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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
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MessageSujet: the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan  the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan Icon_minitimeMar 11 Aoû - 17:28
Duncan ∞ Janet

C’était un hiver rude que l’Ecosse avait connu, mais rien qui ne puisse effrayer tout bon Ecossais de pure souche. Les seuls, les vrais, parvenaient à supporter les faibles températures qui forçaient tout le monde à se calfeutrer dans sa chaumière ou son château. Lady Janet Beaton profitait du calme de l’hiver, qui imposait une trêve des guerres et des excursions anglais en Ecosses, pour aller chasser, au grès de ses envies.
Depuis son scandale d’automne dernier à la cour d’Edimbourg, on n’avait plus revu sa crinière rousse dans la capitale écossaise. Janet s’était exilée sur ses terres, préférant se tenir loin de la régente, pour éviter de l’étrangler au moindre regard. Elle fulminait, elle haïssait cette française qui se prenait pour la reine d’un pays dont elle ne comprenait pas les coutumes et ses habitants. L’Ecosse n’appartenait pas aux souverains, mais aux Ecossais, aux vrais et depuis que le roi James V était mort au combat, en défendant sa patrie, Janet considérait le royaume comme étant sans roi. Elle se moquait bien de savoir qu’une reine se trouvait de l’autre côté, en France, bien au chaud dans un palais, entouré de petits français. Une reine, qu’elle en riait en pensant à cette gamine qui ne devait même pas connaître les coutumes de son royaume. Tout comme sa mère d’ailleurs. Si elle ne pouvait jamais revenir et surtout ne pas associer l’Ecosse à la France, comme il semble se profiler, cela serait tant mieux pour la suite des évènements. Janet n’admettait pas. Pour elle, la gamine Mary Stuart aurait dû rester en Ecosse, épouser un parfait Ecossais et faire avec lui plein de moutard écossais. Sinon, il y avait une autre solution, James Stuart, le fils bâtard de James V, qui lui était un homme qui comprenait sa patrie.
Elle avait de la suite dans les idées, celle que l’on appelait la sorcière et dont en mettait en avant la sauvagerie bien loin de la condition d’une lady. Pour elle, faire un coup d’état ce n’était rien, il suffisait de quelques moyens, des hommes des armes, ce qui n’était pas compliqué en Ecosse, tellement Marie de Guise avait d’ennemis. Janet souriait, elle s’amusait de mettre un peu plus de bâton dans les roues de cette française et rien ne pouvait la mettre de meilleure humeur que de nuire à celle qui n’avait pas voulu juger l’affaire de son mari.

Cependant, alors qu’elle aurait très bien pu rester sur ses terres, dans les Scottish Borders, mais en tant que représentante du clan Scott, elle devait être présente de temps en temps à Edimbourg, au moins, pour montrer qu’elle n’était pas morte. En compagnie de sa sœur, du fils de cette dernière, le nouveau chef de clan et de ses propres enfants, ainsi que de plusieurs représentants du clan Scott, elle avait quitté le château familial pour Edimbourg et ils étaient tous arrivés en début mars, après plusieurs haltes, chez des seigneurs alliés. Janet Beaton quittait guère le jour la demeure des Scott dans la capitale. Elle laissait le soin à sa sœur Grisel de paraître à la cour en compagnie de son fils, pour montrer toute l’hypocrisie des Scott, mais elle-même n’y allait, préférant sortir de nuit et découvrant Edimbourg aux heures les plus sombres. La veuve du chef de clan Walter Scott était un oiseau de nuit, une femme qui aimait le bas peuple, les hommes et surtout les ambiances grisantes de la délinquance des rues infréquentables. Elle savait se défendre, toujours équipée de son poignard à l’effigie des Scott, elle n’hésitait pas à la planter dans les corps, quand la situation était critique. Le sang coulait, mais elle s’en moquait, chez les Ecossais c’était ainsi.
Par cette nuit de mars, Janet Beaton avait de nouveau laissé ses enfants à leur paisible sommeil, pour à nouveau se rendre dans une taverne qu’elle fréquentait tous les soirs, pour y retrouver des gens peu recommandables, bien souvent tous ennemis de la de Guise. La foutue française qui noyait l’Ecosse, par son catholicisme. Même si elle était catholique, Janet respectait les protestants, pour la simple raison qu’ils partageaient avec elle un même ennemi, la régente.
Ainsi, comme tous les soirs, Janet, assise sur une table, les laissait compter à elle tous les maux que la Française avait pu leurs faire, tout en buvant une bonne bière de pays. Elle assistait aux bagarres, aux effusions de sang, elle riait. Ici, parmi le peuple, les ennemis de la couronne et les saoulards, elle était comme chez elle.
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MessageSujet: Re: the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan  the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan Icon_minitimeJeu 20 Aoû - 21:13

the hottest fires burn out quickest


Assis autour d’une table, quatre hommes parlaient vivement. Leur discussion était un curieux mélange d’anglais, de gaélique et de grognements mécontents. Bien qu’étant le plus jeune des quatre, Duncan était aussi celui qui semblait avoir autorité sur les trois autres. Et pour cause, il était l’héritier du clan, celui qui se préparait à remplacer prochainement son père à la tête du clan Donald. Le vieux McDonald devenait de plus en plus âgé et pensait sa fin proche. Bien qu’en mésentente régulière avec son fils, il ne doutait pas que son aîné avait la trempe nécéssaire pour lui succèder. C’était d’ailleurs la seule chose dont il était sûr à propos de son exécrable premier-né : le jour venu, il serait à même de prendre les rênes. Tout le reste concernant Donald semblait toujours suspendu au bon vouloir de ce dernier, ce qui épuisait particulièrement le patriarche.

Donald poussa un soupir face à la conversation de ces trois compères. Le petit différent qu’ils étaient venus régler était en train de tourner au vinaigre. La discussion prenait un tour orageux, le gaélique commençait à dominer l’anglais et les insultes volaient de plus en plus bas. Les trois hommes qui lui faisaient face venaient d’une branche annexe du clan Donald et se disputaient à propos d’une question de mariage, de terrains et de successions. De passage à Edimbourg, ils avaient voulu rencontrer un membre haut placé du clan pour qu’il solde le conflit comme le voulait la coutume lorsqu’un problème ne se réglait pas sereinement entre deux protagonistes. Ils avaient sous leur main l’héritier souvent jugé indomptable et récalcitrant du clan et comptaient bien se faire leur propre opinion sur l’avenir du clan en jugeant le futur laird.

Entre l’agitation habituelle d’une taverne et la discussion mouvementée, il devenait impossible de se comprendre et Donald commençait à s’impatienter. Il voulut prendre la parole d’une voix forte une première fois, mais l’un des hommes continua à parler bruyamment, débitant un mélange d’accusation et d’insultes à l’encontre de son voisin de table et la voix de Duncan passa à la trappe. Peu tenté à l’idée de se faire couper une nouvelle fois par un subordonné, Duncan, légèrement excédé, préféra taper du poing sur la table. Il attrapa vivement la dague qu’il rangeait dans sa botte, et frappa brutalement la table avec la pointe. Celle-ci se ficha dans le bois et vibra quelques secondes. L’un des interlocuteurs regarda la dague fiché entre deux de ses doigts avec stupeur puis releva la tête pour s’apprêter à déverser un flot d’insultes sur le jeune héritier. Il se stoppa toutefois en voyant le regard noir que lui jetait Duncan et l’avertissement silencieux que lui adressaient les deux autres hommes présent autour de la table.

L’un des hommes essuya la bière et le whisky qui s’étaient répandu sur la table suite au geste brusque de Duncan avec sa manche, puis la conversation reprit de manière plus reposée. Chacun prit bien soin de modérer sa voix pour éviter que la discussion de reprenne une tournure ombrageuse. Duncan put arbitrer fermement entre les trois protagonistes, après avoir résolu le problème, ils burent une nouvelle bière puis prirent congés. Duncan les regarda partir avec une certaine satisfaction. Depuis plusieurs années déjà, il travaillait à convaincre les membres du clan de sa légitimité et ce soir, il estimait avoir réussi à imposer le respect, à démontrer qu’il avait en main les outils nécessaires à l’administration d’un clan.

Il allait régler la note et s’en allait parcourir la froide nuit écossaise lorsqu’un visage connu retint son attention. Il dévia de trajectoire et s’assit avec un sourire quelque peu bourru à la table où s’était installé Janet Beaton, sans demander permission, sans s’annoncer comme l’aurait voulu l’étiquette de cour, sans même souhaiter le bon jour. « Qu’est-ce qui vous amène ici, Madame ? ». Le savoir-vivre aurait sans doute été de la nommer Lady of Branxholme and Buccleugh, mais Duncan ne s’embêtait pas de toutes ces convenances. Il appelait Janet comme il aurait appelé toute femme respectable de son clan. Il fit un signe au tavernier et quelques minutes plus tard, des chopes de bières vinrent alimentées la soif brulante des occupants de la table.


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MessageSujet: Re: the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan  the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan Icon_minitimeSam 5 Sep - 14:26
Duncan ∞ Janet

Janet Beaton n’avait jamais été ce que ses parents auraient voulu d’elle. Trop sauvage, pas assez jolie contrairement à ses deux autres sœurs, elle ressemblait trait pour trait à ces Ecossaises guerrière de l’ancien temps, qui peuplaient les légendes de ce monde. La rousse le savait depuis très longtemps, elle avait toujours fait la déception de ses chers parents et ce n’était pas pour autant qu’elle les écouta. Pas assez lady contrairement à sa sœur Elizabeth, il fallait constamment la tenir loin des puissants de ce monde, pour qu’elle ne fasse pas honte à sa famille qui était en pleine ascension. Sa sœur Elizabeth était à cette époque la maîtresse du roi, elle lui avait donné une fille qui avait été reconnu et rien ne pouvait être plus beau pour cette fière famille. Janet avait donc été tenue à l’écart du faste, préférant elle-même le fuir pour battre la campagne ou se bagarrer avec les jeunes gens du coin.
Janet avait été constamment une déception pour ses parents, surtout quand l’heure du mariage fini par venir. Les partis ne se présentaient pas vraiment aux portes, sinon c’était dans le simple intérêt de s’élever. On finit par trouver un premier époux, Janet rechigna, mais elle l’épousa tout de même, pour mieux finir veuve, peu de temps après. Elle ne l’avoua à personne, mais son premier mari, elle l’avait tué en sabotant sa selle de cheval. Le second mari, une déception, encore mieux un divorce qui couvrit de honte les Beaton. Par chance, Janet racheta ses fautes en épousant Walter Scott et en plus donnant cinq beaux enfants, tous encore vivants à ce jour. Veuve maintenant, on ne pouvait plus rien lui reprocher, mais en se positionnant contre Marie de Guise, Janet avait encore montré à sa famille, à quel point elle pouvait être une déception.
Janet se moquait bien de l’approbation de sa famille, il y avait bien longtemps qu’elle faisait cavalier solitaire, surtout depuis qu’elle avait épousé le chef du clan Scott. En intégrant ce clan, la rousse avait trouvé sa propre famille et elle avait constitué la sienne, pour son plus grand bonheur. En plus, avec sa sœur Grisel, elles étaient plus que jamais unies dans un même combat, celui de venger, les torts qui avaient été fait à leur famille.

Lady Scott se trouvait en cette nuit dans une taverne qui était indigne de sa condition, mais la chef de clan en avait cure, parmi le peuple et les vrais écossais, c’était là qu’elle se sentait le mieux. Elle écoutait les conversations grivoises, la musique de son pays qui se jouait au fond d’une salle. En fait, il n’y avait pas meilleure ambiance. A la cour, on s’ennuyait beaucoup trop. Elle fut seule un certain temps, jusqu’à ce qu’un homme, qu’elle connaissait très bien s’installa face à elle, sans aucune forme de politesse, ce qui fit d’autant plus sourire Janet. Tout en lui demandant ce qu’elle pouvait bien faire ici, il commanda deux bières du pays, qui se retrouvèrent rapidement sur leur table.
« Et bien Monsieur Donald, voilà des manières déplorables pour un homme de votre condition. Dois-je me plaindre à votre père ? » Commença la lady sur un ton amusé, tout en soulignant bien les mots Monsieurs et père. Duncan Donald, héritier du clan Macdonald était bien l’une des rares personnes nobles avec qui on pouvait s’amuser dans ce pays et il était la rare compagnie que Janet parvenait à accepter auprès d’elle et être naturelle à la fois.
« Vous ne voyez pas. Je profite de la musique, d’une bonne bière et tout cela parmi les vrais écossais, non pas dans une cour pleine de français. » Répondit la rousse enflammée, tout en démontrant à nouveau sa haine farouche envers la régente Marie de Guise.
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MessageSujet: Re: the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan  the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan Icon_minitimeLun 21 Sep - 21:55

the hottest fires burn out quickest




Donald balaya d’une main vigoureuse la boutade de la dame à propos de son père, il porta la chope de bière à ses lèvres et en but une large gorgée. « Ne vous donnez pas cette peine, Monsieur mon père n’a besoin de personne pour l’assurer de mes mauvaises habitudes, je me fais un plaisir de lui témoigner moi-même de ma grossièreté. » Son ton est largement sarcastique et ironique. La seule chose que Duncan et le patriarche du clan Donald avait en commun était l’avenir du clan, tout le reste n’était que mésententes et réprimandes mutuelles. Malgré tout, songea Duncan, son père devait l’appréciait pour une raison ou une autre, sinon il l’aurait sans doute déshérité depuis longtemps, les successeurs ne manquaient pas à la tête du clan, Duncan étant l’aîné d’une fratrie nombreuse.

Il but à nouveau plusieurs gorgées de bières et murmura sur un ton de fausses confidences à Janet : « Le diable emportera bientôt le pauvre homme dans son antre. » Il se signa immédiatement après avoir évoqué le malin. Duncan était de confession catholique, mais sa foi était largement pervertie par les croyances et les vieilles traditions celtiques ayant cours dans les Highlands. Peuple superstitieux, les Highlanders n’évoquaient pas la mort avec légèreté et on conjurait le mauvais sort avec un signe de croix on ne peut plus catholique. Il finit sa choppe en écoutant silencieusement les récriminations de la chef du clan Scott.

Lui non plus ne voyait pas d’un très bon œil les hommes du continent. Pour être tout à fait exact, Duncan n’aimait guère les étrangers d’une manière générale, surtout lorsqu’ils se trouvaient en Ecosse. S’il y avait une espèce que l’héritier Donald exécrait encore plus que les français, il s’agissait sans aucun doute des anglais, leurs voisins leur étaient sans doute trop proches, et parfois semblables, pour qu’il puisse les apprécier. Il sentit son esprit s’échauffer en songeant aux dernières idées de son père pour tenter de plaire à la régente. Le chef des Donald songeait très sérieusement à marier l’une de ses filles à un anglais dans l’espoir, sans doute un peu incongru, de gagner l’attention de Marie de Guise. Duncan était fermement opposé à cette idée, qu’il jugeait scandaleuse, ses sœurs méritaient de se marier à de vrais écossais, pas à des étrangers, surtout si le dessein de cette alliance ridicule était de plaire à la régente, française de surcroît.

« C’est contrariant que la reine ne soit pas élevée en Ecosse, plutôt que sur le continent. Elle ne sait rien du pays dont elle est souveraine. » Marmonna Duncan. Le clan Donald avait dû platement jurer allégeance aux Stewart un peu moins d’un demi-siècle plutôt après qu’un des chefs du clan ait échoué dans une rébellion malencontreuse contre Jacque IV d’Ecosse, le grand-père de Marie Stuart. Ce coup d’éclat malchanceux avait considérablement lié les mains du clan et l’ensemble de ses membres le regrettaient encore, mais tous s’étaient fait à l’idée, sauf le père de Duncan qui paraissait espérer encore pouvoir changer les choses en entrant dans les bons papiers de la régente. « L’équilibre du pouvoir est bien précaire … » Duncan ne remarqua même pas avoir penser à haute voix.

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MessageSujet: Re: the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan  the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan Icon_minitimeVen 23 Oct - 13:26
Duncan ∞ Janet

JLa vengeance est un plat qui se mange froid et même si Janet Beaton est une femme d’action, elle serait prête à attendre tout le temps qu’il faudra pour mettre à exécution sa vengeance, contre les Kerr, mais également contre Marie de Guise. Elle voyait cette Française se battre dans le ventre pour protéger la nation de sa fille, mais que pouvait-elle faire ? L’Ecosse était divisée, sans souverain présent sur son territoire et par la faute de cette femme qui n’était pas parvenue à mettre au monde un fils, le pays serait en danger, jusqu’à ce que celle qui était reine d’Ecosse, mais aussi dauphine de France revienne. Ce qui selon Janet n’arriverait jamais. Comme beaucoup d’Ecossais, elle craignait, que par ce prochain mariage, la France assimile l’Ecosse à son royaume et que les Ecossais perdent à jamais leur identité. Les Anglais avaient déjà, par de trop nombreuses fois, tentés de voler le pays du chardon, mais plus jamais. Cela n’arriverait plus jamais, pas tant qu’il y aurait encore des Ecossais pour se battre.

« Une grossièreté tout bonnement écossaise Donald, votre père devrait être fier de vous, de ne pas vous assimiler à un Français ou un Anglais. » Une nouvelle pique envers la régente, mais également l’Angleterre, qui restait pour le moment l’allié de l’Ecosse. Une grave erreur, aux yeux de la rouquine.
Janet était dans son élément dans cette sombre taverne d’Edimbourg, elle se trouvait en compagnie du vrai peuple écossais, mais également du charmant Duncan Donald, un homme des Highlands, comme il y en avait peu dans ce monde aujourd’hui. L’Ecosse se perdait, mais heureusement certaines personnes étaient toujours là pour faire perpétuer les traditions.
« Que le Diable l’emporte alors. » Elle but une gorgée de bière, à l’unisson avec Duncan et signa de la croix. En bonne écossaise, Janet était très traditionnelle, d’ailleurs, si le Diable pouvait emporter en même temps la Française, cela lui enlèverait une grosse épine du pied. « En espérant bien sûr que vous ne léchiez pas les bas de la Française, une fois que vous serez Laird de votre clan. » Janet eut un petit sourire en coin, cherchant en même temps à savoir où se trouvait l’allégeance de l’héritier du clan Donald. Janet avait plus de jamais besoin d’alliés contre ses ennemis, son clan ne lui suffisait pas, surtout si elle entrait en croisade contre Marie de Guise.

Heureusement pour la rousse, Duncan semblait avoir la même vision qu’elle, en ce qui concernait l’éducation française de la petite reine. Tout ceci était une erreur, une grave erreur et l’Ecosse finirait par en payer le terrible prix. Elevée à la française, la petite reine serait sûrement comme sa mère, elle ne comprendrait en rien les traditions écossaises, ni comment le pays se gouverne, contrairement à son père James V.
« Ahhh, je regrette le temps où James V était roi, au moins lui, il savait défendre nos intérêts et il n’aurait jamais permis à ce que sa fille soit élevée en France. Si elle revient, je suis certaine qu’elle sera comme cette foutue française, qui ne comprend rien à rien. Dommage que le bâtard ne puisse pas être roi, au moins lui il sait ce qu’est l’Ecosse. » Le bâtard James Stuart était peut être protestant, enfin c’était ce qu’il cachait être, mais au moins, il était écossais de pure souche et on ne pouvait pas lui reprocher de veiller aux intérêts de l’Ecosse, contrairement à sa belle-mère. « L’Ecosse est mise en danger par ceux qui ne souhaitant pas ses intérêts. On sait tous que le cœur de la Guise va pour la France. » Pesta la rouquine, avant de boire à nouveau dans sa bière.

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MessageSujet: Re: the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan  the hottest fires burn out quickest ∞ Duncan Icon_minitime
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