du palais après pris un carrosse, dans ma tête, j'ai des souvenirs enivrants de la foire. Je me souviendrais de cette foire, il me tarde de l'écrire à mes correspondants dont à ma chère Kathy.