❝ Invité ❞ | Sujet: All my friends are heathens, take it slow feat Joane Lun 26 Déc - 22:18 | | | Il y a avais quelques jours à peine que la comtesse de Morangier avait été arrêtée et cela faisait quelques jours que j'étais de garde devant sa cellule. Nous échangions les rôles avec d'autres gardes histoire de nous reposer aussi un peu, cependant je m’arrangeais pour être là le plus souvent possible quitte à rester éveiller toute la nuit et toute la journée. Je ne voulais pas la laisser avec les autres garde qui ne la voyait que d'un mauvaise œil et qui pour la plupart ne lui accordait pas d'autre regard que le mépris. Elle était comme moi. J'aurais pu être à sa place dans ce cachot alors je faisais en sorte pour que sa fin de vie soit un peu plus … supportable. Je me doutais que ça devait être terrible pour elle. Son mari était venu la voir et je les avais laissé un moment à deux. Je ne lui avais pas tellement parlé depuis son arrestation, mais je supposais qu'elle n'en avait pas forcément envie et surtout qu'elle devait se méfier. C'était les miens qui l'avait arrêté. Je comprenais qu'elle ne veuille pas me faire confiance. En arrivant dans la tour ce jour là, j'avais apporté avec moi quelques fruits et de l'eau. J'avais fait croire que c'était pour restaurer à l'heure du repas, mais évidement je ne comptais pas les manger. C'était pour Joanne, qui n'avait eu qu'une espèce de bouillie sans doute horrible qu'on donnait à tous les prisonniers. Je me suis approché de sa cellule et lui ai tendu la nourriture et le verre d'eau.
« Prenez-les. Je vous rassure ils ne sont pas empoisonnés. Je les ai subtilisé dans les cuisines du château. Ce sera meilleur que ce qu'ils vous ont donné. »
Je voyais bien qu'elle se méfiait et qu'elle avait sûrement des tas de questions à me poser, mais j'espérais qu'elle finirait par me faire confiance.
« Prenez … je suis certain que vous en avez envie. Je veux juste rendre votre situation moins … dure, croyez-moi. Je ne suis pas comme mes camarades. »
J'étais persuadé qu'elle le savait. Je me demandais si elle se souvenait de mes dernières paroles lors de son arrestation. J'avais peut-être été un peu trop démonstratif ce jour-là mais je n'allais pas les laisser lui faire du mal, à elle ou Lady Tyburn. Ce n'était pas dans ma nature, quand bien même j'aurais été catholique, j'aurais agis de la même manière, mais évidement il avait ce petit détail et peut-être que ça ne lui avait pas échappé. |
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