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Nous nous situons aux alentours de mai 1558.
Il fait de plus en plus chaud les gens prennent plaisir à sortir dans les jardins.

Si vous souhaitez jouer un étranger, privilégiez les Espagnols et les Ecossais.
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MessageSujet: Visite de l'école - feat Mary De LaCroix  Visite de l'école - feat Mary De LaCroix Icon_minitimeSam 24 Oct - 17:59

VISITE DE L'ECOLE

Alors que les chevaux du carrosse galopent, je ne peux m'empêcher de jubiler tout étant méduser. Diantre ! Je ne pensais pas qu'un peu d'audace comme me le rabâchait Duncan à Edimbourg puisse avoir une si grande réussite ! Il est vrai que ma résolution à accepter désormais ce mariage prochain doit y être pour quelque chose dans la réussite de mon entreprise. Jamais une telle chose aurait pu être possible quelques mois plus tôt.

En effet, grâce à la complicité d'une demoiselle de mon entourage, je peux profiter à quelques heures de liberté sans chaperon. Nous avions mis plusieurs jours à parfaire notre plan et à sceller notre arrangement. Celle-ci souffrait du manque de sa famille et rêvait de les voir mais les obligations à la cour ne lui permettait pas de le faire. Mise dans la confidence, je lui ai alors proposé de faire un déplacement dans le Sufflok, lieu de résidence de ces parents et qu'elle me serve de chaperon. Cependant, si elle serait bien chez ses parents, je me trouverai pour ma part à quelques lieux de là, chez la duchesse de Lyon. La demoiselle servirait d'alibi à ma petite escapade et nous pourrions chacune vaquer à nos occupations. Il est vrai qu'elle a eu quelques remords à me laisser seule mais j'ai eu tôt fait de l'apaiser : ce serait d'abord moi qui serait déposer devant le portail de Cross School et je resterais dans l'enceinte du bâtiment jusqu'à ce qu'elle revienne me chercher pour que nous retournions ensemble à Londres. De plus, une fois qu'elle a été mise au courant de qui j'allais visiter, les dernières craintes ce sont envolés. La duchesse de Lyon, si sa naissance est tâchée comme la mienne par la bâtardise, a une réputation irréprochable à la Cour. Mon honneur est donc sauf en sa compagnie.

Doucement, je sens le carrosse ralentir. Portant mon regard au dehors, je me rends compte que nous sommes déjà arrivés à Cross School. Quand la voiture s'arrête à hauteur du portail et que le cocher prononce mon nom d'emprunt comtesse d'Oswestry en hommage au fief détenu par le fondateur de ma Maison, la demoiselle qui m'accompagne me rappelle :

-Souvenez-vous, Votre Altesse, que la voiture sera de retour ici peu après le thé.

Je lui attrape les mains afin de la rassurer :

-N'ayez crainte, Eleanor, je vous promets de m'en tenir à ce que nous avons convenu. Tâchez de profiter de vos parents et de leur transmettre mes amitiés.

Sur ces mots, je descends du carrosse, celui-ci en profitant pour reprendre sans tarder sa course. Après avoir réajusté ma robe bleue et mon couvre-chef assorti, je me dirige vers la personne qui a interrogé le cocher quelques instants plus tôt.

-Si vous voulez bien me suivre madame la comtesse d'Oswestry, je vais vous mener à la duchesse.

Je hoche d'un coup de tête sec, puis m'exécute afin de le suivre. Même si j'affiche un visage neutre, j'en observe pas moins avec attention les lieux. Je suis curieuse de voir comment Mary a organisé les bâtiments pour ce projet qui a l'air de lui tenir à coeur.

Me laissant entrer dans la pièce suivante seule, j'ai la joie de voir Mary. Les portes fermées, je rompe le silence :

-Mary ! Cela fait si longtemps que nous sommes pas vus ! Veuillez m'excuser de ne pas avoir pu répondre favorablement mais je n'ai pu que tromper mes chaperonnes aujourd'hui pour quelques heures. Comment vous portez-vous ? J'ai cru comprendre à votre invitation que Cross School vous tenait à coeur. Toutefois, je suis curieuse de connaître comment vous en êtes venus à vous passionner à un tel sujet. Il ne me semble pas vous avoir attendu évoquer un tel projet lors de notre dernière rencontre !

Ma curiosité n'est pas feinte. Ce genre de projet est en effet peu banal puisque beaucoup de monde se contente de faire les quelques actes de charité qu'il convient de faire.

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Mary A. De LaCroix
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Dame de cœur
♕ Métier : Duchesse de Lyon, Baronne de Bridgestone-Prescott et fondatrice-directrice/gérante de la Cross School, pensionnat pour jeunes filles défavorisées ♕ Age : 27 ans ♕ Religion : catholique tolérante. La religion n'est pas ce qu'il y a de plus important. ♕ L'avatar a été fait par : avatar:proserpina/ Signature:FRIMELDA./ Bannière: Mari-Jane ♕ Mon nombre de messages est : 812 ♕ Mon nombre de Livres Sterling : 44 ♕ Je suis arrivé(e) sur TGA le : 12/03/2013 ♕ Mon pseudo web est : ReineSoleil, Naomi, Lucrezia ♕ Mes autres visages : la nourrice - gouvernante des Cavendish //en pause// Visite de l'école - feat Mary De LaCroix Tumblr_n3mc7awv031qb64kco7_250

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MessageSujet: Re: Visite de l'école - feat Mary De LaCroix  Visite de l'école - feat Mary De LaCroix Icon_minitimeMer 28 Oct - 20:51


Visite de l'école Tu te feras beaucoup plus d’amis en t’intéressant sincèrement aux autres qu’en t’efforçant d’amener les autres à s’intéresser à toi ( CELTIC WOMAN - NIL SE'N LA )
Il y a quelques jours, la Duchesse Mary avait eu une grosse surprise dans son courrier: une missive de Margaret Stuart.
Les deux femmes s'étaient rencontrées à la Cour d'Angleterre et s'étaient liées d'amitié. Leurs origines tâchées par le pêché a beaucoup aidé. En effet, elles sont toutes deux des bâtardes royales, des enfants nées de l'amour de leur père de Roi - Sa Majesté François Ier pour Mary et Sa Majesté le Roi Jacques V - et de leur favorite du moment. Cela ne pouvait les rapprocher car elles étaient toutes deux vues d'un mauvais coup d’œil. Comme la cristallisation des fautes de leur père respectif, comme si elles prouvaient que, au final, leurs pères, bien que puissants, n'étaient, au final, que des hommes comme les autres. La seule chose que les deux jeunes femmes pouvaient faire étaient de se montrer irréprochables. Mary, pour sa part, trouvait qu'elle n'avait pas trop mal réussi. Après tout, elle avait pris connaissance de ses origines royales qu'à vingt-deux ans!
Elle savait que Margaret avait tout aussi bien réussi!

Retournons à cette histoire de lettre! Son amie la prévenait qu'elle étouffait à la Cour et lui demandait de l'accepter, pour une journée, entre ses murs...Jusque là, pas de problème! Mary n'avait qu'à lui envoyer une invitation en bonne et due forme et l'affaire était dans le sac! Le domaine, à cause - à la fois - du désir de tranquillité de la châtelaine et de l'impérative sécurité de la Cross School (une école remplie de jeunes filles -vierges pour la plupart- pouvez donner des idées à certaines personnes malintentionnées et Mary se faisait un devoir de toutes les protéger! Après tout c'était, en grande partie, pour cela qu'elles étaient ici), était très difficile d'accès: l'entrée était possible que sur invitation de la Duchesse de Lyon, la propriétaire, et des gardes zélés et irréprochables faisaient des rondes. Autant dire, que plus qu'un domaine, White Swan était une vraie forteresse. Au grand plaisir de Mary! Et de Margaret qui était parfaitement au courant des manières de faire de la fille de France.



D'habitude, Mary ne se prêtait pas à ce genre de jeux risqués. Mais, les jours étaient - à ses yeux - d'une tranquillité mortelle! Alors, elle avait donné son accord à Margaret et à sa chaperonne. Le plan était simple, Margaret avait...Soudoyé gentiment une de ses dames en lui promettant une journée avec ses parents dans leur château familial dans le Suffolk à quelques kilomètres de White Swan, Mary envoyait une lettre à une certaine comtesse d'Oswestry - qui était, en réalité, Margaret Stuart sous une fausse identité pour rajouter du secret à sa présence ici - qui viendrait passer une journée ici libérée de sa chaperonne qui serait en train de faire "mumuse" chez elle.



Le jour même, Mary avait passé sa journée dans son bureau/chambre à la Cross School et y avait également passé la nuit. Contrairement à ses appartements dans le bâtiment principal, cette chambre avait l'air d'être plus spartiate! En effet, il n'y avait qu'une grande bibliothèque, un petit meuble servant de rangement pour le service à thé et à alcool, un bureau avec le strict nécessaire ainsi que, dans un coin et caché par un rideau quand il y avait un invité, un lit simple. C'était simple mais ça évitait à Mary de traverser tout le domaine de nuit pour retourner à ses appartements! Et puis, elle avait si longtemps vécu dans la pauvreté que cette chambrette servant de bureau était une chambre de sultan pour elle!
Mary écrivait une lettre quand on frappa à la porte. Le serviteur entra:
Votre grâce, la comtesse d'Oswestry est là
"Faites là entrer!"

Bientôt, une tête rousse passa la porte et les deux femmes se saluèrent. C'était "amusant", dans un sens, de voir Margaret plongée dans son rôle au point de lui faire une légère révérence alors que, dans les faits, elles avaient exactement le même statut. La porte fermée, Mary se leva pour se précipiter vers son amie qu'elle prit dans ses bras. Mains dans la mains, elles discutèrent:
-Mary ! Cela fait si longtemps que nous sommes pas vus ! Veuillez m'excuser de ne pas avoir pu répondre favorablement mais je n'ai pu que tromper mes chaperonnes aujourd'hui pour quelques heures. Comment vous portez-vous ? J'ai cru comprendre à votre invitation que Cross School vous tenait à coeur. Toutefois, je suis curieuse de connaître comment vous en êtes venus à vous passionner à un tel sujet. Il ne me semble pas vous avoir attendu évoquer un tel projet lors de notre dernière rencontre !

"Ma chère Margaret, ne vous inquiétez pas! J'ai aussi connu - sur le tard, je vous l'accorde - l'inconvénient d'avoir des gardiens! Je ne vous en veux pas! Et puis, vous êtes là, maintenant, c'est tout ce qui compte! je vous montrerais tout! Les filles sont justement en cours! Certaines en musique, d'autres s'occupent du potager! " Elle sourit: "j'avoue avoir été surprise de cette histoire de "comtesse d'Oswestry"! Qu'est ce qui vous a poussé à faire ça?" Mary n'était pas au courant des fiançailles de Margaret et du marquis de Chichester. Elle avait, dans l'esprit, que la rouquine voulait garder son autonomie et, pour se faire, refusait -au grand dam de la famille royale écossaise- les demandes en mariage de ses différents soupirants. Mary n'était pas forcément d'accord avec la manière de voir de la jeune femme. Se marier ne signifiait pas pour autant perdre son autonomie et son indépendance. Surtout pas pour des femmes comme elles qui avaient toujours réussi à se débrouiller seules - ou presque puisqu'elles étaient quand même des filles de familles prestigieuses.
Mais, Mary, était quand même légèrement différente. Tous hommes bien renseignés connaissaient ses activités lucratives. Ceux voulant l'épouser savaient bien qu'il y avait beaucoup de chance que, même mariée, elle ferait passer Cross School avant sa vie d'épouse. Jusqu'à ce qu'elle devienne mère en tout cas.



Après avoir bavardé, les deux jeunes femmes étaient dans les couloirs de l'établissement lucratif que Mary dirigeait "d'une main de fer dans un gant de velours". Mary s'arrêtait devant une salle d'où s'échappaient des musiques à air celtique et aussi des bruits de pas. A entendre, cours de musique et de danse se donnaient en même temps! Mary frappa et on donna l'accord pour qu'elle entre. A peine où t'elle ouvert la porte et fait voir son visage que musique et danse s'arrêtèrent en chœur et les jeunes femmes, sous ordre de leur professeur, s'arrêtèrent pour s'incliner et se mettre au garde à vous.
"Ne vous arrêtez pas pour moi, miss! Nous avons aujourd'hui une invitée prestigieuse!" D'un geste de main vers Margaret, elle poursuivit: "Voici la Comtesse d'Oswerstry"Du coin de l'oeil, elle vit Eden et Maddie hausser un sourcil. Pour avoir accompagnée Mary à des soirées et à la Cour, elles avaient rencontré Margaret Stuart. D'un signe, elle leur fit signe de se taire et d'être naturelles. Un peu plus tard, les élèves faisaient leur chorégraphie devant leur petit public.

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.HS: ..Je crois que j'étais motivée là! XD
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MessageSujet: Re: Visite de l'école - feat Mary De LaCroix  Visite de l'école - feat Mary De LaCroix Icon_minitimeMar 10 Nov - 22:35

VISITE DE L'ECOLE

Quelques heures de liberté loin de mes chaperons... Je peine toujours à croire que j'ai réussi ce grand coup d'audace que de les éloigner pour quelques heures. Bien sûr, si cela vient à se savoir, on entendra les hurlements de ma belle-mère jusqu'à Londres mais j'en ai cure. Ces quelques instants de liberté sont trop précieux pour que je n'en profite pas. Sans compter que même si cela vient à se savoir, on comprendra aisément ma volonté de vouloir faire une visite informelle de l’institut à cause de mon statut de fille du feu roi Jacques V, même si je serais blâmée de n'avoir pas formulée une demande auprès de ma future souveraine.

Quoiqu'il en soit, la joie de ne plus avoir de chaperonne à proximité est plus que visible sur mon visage quand je salue la duchesse de Lyon, une fois la personne qui m'a conduit à ses côtés s'éloignent. De manière légitime, Mary m'interroge sur les raisons qui me poussent à utiliser un nom d'emprunt. Etonnée, je cligne les yeux pendant quelques secondes avant de demander de manière rhétorique :

-Vous n'êtes pas au courant ?

Je soupire un peu avant de m'expliquer avec un air fataliste :

-Depuis le mois de novembre, au nom de la paix entre l'Ecosse et l'Angleterre, je suis promise au marquis de Chichester, écuyer de la Reine Mary d'Angleterre. Afin de protéger ma vertu, je me dois d'avoir en permanence des dames pouvant certifier de celle-ci.

Au fur et à mesure que les mots quittent mes lèvres, le plus bel air outré apparaît sur mon visage.

-Je ne peux quasiment plus rien faire depuis ce jour ! Même tenir ma correspondance est des plus compliqués tant j'ai toujours un regard indiscret au-dessus de l'épaule. Cela dit, grâce à la complicité d'une demoiselle de mon entourage, je peux profiter de quelques heures de paix en votre compagnie de manière anonyme. Surtout que -que diable !- je ne fais que vous rendre visite, inutile que tous le sache à Londres !

Je me calme quelque peu avant de continuer :

-Je suis donc sincèrement désolée de devoir nous hâter mais ne pouvons-nous pas visiter votre établissement tout en discutant ? Je ne voudrais guère mettre à l'aise ma complice si je venais à nous mettre en retard sur le retour.

Alors que nous déambulons dans les couloirs, je me mets à interroger de manière polie la princesse française concernant l'institut qu'elle a créé. Mon intérêt n'est pas feint mais sincère.

-Quels cours sont dispensés ici ? Je reconnais être curieuse de l'éducation que vous donnez. Est-elle celle des plus grands couvents de jeunes filles fondé depuis peu ?

J'écoute avec attention les réponses qu'elle me donne tandis qu'on arrive devant une salle. Après que nous ayons eu l'autorisation de rentrer, je salue d'un geste de la tête l'ensemble des élèves. C'est tout aussi silencieuse que je m'assoie en compagnie de la duchesse de Lyon pour observer les élèves reprendre leurs cours. J'observe avec attention la chorégraphie que j'applaudis quand celle-ci est finie.

-De la danse et du chant combiné, voilà qui est peu banal, déclare-je à Mary. Ces demoiselles savent-elles danser les derniers pas à la mode à la Cour ?

Ma question n'est pas dénuée d'intérêt pour ses demoiselles. En effet, si elles doivent paraître à la Cour, il est plus que nécessaire que de savoir les danses qui y sont pratiqués pour ne pas se ridiculiser et ridiculiser sa famille.

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Mary A. De LaCroix
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MessageSujet: Re: Visite de l'école - feat Mary De LaCroix  Visite de l'école - feat Mary De LaCroix Icon_minitimeMer 9 Déc - 19:11


Visite de l'école Tu te feras beaucoup plus d’amis en t’intéressant sincèrement aux autres qu’en t’efforçant d’amener les autres à s’intéresser à toi ( BERTIL FÄRNLÖF - VOLTE )
Mary était ravie de revoir Margaret. La dernière fois qu'elles s'étaient vues, c'était à la cour et elles étaient tout le temps tellement surveillée qu'elles n'avaient jamais eu l'impression de discuter en privé, seules, comme deux bonnes amies le feraient. Elles s'étaient promis de vite se retrouver, sans leurs chaperons très vite. Pour son bonheur, Mary, au fur et à mesure que son indépendance s'installait, avait vu ses surveillants disparaître. Jusqu'à ne plus venir du tout quand Cross School avait vraiment été reconnue.
Comment la gérante serait elle perçue si elle avait toujours eu des surveillants à ses côtés pour veiller à ses moindres faits et gestes? Mary était devenue une des femmes les plus indépendantes d'Angleterre - voire, même, de France - sans avoir été ni veuve ni mariée. Elle bénéficiait de tous les avantages des femmes qui avaient hérité de feu leurs maris!
Son frère, dans sa bonté, avait même été jusqu'à déclarer que sa sœur épousera que celui qu'elle jugera digne d'elle et qu'il fallait se préparer à ce qu'elle fasse, dans les premiers temps du mariage du moins, à ce que la jeune Duchesse fasse passer son oeuvre caritative avant ses devoirs d'épouse. On ne passe pas de femme célibataire et indépendante à celui d'épouse à famille à charge comme ça, du jour au lendemain!

Malheureusement, elle était une des grandes exceptions à pouvoir jouir de ce privilège de "se marier quand on le décidait" et, dans un coup du sort, Margaret Stuart - qui partageait le même passé qu'elle - n'en faisait pas partie. C'est comme ça que Mary appris que sa douce amie avait été promise.

-Vous n'êtes pas au courant ? Depuis le mois de novembre, au nom de la paix entre l'Ecosse et l'Angleterre, je suis promise au marquis de Chichester, écuyer de la Reine Mary d'Angleterre. Afin de protéger ma vertu, je me dois d'avoir en permanence des dames pouvant certifier de celle-ci.

Mary écarquilla les yeux avant de soupirer, d'humeur fataliste. Elle souffla: "protéger votre vertu? Que croient t'ils? Que vous allez lever le jupon pour le premier venu pour vous préparer à votre nuit de noce? Quelle stupidité! Tout ça parce que nous sommes bâtardes, ils croient que nous avons le "diable à la peau", comme ils disent!"Mary et Margaret avaient toutes deux une réputation irréprochable de femmes vertueuses et dignes...Mais leur situation leur collait à la peau. La française réfléchi pour remettre une tête à celui du marquis de Chichester.

"Il me semble avoir déjà rencontré votre promis. Nous nous sommes guère parler, j'ai surtout parlé avec sa maîtresse: la Reine Mary mais il me semble que c'est un homme pieux et intelligent... Bien qu'il m'aie fait une drôle d'impression...Il était presque effacé et je n'ai su dire si c'était parce que la reine était là ou si c'était naturel! En tout cas, vous auriez pu tomber sur pire mais, que diable, vous êtes fille de Roi! Ils auraient quand même pu vous trouver mieux!"

-Je ne peux quasiment plus rien faire depuis ce jour ! Même tenir ma correspondance est des plus compliqués tant j'ai toujours un regard indiscret au-dessus de l'épaule. Cela dit, grâce à la complicité d'une demoiselle de mon entourage, je peux profiter de quelques heures de paix en votre compagnie de manière anonyme. Surtout que -que diable !- je ne fais que vous rendre visite, inutile que tous le sache à Londres !

Mary gloussa: "que c'est pénible! Je suis ra-vie que mes chaperons aient démissionné et qu'ils aient eu la jugeote de réaliser que la gérante d'un établissement tel que Cross School n'avait pas besoin de surveillants!" Elle eu un frisson en pensant aux qu'en dira t'on si elle avait toujours eu ces casses-pieds, offerts par la reine, aux pattes! Bonjour le sérieux!
Forcément le sujet de la venue de Margaret se remis sur le tapis: la visite de l'institution. -Je suis donc sincèrement désolée de devoir nous hâter mais ne pouvons-nous pas visiter votre établissement tout en discutant ? Je ne voudrais guère mettre à l'aise ma complice si je venais à nous mettre en retard sur le retour.
"Oui, bien sure ma chère! Suivez moi!"



-Quels cours sont dispensés ici ? Je reconnais être curieuse de l'éducation que vous donnez. Est-elle celle des plus grands couvents de jeunes filles fondé depuis peu ?
La française et l'écossaise déambulèrent dans les couloirs du bâtiment. Les questions ne tardèrent pas à fuser et, étant encore un peu dans l'ambiance de la précédente porte ouverte, Mary n'eu aucuns mal à tout expliquer. Je ne sais pas trop si les filles bénéficient d'une si bonne éducation, tout ce que je peux dire c'est que, comme elles sont d'origines variées, nous tâchons à leur accorder un peu de liberté...Mais il y a bien sur un règlement! Si il en n'avait pas, ça serait l'anarchie! Nous leur donnons des cours de religions, de musique, de danse, de couture d'un peu toute les langues les plus courantes comme le français, l'anglais, l'écossais, l'allemand et l'espagnol ainsi que le latin et le grec. Nous leur donnons aussi des cours de cuisine, de comment tenir son ménage et sa maison ainsi que de la politique pour qu'elles soient toujours au courant des dernières nouvelles! Certains hommes cherchent des épouses mais aussi des conseillères. Pour la religion , même si nous ne sommes pas un couvent ces demoiselles se doivent d'être de bonnes chrétiennes! Le but est, quand même, qu'elles se trouvent un mari ou quelqu'un à servir! Nous leur donnons aussi des nouvelles de la Cour, des dernières modes vestimentaires et de tout ce qu'il faut savoir si jamais elles paraissent, un jour, à la Cour Elle poursuivit: Pour le règlement dont je parlais précédemment...En fait, je ne suis pas trop sévères. En résumé, la principale est que, comme elles viennent d'horizons différents - certaines étaient filles de paysans avant de venir ici, elles doivent taire leurs origines et, vu qu'elles sont de richesses variables, un uniforme - fait par notre professeur de couture: Joane Barrow, leur est fait porté! Elles s'habillent pareil et ni de bijoux et ni maquillages ne sont tolérés. Ou à petites doses!
La bonne entente est aussi primordiale entre elles. Comme vous allez le remarquer, les chambres sont à plusieurs lits -de 2 à 3 lits - et réparties sur le même étage! Comprenez qu'elles sont un peu les unes sur les autres et comme elles se côtoient à toutes heures du jour et de la nuit, les professeurs et moi même tenons à ce qu'elles s'entendent bien! Au cas où, quelques professeurs, surtout des femmes, dorment ici au cas où!
elle termina sur: et comme elles sont ici pour avoir de meilleures chances possibles, il est d'une interdiction formelle que les professeurs masculins et tous autres garçons travaillant sur mon domaine les fréquente...Intimement parlant, et s'introduisent sur leur étage! Elle pouffa en repoussant: Pensez vous que j'ai croisé un garde une fois dans l'étage des chambres? Il était tombé sous le charme d'une petite brune de 16-18 ans et voulait s'introduire dans sa chambre pour lui voler un effet personnel! J'ai failli avoir un malaise mais croyez moi que sitôt vu je l'ai aussitôt congédié! La pauvre enfant victime de ce coup en était toute retournée! Elle soupira: Mais ce genre d'incident est rare! Venez, certaines filles sont en cours de musique et de danse! Les deux se donnaient souvent en même temps.

Quand elles entrèrent, les élèves présentes les saluèrent ainsi que celles qui s'occupaient des instruments de musique. Les filles ne tardèrent pas à reprendre en honneur à leur bienfaitrice et à son invitée.

-De la danse et du chant combiné, voilà qui est peu banal, Ces demoiselles savent-elles danser les derniers pas à la mode à la Cour ? Mary sourit en répondant: bien sur! Je serais bien mal avisée de ne pas le faire! Surtout si le but premier de ces demoiselles est de se trouver un époux! A cette annonce, les pensionnaires de l'école gloussèrent, rougirent avec un grand sourire sur les lèvres. Si "se marier", était pour Mary et margaret une perte de liberté; pour ces filles, cela symbolisait un espoir en des jours meilleurs. Celui de devenir des femmes accomplies et utiles pour quelqu'un. "Mesdemoiselles! Pourquoi ne pas montrer à la Comtesse la dernière danse de cour à la mode?" Dit elle en se levant et en se dirigeant vers la porte où elle avait entendu quelques gardes passer. Le professeur de danse et musique - un ami de Agnès Livingstone - lui ouvrit la porte et elle héla les gardes qui passaient en leur demandant de venir ici. Ils écarquillèrent les yeux quand leur maîtresse leur demanda d'accompagner certaines élèves à la danse. Certains avaient, cependant, l'air de jubiler! Ce n'était pas souvent que la maîtresse des lieux laissaient des hommes employer ici toucher à ses petites protégées.
Les gardes laissèrent leurs armes et leurs armures légères sur une table avant de se mettre en position avec leur partenaire. Mary alla se réinstalla à côté de Margaret et donna son feu vert au commencement de la musique.

Cinq minutes plus tard, ce fut la fin. Les gardes échangèrent un baise-main et un regard conquis vis à vis de leurs partenaires pendant que Margaret et Mary s'échangèrent un regard lourd de sous entendu voulant dire "tous les mêmes!" "merci messieurs! Veuillez reprendre votre service!" Dit elle en se levant et en invitant son amie à faire de même, elle se tourna vers ses élèves en disant: "nous vous quittons! reprenez vite votre cour et ne fléchissez pas!"

Mary, Margaret et les gardes - une fois récupérer leurs affaires - quittèrent la salle. Les hommes saluèrent les deux demoiselles avant de faire un pas pour partir mais Mary les arrêta une fois sure que la porte de la salle de classe était fermée et que personne ne viendrait les importuner ou les entendre: Messieurs. Ce que vous venez de faire là, c'est parce que je l'ai permis! N'oubliez jamais que, sans mon accord, vous approchez de ces demoiselles est fortement interdit! Est ce clair?! Très clair, votre grâce disent ils, un peu dépités, avant de partir. Une fois qu'ils furent disparus, Mary dit: Une petite faveur et ils se croient tout permis! en soupirant et se tournant vers son amie: Si ma mémoire est bonne, certaines filles sont à la fermette! Voulez vous voir?


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MessageSujet: Re: Visite de l'école - feat Mary De LaCroix  Visite de l'école - feat Mary De LaCroix Icon_minitimeDim 13 Mar - 16:07

VISITE DE L'ECOLE

Lorsque ma compagne apprend ma noce prochaine, ses yeux s'écarquillent. Je ne sais si je dois me montrer choquée ou blasée face à ce manque d'information de la part de la duchesse de Lyon. L'amertume envahit ma bouche avec une sensation des plus désagréable. Me faites-t-on si peu confiance sur ma présence le jour fatidique qu'on en restreigne toute information me concernant, même aux personnes de haut rang dont je peux être proche ? Cela signifie-t-il que, si je n'avais pas pris l'initiative que de tromper la vigilance de mon entourage, la duchesse de Lyon n'aurait jamais su pour mon état ? Cette pensée est si dérangeante que je veux tâcher de l'oublier pour ne pas gâcher ses quelques trop rares heures de liberté.

Néanmoins, entendre Mary pestait contre le manque de souffrance dont nous souffrons me fait esquisser un sourire pendant un bref instant. Ces mots sont bien trop vrais et connus pour moi. On essaye de nous instruire sur le fait que les enfants n'ont guère à souffrir des erreurs de leurs parents mais pourtant... Nous les trainons comme un fardeau tout au long de notre vie et cela, qu'importe si nous ayons une vie de sainte.

Cependant, je ne peux m'empêcher de me montrer attentive lorsque ma compagne évoque mon futur époux. Cependant, la description qu'elle m'en fait ne conforte ou infirme les impressions que j'ai pu avoir au cours de nos maigres rencontres. Une raison supplémentaire de haïr ma belle-mère de m'avoir imposé un époux dont je ne connais rien !

-Les titres et les honneurs se donnent facilement, Mary, rappelle-je avec un certain ennui quand elle évoque cela. Je ne suis ni la première ni la dernière damoiselle de cour à bénéficier de royales largesses pour constituer une dot.

Même si je suis une fille de Roi comme elle le souligne, jamais je ne pourrais prétendre épouser un souverain étranger comme ma demi-soeur. Je suis et reste une bâtarde, même si royale. Même si cela me coute de l'admettre, la Régente m'a vendue à un beau parti anglais : en plus d'être marquis, mon futur époux est écuyer de la Reine et surement prochainement le détenteur d'une charge prestigieuse. Avec mes rentes issu de quelques terres qui m'ont été donné à mon arrivée à la Cour, je ne crains nullement de devoir réduire mon train de vie, bien au contraire.

Quand j'apprends que les chaperonnes de Mary ont "démissionné", je ne peux m'empêcher d'incliner la tête en sa direction avec un air entendu. Je ne suis nullement dupe qu'elle a du trouvé le moyen de les acheter avec des compensations avantageuses. L'idée m'a aussi traversé de le faire mais les miennes se sont montrées incorruptibles. Cela dit, concernant le cas de ma compagne, je ne souffle mot et demande simplement de commencer la visite avant de me mettre en retard et indisposée ma complice.

Avec attention, j'écoute sans interrompre les explications de ma compagne tandis que nous visitons les lieux. L'organisation me semble savamment pensé pour ressembler à celles des couvents sans pour autant connaître les contraintes de ce genre d'établissement. Une fois les choses exposées, je ne peux m'empêcher de déclarer sur un ton flatteur :

-La description des leçons que vous m'en faites me fait penser à l'éducation qu'a pu avoir votre tante, la feue reine de Navarre Marguerite. Vous avez fait un choix des plus remarquables que de choisir cette personne comme modèle pour ces jeunes filles !

Seulement, je me garde bien de faire un commentaire concernant l'incident que me rapporte la duchesse de Lyon. Même si cela est un incident isolé, qui sait combien de malhonnêtes pensées peuvent avoir des collègues de cet homme. En Ecosse, notre jugement est sans faille car tous savent quelles punitions sont encourues dans de pareilles occasions.

Puis j'assiste à un cour de danse que ces jeunes filles à l'invitation de la duchesse de Lyon. Avec une certaine surprise, j'observe l'ensemble composée de ces jeunes demoiselles et de ces gardes dansé avec élégance. Je reconnais que je ne m'attendais guère à voir un ensemble si harmonieux après le débordement évoqué plus tôt. C'est pourquoi, la démonstration terminée, j'applaudis avec une politesse teintée de ferveur. M'étant levée à la site de la duchesse, je déclare avant de quitter la pièce :

-Je vous remercie de cette démonstration, mes demoiselles. J'espère avoir la chance de vous revoir dans des divertissements plus officiels.

Il est vrai que cette phrase paraît bien décalée par rapport à mon prétendu statut de comtesse d'Oswestry. Qu'importe également si je ne risque que peu de les revoir à l'avenir en raison de mon prochain voyage en Ecosse, déclarer une envie de les revoir me paraissait une douce récompense pour ces jeunes femmes qui rêvent - à leur plus grande naïveté - d'un prestigieux mariage qui les fera rentré à la Cour.

Quand je vois Mary avertir les gardes de l'attitude à tenir, je ne peux m'empêcher de lui murmurer la remarque suivante à son oreille, une fois ceux-ci hors de porté de nos voix :

-Je comprends tout à fait votre attitude intransigeante quant au respect de ces jeunes demoiselles mais... Ne devriez-vous pas laisser entendre que ces messieurs, s'ils sont de bonnes réputations, pourrons peut-être prendre épouse parmi les jeunes personnes de l'institution ?

Après tout, je ne doute nullement que certains hommes de la garde ne sont pas liés par les liens du mariage. Si cela est le souhait des pensionnaires, pourquoi empêcher l'accomplissement de tels voeux.

-Pardon Mary, j'aimerais mieux ne pas salir mes vêtements si je le pouvais, réponds-je à son invitation de visiter une petite ferme. Il serait des plus gênants que mes vêtements soient salis par des éléments qui sont notoirement connus pour ne pas être présent dans le lieu où je suis censée me rendre, confesse-je avec embarras.

Faire comme s'il n'en était rien sur ma situation actuelle est une tâche impossible tant cela revient au moment où j'y pense le moins. Néanmoins, ne voulant nullement abrégé cette visite pour revenir à ma routine, je lui propose une alternative :

-N'auriez-vous pas plutôt une bibliothèque ou une chapelle à me faire voir ?

acidbrain


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